Ségolène Royal, boulet de notre République

Publié le par ottolilienthal

Au secours, Ségolène Royal revient !

Ségolène Royal avait prévenu : « Je ne m’interdis rien ». Ni une candidature en 2027 donc, ni le ridicule. Entre son arrivée très commentée chez Cyril Hanouna et ses tweets déplacés sur la disparition d’Emile ou la facturation supposée des glaçons, entre une vacherie sur Elisabeth Borne et la promotion de son dernier livre consacré à « l’effondrement des tendresses », l’ancienne finaliste de la présidentielle de 2007 manigancerait ainsi pour être tête de liste de la gauche aux élections européennes de 2024.

A 69 ans, l’ancienne ambassadrice des Pôles ne lâche rien. Hamon, Macron, puis Mélenchon, ses soutiens varient au gré de ses intérêts. Ses invectives portent moins une cause que sa cause – son retour vaut bien une bassesse. Ses raccourcis complotistes et ses affirmations péremptoires visent à entretenir une visibilité médiatique proportionnelle à son inutilité politique. En mal d’investiture, elle se croit investie : mais qui, à part elle, la voit seule capable de faire l’unité à gauche ?

Rien des ficelles de la vieille politique ni des nouveaux codes de l’infotainment ne lui sont étrangers. Elle nuit pour peser. Se surexpose pour exister. Se victimise pour attaquer. Revendique sa liberté de parole pour pratiquer la langue de bois. Se lie aux dégagistes pour mieux perdurer. Au vu de ses fonctions passées, l’ancienne ministre aurait pu servir son pays loin du marigot ; elle préfère se servir du chaos politicien, polariser plutôt que rassembler, abîmer à défaut de construire.

Aux postes à responsabilités, les femmes sont – hélas – encore loin d'être les égales des hommes. Dans sa pratique du pouvoir, dans son obsession de le conserver, dans ses manœuvres pour le reconquérir, Ségolène Royal n’a pas grand-chose à envier à la médiocrité masculine. Au secours !

 
Ségolène Royal réagit à la disparition du petit Émile, 2 ans, et se fait tacler par les internautes

Alors que la disparition du petit Émile, deux ans et demi, a ébranlé la France entière, un tweet de Ségolène Royal sur ce sujet a suscité la risée des internautes...

La France entière retient son souffle depuis que la disparition du petit garçon de deux ans et demi, Émile, a été annoncée aux médias. Un avis de recherche a été lancé pour retrouver l'enfant, qui a disparu mystérieusement alors qu'il était en vacances chez ses grands-parents. Des battues ont été organisées et de nombreux habitants ont participé aux recherches, mais sans succès jusqu'à maintenant. Un fait-divers qui résonne jusque chez les politiques, qui ont été nombreux à avoir un mot pour les parents ou les grands-parents du petit garçon. Parmi eux, Ségolène Royal a pris la parole sur Twitter. Ainsi, l'ancienne candidate à la présidence de la République a répondu à un tweet de la Gendarmerie nationale : "Appel à témoins lancé après la disparition à Vernet samedi 8 Juillet du petit Émile, 2 ans", ont-ils publié la veille. "Quelle tristesse", a réagi la femme politique. "A t’on fouillé TOUTES les maisons alentour, TOUTES les caves, tous les greniers ?" s'est-elle demandée, avant de finir ainsi : "Il est peut-être retenu par quelqu’un". Des réflexions qui ont suscité des réactions... mitigées.

Ségolène Royal moquée sur Twitter

En effet, le raisonnement simpliste de la femme politique en a fait rire plus d'un, et les réactions sous sa publication ont été très ironiques : "Comme si la gendarmerie ne connaissait pas son travail. Retournez au pôle nord", a ainsi répondu un internaute vindicatif. "Ah merde, on n'y avait pas pensé, merci du tuyau", a ironisé un autre utilisateur de Twitter. "Bonne idée ! Ils en profiteront peut-être pour retrouver votre dignité", ajoute un autre, moqueur. Certains sont allés plus loin, en profitant pour faire un parallèle avec son prochain poste de chroniqueuse sur le plateau de Touche pas à mon poste de Cyril Hanouna, qu'elle intégrera à la rentrée.

https://actu.voici.fr/news-people/segolene-royal-reagit-a-la-disparition-du-petit-emile-2-ans-et-se-fait-tacler-par-les-internautes-761070?utm_source=outbrain&utm_medium=cpc&utm_term=FR_Courrier+International+SA+%28Soci%C3%A9t%C3%A9+%C3%A9ditrice+du+Monde%29_Courrier+international&utm_content=S%C3%A9gol%C3%A8ne+Royal+r%C3%A9agit+%C3%A0+la+disparition+du+petit+%C3%89mile%2C+2+ans%2C+et+se+fa&utm_campaign=pmo_voi_article_desktop_desktop_test_conv_segment_2&dicbo=v4-xyPvRNS-1079626013

Ségolène Royal va participer comme chroniqueuse dans la fabuleuse émission TV «Touche pas à mon poste.» Une émission taillée sur mesure pour le niveau de la politique française. 

(extrait)

https://2000watts.org/index.php/energies-fossiles/peak-oil/1338-energies-economie-petrole-et-peak-oil-revue-mondiale-juin-2023.html

Énergie : les contorsions de Ségolène Royal

 

C’est pourtant bien madame Royal qui a initié ce mouvement de réduction pour sortir du nucléaire en France.

 

Madame Ségolène Royal, ministre de l’Énergie entre 2014 et 2017, a sauvé la France à en croire son audition par la Commission d’enquête sur la souveraineté énergétique de la France le 7 février 2023. Pourtant, elle figure parmi les principaux responsables des difficultés actuelles de production de l’électricité et de l’augmentation vertigineuse de son coût en France.

Ses déclarations rappellent étrangement le fameux « Responsable mais pas coupable » de l’ancienne ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale du gouvernement Fabius, Georgina Dufoix.

 

Un culot à toute épreuve

Madame Royal ne manque pas d’air.

Déjà ministre de l’environnement en 1992, une de ses préoccupations « consistait à ne pas laisser croire que nous disposions d’une énergie abondante, sous la forme du nucléaire ». On peut se demander pourquoi.

Elle veut en conséquence imposer « une civilisation moins consommatrice d’énergie » et elle est directement impliquée dans la débâcle du nucléaire français et la flambée des prix de l’électricité… qu’elle n’a pas souhaité.

Selon ses attributions ministérielles de 2014 à 2017, elle était chargée d’élaborer et de mettre en œuvre la politique de l’énergie « afin notamment d’assurer la sécurité d’approvisionnement et la lutte contre le réchauffement climatique » avec le succès constaté aujourd’hui.

Elle déclare sans sourciller « J’ai souhaité que la France finalise sa stratégie bas carbone afin de se montrer exemplaire à la Conférence de Paris sur le Climat (COP21) de décembre 2015 » sans jamais citer le nucléaire comme le moyen permettant pourtant encore aujourd’hui à la France de se placer en tête des grands pays industrialisés pour sa production d’électricité décarbonée.

Madame Royal manie le verbe avec talent pour aligner des mots ronflants dans des phrases creuses ayant l’apparence du bon sens pour, telle une anguille, se faufiler entre les questions précises de la Commission d’enquête. Elle met rarement des chiffres en face de ses affirmations péremptoires, parfois fausses. Par exemple : « les réacteurs de Fessenheim tombaient souvent en panne ».

Le président de la Commission lui a d’ailleurs rappelé qu’elle témoignait sous serment et lui a demandé :

« À l’issue de l’audition, pourriez-vous nous communiquer les éléments que vous avez indiqués sur la fermeture de Fessenheim ? Je pense notamment aux arrêts des réacteurs à Fessenheim, à comparer au reste du parc ».

Madame Royal déclare également : « Je désirais profiter de la COP21 pour encourager nos industriels à prendre de l’avance dans tous ces domaines » alors qu’elle n’a pas cité une seule fois le nucléaire employant 35 000 personnes comme faisant partie de ces énergies décarbonées parmi ces domaines…

« Nous composions donc avec une diversité dans les territoires »: l’expression est belle mais elle ne signifie rien. Dans le domaine de la production d’électricité la diversification avec des productions aléatoires (EnRI) ne contribue pas à la robustesse de la production, mais au contraire la centralisation avec de puissants moyens pilotables. Ajouter des œufs pourris dans le panier de production fragilise le réseau et augmente les coûts.

Au final, il reste une impression écœurante issue d’un mélange de mauvaise foi, d’ignorance stupéfiante à ce niveau de « responsabilité », ou de bêtise profonde concernant la production d’électricité et le système énergétique français.

 

Être les meilleurs !

Selon madame Royal, pour « continuer à être les meilleurs dans le domaine énergétique, il convient avant tout d’économiser l’énergie » (peut-être est-ce une maladie dont il faut se protéger ?), et donc d’aller vers le rationnement (mot tabou jamais employé).

Et bien sûr, il est nécessaire que « les énergies renouvelables constituent un deuxième pilier ». Madame Royal déclare froidement que « l’hydroélectricité a réglé le problème de stockage » des énergies renouvelables intermittentes (EnRI) dépendantes du vent et du soleil !

La loi de 2015 sur la croissance verte qu’elle a portée activement ne vise pas à diminuer le nucléaire mais à « porter » sa part à 50 % dans le mix énergétique français à l’horizon 2025 tout en souhaitant « réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030 par rapport à 1990 ». Pour mémoire, le nucléaire émet moins de GES que l’éolien ou le photovoltaïque !

De qui se moque-t-elle ?

 

Trois objectifs ratés

« La loi de 2015 poursuivait également trois objectifs politiques forts, qui figurent d’ailleurs dans l’exposé de ses motifs :

« ne pas opposer les énergies les unes aux autres » ; c’est raté puisque le développement des EnRI est utilisé comme une arme pour s’opposer au nucléaire et tarit les financements pour la relance de ce dernier.-

– « faire en sorte que la France ne connaisse ni pénurie ni dépendance » ; c’est encore raté puisque l’intermittence des EnRI nécessite des centrales à gaz ou au charbon importés, ou de l’électricité carbonée importée de chez nos voisins.

– « disposer d’un champ d’énergies propres, sûres et les moins chères possible ». Là aussi c’est raté, notamment sur le volet coût de l’électricité en forte hausse ces dernières années à cause principalement des EnRI alors que le coût du nucléaire est stable.

Autant de naïveté ou d’incompétence est désarmante. Elle constate pourtant elle-même que, au sortir de la guerre, le conseil national de la résistance « présentait l’énergie comme un levier majeur de développement. Cette approche a conduit au service public de l’énergie, et à la création d’entreprises publiques puissantes » (sans citer le nucléaire…).

« En 2015, j’ai demandé au parlement de consentir le même effort d’imagination, d’anticipation et d’investissement afin de prendre le tournant de l’autonomie énergétique et de la lutte contre le réchauffement climatique ».

Sauf que madame Royal n’avait pas remarqué que c’était déjà fait depuis 30 ans et que la France était déjà quasiment championne du monde dans ces domaines !

Dire une chose…

« Selon moi, la transition énergétique a besoin de stabilité et de sécurité, et je regrette que les changements ministériels aient provoqué des reculs, au détriment des entreprises et industriels. Ils ont besoin de durabilité et de visibilité pour arrêter leur stratégie et investir ».

Oui, mais elle a fait le contraire en s’impliquant dans la fermeture des deux réacteurs de Fessenheim, en limitant les perspectives dans le nucléaire, et en laissant perdre les compétences dans la première filière énergétique en France.

« De mon point de vue, on ne peut pas être pour ou contre le nucléaire, mais uniquement pour un modèle énergétique équilibré, nous fournissant une énergie la moins chère possible, nous garantissant une indépendance et une stabilité des règles ».

Oui, mais là encore elle a fait le contraire en sabordant le nucléaire stable et relativement bon marché. Elle a aussi accru la dépendance de la France au gaz, aux matières premières importées pour les éoliennes, et aux panneaux photovoltaïques chinois.

Elle déclare « L’énergie, c’est la vie. Il s’agit du sujet le plus important dans un pays et dans sa stratégie ». Mais elle avoue peu après que, durant sa campagne présidentielle de 2007, « l’énergie n’était pas un sujet archiprioritaire » alors qu’elle avait déjà été ministre de l’Environnement en 1992 !

 

Au bal des faux-culs…

Après plusieurs dizaines d’années de vie politique, madame Ségolène Royal manie admirablement la langue de bois. Si elle se plaint dans cette audition que « les technocrates n’ont jamais de comptes à rendre sur rien », elle ferait bien de s’intéresser aussi aux politiques qui peuvent dilapider des milliards d’euros d’argent public par idéologie et spolier les Français sans rendre aucun compte devant la justice si les formes légales sont respectées.

Et madame Royal, qui perd parfois la mémoire sur ses déclarations contradictoires rappelées par le rapporteur de cette commission, a fait des émules.

En effet, l’actuelle Première ministre Elisabeth Borne a été à bonne école. Elle a été directrice de son cabinet au ministère de l’Énergie de 2014 à 2017. Elle s’est félicitée de la fermeture des deux réacteurs nucléaires de Fessenheim en 2020 mais elle soutient cependant aujourd’hui la commande de 6 réacteurs nucléaires EPR (et peut-être 14) annoncée le 10 février 2022 par le président Macron.

Au sujet de madame Borne, Ségolène Royal a déclaré dans son audition :

« Après mon départ du ministère, mon ancienne directrice de cabinet (Elisabeth Borne) est elle-même devenue ministre de l’Environnement, en binôme avec M. Antoine Pellion. Ils ont alors décidé de la fermeture de la centrale de Fessenheim, non conditionnée à l’ouverture de la centrale de Flamanville, et publié une PPE contenant une liste de fermetures de réacteurs.

Enfin, en novembre 2019, ils ont demandé à EDF d’imaginer un scénario « 100 % énergies renouvelables ». Ils contredisaient ainsi publiquement M. Jean-Bernard Levy, selon lequel il convenait de réfléchir à de nouveaux réacteurs car d’autres arrivaient en fin de vie.

Comment des ingénieurs, techniciens et ouvriers peuvent-ils se sentir motivés par l’énergie nucléaire, ne serait-ce que pour entretenir les centrales, s’ils entendent que cette énergie va s’arrêter ? C’est impossible ».

C’est pourtant bien madame Royal qui a initié ce mouvement de réduction pour sortir du nucléaire en France.

Au sujet de monsieur François Brottes, autre fossoyeur du système électrique alors qu’il avait été nommé président de réseau français d’électricité (RTE) par madame Royal après avoir été le rapporteur de la loi de 2015 sur la « croissance verte », elle déclare « Certains changent de position en fonction de leur posture. Moi, je ne l’ai jamais fait »… Chacun appréciera.

Madame Royal est certainement une danseuse étoile au bal des faux-culs mais, hélas pour la France, elle n’est pas la seule à briller au firmament de l’irresponsabilité.

Michel Gay

Sévère défaite pour Ségolène Royal aux sénatoriales

L’ex-candidate à la présidentielle échoue dans sa tentative d’être élue sénatrice des Français de l’étranger. Elle ne recueille que 2 % des suffrages.

Sa candidature ne passait pas très bien parmi les sénateurs. Ségolène Royal avait entrepris depuis plusieurs mois d’être candidate à l’un des six sièges de sénateur représentant les Français à l’étranger. Elle l’avait fait à sa manière, sans ambages, appelant les sénateurs du groupe socialiste au Palais du Luxembourg pour tenter d’obtenir leur appui. La finaliste de l’élection présidentielle de 2007 avait même repris sa carte du Parti socialiste, comme pour s’assurer un appui supplémentaire. Tant pis si elle s’était rapprochée d’Emmanuel Macron en 2007, avant de reprendre ses distances, au moment où elle a été évincée de son poste d’ambassadrice des pôles. Ses efforts, en tout cas, auront été vains. Elle arrive en dernière position des candidats à l’élection au Sénat, ne recueillant que 11 voix sur 533 inscrits…

« Parachutage »

Christophe-André Frassa, le candidat LR, obtient le plus grand nombre de voix (105), suivi de Jean-Pierre Bansard (95) et de Samantha Cazebonne (LREM). Les trois autres sièges ont été attribués à Olivier Cadic, Mélanie Vogel et Yan Chantrel. C’est ce dernier que le Parti socialiste avait choisi de soutenir, plutôt que Ségolène Royal. Les électeurs trouvaient en effet que, même si l’ex-ministre de l’Écologie est née à Dakar, elle ne connaissait qu’imparfaitement les conditions des Français habitant à l’étranger.

« Le parachutage a toujours été rejeté », expliquait il y a quelques semaines la sénatrice Hélène Conway-Mouret, ancienne ministre. « La liste de Yan Chantrel nous semblait être plus conforme à la direction que l’on souhaite prendre », avait de son côté expliqué Corinne Narassiguin, porte-parole du PS. L’échec pour Ségolène Royal, qui misait beaucoup sur cette élection, est sévère. Avec seulement 2,07 % des voix, elle fait même moins bien qu’une autre liste dissidente du PS, emmenée par Laure Pallez…

Michel Revol

« L'autre folle de Ségo » : quand Le Drian s'emmêle les numéros

Pensant écrire à Emmanuel Macron, le ministre des Affaires étrangères a envoyé un SMS sans équivoque à Ségolène Royal, raconte « Le Canard enchaîné ».

C'était l'un des feuilletons du remaniement. Au moment des derniers arbitrages pour la composition du futur gouvernement, dont le Premier ministre Jean Castex était la tête de pont, une voix bien connue de la politique s'est fait entendre. Ségolène Royal, qui s'était pourtant montrée très critique envers l'ancienne équipe et Emmanuel Macron, a affirmé avoir été contactée par téléphone par un proche du président de la République en vue du remaniement. « On sait qui je suis, ce que j'ai dit sur ce qui se passe aujourd'hui en France depuis trois ans, on connaît mes convictions. Donc j'ai dit : “Si c'est pour mener une politique plus sociale, plus écologiste et plus démocratique, faites-moi une proposition”, et nous en sommes là », a-t-elle assuré sur BFM TV le dimanche 5 juillet.

Un proche du chef de l'État avait ensuite démenti l'existence d'un quelconque coup de fil. Persuadée de son coup, l'ancienne ministre de l'Écologie remettait le couvert dans les colonnes du Parisien en révélant que Jean-Yves Le Drian l'avait contactée par SMS, avant qu'ils n'échangent au téléphone ensuite. L'Élysée n'avait finalement pas démenti les faits et avait même indiqué que « le président a du respect et de la considération pour Ségolène Royal ». Mercredi, LeCanard enchaîné explique en partie le déroulé de cet imbroglio.

 
 
 
 
 

Lire aussi La descente aux enfers de Ségolène Royal

« Je ne le sens pas du tout, ce truc »

Selon l'hebdomadaire satirique, Emmanuel Macron avait sondé ses proches sur la personnalité politique qui pourrait éventuellement occuper le ministère de l'Écologie. Lui aussi interrogé, Jean-Yves Le Drian avait décidé d'appeler Ségolène Royal le 4 juillet. L'ancienne candidate à l'élection présidentielle de 2012 lui aurait rétorqué que sa nomination « n'aurait de sens que pour une politique plus sociale, plus écologiste, plus démocratique », comme elle l'avait affirmé sur le plateau de BFM TV.

 

Lire aussi Ségolène Royal supprime en douce ses tweets pro chloroquine

Le téléphone raccroché, le ministre des Affaires étrangères fait part de son échange au président de la République. Ce dernier lui lâche : « Je ne le sens pas du tout, ce truc », selon l'hebdomadaire. Avant de poursuivre : « Et puis, il y a Pompili. » Pensant écrire à Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian commet une jolie gaffe en répondant « Pompili très bien, c'est quand même mieux que l'autre folle de Ségo », qu'il envoie par SMS… à Ségolène Royal.

Publié le | Le Point.fr

Royal en roue libre

 

Toujours Ségolène. La voilà qui se confie, cette semaine, dans le "Figaro Magazine" (28/3), et çà vaut le détour.

A-t-elle le souvenir d'avoir appartenu à un gouvernement qui, sous la férule de Marisol Touraine, a considérablement réduit le budget de l'hôpital public ?  "nous n'avions pas le temps d'entrer dans tous ces détails." Il fallait oser !

Comment vit-elle la décision du Parquet national financier d'ouvrir une enquête préliminaire sur ses dépenses en tant qu'ambassadrice des pôles ? "le pouvoir a peur de moi, certains se sont dit qu'il fallait m'arrêter maintenant, car ensuite ce ne serait plus possible, mais cette enquête du PNF n'est qu'une boulette de papier !"Elle est donc candidate pour 2022.

Dommage qu'elle ne soit plus ambassadrice des pôles : un peu d'air frais lui aurait fait grand bien.

 

"Le Canard enchaîné" 1/04/2020

Si on confinait (verbalement) Ségolène Royal on entendrait moins de conneries…

Interrogée par RTL (2/3) sur ce qu'elle pensait de l'annulation du Salon du livre de Paris, Ségolène Royal n'a pas caché la gravité de la situation : "C'est dommage, je devais y être !"

 

Cette épidémie n'épargne décidément personne, même nos plus grands auteurs.

 

Le Canard enchaîné, 4/3/2020

Ségolène Royal, la surenchère démago

DÉCRYPTAGE. L'ex-candidate à la présidentielle reproche à Macron ses liens avec « le business mondialisé » dopé aux « retraites chapeaux. » Plus c'est gros…

 
 

Une retraitée Royal

 

Ségolène Royal est décidément dans une forme étincelante. Après que Macron a fait savoir, samedi 21, qu'il renonçait par avance à sa retraite de président de la République, l'ancienne ministre de l'Ecologie a tweeté dans la nuit :

"la vraie question, c'est de savoir s'il renonce à retourner après  l'Elysée dans le monde du business mondialisé avec les énormes retraites chapeaux qui vont avec et dont les montants sont sans commune mesure..."

Boum ! Trois jours auparavant, sur France iNFO, Ségolène Royal avait déjà sorti la sulfateuse et arrosé Macron, responsable de la "brutalité de cette réforme des retraites" et un "gouvernement arc-bouté pour des raisons d'égo sur ses annonces", "borné", etc..

Aux dernières nouvelles, le Quai d'Orsay, dont Royal dépend en tant qu'ambassadrice chargée de la négociation pour les pôles estimerait qu'elle a outrepassé son devoir de réserve. En conséquence de quoi elle serait prochainement relevée des ses fonctions glaciaires, dans lesquelles elles ne s'est pas vraiment  impliquée.

Ségo devrait donc pouvoir profiter pleinement de sa retraite de magistrate de la cour administrative d'appel, de présidente du conseil  régional de Poitou-Charentes, de conseillère des Deux-Sèvres et de député du  même département. A moins, bien sûr, qu'elle n'abandonne, comme Macron,l'une  des retraites  sus-citées, voire toutes...

 

"Le Canard enchaïné" 24/12/2019

 

Tarif des péages : ça va taper en 2019 !

(extrait)

"Les tarifs augmentent aussi à cause de Ségolène Royal

Par ailleurs, une décision de Ségolène Royal aura aussi une incidence sur les tarifs des péages en 2019. L’ex-ministre de l’Environnement avait en effet tenté de s’opposer en 2015 à sept sociétés d'autoroute historiques en décidant d’un gel des tarifs cette année là. Or, cette opération a eu une contrepartie : une compensation lissée sur les années 2019 à 2023, qui s’avère au final plus importante que la hausse initialement prévue en 2015. Les automobilistes subiront donc des tarifs à la hausse dès 2019 sur les principaux réseaux : +0,10% pour SAPN et Cofiroute, +0,11% pour Sanef, +0,25% pour APRR et Escota, +0,26% pour Area et +0,39% pour ASF."

 

article complet via le lien.

Le melon d'or

 

Attribué à l'habituée Ségolène Royal, pour déclaration à nos confrères du "Parisien" (26/12) :

"J'ai un point commun avec Macron, celui des gens qui bossent, qui maîtrisent leurs sujets et qui ne font pas d'embrouilles"

C'est elle qui le dit, pas Macron !

"Le Canard enchaîné", 27/12/2017

Racket, bonnets rouges et bravitude : la dernière facture
 

 

En février 2017, la Cour des Comptes avait consacré un chapitre de son rapport annuel à « l’échec stratégique » et « l’abandon coûteux » de la taxe poids lourd. Ségolène Royal, elle, se targuait d’avoir supprimé un système trop coûteux pour le remplacer par un prélèvement indolore, inodore et sans saveur sur la consommation de carburant. Un système « tout simple », mais surtout payé par « tous les automobilistes ». Elle avait réagi à ce rapport en affirmant : « Le gouvernement a fait au mieux en renonçant ce système pervers ».

Ce n’était pas l’avis de Nathalie Kosciusko-Morizet (marraine du projet dont le père était Thierry Mariani) qui s’était fendue d’un tweet assassin pour dénoncer ce gâchis de fonds publics : « Les Français règlent l’addition de S.Royal  : 1Md pour la fin de l’écotaxe. La lâcheté et le renoncement ont un prix », en omettant bien sûr d’évoquer sa propre implication dans cette opération de racket caractérisé.

 

En fait, l’état aurait très bien pu mettre en place un service public pour percevoir cette taxe, mais le gouvernement qui comptait sur une recette d’1,2 milliard d'euros par an avait préféré s’en remettre à un prestataire de service dont la rémunération devait atteindre 2,8 milliards d'euros sur les onze années et demie de la durée d'exploitation et de maintenance du dispositif, alors que les investissements étaient estimés à 650 millions d'euros.

Aujourd’hui, on connait le montant de la facture qui solde les comptes de ce fiasco qu’aura été le projet « écotaxe ». Lundi soir 4 décembre, les députés ont adopté un amendement du gouvernement qui permet le remboursement des 339 millions d'euros de dettes de la société privée italienne Écomouv', filiale d’Atlantia du groupe Benetton, qui avait cru décrocher le gros lot en obtenant le privilège de collecter la taxe avant que celle-ci ne soit abandonnée en 2014.

 

 

La taxe sur les poids lourds qui était supposée alimenter le budget consacré à la protection de l’environnement, comme si les recettes fiscales étaient affectées à un emploi particulier, avait été suspendue en octobre 2013 après la fronde menée par les "bonnets rouges". Les négociations pour la résiliation du contrat passé avec ‘Ecomouv', avaient abouti à un montant de 957,58 millions d'euros d'indemnités. L’amendement voté lundi met un point final à cette initiative calamiteuse et permet d’alimenter les caisses d’un groupe privé pour « compenser » un manque à gagner qu’ils n’ont jamais dépensé (sauf pour planter quelques portiques) au frais des contribuables qui n’ont bénéficié d’aucune prestation.

Cette opération juteuse pour les actionnaires d’une société qui va en profiter pour disparaitre des écrans radars permettra du même coup de « solder les encours de dettes aux banques commerciales, couverts par une cession Dailly acceptée par l'État. » Cela signifie en clair que le paiement final éteint les dettes liées au contrat en remboursant à des banques des intérêts pour un emprunt qu’il n’a pas fait.

Merci qui ?

 

Ségolène prend des gorilles

 

En politique, on le sait, la voiture, la cocarde, les gardes du corps, celà fait partie du standing. Ségolène Royal, nommée par Macron ambassadrice de France pour les pôles arctique et antarctique, n'avait plus droit à rien.

Grâce à l'intervention de François Hollande, l'ancienne ministre de l'Ecologie vient de décrocher un véhicule de fonction équipé police, avec deux gorilles chargés de la convoyer et de la protéger. Habituellement, ces privilèges sont accordés aux seuls anciens présidents de la République, Premiers ministres, ministres de l'Intérieur et personnalités menacées.

Que ne ferait-on pas pour impressionner les pingouins ?

 

Le Canard Enchaîné, 19/07/2017

 Ségolène Royal, premier recyclage du quinquennat

L'ex-ministre a obtenu le poste d'ambassadrice chargée des pôles arctique et antarctique. Un recasage mal venu alors que l'exemplarité s'impose.

 

Lundi 26 juin, sur LCI, Ségolène Royal a confirmé, sans gêne apparente, une information parue dans Le Canard enchaîné : « on » lui a proposé le poste d'ambassadrice chargée des pôles arctique et antarctique, une fonction précédemment occupée par Michel Rocard, décédé en juillet 2016 ; et elle a accepté. Elle devient donc, comme un peu plus de vingt personnes, ambassadrice thématique. Une fonction qui rapportait à son prédécesseur quelque 50 000 euros par an, auxquels s'ajoutaient plus de 30 000 euros de frais de mission. L'ancienne ministre de l'Écologie a-t-elle obtenu les mêmes conditions financières ou de plus avantageuses ? Mystère. La rémunération de ces ambassadeurs thématiques est un des secrets les mieux gardés de la République, de même que leurs conditions de nomination.

Celle de Ségolène Royal fait figure de fausse note au moment où va s'ouvrir au Sénat la discussion de la loi destinée à restaurer la confiance dans l'action publique. Elle a toutes les apparences du recyclage, de l'attribution d'un lot de consolation pour celle qui s'est plainte d'avoir été avertie tardivement qu'elle ne garderait pas son poste au gouvernement, et qui a échoué à devenir présidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Opacité totale

Depuis des années, ces ambassadeurs thématiques sont en effet montrés du doigt pour leur utilité faible, sinon nulle, mais surtout pour l'opacité qui entoure leurs conditions d'exercice. Certains ont été nommés en conseil des ministres, d'autres par une simple note de service. Les uns gagnent plusieurs dizaines de milliers d'euros par an pour exercer leur mission, les autres le font à titre bénévole. Pendant des années, la sénatrice UDI de l'Orne, Nathalie Goulet, a déposé des amendements pour obtenir une réduction et un contrôle parlementaire de ces charges dignes de l'Ancien Régime. En vain. « L'argument qui m'est opposé est toujours le même : cela ne coûte pas cher au budget de l'État, explique-t-elle. Mais le problème n'est pas seulement financier. C'est le recyclage et l'opacité qui sont les plus choquants. »

Preuve de cette opacité : les diplomates eux-mêmes ont du mal à s'y retrouver. En février 2017, un groupe de diplomates étrillait dans Le Figaro, sous la signature collective du « Club Vauban », la politique étrangère de François Hollande sous toutes les coutures. « Les ressources de notre ministère ne sont pas déployées là où elles devraient l'être : le Quai d'Orsay entretient à grands frais vingt-deux ambassadeurs dits « thématiques » sur des sujets parfois ésotériques », écrivaient ces hauts fonctionnaires, oubliant au passage que les objets de leur courroux étaient plus nombreux encore sous le quinquennat précédent. Le sénateur socialiste Richard Yung, à l'occasion de la discussion du projet de loi de finances 2013, avait procédé à des investigations et découvert que vingt-huit de ces ambassadeurs du troisième type étaient en activité en 2008.

Jusqu'alors, la question des ambassadeurs thématiques a été considérée comme un sujet folklorique, une sorte de marronnier budgétaire. Il reste à espérer que le cas Royal, particulièrement visible et caricatural, inspire aux parlementaires de voter un amendement pour en finir avec cette pratique d'un autre temps

 

Publié le | Le Point.fr
Une retraite Royal ? Que nenni !
 

Ah, la retraite ! Certains s’y préparent plusieurs années à l’avance (parfois, dès leur premier emploi), d’autres s’y prennent à la dernière semaine, d’autres encore laissent cours à l’improvisation la plus totale. D’autres, enfin, font absolument tout pour s’en éloigner.

Cependant, pour quelques uns, plus rares, y échapper est impossible et s’y préparer impensable. Et pour ceux-là, c’est une véritable angoisse où l’on s’imagine déjà, sans occupation, à glandouiller loin de l’agitation du monde, à grignoter sans but et, conséquemment, à faire des miettes (ce que beaucoup abhorrent, soyons clairs).

C’est peut-être le cas de Ségolène Royal. Allez savoir ! En tout cas, elle n’a manifestement pas rendu son tablier.

Pourtant, vu sa brillante carrière, elle pourrait. Jugez plutôt : depuis ses premiers emplois jusqu’à sa dernière performance magnifique comme ministre de l’Écologie, elle a largement contribué au socialisme français, à la trépidante vie politique de la Cinquième République et plus qu’amplement prouvé qu’on pouvait très bien être une femme et faire autant de dégât qu’un homme (sinon plus).

Bien remplie, sa carrière le fut sans nul doute, et ce dès ses premières armes médiatiques où, grâce à son fier combat contre les dessins animés proposés par le Club Dorothée, elle aura permis à toute une génération de se rappeler son nom, son prénom et sa bobine en parvenant à faire modifier les grilles de programmes jeunesse (ce qui lui vaudra peut-être, en 2007, une jolie déconfiture).

Dans la même veine, on ne pourra oublier ses magnifiques interventions dans le monde industriel où Heuliez aura bénéficié de son coup de baguette magique, celui qui transforme presqu’instantanément une situation délicate en faillite inéluctable. Le désastre s’était poursuivi bien au-delà de tout ce qu’on pouvait imaginer puisque les déboires de la Mia, voiture électrique destinée presque par nature à un échec cuisant, continuent de défrayer la chronique picto-charentaise tant le désastre est complet.

 

Du reste, il ne faudrait pas croire que notre Dame Aux Caméras se serait contentée de ça. Une carrière bien remplie, cela ne passe pas seulement par des catastrophes industrielles. Cela passe aussi par des cataclysmes publics incontrôlés : au niveau local, sa gestion de la région Poitou-Charentes reste probablement l’un des exemples les plus saillants de ce qu’il faut absolument éviter : accumulation de dettes, choix politiques calamiteux, emprunts toxiques, tout y est.

Il serait dommage de s’arrêter au plan local : grâce à l’accession à un ministère (d’État, en plus), notre Ségolène aura donné un nouveau tremplin à une carrière pourtant déjà trop remplie et aura transformé ce qui n’était que des dettes et déficits encore modestes (pensez donc, plusieurs douzaines de millions d’euros) en potentielles gabegies nationales voire internationales avec facture d’ampleur correspondante, en milliards d’euros donc. Son passage à l’Écologie aura ainsi permis d’explorer cette dimension, fournissant à notre Pimprenelle à ressorts l’opportunité d’embobiner des douzaines de pays dans ses lubies éco-conscientes : la COP21, qui fut évidemment un succès à nul autre pareil, aura emberlificoté le pays (et pas mal d’autres avec) dans des contraintes présentes et futures lui permettant de tester qu’avec un boulet à la patte, on court toujours moins vite que ceux qui n’ont rien.

Parallèlement, ses tentatives pour imposer l’écologie à tous les citoyens français se seront régulièrement soldées par des initiatives que certains pourront hardiment qualifier de désastreuses, depuis une transition écologique coûteuse et inopérante – merci les éoliennes par douzaines – jusqu’à la distribution gratuite (i.e. payée par tous) d’ampoules LED en passant par l’ouverture toujours plus grande des vannes à pognon public pour déverser en gros bouillons généreux l’argent des autres dans les initiatives les plus loufoques (la route photovoltaïque, pour n’en citer qu’une) aussi vouées à l’échec que sa ridicule voiturette électrique.

Mais voilà : avec l’élection (surprise) de Macron, et la dissolution (logique) d’un gouvernement Cazeneuve dont tout le monde a déjà oublié qu’il a effectivement existé, Ségolène Royal se retrouve sans mandat électoral (qu’il aurait été difficile de décrocher tant au vu d’une conjoncture ultra-défavorable au PS qu’au vu de son passé politique, parsemé de gamelles électorales réjouissantes) et surtout, sans portefeuille ministériel. Et une catastrophe n’arrivant jamais seule – surtout avec elle – son poste au PNUD ne lui aura pas été accordé. Zut et flûte.

Sera-ce la retraite ? Les cors ont-ils retenti pour sonner la fin des destructions et le retour au bercail ? Notre impérissable harpie va-t-elle enfin s’occuper de ses petits enfants ?

Que nenni. Ceux-là ne sont clairement pas suffisant, elle qui estime avoir encore à s’occuper de tous les enfants de France, tant les petits qui croient encore au Père Noël que les grands, qui continuent de voter pour elle. Elle veut encore faire partie de cette vie publique qui l’a occupée toutes ces années (et qui nous a coûté si cher) !

Voilà sans doute pourquoi elle se retrouve plus ou moins dirigée vers un poste d’animatrice télé. C’est assez adapté dans la mesure où les compétences demandées ne dépasseront que de peu celles qui furent nécessaires pour ses précédentes fonctions : déclencher un désastre est aussi à la portée de ces gens-là (on en a régulièrement la démonstration).

 

Cependant, quand on a été ministre et qu’on ne sait donc rien faire comme le faisait remarquer Don Salluste, on peut aussi tenter de se lancer dans une start-up climatique amusante de « justice climatique » (peu importe que ça ne veuille rien dire). C’est probablement plus compliqué qu’animatrice, ce qui explique sans doute pourquoi on chuchote qu’elle se dirigerait plutôt à présent vers un poste d’ambassadeur des pôles (Nord et Sud, les pôles Est et Ouest ayant été dévolus à Cécile Duflot, je présume). Après lobbyiste des piles, Miss Pôles Dancing serait une suite logique pour une ministre de l’Écologie qui a manifestement d’énormes problèmes à se recycler.

Pourtant, à bien y réfléchir, n’était-il pas temps, à 63 ans, de laisser tomber ? L’appât des médias, des sunlights de la politique et des plateaux télé va-t-il manquer à ce point ?

Allons, M’ame Royal, pourquoi ne pas faire preuve d’un peu de courage une deuxième fois dans votre vie (la première aura été de vivre en couple avec Hollande, reconnaissons-le), et décider, enfin, de laisser tranquilles ces Français qui, pour la plupart, ne vous ont rien fait et n’aspirent qu’à être laissés en paix ? Pourquoi, M’ame Royal, ne pas profiter, maintenant, d’une (trop) bonne retraite offerte par ce modèle-social-que-le-monde-entier-nous-envie et dont vous vous gargarisez tant et plus ? Allez, quoi, ne soyez pas ce nouvel exemple, ajouté à tant d’autres précédents, trop nombreux, de politiciens qui s’accrochent, encore et encore, au pouvoir, aux médias, à la célébrité et aux privilèges qu’ils apportent.

Allez, soyez chic, partez en retraite.

 

 

Poitou-Charentes, la facture s'alourdit encore !

Un nouvel audit révèle que la région, présidée jusqu'en 2014 par Ségolène Royal, a pris pour près de 40 millions d'euros d'engagements risqués.

Le pétrole, c'est Royal !

 

Il n'y a pas que pour Fessenheim que les promesses écolos s'envolent...Le 12 janvier 2016, Ségolène Royal annonce qu'elle n'accordera plus de nouveaux permis de recherche d'hydrocarbures conventionnels. Le 18 mars, elle signe discrètement deux arrêtés de "prolongation exceptionnelle" de permis de recherche d'hydrocarbures liquides et gazeux, celui du Valenciennois (Nord) et  de Claracq (Pyrénées-Atlantiques) jusqu'au 24 octobre et au 3 novembre 2017. L'explication est toute bête : les sociétés Celtique Energie Petroleum Ltd et Investaq Energie ont attaqué le ministère de l'Environnement en justice.

Et le 5 juillet 2016, le tribunal administratif de Pau a obligé le ministère à renouveler leur permis dans les trente jours, avec 3 000 euros d'astreinte par jour de retard...Jacques Sallibartant, président de l'amicale des foreurs et des métiers du pétrole, fait les comptes : "le ministère doit donc 600 000 euros à ces deux entreprises. Mme Royal n'a pas respecté la loi, et ce sont les contribuables qui vont payer !".

Contacté par "Le Canard", le ministère de l'Environnement n'a guère voulu confirmer la douloureuse. Reste que Christian Sage, le directeur exécutif d'Investaq, dit bien attendre un dédommagement ("La République des Pyrénées", 31/3...)

En France, on n'a peut-être pas de pétrole, mais les caisses sont pleines.

 

"Le Canard enchaîné", 12/04/2017

La Cour des comptes confirme la gestion hasardeuse de Ségolène Royal

L'ex-présidente du Poitou-Charentes assure que sa conduite des affaires était « irréprochable », en se basant sur un rapport qui établit tout le contraire !

Innocente Ségolène

 

Interrogée, le 11 décembre, sur le bonus de 500 millions d'euros offert aux sociétés autoroutières en plus du rattrapage du gel des péages en 2015, Ségolène Royal n'a pas mâché ses mots. "Je ne suis pas d'accord avec cette décision gouvernementale", a-t-elle déclaré sur la chaîne C8. Malheureusement, cette décision gouvernementale, c'est elle qui l'a prise. Les trois décrets parus au "Journal officiel" du 23/08/2015 - et datés du 21/08 - portent une seule signature : celle de la ministre de l'Environnement, qui a la tutelle sur le ministère des Transports. Ces textes mettent en musique la partie tarifaire de l'accord signé le 9 avril 2015 entre le gouvernement et les sociétés d'autoroutes.

 

S'il fallait se souvenir de tout ce qu'on signe !

 

Le Canard Enchaîné, 14/12/2016

Ségolène, campagne électorale pour se recaser, aux frais des contribuables et en dégradant l'image de la France

 

"C'est bizarre" a lâché Hollande devant ses conseillers, en apprenant que Ségolène Royal, à Cuba, avait pris la défense de Fidel Castro sur les droits de l'homme. Oubliant qu'il avait tenu lui-même des propos similaires au printemps 2015.

"Ségolène cherchait sans doute à s'attirer la sympathie des tiers-mondistes" a ajouté le chef de l'Etat.

Explication : Royal, qui est candidate à la succession de Helen Clarke comme administratrice du Programme des Nations unies pour le développement a besoin, pour se faire élire, du soutien des pays d'Amérique latine demeurés proches de Cuba.

Détail : présente à Mexico au Sommet des élus locaux pour le climat (C40), les 1 et 2 décembre, la ministre de l'Environnement s'est invitée à Cuba : elle a juste informé l'Elysée que, étant "dans le coin", elle irait assister aux funérailles de Fidel Castro.

Rappelons que le représentant de la France à la cérémonie était Jean-Pierre Bel, ex-président du Sénat, promu, en janvier 2015, "envoyé personnel" de Hollande pour l'Amérique latine et les Caraïbes. (..)

"C'est catastrophique !" Telle est la réaction de Jean-Marc Ayrault aux déclarations de Ségolène Royal à Cuba.

"Ce n'est pas bon pour l'image de la France", a ajouté le ministre des Affaires étrangères. Conclusion d'Ayrault : "La France défend partout les droits de l'homme. Et, à Cuba, ils ne sont pas respectés, c'est une évidence"

 

Pas pour tout le monde, apparemment.

 

"Le Canard Enchainé", 7/12/2016

 

 

"La liberté d'opinion n'existe pas à Cuba"

Après la polémique du week-end, Geneviève Garrigos, porte-parole d'Amnesty International France, juge "incompréhensibles" les déclarations de Ségolène Royal.

Ségolène Royal sur Fidel Castro : la ministre désavouée par les ONG

Les propos de la ministre de l'Écologie sur les droits de l'homme à Cuba sont contredits par les rapports d'Amnesty International et de Human Rights Watch.

Poitou-Charentes : le rapport confidentiel qui confirme les dérapages

Ségolène Royal contre-attaque et brandit un rapport de la chambre régionale des comptes. Mais celui-ci confirme les comptes révélés au printemps...

Poitou-Charentes : un nouvel audit confirme l'ardoise

La Nouvelle-Aquitaine a bien hérité de 132 millions d'euros de factures impayées par le Poitou-Charentes. La tension monte entre Ségolène Royal et Alain Rousset.

Publié le | Le Point.fr
Ségolène Royal, la "princesse" du Poitou-Charentes

Patrick Guilloton, ancien journaliste à "Sud-Ouest", a suivi Ségolène Royal pendant plus de dix ans. Il la raconte dans un livre, "La Princesse Royal".

Ségolène Royal sèche un débat sur le nucléaire pour poser avec Griezmann

Le Parlement a adopté lundi un texte qui valide l'enfouissement profond des déchets les plus radioactifs. En l'absence de la ministre, qui avait mieux à faire.

 

 

Le texte voté hier au Parlement engage le pays pour les quelques... millions d'années à venir. Les députés ont définitivement adopté le projet Cigéo, destiné à enfouir dans une nappe d'argile à 500 mètres sous terre les déchets les plus radioactifs et donc les plus dangereux produits en France. Un projet qualifié de « Tchernobyl souterrain » par la députée EELV Michèle Bonneton. Les députés écologistes, très remontés contre le texte, estiment que Cigéo coûtera quelque 41 milliards. Le gouvernement a, lui, chiffré la facture à 25 milliards.

Conscient de ces enjeux, André Vallini, secrétaire d'État au Développement et à la Francophonie, a tenu à souligner qu'il s'agissait d'« une étape importante d'un processus de long terme, qui dépasse les clivages politiques et relève de notre responsabilité vis-à-vis des générations futures ». Une étape seulement, car le feu vert ultime dépend in fine du gouvernement.

Mais, au fait, pourquoi André Vallini ? Car, vous avez bien lu, c'est bien le secrétaire d'État au Développement et à la Francophonie qui a défendu le texte au nom du gouvernement. Mais où était donc passée la ministre de l'Environnement, responsable de ce dossier capital, Ségolène Royal ?

Des photos postées par la ministre sur Instagram

La question a été posée directement à l'intéressée pendant le débat par Cécile Duflot sur Twitter

 

Pas de réponse de la ministre, mais, peu de temps après, un tweet repéré par un internaute la montre tout sourire poser pour la postérité aux côtés des joueurs de l'équipe de France, qui étaient au même moment reçus à l'Élysée. Message que la députée écologiste s'empresse de retweeter.

 

Avant de poster, désabusée, un dernier message qualifiant le débat, où les amendements seront tous rejetés, de « mascarade ».

 

La proposition de loi « précisant les modalités de création d'une installation de stockage réversible en couche géologique profonde des déchets radioactifs de haute et moyenne activité à vie longue » a finalement été adoptée peu avant 20 heures par les parlementaires. En tout cas, par ceux qui étaient présents : une vingtaine de députés tout au plus. Les autres étaient tout simplement en vacances.

 

 

Ségolène Royal n'a jamais tort !

Un audit révèle la gestion calamiteuse du Poitou-Charentes. Ségolène Royal vitupère contre ceux qui l'ont commandé et s'exonère de toute responsabilité.

 

 

 

« Je vais essayer de généraliser à l'échelle nationale ce que nous avons fait à l'échelle régionale. » En 2006, candidate à l'élection présidentielle, Ségolène Royal n'avait que ça à la bouche. Elle avait fait de « sa » région Poitou-Charentes un laboratoire de la réussite et des bonnes pratiques qu'elle allait mettre en oeuvre dès que les portes de l'Élysée se seraient ouvertes devant elle. Les électeurs et Nicolas Sarkozy en ont décidé autrement. La Madone du Poitou n'a pu entrer dans la Cathédrale et a dû se contenter de sa basilique pour guérir les écrouelles et accomplir ses miracles.

Elle n'a quitté ses terres qu'en 2014, après 10 ans et 19 jours de présidence, d'abord remplacée par Jean-François Macaire, son premier vice-président et homme de confiance pendant 4 ans. Puis la fusion des régions a agrégé Poitou-Charentes avec le Limousin et l'Aquitaine. Prudent, Alain Rousset, nouveau roitelet local, commande un audit au cabinet Ernst & Young dont les conclusions sont sans appel... Une bonne note pour l'Aquitaine, une note moyenne pour le Limousin et une note catastrophique pour l'écrin de l'actuel ministre de l'Environnement. Les mots sont cruels : « emprunts toxiques », « insoutenabilité budgétaire », « gestion pas maîtrisée ». La dette a explosé, les impayés se montent à 132 millions d'euros et des artifices comptables ont permis de masquer une partie des dépenses et des emprunts !

 

Lire aussi l'article Poitou-Charentes : l'audit qui fait mal aux proches de Ségolène Royal.

 

On a brisé sa vitrine

Bien entendu, Ségolène Royal n'entend pas en rester là. Vous la connaissez : elle n'a jamais tort ! Aujourd'hui, elle parle de basse vengeance. Alain Rousset aurait toujours été jaloux de sa réussite et aurait rêvé d'être ministre... Quant au cabinet d'audit, il n'a pas entendu trois de ses plus proches collaborateurs qui en quelques phrases auraient éclairé la lanterne de ces comptables obscurantistes et bas de plafond... Sauf que la dette est là, et des crédits-bails ont été contractés pour dissimuler son ampleur. En effet, il est autorisé d'en sortir le montant total du bilan pour n'affecter, année après année, que celui des remboursements. Sans parler de « prêts structurés » hautement toxiques. Demain, elle attaquera la presse coupable de propager des menteries, puis ses collaborateurs qui l'auront trompée. Car c'est cela, le système Royal ! Toujours s'exonérer de sa responsabilité. Sauf que la chambre régionale des comptes rôde... Elle va parachever le travail d'Ernst & Young, dépiauter les factures et les engagements budgétaires, et finalement juger de la sincérité ou de l'insincérité de la gestion de madame Royal pendant une décennie. Il sera difficile d'accuser ce « juge de paix » de n'agir que par jalousie...

Imaginez si Ségolène Royal avait été élue présidente !

Soyons sérieux, cette jalousie dont Ségolène Royal prétend être la victime n'est que pure invention... Jaloux de quoi ? Des dizaines de millions d'euros accordés à des entreprises qui ont périclité comme Éco & Mobilité, Buroform ou Mia ? De l'endettement astronomique de sa collectivité locale ? De ses déclarations à l'emporte-pièce, de ses revirements, de ses changements de pied permanents ? Des grands airs qu'elle prenait face aux autres présidents de région qu'elle méprisait ? Ces « révélations » que d'anciens collaborateurs tombés en disgrâce, élus de droite comme de gauche, tels Jean-Pierre Raffarin, Dominique Bussereau ou Olivier Falorni, et quelques anciens proches à l'instar de Dominique Besnehard, cofondateur du Festival du film francophone d'Angoulême, avaient déjà susurrée ont discrédité la façon de faire de la politique de la ministre. Elle clamait qu'elle faisait autrement. Or, elle utilise les vieilles ficelles du clientélisme... Aujourd'hui, le principe de réalité vient de la rattraper et il lui sera difficile de nier sa responsabilité dans la gestion calamiteuse de « sa » région...

Rétrospectivement, on frémit ! Ségolène Royal présidente de la République pendant la crise de 2008-2011, la France serait aujourd'hui rabaissée au rang de la Grèce ou de l'Islande, condamnées à rembourser des dettes trop grandes pour elles et à la merci des banquiers.

 

Poitou-Charentes : un audit pointe la situation "alarmante" de l'ex-région

L'opposition interpelle Ségolène Royal, l'ancienne présidente de la région, accusée d'avoir mené "une gestion absolument pas maîtrisée".

 

 

 

La « situation financière alarmante » de l'ex-région Poitou-Charentes a été révélée par un audit de la nouvelle région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (ALPC). L'opposition de droite a émis « un sérieux doute » sur la sincérité des comptes et a demandé à son ex-présidente PS, Ségolène Royal, de « s'expliquer ». L'audit commandé par le président PS de la grande région Alain Rousset a souligné les ratios financiers « performants » de la nouvelle région ALPC à la veille de la fusion (31 décembre 2015), mais masquant des « hétérogénéités », en particulier une « forte dégradation » de la situation de Poitou-Charentes.

Sans la fusion (des trois régions), « nous serions vraisemblablement en train de constater la faillite et la banqueroute de la région » Poitou-Charentes, a affirmé le président de la commission des Finances d'ALPC, Olivier Chartier (Les Républicains), en présentant à la presse les résultats de l'audit mené par Ernst & Young. « Points noirs » de l'audit concernant le Poitou-Charentes : des retards de paiements s'élevant à 132 millions d'euros, qui avaient déjà été révélés en février par Alain Rousset.

« Une gestion absolument pas maîtrisée »

Mais aussi une épargne « quasi nulle » avec un taux net de 0,05 %, une sous-budgétisation, « des dépenses qui ne sont pas inscrites au budget en fonction de la réalité des besoins », a énuméré pour sa part le vice-président de cette commission des Finances, le PS Florent Boudié. Le cabinet relève aussi, parmi les emprunts, « 56 millions d'euros à très haut risque » qui nécessiteront un plan de désengagement, et 46 millions d'euros d'emprunts « à risque ». Pèsent, enfin, deux crédits-bails pour le renouvellement de TER, obérant la capacité de désendettement.

« C'est une gestion absolument pas maîtrisée, et qui connaît une accélération de sa dégradation très forte » depuis 2013, a résumé Florent Boudié. M. Chartier a déploré un « volontarisme politique » en forme de « fuite en avant, un tas de sable de dépenses reportées à des années ultérieures pour éventuel financement ». Il a émis « un sérieux doute sur la sincérité des comptes présentés à l'époque ».

La chambre régionale des comptes, saisie, devrait rendre un rapport à l'automne. C'est au juge des comptes qu'il reviendra d'apprécier « d'éventuelles responsabilités », et d'engager le cas échéant des procédures, ont indiqué les élus. D'ici là, Olivier Chartier a indiqué qu'un complément d'audit, plus poussé, sera engagé, et a estimé qu'il revient à la présidente du Poitou-Charentes de 2004 à 2014, et à son successeur Jean-François Macaire « de s'expliquer, d'une façon ou d'une autre, sur la situation ».

 

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