Jean Marc Jancovici
Une interview dans Ouest France en mai 2022
https://jancovici.com/publications-et-co/interviews/une-interview-dans-ouest-france-en-mai-2022/
Une interview dans Ouest France en mai 2022...'Le pétrole a permis de faire plus vite, plus loin, moins cher. La contraction de l’énergie nous obligera à faire moins vite, moins loin, plus cher'..."Si on veut sortir des griffes qui commencent à se serrer autour de notre cou, il faut rentrer peu ou prou dans une économie de guerre et aller beaucoup plus vite"
Nouveau gouvernement : quelle place pour l'écologie ? Amélie de Montchalin et Agnès Pannier-Runnacher devront, sous la supervision d'Élisabeth Borne, piloter la transition écologique....
Une interview dans les quotidiens du groupe Ebra...Pendant que les rapports alarmistes du Giec, les experts climat de l’ONU, se multiplient, l’ingénieur Jean-Marc Jancovici continue de plancher sur le réchauffement climatique à coups de publications et de vulgarisations. Ce dimanche, il répond à nos questions sur le sujet comme à son habitude : sans filtre.
Comment l'agriculture devrait envisager sa transformation...Pour Jean-Marc Jancovici, l'agriculture neutre en carbone passe par une réduction sensible de la production animale et une déspécialisation des régions agricoles..
"A la suite de la réunion organisée par Emmanuel Macron à l'Elysée, votre serviteur a fait un très bref compte rendu au micro de France Info.
Cette réunion a évidemment une arrière pensée électorale. Mais en démocratie, il n'y a rien d'anormal à cela : s'il y a une démocratie il y a des élections, et s'il y a des élections les personnes qui candidatent cherchent à se faire remarquer sur des points positifs, c'est la règle du jeu. Du point de vue du dirigeant d'association que je suis, toutes les opportunités sont bonnes à prendre, et il faut les saisir quand elles se présentent.
Cette réunion n'avais pas d'ordre du jour communiqué à l'avance (l'invitation disait que le président voulait "échanger"). A chaque participant(e) - nous étions une dizaine - revenait donc le choix de son terrain de jeu et de son angle d'approche, sachant que notre interlocuteur du jour ne nous a pas fait de long discours - ce qui est plutôt une bonne chose puisque cela laisse plus de temps pour les développements des personnes invitées.
Pour ma part j'ai donc choisi de faire des suggestions un peu concrètes, après avoir rappelé deux fois le chiffre 5 :
- il n'y aura que 5 mandats présidentiels pleins avant 2050 (à supposer que l'on soit toujours en démocratie en 2042...)
- il faut baisser l'empreinte carbone de la France de 5% par an soit 25% sur le prochain mandat.
En début de quinquennat, la question se pose de savoir si il faut porter des revendications qui concernent plutôt la manière de travailler, ou plutôt des mesures sectorielles précises.
C'est la première option qui a été la mienne. Cette "manière de travailler" conditionne les bonnes décisions et leur mise en oeuvre par le monde politique et l'administration. Elle doit impérativement s'améliorer sur plusieurs points :
- la transversalité au sein de l'action gouvernementale (la question climatique est une question transverse) -> modalités de gestion de la "planification écologique" par le premier ministre.
- la formation des gens qui devront faire. Parlant au premier magistrat j'ai donc parlé de la formation des fonctionnaires en exercice aux enjeux énergie climat
- la compréhension de la "distance au problème" par les entreprises : j'ai donc parlé des obligations de comptabilité carbone pour ces dernières.
Notre interlocuteur du jour nous a affirmé que son intention était d'avancer rapidement à court terme (ce qu'il peut faire par décrets ou circulaires sur des domaines - comme par exemple la formation des fonctionnaires - qui ne demandent même pas un passage au Parlement). On ne va donc pas tarder à savoir ce qu'il en est !"
https://twitter.com/franceinfo/status/1522091064148041728
(posté par Joëlle Leconte)
Une interview dans l'Express en avril 2022
https://jancovici.com/publications-et-co/interviews/une-interview-dans-lexpress-en-avril-2022/
Une interview dans l’Express en avril 2022...Avant de nous projeter dans le prochain quinquennat, arrêtons-nous un instant sur le mandat qui s’achève : face à l’urgence climatique, diriez-vous que la politique menée par Emmanuel Macron a été à la hauteur des enjeux ?
Il nous reste combien de temps avant que ça parte en sucette ? "Ce qui est douloureux aujourd'hui c'est qu'on voudrait - parce que c'est ça en plus la promesse politique - tout conserver dans un monde dans lequel ça va être compliqué. On continue à se baser sur une promesse qui ne peut être que déçue qui est : "laissez-moi faire et votre pouvoir d'achat va augmenter"
Une interview dans Le Figaro en avril 2022
https://jancovici.com/publications-et-co/interviews/une-interview-dans-le-figaro-en-avril-2022/
Une interview dans Le Figaro en avril 2022...LE FIGARO.- Depuis l’entrée en guerre de la Russie, la question de l’énergie, de son coût, de son acheminement, et de son caractère vital pour l’économie, est à nouveau sur le devant de la scène. Cette crise est-elle le grand révélateur de notre aveuglement en matière d’énergie ?
Jean-Marc Jancovici était invité ce matin sur RMC dans l'émission d'Apolline de Malherbe. Il y parle de notre dépendance aux énergies fossiles (russes) et de comment la diminuer
Une interview dans La Croix en février 2022
https://jancovici.com/publications-et-co/interviews/une-interview-dans-la-croix-en-fevrier-2022/
..nos dirigeants n’ont toujours pas intégré que le pic de production du pétrole conventionnel était dépassé depuis au moins dix ans et que, pour cette simple raison, l’économie ne repartira jamais comme avant. C’est pareil pour les médias qui, sur ce plan, sont restés au degré zéro de l’information
Jean-Marc Jancovici : « Beaucoup de gens sous-estiment l’ampleur des efforts à faire pour décarboner »
Cet ingénieur et consultant, président du groupe de réflexion The Shift Project, propose un plan pour réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs d’activité.
Propos recueillis par Perrine Mouterde et Nabil Wakim
Jean-Marc Jancovici, ingénieur et consultant, préside le groupe de réflexion The Shift Project, qui publie Climat, crises. Le plan de transformation de l’économie française (Odile Jacob, 256 pages, 11,90 euros), fruit d’un travail de deux ans pour dessiner les contours d’une France décarbonée. L’objectif affiché est de réduire de 5 % par an les émissions de gaz à effet de serre, au moyen d’une quasi-disparition des énergies fossiles et d’une forte sobriété dans les usages.
Pourquoi pensez-vous qu’il faille un plan pour transformer l’économie ?
Ce qui organise le monde aujourd’hui, ce sont des infrastructures et des capacités de production qui sont l’aboutissement de plusieurs siècles d’accumulation et qui ont des durées de vie très longues. Pour changer un réseau de transport ou d’électricité, il faut environ un siècle. Pour modifier l’urbanisme à large échelle, il faut plusieurs siècles. Le paysage agricole, il faut au minimum deux générations.
Donc si on veut changer ce système, si on veut garder la plus grande part possible de ce que les combustibles fossiles nous ont offert tout en supprimant ces sources d’énergie, on a besoin de voir loin et de faire les choses avec méthode. Sinon, soit on déstabilise tout le système, soit on ne fait rien parce qu’on craint de déstabiliser tout le système. Et faire les choses avec méthode, ça s’appelle planifier.
Mais qui doit bâtir ce plan ?
La seule manière d’avoir un plan qui survive aux alternances politiques, c’est qu’il y ait un consensus très fort des électeurs et de la société civile, qui transcende le responsable du moment. Aujourd’hui, par exemple, pas un seul candidat à l’élection présidentielle ne propose de supprimer la sécurité sociale, parce que les Français y sont viscéralement attachés. Il faut en arriver au même niveau de consensus pour la décarbonation, ce qui implique que ce plan soit forgé avec les acteurs qui devront le mettre en œuvre.
L’idée d’atteindre la neutralité carbone ne fait-elle pas déjà consensus ? La France, l’Union européenne et la plupart des Etats s’y sont engagés…
Il y a un consensus parce que beaucoup de gens n’ont pas vraiment compris l’ampleur du problème climatique, son côté systémique et le fait qu’il n’y a pas d’échappatoire. Ils sous-estiment cruellement « le sang et les larmes » qu’il faudra pour parvenir à la neutralité carbone. De nombreux acteurs, y compris dans le milieu économique, considèrent que c’est un objectif qui peut être atteint en conservant un monde essentiellement inchangé.
Au contraire, quand les gens réalisent à quel point cela demande de tout modifier, certains commencent à se dire que, finalement, le réchauffement climatique de 2 °C, ce n’est peut-être pas si grave… Donc il y a un consensus d’affichage, mais pas sur l’action que cela implique ni sur son ampleur.
Vous utilisez beaucoup la notion de « sobriété » dans le plan. Cela veut-il dire décroissance ?
Comment avons-nous travaillé autour de cette idée ? Nous avons utilisé la même méthode pour tous les secteurs que nous avons étudiés. Nous sommes partis des flux physiques et nous avons regardé à quelle vitesse maximale nous pouvions déployer tout ce qui est du ressort de l’amélioration technique afin de décarboner. Sans faire de pari sur des technologies de rupture qui n’existeraient pas encore à l’état de prototype : nous ne misons que sur des techniques déjà déployées ou déployables dans les trente ans à venir.
Une fois qu’on a fait cela, qu’on a poussé au maximum les améliorations technologiques, on se rend compte qu’en général, ça ne suffit pas pour atteindre la neutralité carbone dans la deuxième moitié du siècle. Il faut donc avoir recours à la sobriété. Par exemple, si on arrive à décarboner la production de 1 tonne de ciment de 70 % alors qu’il faudrait la décarboner de 80 %, les 10 % qui restent, on fait ça par la sobriété. Ce qui veut dire qu’il faudra produire moins de ciment.
Est-ce que cela implique un changement de modèle économique ?
Il faut probablement concilier sobriété et capitalisme. Pour moi, le capitalisme, c’est accepter la propriété privée des moyens de production et la propriété privée du patrimoine. Cela étant, la bonne question, c’est : « Où met-on le curseur entre ce qui relève de la collectivité et qui contraint, et ce qui relève du privé et où l’on fait ce qu’on veut ? »
Mais comment convaincre les Français d’accepter des contraintes nouvelles ?
La planification a un avantage, c’est qu’elle sécurise, et un inconvénient, c’est qu’elle contraint. Aujourd’hui, on a plus de liberté à court terme mais aussi plus d’incertitudes pour l’avenir. Collectivement, nous avons intérêt à évoluer vers un système dans lequel on a un peu plus d’efforts à faire à court terme et beaucoup plus de sécurité à moyen terme.
Par exemple, la France a mis en œuvre un plan pour lutter contre le tabagisme ; nous nous sommes imposés des restrictions sur la consommation de tabac avec l’assentiment de la majorité de la population, dont une large partie des fumeurs. Ou pour prendre un autre exemple, je ne pense pas qu’une majorité de Français considèrent illégitime d’avoir des limitations de vitesse sur la route.
Vous abordez le sujet du modèle agricole, en prévoyant la nécessaire création de centaines de milliers d’emplois alors que le secteur peine à recruter…
Le premier niveau de la réflexion, c’est d’admettre que pour faire baisser les émissions de 5 % par an, il faut redonner une place centrale à l’agriculture. Ensuite, il faut s’interroger sur ce qui peut donner envie à des centaines de milliers de personnes de se tourner vers le monde agricole, comment on les paye, etc. Un système agroalimentaire plus respectueux de l’environnement est un système dans lequel il y a plus de transformation et de valeur ajoutée près de l’exploitation. Donc, ça veut dire plus de monde – environ 1 % de la population française doit y aller –, ce qui est par ailleurs cohérent avec le fait qu’il faut faire dégonfler les villes.
L’équation pour le consommateur final va aussi changer. Ce qui permet aux prix des aliments d’être bas aujourd’hui, c’est le pétrole, le gaz et le charbon ! Ce qui veut dire que dans un monde moins doté énergétiquement, les prix de l’alimentation vont augmenter : nous consacrerons plus d’argent à l’alimentation, et nous achèterons moins souvent des téléphones ou des ordinateurs.
A l’inverse, vous projetez des centaines de milliers de suppressions d’emplois dans l’automobile…
On a essayé de regarder dans le détail ce que voulait dire cette transformation en termes de déplacements d’emplois. Non pas combien ça coûte, mais combien de personnes sont concernées. La logique est « physique » : dans un monde où il y a deux fois moins de voitures, il faut deux fois moins d’ouvriers dans le secteur, deux fois moins de mécaniciens, etc. A l’inverse, la pratique du vélo va se développer fortement, donc il va falloir créer des emplois dans la fabrication en France, mais aussi dans la distribution et la maintenance de cycles.
Sur cette question-là, comme sur d’autres, nous ne prétendons pas fournir une proposition opérationnelle aboutie. Mais nous souhaitons donner un cadre aux discussions : comment rendre attractifs certains secteurs, comment envisager les reconversions et la formation professionnelle nécessaires ?
Quelles sont les mesures qui peuvent être engagées avec un bénéfice rapide sur la baisse des émissions de gaz à effet de serre ?
On peut très rapidement favoriser les déplacements à vélo, la rénovation massive des bâtiments ou relancer la construction de centrales d’électricité bas carbone pilotable – c’est ce que vient de faire le président Emmanuel Macron en annonçant la construction future de plusieurs réacteurs nucléaires. On peut également inventer des modalités de protection de nos productions agricoles, pour mieux rémunérer les agriculteurs qui respectent un cahier des charges particulier.
Dans la campagne présidentielle, le sujet de la trajectoire à adopter face au défi climatique est assez peu présent…
On peut même dire qu’il est absent. Nous avons envoyé aux candidats une demande : nous écrire un texte pour expliquer en quelques pages comment ils comptent réduire les émissions de gaz à effet de serre, quels sont leur stratégie et leur plan d’action. Nous publierons leurs réponses en mars, assorties de nos commentaires.
Perrine Mouterde et Nabil Wakim
(posté par J-Pierre Dieterlen)
https://www.facebook.com/jeanmarc.jancovici/posts/503558151127739
Une interview dans Les Echos sur le Plan de Transformation de l’Economie Française...Il vient de sortir une BD qui s’arrache en librairie et de préfacer un livre de son think tank qui tente d’imaginer un avenir à la fois vert et tentant.
Présidentielle 2022 : pourquoi l'environnement n'est pas au cœur des débats ..Jean-Marc Jancovici explique pourquoi, alors que c'est un sujet qui intéresse, l'environnement n'est pas au cœur des débats de la campagne présidentielle. ..
Changement climatique : un Suisse fait plier le gouvernement après une grève de la faim...Il réclamait que les politiques suivent une formation pour comprendre les enjeux climatiques....
"Don't Look Up" : un film réaliste qui fait "vibrer" le public dans le contexte de changement climatique ..Alors que le film de Netflix est un carton sur Internet, les scientifiques ont adoubé la production qu'ils jugent "réaliste".
Sommes-nous dans un monde régit par des machines ? Où en est le réchauffement climatique ? Jean-Marc Jancovici répond à la seule question qu’on se pose tous : Sommes-nous foutus ?
2022 sera-t-elle une bonne année pour la planète ? Les dérèglements climatiques engendrés par l'activité humaine ne devraient pas diminuer cette année, alors que la France prend la présidence de l'Union pour six mois....
Commentaire de Jean-Marc Jancovici au sujet de la rupture de stock de sa BD avec Christophe Blain “Le monde sans fin”
https://www.facebook.com/jeanmarc.jancovici/posts/469892784494276
Une interview dans L’Inspiration Politique....Chaque rapport du Giec nous prévient que la catastrophe climatique est pour demain, et que si on ne fait rien, la situation deviendra irréversible. Qu’est-ce qui est déjà irréversible, qu’est-ce qui ne l’est pas encore ?
Une interview dans Die Welt (Allemagne) en novembre 2021.. "ça va être extrêmement difficile d’arriver à la neutralité en 2050..d’une certaine manière, il est beaucoup trop tard pour tout le monde..."
Une interview dans Le Un en novembre 2021
https://jancovici.com/publications-et-co/interviews/une-interview-dans-le-un-en-novembre-2021/
...le monde à l’avenir se situera quelque part entre la civilisation pré-industrielle et l’état du monde actuel...avoir un visionnaire à la tête de l’Etat, celà demande une période de crise et nous n’y sommes pas encore suffisamment enfoncés...
"Pour le moment, c'est clair que nous ne sommes pas au niveau"..L'ingénieur Jean-Marc Jancovici est l'invité du Grand entretien...jeudi 21 octobre 2021 par Léa Salamé , Nicolas Demorand
Jean-Marc Jancovici sur LinkedIn : "Depuis hier, j'ai un nouvel employeur, qui a la particularité d'être à temps très partiel, et... de ne pas me payer (!), à savoir RTL, qui m'a proposé de diffuser une chronique hebdomadaire intitulée "C'est notre planète" dans la matinale du Samedi matin. L'enregistrement de la première édition, qui portait sur le rapport du GIEC publié cet été, est disponible ici : https://lnkd.in/d6EEGJh7
Bien évidemment, je ne me lève pas à 6h du matin le Samedi pour faire cela. Comme beaucoup de chroniques des matinales, c'est enregistré à l'avance, et je ferai même cela par paquets de 3 ou 4 chroniques, pour ne pas avoir à aller trop souvent dans les locaux de la radio, où il faut être présent pour l'enregistrement. Le sujet que je traite n'a pas que peu besoin d'une réaction au buzz de la veille.
3 minutes une fois par semaine, c'est à la fois ridicule (0,03% du temps d'antenne hebdomadaire) et "significatif" dans une matinale, où il est rare qu'un invité, fût-il ministre, dispose de beaucoup plus de 10 minutes de temps de parole. Donc on tente l'expérience, et on verra bien ce que cela donne.
Même si RTL est une des radios les plus écoutées de notre pays (la matinale week-end revendique un pic un peu en dessous de 2 millions d'auditeurs), ca ne fera qu'un peu moins de 3% de la population. Et surtout l'audience de la radio n'est pas toute jeune (moyenne d'âge pas loin de 60 ans), donc peu "plastique" et ayant du mal à changer ses habitudes. Avant de dire oui, je me suis donc demandé si ca allait servir à quelque chose.
Dans les arguments "pour", j'ai retenu :
- que les gens qui votent sont aussi âgés (l'abstention des jeunes devient record),
- que les propriétaires de logements sont plus âgés que la moyenne (or ce sont notamment eux qui doivent payer pour la décarbonation des bâtiments).
- que RTL ne cherche pas avant tout à me faire plaisir mais avant tout à intéresser son audience, et donc cette demande signifie nécessairement que l'audience en question a une préoccupation qui augmente pour la question environnementale,
- enfin que le monde politique surveille de près ce qui se raconte dans les media.
L'expérience dira si ca sert à quelque chose !"
Pour en savoir plus sur le dernier rapport du GIEC :
👉Pour les anglophones, les 42 pages du Executime Summary (38 en réalité) en valent la peine (ou le plaisir, d'ailleurs !) : https://www.ipcc.ch/…/wg1/downl…/report/IPCC_AR6_WGI_SPM.pdf
👉 Pour les autres, nous espérons que cette synthèse vulgarisée réalisée par les Shifters (https://bit.ly/3tf23Ue) vous motive à lire la future traduction française du résumé
(par Jean-Noël Geist)
https://www.facebook.com/jeanmarc.jancovici/posts/400302178120004
Entreprises, un peu de sérieux !
https://jancovici.com/publications-et-co/articles-de-presse/entreprises-un-peu-de-serieux/
Lorsque Papin puis Watt ont mis la machine à vapeur à disposition de l’humanité, l’atmosphère comportait 280 millilitres de CO2 par mètre cube d’air, soit 0,028% en volume, ou encore 280 ppm. Cette valeur n’avait quasiment pas varié depuis 10.000 ans, stabilité qui est allée de pair avec celle du climat, permettant ainsi l’émergence des civilisations sédentaires dont nous sommes les lointains descendants....
Jean-Marc Jancovici nous livre un état des lieux sur la transition énergétique. Quelles sont les actions en France en faveur des énergies renouvelables.
l'expert de l'énergie et président du Shift Project, Jean-Marc Jancovici, nous présente sa vision et son approche macro-économique d'une société neutre en carbone et respectueuse du vivant
Il y a un an, on fermait la centrale de Fessenheim prématurément, au nom d’une montée en puissance des énergies renouvelables. Jean-Marc Jancovici dénonce depuis très longtemps cet entêtement antinucléaire de ses ex-amis Verts. À la tête du « Shift project », il prépare pour l’automne des propositions complètes de transformation de l’économie française pour tenter de peser sur le débat présidentiel qui vient..
La classe politique est pour partie faite de gens qui vivent dans une espèce d’univers en apesanteur, où, à force de promettre tout et son contraire, les mots n’ont plus vraiment de sens. J’ai beaucoup de mal à savoir ce à quoi ils croient vraiment, et le savent-ils eux-mêmes ?..
La crise inexorable du tout carbone...Xerfi Canal a reçu Jean-Marc Jancovici, Président de The Shift Project et associé de Carbone 4, pour parler des objectifs climatiques mondiaux. Une interview menée par Adrien de Tricornot.
Dans la longue liste de ce que nous n’avons pas commencé à faire pour mettre la société en mouvement vers la décarbonation, il y a donc, en premier lieu, la formation aux enjeux, qui est proche de l’inexistant à la fois chez les gens en place, et chez les jeunes qui arrivent sur le marché du travail. Ces derniers, aujourd’hui, n’apprennent rien de plus que leurs ainés sur le changement climatique et l’énergie dans le cadre de leur form
..se priver du nucléaire revient à rester dépendant des énergies fossiles..Ce seront alors des mauvaises surprises comme la Covid (ou pire, hélas) qui se chargeront de décarboner nos vies à la place de notre volonté.
...personne ne sait que le pétrole disponible pour les européens est déjà contraint à la baisse et que cela va continuer..Tocqueville expliquait que les démocraties seraient myopes et que c’est ce qui causera leur perte...
Une interview dans le Nouvel Obs en mars 2021
https://jancovici.com/publications-et-co/interviews/une-interview-dans-le-nouvel-obs-en-mars-2021/
.. la fin du pétrole facile, qui assurait l’essentiel de notre croissance économique, et le dérèglement climatique qui met déjà nos sociétés sous pression.. nous allons avoir de plus en plus de problèmes et de moins en moins de moyens pour les résoudre...
Pas chère, mon électricité décarbonée !
https://jancovici.com/publications-et-co/articles-de-presse/pas-chere-mon-electricite-decarbonee/
Pas chère, mon électricité décarbonée !...Depuis que le climat est devenu un sujet important, les partisans du nucléaire et ceux des énergies renouvelables (EnR) se livrent à une joute permanente pour savoir quel type d’électricité est le plus apte à remplacer celle issue du charbon et du gaz..
Jean-Marc Jancovici a donné une conférence « Energie et climat : les ( très, très, très, très ) grands défis du XXIème siècle » le mardi 18 octobre 2016 à Jussieu (Paris). Dans un contexte de situation environnementale alarmante, et d’un ralentissement généralisé de l’économie dans l’OCDE, quel projet de société peut inspirer les ingénieur(e)s et chercheurs(ses) de demain ? Pour répondre à cette question l’Association du Master Science pour l’Ingénieur (AMSPI) a invité un an après la COP 21, Jean-Marc Jancovici, un des experts français les plus réputés dans le domaine du climat et de l’énergie.