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Baromètre suisse: Quatre familles sur dix ont à peine de quoi survivre
https://www.20min.ch/fr/story/quatre-familles-sur-dix-ont-du-mal-financierement-688895362113
Baromètre suisse: Quatre familles sur dix sont à la peine financièrement.....une enquête diffusée par Pax et Pro Familia met en évidence les soucis financiers des familles en Suisse. En cause: les primes maladie, les frais de santé et le logement....«Dans quatre familles sur dix (41%), les revenus du ménage suffisent à peine pour faire vivre l’ensemble de la famille et 6% n’arrivent pas à joindre les deux bouts avec leurs revenus»
Inflation record et prévision de récession pour 2023 : les répercussions de la guerre en Ukraine ont fait passer la Suède de bon élève de l’UE au bas du classement. Les prix de l’alimentation décollent dans le pays avec près de 20 % d’augmentation en moyenne sur un an. Les foyers suédois les plus modestes sont les plus touchés
Environ 74 % des familles sont confrontées à des difficultés financières sur une base mensuelle, et 8% sont même dans un état critique. Ils ont des difficultés à payer toutes les dépenses dites essentielles : mobilité, alimentation, santé, logement, loisirs, éducation.
Les chiffres proviennent du baromètre annuel sur la capacité financière des familles portugaises, explique la directrice de la communication et des relations institutionnelles de DECO Proteste, Rita Rodrigues.
DECO Proteste a également analysé le prix des denrées alimentaires et révèle qu'en février de l'année dernière. La valeur d'un panier alimentaire était de 185 euros. Cette année, le même panier s'élève à 222 euros, soit une augmentation de 20 %.
L'indice qui mesure la capacité financière des ménages montre également que 2022 a atteint sa valeur la plus basse depuis cinq ans. Il se situe actuellement à 42,1 %.
Les principales dépenses qui créent des contraintes dans la gestion du budget des consommateurs concernent : la voiture (carburant, entretien et assurance, 67 %), l'alimentation (viande, poisson et alternatives végétariennes, 59 %), les grandes vacances voyages et séjours (57 %), les soins dentaires (55 %) et l'entretien de la maison (travaux, rénovations, 54 %).
https://www.francetvinfo.fr/#xtor=EPR-555-[newsletterquotidienne]-20230317&pid=726375-1535047208-be45da26
L’inflation atteint des sommets, la Suède redécouvre la pauvreté Frappé par une inflation record depuis plus de trente ans et guettée par la récession, le pays nordique voit se multiplier les signes apparents de pauvreté.
Le nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire a triplé en dix ans....La fréquentation des banques alimentaires s’est accrue ces derniers mois en raison de l’inflation...Plus d’un tiers des personnes accueillies dans les structures d’aide alimentaire s’y rendent depuis moins de six mois, selon une étude publiée lundi et réalisée à l’automne, qui souligne également la diversité des profils des bénéficiaires
Monoparentalité et pauvreté : un problème de femmes...Sans tomber dans le misérabilisme, monoparentalité et pauvreté sont une réalité et parce que les femmes y sont plus exposées, elle constitue en elle-même une inégalité de genre.
« Faire plus pour ceux qui ont moins », c’est avec ce slogan qu’Emmanuel Macron a présenté son plan anti-pauvreté. Mais que signifie précisément « être pauvre » en France aujourd’hui ? Quel est le niveau de la pauvreté, son intensité ? Pour mesurer le phénomène de pauvreté, il faut d’abord cerner le problème...
Si les medias retiennent souvent le nombre de 3,4 millions de chômeurs en France, c’est probablement de 8 à 10[2] millions de personnes (sur une population en âge de travailler de 43 millions[3]) qui sont en situation difficile (pauvreté, chômage, temps partiel non choisi et/ou ne permettant pas de vivre dignement etc.).
Sur bien d’autres fronts, les difficultés[4] sont très lourdes également :accroissement des inégalités sociales, pertes d’espoir dans les zones socialement sinistrées, précarité énergétique, nombre record de faillites d’entreprises[5], désindustrialisation, déficit de la balance commerciale,endettements public et privé qui semblent excessifs et toujours croissants… Enfin au plan mondial, la gravité de la crise écologique, malheureusement si bien documentée ne fait pas prendre de décisions d’ampleur suffisante, la surexploitation des ressources dans un monde en croissance démographiqueva engendrer des conflits croissants,la régulation monétaire et financière progresse très insuffisamment et le risque d’éclatement de bulle financière est très élevé. La montée mondiale des extrémismes ne peut être étrangères à ces tensions.
Concernant le chômage en France, la majorité des économistes ne voient que dans la croissance (du PIB) la solution à ce drame. Rappelons néanmoins que :
- ce taux de croissance ne cesse de baisser depuis 1970.
- les gains de productivité, même s’ils sont décroissants eux aussi, continuent à opérer ; il faut donc, pour stabiliser le chômage, un taux de croissance du PIB compris entre 1% et 1,5% en ordre de grandeur. C’est ce même taux qui permettrait de faire décroître les faillites d’entreprises…
- la croissance ne se décrète pas et ne revient pas comme le beau temps après le mauvais… mais est le résultat de décisions individuelles ou collectives…
- jusqu’à ce jour, l’inconvénient majeur de la croissance du PIB c’est qu’elle engendre nécessairement une pollution lourde de conséquences (entre autres émissions de gaz à effet de serre), consommation d’énergie et de ressources naturelles pour lesquelles tous les pays du monde se battent (la planète restant obstinément finie) ; le découplage entre PIB et consommation de ressources reste un espoir mais n’est pas du tout réalisé.
- plus généralement les périodes de croissance exponentielle comme les « trente glorieuses » sont rarissimes dans l’histoire humaine et une croissance exponentielle se heurte au mur de la finitude…
- ce diagnostic n’est pas propre à la France
Il est donc à craindre que la solution rêvée n’en soit pas une, voire qu’elle soit notre problème principal ; et que du coup les problèmes sociaux liés à l’inactivité non choisie ne cessent de croître et de faire le lit des extrêmes.
Alain Grandjean