Ségolène Royal, boulet de notre République
LES DÉCISIONS ABSURDES. L’État a financé pour 5 millions d’euros un projet voué à l’échec. Quand le chemin de l’enfer est pavé de panneaux photovoltaïques, et de bonnes intentions ministérielles...
Certains projets brillent par leur ambition, d'autres s'éteignent dans l'indifférence. La route solaire de Tourouvre-au-Perche, inaugurée en grande pompe par Ségolène Royal en décembre 2016, appartient définitivement à la seconde catégorie. Celle où disparaissent les projets absurdes, auxquels chacun a honte d'avoir accordé la moindre importance, par emballement moutonnier, une fois que le réel ressurgit…
Rembobinons. 22 décembre 2016. Sous un ciel normand désespérément gris – premier indice qui aurait dû indiquer que quelque chose clochait dans l'histoire –, une ministre de l'Environnement en manteau rose bonbon déambule sur des dalles photovoltaïques. Auréolée de gloire après le succès de la COP21 à Paris, Ségolène Royal se rêve en héroïne de la planète.
Les appareils photo crépitent, le discours s'envole. « C'est une utopie qui devient réalité, une première mondiale ! » s'enthousiasme la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie. Une armée de journalistes immortalisent l'image d'une petite Zoé blanche glissant sur la voie tracée à l'entrée du village de 1 500 âmes. Ce premier kilomètre de route solaire va se démultiplier, promet la ministre, exaltée. D'ici 2020, au moins 1 000 kilomètres de routes seront équipés de panneaux solaires, dans une France « à la pointe de l'innovation. […] C'est regardé dans le monde entier ! »
Huit ans plus tard, le monde entier regarde encore : le compteur est à zéro.
Un chantier en Normandie… qui craint la pluie
Sur le papier, l'idée semblait séduisante : transformer le réseau routier en gigantesque centrale solaire. Le coût de ce premier kilomètre expérimental – 5 millions d'euros, payés par le ministère – aurait toutefois dû éveiller les soupçons… « 5 000 euros le mètre de route, ça fait quand même cher », convenait à l'époque, du bout des lèvres, un membre de son cabinet.
« Énergétiquement et économiquement absurde », prévenait déjà l'expert Olivier Appert, polytechnicien et président du Conseil français de l'énergie. Mais qui écoute les experts quand on peut faire des annonces spectaculaires ?
Les problèmes ont commencé dès le chantier. Premier défi : la pluie, dont l'abondance en Normandie n'avait pas été anticipée. La colle utilisée ne supportant pas l'eau, il a fallu ériger quarante barnums pour protéger l'ouvrage pendant les travaux.
Quand les orages font… disjoncter la route
Puis sont arrivés les « petits » désagréments quotidiens, tous parfaitement prévisibles, et d'ailleurs anticipés par des spécialistes étrangers, secoués d'hilarité, à l'époque, à l'évocation du sujet. Le bruit, d'abord : à 80 km/h, le vacarme est tel que les riverains ne s'entendent plus parler. La vitesse est alors limitée à 70 km/h.
Quelques semaines à peine après l'inauguration, les dalles commencent à se décoller, transformant la route du futur en parcours du combattant. Les projections de cailloux brisent régulièrement la résine. Sans parler, évidemment, de la saleté : feuilles mortes pourrissantes, terre, poussière (tout ce qui fait le charme des routes de campagne) encrassent rapidement les panneaux. À plusieurs reprises, des orages font carrément disjoncter la route ! En termes de fiasco, on touche à la perfection.
Comme prévu, la production d'électricité est ridicule. Alors que ses concepteurs promettaient d'alimenter l'éclairage public d'une ville de 5 000 habitants, la route peine à faire fonctionner celui de trois maisons. Initialement prévue à 642 MWh, la production n'atteint que 229 MWh (au total !) entre 2016 et 2019, puis s'effondre littéralement. Adieu l'éclairage public… « L'idée fut vite avortée quand on a regardé les chiffres », commentera sobrement le maire de Tourouvre, Franck Poirier, dans un chef-d'œuvre d'euphémisme administratif.
L'essai raté de Boulogne-Billancourt
En 2019, alors que l'échec est déjà patent, le département de l'Orne investi 100 000 euros d'argent public supplémentaire pour prolonger l'expérience, justifiant la dépense par « les retombées de notoriété pour les collectivités ».
La visite de touristes chinois et coréens, venus admirer ce monument dressé à la gabegie française, alimente en effet le commerce local. « Les routes solaires semblent être un moyen de subventionner les entreprises françaises, pas un moyen de produire de l'électricité », commentera avec ironie Jenny Chase, directrice des analyses solaires chez Bloomberg New Energy Finance (Bnef).
Elle vise juste. L'histoire a commencé en 2015, près de Tourouvre. La petite entreprise SNA, spécialisée dans le pressage de vinyles, de CD et de DVD, périclite, et projette de se lancer dans la fabrication de panneaux photovoltaïques pour sauver ses derniers salariés. Elle conclut un partenariat avec l'entreprise de travaux publics Colas (une filiale du groupe Bouygues) autour d'un projet de route solaire.
Baptisé WattWay, le programme est présenté en marge de la COP21. Ségolène Royal est emballée ! Quelques mois plus tard, WattWay remporte l'appel d'offres lancé tout exprès par son ministère, l'ancienne présidente de la région Poitou-Charentes y voyant l'occasion de pousser le développement d'une filière photovoltaïque en France…
Las. Huit ans plus tard, l'entreprise n'a pas survécu à l'aventure : elle a définitivement fait faillite. Et d'autres municipalités, qui avaient aussi tenté l'aventure, ont connu les mêmes déconvenues, comme Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine. Également construite par Colas, la route solaire installée rue du Vieux-Pont-De-Sèvres devait chauffer l'eau (rien de moins) de la piscine municipale… mais l'ombre projetée des immeubles et la densité de la circulation ont ruiné son efficacité. « Je pense qu'on n'en est même pas au pédiluve », dira le maire Pierre-Christophe Baguet.
La route solaire de l'Orne a finalement été démantelée au printemps 2024, dans l'indifférence générale. Seule consolation : Colas, l'entreprise porteuse du projet, affirme avoir beaucoup appris de cet échec (à 5 millions d'euros la leçon, on espère que c'est le cas), et commercialise aujourd'hui un modèle de « route solaire » sans voiture, conçue pour des pistes cyclables. Elle en a vendu quelques-unes, sans que le concept décolle : le coût de l'électricité produite reste au minimum 10 fois plus cher qu'une installation photovoltaïque classique, sur un toit.
https://www.lepoint.fr/societe/segolene-royal-fallait-il-vraiment-construire-cette-route-solaire-30-12-2024-2578880_23.php
Ségolène Royal avait prévenu : « Je ne m’interdis rien ». Ni une candidature en 2027 donc, ni le ridicule. Entre son arrivée très commentée chez Cyril Hanouna et ses tweets déplacés sur la disparition d’Emile ou la facturation supposée des glaçons, entre une vacherie sur Elisabeth Borne et la promotion de son dernier livre consacré à « l’effondrement des tendresses », l’ancienne finaliste de la présidentielle de 2007 manigancerait ainsi pour être tête de liste de la gauche aux élections européennes de 2024.
A 69 ans, l’ancienne ambassadrice des Pôles ne lâche rien. Hamon, Macron, puis Mélenchon, ses soutiens varient au gré de ses intérêts. Ses invectives portent moins une cause que sa cause – son retour vaut bien une bassesse. Ses raccourcis complotistes et ses affirmations péremptoires visent à entretenir une visibilité médiatique proportionnelle à son inutilité politique. En mal d’investiture, elle se croit investie : mais qui, à part elle, la voit seule capable de faire l’unité à gauche ?
Rien des ficelles de la vieille politique ni des nouveaux codes de l’infotainment ne lui sont étrangers. Elle nuit pour peser. Se surexpose pour exister. Se victimise pour attaquer. Revendique sa liberté de parole pour pratiquer la langue de bois. Se lie aux dégagistes pour mieux perdurer. Au vu de ses fonctions passées, l’ancienne ministre aurait pu servir son pays loin du marigot ; elle préfère se servir du chaos politicien, polariser plutôt que rassembler, abîmer à défaut de construire.
Aux postes à responsabilités, les femmes sont – hélas – encore loin d'être les égales des hommes. Dans sa pratique du pouvoir, dans son obsession de le conserver, dans ses manœuvres pour le reconquérir, Ségolène Royal n’a pas grand-chose à envier à la médiocrité masculine. Au secours !
Non, un bar n'a pas facturé les glaçons comme l'affirme Ségolène Royal Cinq eaux gazeuses : 72,80 euros, dont... 12,80 pour 16 glaçons ? L'ancienne ministre Ségolène Royal s'en est offusquée sur Twitter. Problème : tout était faux, la photo utilisée comme le compte qui a relayé cette fausse information.
Alors que la disparition du petit Émile, deux ans et demi, a ébranlé la France entière, un tweet de Ségolène Royal sur ce sujet a suscité la risée des internautes...
La France entière retient son souffle depuis que la disparition du petit garçon de deux ans et demi, Émile, a été annoncée aux médias. Un avis de recherche a été lancé pour retrouver l'enfant, qui a disparu mystérieusement alors qu'il était en vacances chez ses grands-parents. Des battues ont été organisées et de nombreux habitants ont participé aux recherches, mais sans succès jusqu'à maintenant. Un fait-divers qui résonne jusque chez les politiques, qui ont été nombreux à avoir un mot pour les parents ou les grands-parents du petit garçon. Parmi eux, Ségolène Royal a pris la parole sur Twitter. Ainsi, l'ancienne candidate à la présidence de la République a répondu à un tweet de la Gendarmerie nationale : "Appel à témoins lancé après la disparition à Vernet samedi 8 Juillet du petit Émile, 2 ans", ont-ils publié la veille. "Quelle tristesse", a réagi la femme politique. "A t’on fouillé TOUTES les maisons alentour, TOUTES les caves, tous les greniers ?" s'est-elle demandée, avant de finir ainsi : "Il est peut-être retenu par quelqu’un". Des réflexions qui ont suscité des réactions... mitigées.
Ségolène Royal moquée sur Twitter
En effet, le raisonnement simpliste de la femme politique en a fait rire plus d'un, et les réactions sous sa publication ont été très ironiques : "Comme si la gendarmerie ne connaissait pas son travail. Retournez au pôle nord", a ainsi répondu un internaute vindicatif. "Ah merde, on n'y avait pas pensé, merci du tuyau", a ironisé un autre utilisateur de Twitter. "Bonne idée ! Ils en profiteront peut-être pour retrouver votre dignité", ajoute un autre, moqueur. Certains sont allés plus loin, en profitant pour faire un parallèle avec son prochain poste de chroniqueuse sur le plateau de Touche pas à mon poste de Cyril Hanouna, qu'elle intégrera à la rentrée.
https://actu.voici.fr/news-people/segolene-royal-reagit-a-la-disparition-du-petit-emile-2-ans-et-se-fait-tacler-par-les-internautes-761070?utm_source=outbrain&utm_medium=cpc&utm_term=FR_Courrier+International+SA+%28Soci%C3%A9t%C3%A9+%C3%A9ditrice+du+Monde%29_Courrier+international&utm_content=S%C3%A9gol%C3%A8ne+Royal+r%C3%A9agit+%C3%A0+la+disparition+du+petit+%C3%89mile%2C+2+ans%2C+et+se+fa&utm_campaign=pmo_voi_article_desktop_desktop_test_conv_segment_2&dicbo=v4-xyPvRNS-1079626013
Ségolène Royal va participer comme chroniqueuse dans la fabuleuse émission TV «Touche pas à mon poste.» Une émission taillée sur mesure pour le niveau de la politique française.
(extrait)
https://2000watts.org/index.php/energies-fossiles/peak-oil/1338-energies-economie-petrole-et-peak-oil-revue-mondiale-juin-2023.html
Énergie : les contorsions de Ségolène Royal
C’est pourtant bien madame Royal qui a initié ce mouvement de réduction pour sortir du nucléaire en France.
L’ex-candidate à la présidentielle échoue dans sa tentative d’être élue sénatrice des Français de l’étranger. Elle ne recueille que 2 % des suffrages.
Sa candidature ne passait pas très bien parmi les sénateurs. Ségolène Royal avait entrepris depuis plusieurs mois d’être candidate à l’un des six sièges de sénateur représentant les Français à l’étranger. Elle l’avait fait à sa manière, sans ambages, appelant les sénateurs du groupe socialiste au Palais du Luxembourg pour tenter d’obtenir leur appui. La finaliste de l’élection présidentielle de 2007 avait même repris sa carte du Parti socialiste, comme pour s’assurer un appui supplémentaire. Tant pis si elle s’était rapprochée d’Emmanuel Macron en 2007, avant de reprendre ses distances, au moment où elle a été évincée de son poste d’ambassadrice des pôles. Ses efforts, en tout cas, auront été vains. Elle arrive en dernière position des candidats à l’élection au Sénat, ne recueillant que 11 voix sur 533 inscrits…
Christophe-André Frassa, le candidat LR, obtient le plus grand nombre de voix (105), suivi de Jean-Pierre Bansard (95) et de Samantha Cazebonne (LREM). Les trois autres sièges ont été attribués à Olivier Cadic, Mélanie Vogel et Yan Chantrel. C’est ce dernier que le Parti socialiste avait choisi de soutenir, plutôt que Ségolène Royal. Les électeurs trouvaient en effet que, même si l’ex-ministre de l’Écologie est née à Dakar, elle ne connaissait qu’imparfaitement les conditions des Français habitant à l’étranger.
« Le parachutage a toujours été rejeté », expliquait il y a quelques semaines la sénatrice Hélène Conway-Mouret, ancienne ministre. « La liste de Yan Chantrel nous semblait être plus conforme à la direction que l’on souhaite prendre », avait de son côté expliqué Corinne Narassiguin, porte-parole du PS. L’échec pour Ségolène Royal, qui misait beaucoup sur cette élection, est sévère. Avec seulement 2,07 % des voix, elle fait même moins bien qu’une autre liste dissidente du PS, emmenée par Laure Pallez…
Michel Revol
Remerciée en janvier dernier, l’ex-ambassadrice des pôles, Ségolène Royal, n’a toujours pas de successeur. Selon nos informations, il est fort peu probable que le poste soit pourvu d’ici la fin du quinquennat...
Pensant écrire à Emmanuel Macron, le ministre des Affaires étrangères a envoyé un SMS sans équivoque à Ségolène Royal, raconte « Le Canard enchaîné ».
C'était l'un des feuilletons du remaniement. Au moment des derniers arbitrages pour la composition du futur gouvernement, dont le Premier ministre Jean Castex était la tête de pont, une voix bien connue de la politique s'est fait entendre. Ségolène Royal, qui s'était pourtant montrée très critique envers l'ancienne équipe et Emmanuel Macron, a affirmé avoir été contactée par téléphone par un proche du président de la République en vue du remaniement. « On sait qui je suis, ce que j'ai dit sur ce qui se passe aujourd'hui en France depuis trois ans, on connaît mes convictions. Donc j'ai dit : “Si c'est pour mener une politique plus sociale, plus écologiste et plus démocratique, faites-moi une proposition”, et nous en sommes là », a-t-elle assuré sur BFM TV le dimanche 5 juillet.
Un proche du chef de l'État avait ensuite démenti l'existence d'un quelconque coup de fil. Persuadée de son coup, l'ancienne ministre de l'Écologie remettait le couvert dans les colonnes du Parisien en révélant que Jean-Yves Le Drian l'avait contactée par SMS, avant qu'ils n'échangent au téléphone ensuite. L'Élysée n'avait finalement pas démenti les faits et avait même indiqué que « le président a du respect et de la considération pour Ségolène Royal ». Mercredi, LeCanard enchaîné explique en partie le déroulé de cet imbroglio.
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Selon l'hebdomadaire satirique, Emmanuel Macron avait sondé ses proches sur la personnalité politique qui pourrait éventuellement occuper le ministère de l'Écologie. Lui aussi interrogé, Jean-Yves Le Drian avait décidé d'appeler Ségolène Royal le 4 juillet. L'ancienne candidate à l'élection présidentielle de 2012 lui aurait rétorqué que sa nomination « n'aurait de sens que pour une politique plus sociale, plus écologiste, plus démocratique », comme elle l'avait affirmé sur le plateau de BFM TV.
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Le téléphone raccroché, le ministre des Affaires étrangères fait part de son échange au président de la République. Ce dernier lui lâche : « Je ne le sens pas du tout, ce truc », selon l'hebdomadaire. Avant de poursuivre : « Et puis, il y a Pompili. » Pensant écrire à Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian commet une jolie gaffe en répondant « Pompili très bien, c'est quand même mieux que l'autre folle de Ségo », qu'il envoie par SMS… à Ségolène Royal.
Publié le | Le Point.fr
Royal en roue libre
Toujours Ségolène. La voilà qui se confie, cette semaine, dans le "Figaro Magazine" (28/3), et çà vaut le détour.
A-t-elle le souvenir d'avoir appartenu à un gouvernement qui, sous la férule de Marisol Touraine, a considérablement réduit le budget de l'hôpital public ? "nous n'avions pas le temps d'entrer dans tous ces détails." Il fallait oser !
Comment vit-elle la décision du Parquet national financier d'ouvrir une enquête préliminaire sur ses dépenses en tant qu'ambassadrice des pôles ? "le pouvoir a peur de moi, certains se sont dit qu'il fallait m'arrêter maintenant, car ensuite ce ne serait plus possible, mais cette enquête du PNF n'est qu'une boulette de papier !"Elle est donc candidate pour 2022.
Dommage qu'elle ne soit plus ambassadrice des pôles : un peu d'air frais lui aurait fait grand bien.
"Le Canard enchaîné" 1/04/2020
Le gouvernement vient de dévoiler le montant exact des frais de représentation de Ségolène Royal en tant d’ambassadrice des pôles, alors que cette dernière est visée par une enquête préliminaire du Parquet national financier (PNF), qui la soupçonne d’avoir utilisé les moyens de l'Etat à des fins personnelles....
Interrogée par RTL (2/3) sur ce qu'elle pensait de l'annulation du Salon du livre de Paris, Ségolène Royal n'a pas caché la gravité de la situation : "C'est dommage, je devais y être !"
Cette épidémie n'épargne décidément personne, même nos plus grands auteurs.
Le Canard enchaîné, 4/3/2020
/https%3A%2F%2Fwww.contrepoints.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2020%2F01%2FSegolene-ROYAL-by-Parti-socialiste-CC-BY-NC-ND-2.0.jpg)
Ségolène Royal : J'exiiiiiiste !!! Saison 30+, épisode 1000
https://www.contrepoints.org/2020/01/24/362894-segolene-royal-jexiiiiiiste-saison-30-episode-1000
Ségolène Royal fait miroiter sa candidature à l’élection présidentielle aux journalistes. Ainsi, elle continue à exister médiatiquement.....Candidature présidentielle qu’elle fait miroiter aux journalistes en mal de scoop depuis plus de deux ans, histoire de rester en bonne place dans leurs listes de contacts et recevoir en conséquence d’agréables invitations à venir faire son show dans les matinales...
/https%3A%2F%2Fwww.causeur.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2F2020%2F01%2Fsegolene-royal-pinguoins-affaires.jpg)
Les pingouins bientôt délivrés de Ségolène Royal - Causeur
https://www.causeur.fr/segolene-royal-ambassadrice-poles-macron-171389
Les pingouins bientôt délivrés de Ségolène Royal Poussée vers la sortie, l'ambassadrice des pôles rêve de nouvelles aventures...Comme elle a manqué de réserve dans ses propos sur l’exécutif, Ségo est contrainte de dire adieu aux réserves de manchots dont elle avait la garde...
DÉCRYPTAGE. L'ex-candidate à la présidentielle reproche à Macron ses liens avec « le business mondialisé » dopé aux « retraites chapeaux. » Plus c'est gros…
En plein mouvement social, Ségolène Royal donne dans la surenchère démagogique en ciblant, une fois de plus, le chef de l'État. On ne change pas une recette qui marche. Emmanuel Macron a annoncé qu'il renonçait à l'indemnité mensuelle que touchent à vie les anciens présidents (6 220 euros brut par mois, un très avantageux régime spécial) et, illico, il s'est attiré les foudres de l'ambassadrice chargée de la négociation internationale sur les pôles arctique et antarctique. « La vraie question, c'est de savoir s'il renonce à retourner après l'Élysée dans le monde du business mondialisé avec les énormes retraites chapeaux qui vont avec et dont les montants sont sans commune mesure », a dégainé sur Twitter l'ancienne ministre de l'Écologie.
Une critique dans l'air du temps. À gauche, de nombreux députés ont dénoncé le « coup de com » du président, le secrétaire national du PCF Fabien Roussel relativisant ce « renoncement » d'une formule percutante : « C'est un luxe que tout le monde ne peut pas se payer. » Surfant sur la vague, Ségolène Royal va plus loin : sa rhétorique très années 1930 dépeint Emmanuel Macron en suppôt du grand capital, auquel il se vendra dès qu'il aura quitté l'Élysée pour bénéficier de millions d'euros de retraite chapeau. Succès populaire garanti.
Sauf que, factuellement, le raisonnement de madame Royal ne tient pas. En 2014, alors qu'elle était ministre de l'Écologie, son confrère de l'Économie, un certain Emmanuel Macron, chargeait l'Igas d'une mission sur la suppression des retraites chapeaux, après une série de scandales liés à ces régimes (l'ex-PDG d'Orange Didier Lombard venait de bénéficier d'un pactole confortable de près de 347 000 euros par an.) Quelques mois plus tard, l'Igas livrait de premiers chiffres : les retraites chapeaux concernaient au total à peine 200 000 pensionnés, dont 84 % percevaient une rente annuelle inférieure à 5 000 euros. Et la pratique était – déjà – de moins en moins en vogue : « Le nombre de personnes ayant liquidé depuis 2010 une rente supérieure à 300 000 euros ne peut être supérieur à 50 », précisait le rapport.
En clair : les montants scandaleux accordés aux Franck Riboud (Danone, 1,7 million par an), Bernard Arnault (LVMH, 600 000 euros) et autres Gérard Mestrallet (GDF Suez, 830 000 euros), s'ils ont légitimement indigné l'opinion publique, concernent tout au plus une cinquantaine de personnes. Un chiffre qui a vocation à baisser : une ordonnance publiée le 4 juillet 2019 donne un sérieux tour de vis aux prestations sur les retraites chapeaux : le cumul global des droits acquis, pendant toute leur carrière, par les dirigeants ne peut plus excéder 30 % de leur salaire annuel et l'acquisition de ces droits devra désormais être soumise aux résultats. Si Emmanuel Macron devait quitter l'Élysée pour retourner travailler dans le privé en 2022, à 45 ans, il est possible qu'il reprenne sa carrière de banquier (qui n'est pas un métier honteux), mais improbable qu'il puisse bénéficier de la moindre retraite chapeau.
Elle vise un électorat très à gauche en réactivant le spectre d'une élite mondialisée qui s'en mettrait plein les poches, incarnée par Emmanuel Macron.
Ségolène Royal n'ignore rien de ces faits, « mais elle s'en moque », estime un membre de la majorité, qui souligne que, « comme par hasard, elle flingue Macron au lendemain de l'annonce du candidat soutenu par En marche ! à La Rochelle », l'actuel maire de la ville, Jean-François Fountaine, l'un de ses ennemis jurés. Dans la majorité, l'attitude de l'ambassadrice, qui semble prendre plaisir à cribler le président de flèches bien que celui-ci l'ait nommée, excède les plus tolérants, qui s'étranglent de l'entendre exiger le retrait pur et simple d'une réforme des retraites « mal préparée ». « Tous ceux qui aiment la France ne reconnaissent plus notre pays. Il est temps que l'ordre juste revienne », assénait-elle le 19 décembre sur Franceinfo.
Absente de la scène politique, privée de mandats, Ségolène Royal maintient sa visibilité médiatique à coups de déclarations lapidaires, calquées sur les penchants de l'opinion : la crise des Gilets jaunes ? « Moi, si j'avais été aux responsabilités, en vingt-quatre heures, la taxe carbone aurait été retirée » et la crise n'aurait pas eu lieu, assure-t-elle. Le malaise de l'hôpital ? Elle tranche : « Le déficit n'est pas ce qui est dit. », on ne peut « pas laisser souffrir les soignants qui nous soignent ». Le malaise agricole ? « Plus d'une femme sur dix est atteinte d'un cancer du sein. C'est dû à quoi, ça ? Aux pesticides », soutenait-elle en octobre, contre toute vérité scientifique.
Démagogique ? « C'est effectivement de la démagogie pure », constate le politologue Brice Teinturier, directeur général délégué d'Ipsos. « Elle vise un électorat très à gauche en réactivant le spectre d'une élite mondialisée qui s'en mettrait plein les poches, incarnée par Emmanuel Macron. » Chaque sortie est suivie d'un net frémissement dans les sondages : elle est la personnalité qui progresse le plus dans le dernier baromètre du Point, gagnant 6 points d'opinions positives et bondissant de la 18e à la 9e place. « Elle conserve une popularité indéniable à gauche, analyse Brice Teinturier, car elle jouit encore d'une aura de prestige liée à ses précédentes fonctions, et elle a ce côté cash qui plaît à cet électorat. Le déficit de personnalités capables d'incarner un quelconque espoir la sert également. » Mais cette popularité pourrait-elle se traduire en soutien électoral ? « Je n'y crois pas une seconde. Taper sur les élites peut plaire à l'extrême gauche, mais risque de desservir au final Ségolène Royal, qui a très souvent soutenu le gouvernement d'Emmanuel Macron. Le problème de l'excès d'opportunisme, c'est que, trop souvent, il se voit. »
Lire aussi Mais que fait vraiment Ségolène Royal ?
Concernant la réforme des retraites, on peut même dire qu'il crève les yeux. Si Ségolène Royal n'a pas de retraite chapeau, elle peut bénéficier, à 66 ans, d'une pension extrêmement confortable : elle perçoit depuis mai 2017 sa retraite d'ex-première conseillère des tribunaux administratifs et cours d'appel, son corps d'origine – environ 4 000 euros brut mensuel, selon le syndicat des juges administratifs –, qu'elle peut cumuler avec sa retraite de députée, que l'ancien parlementaire René Dosière estime à 7 000 euros. Soit un total de 11 000 euros, que pourrait lui envier, un jour, Emmanuel Macron.
Une retraitée Royal
Ségolène Royal est décidément dans une forme étincelante. Après que Macron a fait savoir, samedi 21, qu'il renonçait par avance à sa retraite de président de la République, l'ancienne ministre de l'Ecologie a tweeté dans la nuit :
"la vraie question, c'est de savoir s'il renonce à retourner après l'Elysée dans le monde du business mondialisé avec les énormes retraites chapeaux qui vont avec et dont les montants sont sans commune mesure..."
Boum ! Trois jours auparavant, sur France iNFO, Ségolène Royal avait déjà sorti la sulfateuse et arrosé Macron, responsable de la "brutalité de cette réforme des retraites" et un "gouvernement arc-bouté pour des raisons d'égo sur ses annonces", "borné", etc..
Aux dernières nouvelles, le Quai d'Orsay, dont Royal dépend en tant qu'ambassadrice chargée de la négociation pour les pôles estimerait qu'elle a outrepassé son devoir de réserve. En conséquence de quoi elle serait prochainement relevée des ses fonctions glaciaires, dans lesquelles elles ne s'est pas vraiment impliquée.
Ségo devrait donc pouvoir profiter pleinement de sa retraite de magistrate de la cour administrative d'appel, de présidente du conseil régional de Poitou-Charentes, de conseillère des Deux-Sèvres et de député du même département. A moins, bien sûr, qu'elle n'abandonne, comme Macron,l'une des retraites sus-citées, voire toutes...
"Le Canard enchaïné" 24/12/2019
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Pôle sud, Pôle nord, l'ambassadrice ne manque pas d'air. - Vu du Droit
https://www.vududroit.com/2019/11/pole-sud-pole-nord-lambassadrice-ne-manque-pas-dair/
...Tout en respectant scrupuleusement la présomption d’innocence à laquelle je tiens comme à la prunelle de mes yeux, j’ai prudemment répondu que l’ambassadrice se moquait du monde. On trouvera ci-dessous mes réponses et on peut aller aussi les consulter sur le site d’Atlantico...
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Fact-checking des réponses de Ségolène Royal à nos enquêtes
https://www.franceinter.fr/politique/fact-checking-des-reponses-de-segolene-royal-a-nos-enquetes
Après la publication de plusieurs enquêtes de la cellule investigation de Radio France la concernant, Ségolène Royal a réagi sur France Inter en dénonçant des accusations "diffamatoires" et relevant, selon elle, de la "délation". Nos réponses sur les faits....
Franceinfo révèle que l’ambassadrice des pôles utiliserait son enveloppe et ses collaborateurs mis à disposition pour sa fonction à des fins personnelles....
..« Les responsables politiques se rendent-ils compte des effets de ce qu’ils [font] quand ils disent n’importe quoi sur des sujets grand public ? Ségolène Royal, pour qui les pesticides sont responsables des cancers du sein, démentie par le président de la Ligue contre le cancer… »....Mais il faut aussi, en quelque sorte, inverser la question : les « journalistes » et les responsables de médias se rendent-ils compte de ce qu’ils font quand il laissent dire n’importe quoi ? C’est peut-être, malheureusement, une stratégie délibérée. En tendant complaisamment le micro à des personnages prêts à tout, on est sûr de faire du buzz.....
L'ambassadrice des négociations sur les pôles arctique et antarctique a eu du mal à expliquer ce voyage datant de l'été dernier, devant la caméra de « Quotidien » sur TMC......
L'ancienne ministre de l'Écologie ne s'est présentée à aucune des réunions du Conseil de l'Arctique depuis sa nomination le 1er septembre 2017. Ségolène Royal fait-elle l'école buissonnière ? C'est ce que semblait avancer Mikaa Mered, spécialiste des pôles, le 15 septembre dernier.....
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L'éternel retour de Ségolène Royal
https://www.contrepoints.org/2019/09/05/352876-leternel-retour-de-segolene-royal
Cette fois-ci, elle n’a pas de livre à vendre, mais la revoilà quand même, irrésistiblement appelée par les volutes d’écologie et de féminisme qui planent sur cette rentrée et qui la propulsent « logiquement » sur la scène présidentielle de 2022… Au secours !.....
Inauguré en 2016, ce tronçon d’un kilomètre, en plus d’être en piteux état, n’a pas la rentabilité économique annoncée et ne produit pas assez d’énergie......................
Le 22 décembre 2016, la France se préparait déjà à passer la période des fêtes de fin d’année dans des températures et des précipitations de saison. Toute la France ? Presque puisqu’une fine politicienne, Ségolène Royal, résistait alors à l’envie de prendre une retraite amplement nécessaire et venait faire profiter de son immense talent les habitants de Tourouvre-au-Perche en Normandie en inaugurant, avec pompe et fanfare, une extraordinaire route solaire.....
La Cour des Comptes estime, dans un rapport récent(1), à 121 milliards d’euros le montant du soutien public aux énergies renouvelables auquel l’État s’est engagé par les contrats signés avant 2017(2). Elle estime qu’il faut « asseoir la politique énergétique sur des arbitrages rationnels fondés sur la prise en compte du coût complet des différentes technologies ».........
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L'opportunisme intact de Ségolène
https://www.contrepoints.org/2018/12/25/333245-lopportunisme-intact-de-segolene
Ségolène Royal, toujours en quête de visibilité et de mandats publics, demande refuge auprès des Verts. La vieille politique politicienne bouge encore...
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Tous aux abris ! le duo infernal revient
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/tous-aux-abris-le-duo-infernal-209919
La reine des neiges, bipolaire émérite et ambassadrice de France pour les pôles arctique et antarctique a donc quitté pour un temps ses seuls interlocuteurs, les morses, pingouins, manchots empereurs et autres ours polaires, laissant ses banquises à la dérive et la planète à ses désirs d’avenir inassouvis...
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La France peut-elle encore se passer de Ségolène Royal? - Causeur
https://www.causeur.fr/segolene-royal-enfin-vous-dire-femmes-156288
Dans Ce que je peux enfin vous dire, son dernier livre, Ségolène Royal abuse du prétexte machiste pour amalgamer les critiques qui lui sont faites. 292 pages d’éloge des femmes, c’est à dire d’elle-même...
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Au secours, Ségolène Royal revient !
https://www.contrepoints.org/2018/10/26/328730-au-secours-segolene-royal-revient
...les élections européennes approchant, l’appel électoral a vite fait de ramener les politiciens les plus désintéressés et les plus dévoués à leurs grandes causes humanitaires devant les micros des radios parisiennes. Surtout s’ils peuvent donner par ce biais l’impression qu’ils comptent encore énormément sur l’échiquier politique national et faire croire que tout le monde les sollicite à genoux pour les voir prendre la tête d’une liste européenne en mai prochain....
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Écologie : Ségolène Royal accuse Macron et oublie son passé calamiteux
L'ancienne ministre de l'Écologie nommée " ambassadrice des pôles " par la grâce, et avec le soutien, de François Hollande devrait continuer à glisser sur la glace en Laponie. Par Michel Gay ...
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Route solaire : le désastre annoncé est consommé
https://www.contrepoints.org/2018/08/10/322159-route-solaire-le-desastre-annonce-est-consomme
Le désastre financier prévisible, et annoncé, de la « route solaire » inaugurée en grande pompe par Ségolène Royal en Normandie le 22 décembre 2016, est consommé. Et il est même pire qu’anticipé car les « experts » se sont trompés sur la production prévue d’électricité. Elle n’est pas de 767 kWh par jour en moyenne mais de seulement 409 kWh (soit tout de même presque deux fois moins…)...
(extrait)
"Les tarifs augmentent aussi à cause de Ségolène Royal
Par ailleurs, une décision de Ségolène Royal aura aussi une incidence sur les tarifs des péages en 2019. L’ex-ministre de l’Environnement avait en effet tenté de s’opposer en 2015 à sept sociétés d'autoroute historiques en décidant d’un gel des tarifs cette année là. Or, cette opération a eu une contrepartie : une compensation lissée sur les années 2019 à 2023, qui s’avère au final plus importante que la hausse initialement prévue en 2015. Les automobilistes subiront donc des tarifs à la hausse dès 2019 sur les principaux réseaux : +0,10% pour SAPN et Cofiroute, +0,11% pour Sanef, +0,25% pour APRR et Escota, +0,26% pour Area et +0,39% pour ASF."
article complet via le lien.
Le melon d'or
Attribué à l'habituée Ségolène Royal, pour déclaration à nos confrères du "Parisien" (26/12) :
"J'ai un point commun avec Macron, celui des gens qui bossent, qui maîtrisent leurs sujets et qui ne font pas d'embrouilles"
C'est elle qui le dit, pas Macron !
"Le Canard enchaîné", 27/12/2017
En février 2017, la Cour des Comptes avait consacré un chapitre de son rapport annuel à « l’échec stratégique » et « l’abandon coûteux » de la taxe poids lourd. Ségolène Royal, elle, se targuait d’avoir supprimé un système trop coûteux pour le remplacer par un prélèvement indolore, inodore et sans saveur sur la consommation de carburant. Un système « tout simple », mais surtout payé par « tous les automobilistes ». Elle avait réagi à ce rapport en affirmant : « Le gouvernement a fait au mieux en renonçant ce système pervers ».
Ce n’était pas l’avis de Nathalie Kosciusko-Morizet (marraine du projet dont le père était Thierry Mariani) qui s’était fendue d’un tweet assassin pour dénoncer ce gâchis de fonds publics : « Les Français règlent l’addition de S.Royal : 1Md pour la fin de l’écotaxe. La lâcheté et le renoncement ont un prix », en omettant bien sûr d’évoquer sa propre implication dans cette opération de racket caractérisé.
En fait, l’état aurait très bien pu mettre en place un service public pour percevoir cette taxe, mais le gouvernement qui comptait sur une recette d’1,2 milliard d'euros par an avait préféré s’en remettre à un prestataire de service dont la rémunération devait atteindre 2,8 milliards d'euros sur les onze années et demie de la durée d'exploitation et de maintenance du dispositif, alors que les investissements étaient estimés à 650 millions d'euros.
Aujourd’hui, on connait le montant de la facture qui solde les comptes de ce fiasco qu’aura été le projet « écotaxe ». Lundi soir 4 décembre, les députés ont adopté un amendement du gouvernement qui permet le remboursement des 339 millions d'euros de dettes de la société privée italienne Écomouv', filiale d’Atlantia du groupe Benetton, qui avait cru décrocher le gros lot en obtenant le privilège de collecter la taxe avant que celle-ci ne soit abandonnée en 2014.
La taxe sur les poids lourds qui était supposée alimenter le budget consacré à la protection de l’environnement, comme si les recettes fiscales étaient affectées à un emploi particulier, avait été suspendue en octobre 2013 après la fronde menée par les "bonnets rouges". Les négociations pour la résiliation du contrat passé avec ‘Ecomouv', avaient abouti à un montant de 957,58 millions d'euros d'indemnités. L’amendement voté lundi met un point final à cette initiative calamiteuse et permet d’alimenter les caisses d’un groupe privé pour « compenser » un manque à gagner qu’ils n’ont jamais dépensé (sauf pour planter quelques portiques) au frais des contribuables qui n’ont bénéficié d’aucune prestation.
Cette opération juteuse pour les actionnaires d’une société qui va en profiter pour disparaitre des écrans radars permettra du même coup de « solder les encours de dettes aux banques commerciales, couverts par une cession Dailly acceptée par l'État. » Cela signifie en clair que le paiement final éteint les dettes liées au contrat en remboursant à des banques des intérêts pour un emprunt qu’il n’a pas fait.
Merci qui ?
Ségolène prend des gorilles
En politique, on le sait, la voiture, la cocarde, les gardes du corps, celà fait partie du standing. Ségolène Royal, nommée par Macron ambassadrice de France pour les pôles arctique et antarctique, n'avait plus droit à rien.
Grâce à l'intervention de François Hollande, l'ancienne ministre de l'Ecologie vient de décrocher un véhicule de fonction équipé police, avec deux gorilles chargés de la convoyer et de la protéger. Habituellement, ces privilèges sont accordés aux seuls anciens présidents de la République, Premiers ministres, ministres de l'Intérieur et personnalités menacées.
Que ne ferait-on pas pour impressionner les pingouins ?
Le Canard Enchaîné, 19/07/2017
L'ex-ministre a obtenu le poste d'ambassadrice chargée des pôles arctique et antarctique. Un recasage mal venu alors que l'exemplarité s'impose.
Lundi 26 juin, sur LCI, Ségolène Royal a confirmé, sans gêne apparente, une information parue dans Le Canard enchaîné : « on » lui a proposé le poste d'ambassadrice chargée des pôles arctique et antarctique, une fonction précédemment occupée par Michel Rocard, décédé en juillet 2016 ; et elle a accepté. Elle devient donc, comme un peu plus de vingt personnes, ambassadrice thématique. Une fonction qui rapportait à son prédécesseur quelque 50 000 euros par an, auxquels s'ajoutaient plus de 30 000 euros de frais de mission. L'ancienne ministre de l'Écologie a-t-elle obtenu les mêmes conditions financières ou de plus avantageuses ? Mystère. La rémunération de ces ambassadeurs thématiques est un des secrets les mieux gardés de la République, de même que leurs conditions de nomination.
Celle de Ségolène Royal fait figure de fausse note au moment où va s'ouvrir au Sénat la discussion de la loi destinée à restaurer la confiance dans l'action publique. Elle a toutes les apparences du recyclage, de l'attribution d'un lot de consolation pour celle qui s'est plainte d'avoir été avertie tardivement qu'elle ne garderait pas son poste au gouvernement, et qui a échoué à devenir présidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Depuis des années, ces ambassadeurs thématiques sont en effet montrés du doigt pour leur utilité faible, sinon nulle, mais surtout pour l'opacité qui entoure leurs conditions d'exercice. Certains ont été nommés en conseil des ministres, d'autres par une simple note de service. Les uns gagnent plusieurs dizaines de milliers d'euros par an pour exercer leur mission, les autres le font à titre bénévole. Pendant des années, la sénatrice UDI de l'Orne, Nathalie Goulet, a déposé des amendements pour obtenir une réduction et un contrôle parlementaire de ces charges dignes de l'Ancien Régime. En vain. « L'argument qui m'est opposé est toujours le même : cela ne coûte pas cher au budget de l'État, explique-t-elle. Mais le problème n'est pas seulement financier. C'est le recyclage et l'opacité qui sont les plus choquants. »
Preuve de cette opacité : les diplomates eux-mêmes ont du mal à s'y retrouver. En février 2017, un groupe de diplomates étrillait dans Le Figaro, sous la signature collective du « Club Vauban », la politique étrangère de François Hollande sous toutes les coutures. « Les ressources de notre ministère ne sont pas déployées là où elles devraient l'être : le Quai d'Orsay entretient à grands frais vingt-deux ambassadeurs dits « thématiques » sur des sujets parfois ésotériques », écrivaient ces hauts fonctionnaires, oubliant au passage que les objets de leur courroux étaient plus nombreux encore sous le quinquennat précédent. Le sénateur socialiste Richard Yung, à l'occasion de la discussion du projet de loi de finances 2013, avait procédé à des investigations et découvert que vingt-huit de ces ambassadeurs du troisième type étaient en activité en 2008.
Jusqu'alors, la question des ambassadeurs thématiques a été considérée comme un sujet folklorique, une sorte de marronnier budgétaire. Il reste à espérer que le cas Royal, particulièrement visible et caricatural, inspire aux parlementaires de voter un amendement pour en finir avec cette pratique d'un autre temps
Ah, la retraite ! Certains s’y préparent plusieurs années à l’avance (parfois, dès leur premier emploi), d’autres s’y prennent à la dernière semaine, d’autres encore laissent cours à l’improvisation la plus totale. D’autres, enfin, font absolument tout pour s’en éloigner.
Cependant, pour quelques uns, plus rares, y échapper est impossible et s’y préparer impensable. Et pour ceux-là, c’est une véritable angoisse où l’on s’imagine déjà, sans occupation, à glandouiller loin de l’agitation du monde, à grignoter sans but et, conséquemment, à faire des miettes (ce que beaucoup abhorrent, soyons clairs).
C’est peut-être le cas de Ségolène Royal. Allez savoir ! En tout cas, elle n’a manifestement pas rendu son tablier.
Pourtant, vu sa brillante carrière, elle pourrait. Jugez plutôt : depuis ses premiers emplois jusqu’à sa dernière performance magnifique comme ministre de l’Écologie, elle a largement contribué au socialisme français, à la trépidante vie politique de la Cinquième République et plus qu’amplement prouvé qu’on pouvait très bien être une femme et faire autant de dégât qu’un homme (sinon plus).
Bien remplie, sa carrière le fut sans nul doute, et ce dès ses premières armes médiatiques où, grâce à son fier combat contre les dessins animés proposés par le Club Dorothée, elle aura permis à toute une génération de se rappeler son nom, son prénom et sa bobine en parvenant à faire modifier les grilles de programmes jeunesse (ce qui lui vaudra peut-être, en 2007, une jolie déconfiture).
Dans la même veine, on ne pourra oublier ses magnifiques interventions dans le monde industriel où Heuliez aura bénéficié de son coup de baguette magique, celui qui transforme presqu’instantanément une situation délicate en faillite inéluctable. Le désastre s’était poursuivi bien au-delà de tout ce qu’on pouvait imaginer puisque les déboires de la Mia, voiture électrique destinée presque par nature à un échec cuisant, continuent de défrayer la chronique picto-charentaise tant le désastre est complet.
Du reste, il ne faudrait pas croire que notre Dame Aux Caméras se serait contentée de ça. Une carrière bien remplie, cela ne passe pas seulement par des catastrophes industrielles. Cela passe aussi par des cataclysmes publics incontrôlés : au niveau local, sa gestion de la région Poitou-Charentes reste probablement l’un des exemples les plus saillants de ce qu’il faut absolument éviter : accumulation de dettes, choix politiques calamiteux, emprunts toxiques, tout y est.
Il serait dommage de s’arrêter au plan local : grâce à l’accession à un ministère (d’État, en plus), notre Ségolène aura donné un nouveau tremplin à une carrière pourtant déjà trop remplie et aura transformé ce qui n’était que des dettes et déficits encore modestes (pensez donc, plusieurs douzaines de millions d’euros) en potentielles gabegies nationales voire internationales avec facture d’ampleur correspondante, en milliards d’euros donc. Son passage à l’Écologie aura ainsi permis d’explorer cette dimension, fournissant à notre Pimprenelle à ressorts l’opportunité d’embobiner des douzaines de pays dans ses lubies éco-conscientes : la COP21, qui fut évidemment un succès à nul autre pareil, aura emberlificoté le pays (et pas mal d’autres avec) dans des contraintes présentes et futures lui permettant de tester qu’avec un boulet à la patte, on court toujours moins vite que ceux qui n’ont rien.
Parallèlement, ses tentatives pour imposer l’écologie à tous les citoyens français se seront régulièrement soldées par des initiatives que certains pourront hardiment qualifier de désastreuses, depuis une transition écologique coûteuse et inopérante – merci les éoliennes par douzaines – jusqu’à la distribution gratuite (i.e. payée par tous) d’ampoules LED en passant par l’ouverture toujours plus grande des vannes à pognon public pour déverser en gros bouillons généreux l’argent des autres dans les initiatives les plus loufoques (la route photovoltaïque, pour n’en citer qu’une) aussi vouées à l’échec que sa ridicule voiturette électrique.
Mais voilà : avec l’élection (surprise) de Macron, et la dissolution (logique) d’un gouvernement Cazeneuve dont tout le monde a déjà oublié qu’il a effectivement existé, Ségolène Royal se retrouve sans mandat électoral (qu’il aurait été difficile de décrocher tant au vu d’une conjoncture ultra-défavorable au PS qu’au vu de son passé politique, parsemé de gamelles électorales réjouissantes) et surtout, sans portefeuille ministériel. Et une catastrophe n’arrivant jamais seule – surtout avec elle – son poste au PNUD ne lui aura pas été accordé. Zut et flûte.
Sera-ce la retraite ? Les cors ont-ils retenti pour sonner la fin des destructions et le retour au bercail ? Notre impérissable harpie va-t-elle enfin s’occuper de ses petits enfants ?
Que nenni. Ceux-là ne sont clairement pas suffisant, elle qui estime avoir encore à s’occuper de tous les enfants de France, tant les petits qui croient encore au Père Noël que les grands, qui continuent de voter pour elle. Elle veut encore faire partie de cette vie publique qui l’a occupée toutes ces années (et qui nous a coûté si cher) !
Voilà sans doute pourquoi elle se retrouve plus ou moins dirigée vers un poste d’animatrice télé. C’est assez adapté dans la mesure où les compétences demandées ne dépasseront que de peu celles qui furent nécessaires pour ses précédentes fonctions : déclencher un désastre est aussi à la portée de ces gens-là (on en a régulièrement la démonstration).
Cependant, quand on a été ministre et qu’on ne sait donc rien faire comme le faisait remarquer Don Salluste, on peut aussi tenter de se lancer dans une start-up climatique amusante de « justice climatique » (peu importe que ça ne veuille rien dire). C’est probablement plus compliqué qu’animatrice, ce qui explique sans doute pourquoi on chuchote qu’elle se dirigerait plutôt à présent vers un poste d’ambassadeur des pôles (Nord et Sud, les pôles Est et Ouest ayant été dévolus à Cécile Duflot, je présume). Après lobbyiste des piles, Miss Pôles Dancing serait une suite logique pour une ministre de l’Écologie qui a manifestement d’énormes problèmes à se recycler.
Pourtant, à bien y réfléchir, n’était-il pas temps, à 63 ans, de laisser tomber ? L’appât des médias, des sunlights de la politique et des plateaux télé va-t-il manquer à ce point ?
Allons, M’ame Royal, pourquoi ne pas faire preuve d’un peu de courage une deuxième fois dans votre vie (la première aura été de vivre en couple avec Hollande, reconnaissons-le), et décider, enfin, de laisser tranquilles ces Français qui, pour la plupart, ne vous ont rien fait et n’aspirent qu’à être laissés en paix ? Pourquoi, M’ame Royal, ne pas profiter, maintenant, d’une (trop) bonne retraite offerte par ce modèle-social-que-le-monde-entier-nous-envie et dont vous vous gargarisez tant et plus ? Allez, quoi, ne soyez pas ce nouvel exemple, ajouté à tant d’autres précédents, trop nombreux, de politiciens qui s’accrochent, encore et encore, au pouvoir, aux médias, à la célébrité et aux privilèges qu’ils apportent.
Allez, soyez chic, partez en retraite.
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La ruineuse usine à gaz solaire de Ségolène Royal | Contrepoints
Ségolène Royal a signé le 9 mai 2017 son dernier arrêté fixant les nouvelles conditions d'achat de l'électricité produite par des panneaux photovoltaïques. Ceci pourrait être un gouffre fi...
https://www.contrepoints.org/2017/05/24/290200-ruineuse-usine-a-gaz-solaire-de-mme-royal
"Ségolène Royal ose tout, c'est même à ça qu'on la reconnaît", dit Pascal Praud
La ministre de l'Environnement était était présente, lundi 1er mai, au meeting parisien du candidat d'"En Marche !", assise au premier rang. Hasard ou coïncidence ? Abonnez-vous à la chaîne ...
Un nouvel audit révèle que la région, présidée jusqu'en 2014 par Ségolène Royal, a pris pour près de 40 millions d'euros d'engagements risqués.
« Un euro dépensé est un euro utile », avait coutume de répéter Ségolène Royal lorsqu'elle présidait la région Poitou-Charentes, jusqu'en 2014. Les auditeurs d'EY (ex-Ernst & Young), comme les magistrats de la chambre régionale des comptes, ne semblent pas convaincus. Le cabinet d'audit a rendu il y a quelques jours un audit confidentiel, que Le Point s'est procuré, révélant les investissements très périlleux de la région picto-charentaise. Celle-ci a en effet placé, de façon « très risquée et risquée » (selon la nomenclature de l'audit), pour 36,7 millions d'euros dans des sociétés locales. Trois types de placements sont relevés : garantie d'emprunt (pour 21 millions), avances remboursables (14 millions), notamment dans les entreprises de la « croissance verte », et participations en capital (2 millions). Une somme qui s'ajoute à l'addition déjà révélée par EY et la chambre régionale des comptes, que devront régler, au moins en partie, les contribuables : 46 millions d'euros d'emprunts toxiques et 111 millions d'euros de factures impayées aux entreprises de la région.
Beaucoup d'autres collectivités ont investi dans les entreprises locales, de façon à les soutenir. Mais le Poitou-Charentes l'a fait sans retenue. Le rapport d'EY, réalisé à la demande de la région Nouvelle-Aquitaine (qui regroupe l'Aquitaine, le Poitou-Charentes et le Limousin), souligne que les engagements à haut risque du Poitou-Charentes représentent à eux seuls 82,4 % des engagements périlleux des trois anciennes régions analysés par les auditeurs ! L'Aquitaine n'a, en effet, consacré que 7,8 millions d'euros à des engagements « très risqués » et « risqués », le précautionneux Limousin seulement 100 000 euros.
Les sommes placées par le Poitou-Charentes sont désormais récupérées par la Nouvelle Aquitaine. Au sein de la commission des Finances, on craint de devoir les provisionner dans le futur budget de la région, en cas de défaillance d'une des entreprises aidées. Mais c'est pour l'ensemble de la facture du Poitou-Charentes que les élus de l'opposition régionale souhaiteraient saisir la justice. Alain Rousset, le président socialiste de la Nouvelle-Aquitaine, ne souhaite pas le faire au nom de la collectivité afin de calmer le jeu et de ne pas mettre en difficulté Ségolène Royal. Devant ce refus, les élus UDI et LR tentent de se substituer à la région. Ils ont déposé il y a quelques jours une demande d'ester en justice auprès du tribunal administratif, arguant de leur condition de contribuable. Et évoquant des « malversations » dans la gestion du Poitou-Charentes sous la présidence de Ségolène Royal et de son successeur, Jean-François Macaire.
Le pétrole, c'est Royal !
Il n'y a pas que pour Fessenheim que les promesses écolos s'envolent...Le 12 janvier 2016, Ségolène Royal annonce qu'elle n'accordera plus de nouveaux permis de recherche d'hydrocarbures conventionnels. Le 18 mars, elle signe discrètement deux arrêtés de "prolongation exceptionnelle" de permis de recherche d'hydrocarbures liquides et gazeux, celui du Valenciennois (Nord) et de Claracq (Pyrénées-Atlantiques) jusqu'au 24 octobre et au 3 novembre 2017. L'explication est toute bête : les sociétés Celtique Energie Petroleum Ltd et Investaq Energie ont attaqué le ministère de l'Environnement en justice.
Et le 5 juillet 2016, le tribunal administratif de Pau a obligé le ministère à renouveler leur permis dans les trente jours, avec 3 000 euros d'astreinte par jour de retard...Jacques Sallibartant, président de l'amicale des foreurs et des métiers du pétrole, fait les comptes : "le ministère doit donc 600 000 euros à ces deux entreprises. Mme Royal n'a pas respecté la loi, et ce sont les contribuables qui vont payer !".
Contacté par "Le Canard", le ministère de l'Environnement n'a guère voulu confirmer la douloureuse. Reste que Christian Sage, le directeur exécutif d'Investaq, dit bien attendre un dédommagement ("La République des Pyrénées", 31/3...)
En France, on n'a peut-être pas de pétrole, mais les caisses sont pleines.
"Le Canard enchaîné", 12/04/2017
Pénurie de gaz à prévoir en France l’hiver prochain ? C’est en tout cas ce que redoute l’opérateur de stockage Storengy, filiale d’Engie spécialisée dans le stockage souterrain du gaz. Exhortant à réformer d’urgence une réforme le système actuel, il prévient d’ores et déjà que les stocks des fournisseurs sont insuffisants pour couvrir la demande en cas de pointe de froid....« Il a été décidé de se donner un peu plus de temps pour élaborer une réforme qui tienne la route. Le travail est en cours », indiquait -on alors dans l’entourage de la ministre Ségolène Royal. Laissant aux successeurs le soin de mettre en place de telles mesures pouvant vites s’avérer impopulaires....
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La gestion de Ségolène Royal en Poitou-Charentes encore sanctionnée
La Cour administrative d'appel de Bordeaux a annulé le Schéma régional éolien établi pour l'ex-Région Poitou-Charentes, en 2012, lorsqu'elle était présidée par la ministre de l'Environneme...
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Fessenheim: le coup de bluff de Ségolène Royal
Ce vendredi matin, Ségolène Royal a tenu à avoir le dernier mot dans les débats qui l'opposent à EDF sur la fermeture de la centrale de Fessenheim. Jeudi, les syndicats assuraient que le décr...
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/fessenheim-le-coup-de-bluff-de-segolene-royal-1138040.html
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Ségolène Royal, la très coûteuse méritocratie "à la française" | Contrepoints
Ah, Ségolène Royal ! Plus qu'une histoire, cette politicienne - incrustée dans la vie politique française depuis un demi-siècle comme un gravier dans un fruit trop mûr - est un véritable po...
https://www.contrepoints.org/2017/03/29/285548-segolene-royal-tres-couteuse-meritocratie-a-francaise
.."Coûteux pour les finances publiques et dommageable pour la cohérence de la politique des transports et son financement, l'abandon de l'écotaxe poids lourds constitue un gâchis", poursuit la Cour des Comptes. Elle déplore un pilotage du projet "centré sur des objectifs de court terme", une suspension "prise dans la précipitation", et relève qu"aucune analyse préalable de la portée de cette décision n'a été conduite"...Son remplacement par un "péage de transit" avait été envisagé, avant une "suspension sine die" par la ministre de l'Écologie Ségolène Royal, et, le 30 octobre 2014, la résiliation du contrat passé avec Écomouv'....Et l'État se retrouve au final avec une lourde ardoise: 957,58 millions d'euros d'indemnités à verser à la compagnie Écomouv' et ses partenaires, et 70 millions d'euros pour mettre en oeuvre l'écotaxe, puis la défaire. À ces dépenses s'ajoutent des recettes manquantes: 9,8 milliards d'euros d'écotaxe entre 2014 et 2024, et 795 millions d'euros de taxe à l'essieu pour la période 2009-2024, cette taxe ayant été abaissée en prévision de l'arrivée de l'écotaxe. L'État a également dû procéder à la dépréciation comptable des portiques et autres équipements, "initialement valorisés à 652 millions d'euros". Quelques équipements ont été vendus, pour des montants compris entre 2 et 30% de leur valeur initiale, rapportant seulement 2,19 millions d'euros à l'État....
Le 1er août prochain, le prix que paient les distributeurs pour le transport de l'électricité augmente. Les consommateurs débourseront 2 % de plus...
Lors de cette vague de froid, c'est, selon la ministre de l’Environnement, l’éolien et le solaire qui ont permis d’éviter des coupures d’électricité. Malgré une belle production ce 18 janvier, le solaire ne pouvait pas contribuer à l’équilibre offre/demande lors du pic de consommation et l’éolien, avec 5 % de la production nationale, n’a pas suffi à combler l’absence de certains réacteurs nucléaires....
En inaugurant une route faite de panneaux photovoltaïques, Ségolène Royal veut faire de la France un pays d’avant-garde. Mais le rendement et le coût de cette réalisation sont déjà très discutables...
Route solaire : Ségolène Royal a tout faux
https://reporterre.net/Route-solaire-Segolene-Royal-a-tout-faux
« La capacité de certains politiques à promouvoir des miroirs aux alouettes énergétiques est sidérante »...
L'ex-présidente du Poitou-Charentes assure que sa conduite des affaires était « irréprochable », en se basant sur un rapport qui établit tout le contraire !
On se croirait revenu quelques années en arrière, après la présidentielle de 2007, lorsque Ségolène Royal occupait le devant de la scène. La candidate défaite avait alors créé un site web qui comprenait une rubrique mi-sérieuse mi-ironique, baptisée « Rétablir la vérité ». Elle livrait sa lecture des faits face aux critiques qui, régulièrement, s'abattaient sur sa tête. Le 8 décembre, Ségolène Royal a ressorti cette expression. Dans une lettre en forme de communiqué de presse, qui bizarrement porte l'en-tête du ministère de l'Environnement, intitulée « Rétablir la vérité : la gestion de la région Poitou-Charentes irréprochable », elle y expose quelques conclusions d'un rapport de la chambre régionale des comptes, encore confidentiel. Ce document prendrait, à ses yeux, le contre-pied de deux rapports très critiques à son encontre, rédigés avant et après l'été par un cabinet d'audit privé, EY.
La capacité d'autofinancement (en gros, l'équivalent du bénéfice net pour une entreprise) est elle aussi dans le rouge : la chambre régionale l'évalue pour 2015 à moins 6,9 millions d'euros, quand celles de l'Aquitaine et du Limousin (les deux autres régions fondues dans la Nouvelle-Aquitaine) sont positives (206,6 et 18,7 millions d'euros).
Ségolène Royal se veut apaisante. Elle explique que le Poitou-Charentes disposait de ressources financières inutilisées puisque, sous sa présidence, la TICPE (la taxe sur l'essence, en résumé) n'a jamais été augmentée. La Nouvelle-Aquitaine peut donc compter, dit-elle, sur un potentiel de 274,8 millions d'euros. La remarque ne manque pas d'étonner : Ségolène Royal laisse à ses successeurs le soin d'augmenter un impôt auquel elle a toujours refusé de toucher, quitte à réduire les marges de manœuvre financières de la région — et, donc, à emprunter.
Pour embellir sa présidence et contrecarrer les audits d'EY, Ségolène Royal souligne qu'une « trésorerie positive » de 44 millions d'euros est restée dans les caisses en 2015. Mais ce cash provient, selon les magistrats, d'un... surplus d'emprunts. En 2014, notent-ils par exemple, « la région Poitou-Charentes a mobilisé 80,94 millions d'euros d'emprunt pour un besoin de financement de 61,32 millions d'euros ». La région empruntait donc plus que de besoin pour gonfler sa trésorerie, quitte à s'endetter encore un peu plus.
La deuxième critique essentielle des audits d'EY portait sur des impayés. Ces sommes dues par la région à ses fournisseurs ont d'ailleurs déclenché les premières alertes, après les plaintes de fédérations d'entreprises locales. À l'automne, selon une source interne à la région, les services du Poitou-Charentes décalaient à l'année suivante le paiement des factures dues aux fournisseurs, faute de trésorerie. EY avait évalué ces impayés à quelque 130 millions d'euros. La chambre régionale des comptes minore la somme. Elle les évalue entre 86 et 111 millions d'euros. Le successeur de Ségolène Royal, Jean-François Macaire, explique que ces retards sont imputables à des problèmes techniques dus à la fusion des trois régions dans une seule. Les deux autres collectivités affichent pourtant des montants d'impayés bien moindres : 4,7 millions pour le Limousin, 1,9 pour l'Aquitaine... Dans sa volonté de « rétablir la vérité », Ségolène Royal s'attache juste à expliquer que des « reports de dépenses de 2015 sur 2016 [sont] couverts par des recettes non rattachées [10 millions d'euros] ».
Elle ne s'exprime pas plus sur le penchant de sa présidence pour les emprunts toxiques. Comme l'audit d'EY l'avait souligné, le Poitou-Charentes s'est un peu laissé aller à cette drogue douce, ces produits financiers à taux bas, mais susceptibles de s'envoler très haut au fil des années. La région Poitou-Charentes, écrit le rapport, a contracté pour environ 140 millions d'euros de ces produits « structurés », dont une part (46 millions) est classée hors échelle dite de Gissler tellement ils sont risqués (les banques se sont d'ailleurs engagées à ne plus les commercialiser à cause de leurs taux explosifs). Ces emprunts toxiques ont déjà engendré, selon la cour, une perte cumulée de 8,66 millions d'euros pour la région. L'un d'eux a ainsi affiché, en 2012, un taux d'intérêt de 19 % ! Les deux autres régions de la Nouvelle-Aquitaine, en revanche, s'en sont tenues à l'écart. À la présidence de la Nouvelle-Aquitaine, on estime de 50 à 100 millions le coût, pour le contribuable, de sortie des emprunts risqués contractés par le Poitou-Charentes.
Le rapport de la chambre régionale des comptes n'évoque pas les autres points soulevés par EY. C'est le cas, notamment, des aides financières apportées par Ségolène Royal à des entreprises régionales qui ont ensuite fait faillite (Éco & Mobilité, Mia...) ou des contrats de crédit-bail décidés pour financer l'achat de rames TER. Selon les normes comptables en vigueur en France, le montant des crédits-baux est inscrit à l'actif d'un bilan, puisqu'à terme l'objet du crédit (les rames de TER, en l'occurrence) devient propriété de l'emprunteur. Mais, selon les normes anglo-saxonnes, un crédit-bail figure au passif. Si c'était le cas, l'endettement du Poitou-Charentes serait encore alourdi de plusieurs centaines de millions d'euros...
Soucieuse de « rétablir la vérité » et avec l'aplomb dont elle est coutumière, Ségolène Royal dit avoir pris « avec grande satisfaction » les observations de la chambre régionale des comptes. Les magistrats, selon elle, « anéantissent les accusations diffamatoires proférées dans le rapport Ernst & Young [l'ancien nom d'EY, NDLR] ». Ils l'absolvent surtout de la principale faute, l'insincérité des comptes, susceptible de sanctions pénales. La chambre régionale des comptes décortique pourtant un système curieux, selon lequel, à chaque budget, les dépenses de fonctionnement étaient sous-évaluées et celles d'investissement, surévaluées. Objectif : afficher la « politique volontariste » de la région, pour reprendre les termes de Ségolène Royal. Mais, au fil des mois, il fallait bien payer le personnel, les dépenses courantes, etc. Les sommes manquantes étaient donc prélevées sur le budget d'investissement.
Les conseillers régionaux pourront se faire dès aujourd'hui leur opinion : le rapport est divulgué à la commission des finances de la Nouvelle-Aquitaine. Il sera ensuite discuté en séance le 19 décembre. L'heure de vérité, en somme.
Innocente Ségolène
Interrogée, le 11 décembre, sur le bonus de 500 millions d'euros offert aux sociétés autoroutières en plus du rattrapage du gel des péages en 2015, Ségolène Royal n'a pas mâché ses mots. "Je ne suis pas d'accord avec cette décision gouvernementale", a-t-elle déclaré sur la chaîne C8. Malheureusement, cette décision gouvernementale, c'est elle qui l'a prise. Les trois décrets parus au "Journal officiel" du 23/08/2015 - et datés du 21/08 - portent une seule signature : celle de la ministre de l'Environnement, qui a la tutelle sur le ministère des Transports. Ces textes mettent en musique la partie tarifaire de l'accord signé le 9 avril 2015 entre le gouvernement et les sociétés d'autoroutes.
S'il fallait se souvenir de tout ce qu'on signe !
Le Canard Enchaîné, 14/12/2016
L’ex-présidente de la région Poitou-Charentes, la ministre de l’Environnement Ségolène Royal, affirme que le rapport de la Chambre régionale des comptes confirme sa bonne gestion de l’ancienne région. Une lecture un peu rapide ?...
Ségolène, campagne électorale pour se recaser, aux frais des contribuables et en dégradant l'image de la France
"C'est bizarre" a lâché Hollande devant ses conseillers, en apprenant que Ségolène Royal, à Cuba, avait pris la défense de Fidel Castro sur les droits de l'homme. Oubliant qu'il avait tenu lui-même des propos similaires au printemps 2015.
"Ségolène cherchait sans doute à s'attirer la sympathie des tiers-mondistes" a ajouté le chef de l'Etat.
Explication : Royal, qui est candidate à la succession de Helen Clarke comme administratrice du Programme des Nations unies pour le développement a besoin, pour se faire élire, du soutien des pays d'Amérique latine demeurés proches de Cuba.
Détail : présente à Mexico au Sommet des élus locaux pour le climat (C40), les 1 et 2 décembre, la ministre de l'Environnement s'est invitée à Cuba : elle a juste informé l'Elysée que, étant "dans le coin", elle irait assister aux funérailles de Fidel Castro.
Rappelons que le représentant de la France à la cérémonie était Jean-Pierre Bel, ex-président du Sénat, promu, en janvier 2015, "envoyé personnel" de Hollande pour l'Amérique latine et les Caraïbes. (..)
"C'est catastrophique !" Telle est la réaction de Jean-Marc Ayrault aux déclarations de Ségolène Royal à Cuba.
"Ce n'est pas bon pour l'image de la France", a ajouté le ministre des Affaires étrangères. Conclusion d'Ayrault : "La France défend partout les droits de l'homme. Et, à Cuba, ils ne sont pas respectés, c'est une évidence"
Pas pour tout le monde, apparemment.
"Le Canard Enchainé", 7/12/2016
Après la polémique du week-end, Geneviève Garrigos, porte-parole d'Amnesty International France, juge "incompréhensibles" les déclarations de Ségolène Royal.
Le Point.fr : Que vous inspire la déclaration de Ségolène Royal sur Cuba ?
Geneviève Garrigos : C'est incompréhensible. C'est un discours idéologique qui consiste à nier les faits. On met en avant les progrès en matière de santé et d'éducation et on occulte tout le reste. Or la répression n'a jamais cessé. Ségolène Royal reprend même l'argument du régime en évoquant une « désinformation » et l'inexistence d'une liste de prisonniers politiques.
Précisément, est-il possible d'établir cette liste ?
C'est une tâche compliquée, car la répression a changé de forme depuis quelques années. Il ne s'agit plus de réclamer la libération de gens condamnés à de lourdes peines et donc facilement identifiables. Désormais, le harcèlement et les détentions arbitraires sont la règle. Les arrestations sont devenues très fréquentes et portent sur des durées plus courtes, parfois de quelques semaines ou quelques mois. On a dénombré 8 600 emprisonnements de ce type en 2015. Le dernier chiffre connu pour le mois d'octobre de cette année s'établit à 620. Et il est donc plus difficile de tracer ces individus. Lorsqu'en février le pape François effectue une visite à Cuba, les autorités s'engagent à libérer 3 000 détenus, mais dans le même temps elles arrêtent des centaines de personnes afin de prévenir toute manifestation.
Quels sont les cas qui retiennent votre attention ?
Le dernier concerne l'artiste graffeur El Sexto. Il a été arrêté chez lui parce qu'il avait écrit sur un mur « Il est parti », en référence à la mort de Fidel Castro. Il est emprisonné à l'est de La Havane et sa mère n'a plus de nouvelles de lui. Auparavant, il avait séjourné dix mois dans une cellule sans avoir été jugé. On l'a appréhendé alors qu'il transportait deux cochons portant les inscriptions « Fidel » et « Raúl ». Il voulait les lâcher sur une place de La Havane. Il n'y a rien à attendre de la justice. Tous les avocats de la défense sont nommés par le gouvernement.
Et en dehors des arrestations ?
On constate aussi une multiplication des actes de répudiation. Le régime organise des manifestations devant le domicile des opposants. La foule rassemblée lance des slogans hostiles et se livre parfois à des agressions physiques.
Quelle est la situation d'Internet ?
Seulement 5 % de la population y a accès et les sites critiques sont bloqués.
Constate-t-on une évolution depuis la normalisation des relations entre Cuba et les États-Unis ?
Non. Des milliers de vies continuent à être brisées. La liberté d'opinion n'existe pas à Cuba.
Par Marc Nexon
Les propos de la ministre de l'Écologie sur les droits de l'homme à Cuba sont contredits par les rapports d'Amnesty International et de Human Rights Watch.
Ségolène Royal se trouve en ce moment à Cuba pour les funérailles de Fidel Castro, décédé à l'âge de 90 ans le 25 novembre dernier. Et devant plusieurs journalistes, la ministre de l'Écologie s'est exprimée sur le bilan du dirigeant cubain au pouvoir pendant près de cinq décennies. Parlant de « désinformation » sur la question des droits de l'homme, elle a vanté la liberté « religieuse » et « de conscience » qui règne sur l'île, mais surtout elle a assuré : « On sait qu'ici, quand on demande des listes de prisonniers politiques, on n'en a pas. Eh bien, fournissez-moi des listes de prisonniers politiques. À ce moment-là, on pourra faire quelque chose. »
Des propos qui n'ont pas manqué de faire réagir, notamment sur la question des prisonniers politiques. Dans son rapport annuel 2015-2016, l'ONG Amnesty International dresse un bilan un peu plus pessimiste. Elle confirme qu'il y a bien des « prisonniers d'opinion », rappelant que, durant cette année, « des opposants au régime ont été poursuivis, ou menacés de poursuites, pour des raisons politiques » et qu'un accord avec les États-Unis avait permis la libération de 50 personnes « dont l'incarcération avait, semble-t-il, été motivée par des considérations politiques » en janvier 2015. Un constat partagé par une autre ONG, Human Rights Watch.
Dernière arrestation en date, celle du graffeur Danilo Maldonado Machado (alias El Sexto) le 26 novembre pour avoir crié « abajo Fidel, abajo Raúl » (« à bas Fidel, à bas Raúl »). Entre 2014 et 2015, cet artiste avait déjà passé dix mois en prison. Dans son rapport, Amnesty International fait aussi état « d'arrestations arbitraires et de détentions de courte durée visant régulièrement des détracteurs du régime [...] Selon la Commission cubaine des droits humains et de la réconciliation nationale (CCDHRN), plus de 8 600 militants et opposants au régime ont été placés en détention pour des motifs politiques durant l'année. »
Dans son bilan sur l'héritage de Fidel Castro, publié au lendemain de sa mort, l'organisation salue certes une « amélioration de l'accès aux services publics pour des millions de Cubains », mais qui a « été ternie par la répression systémique des libertés fondamentales ». Pendant ses 49 ans de règne, le leader a dirigé son pays d'une main de fer, et même si « les méthodes répressives mises en œuvre par les autorités ont évolué ces dernières années [...], le contrôle de l'État sur toutes les facettes de la vue des Cubains demeure une réalité ».
Par 6Medias
4 fausses justifications des crimes de Fidel Castro | Contrepoints
Quiconque s'est un peu renseigné sur le régime politique cubain sait que la philanthropie n'est pas le propre d'un gouvernement qui pratique l'esclavage de masse. Mais certains avancent toujours les
http://www.contrepoints.org/2016/12/04/273816-4-fausses-justifications-crimes-de-fidel-castro
Ségolène Royal fait l'éloge de Fidel Castro, et provoque un tollé
http://www.20minutes.fr/monde/1974055-20161204-segolene-royal-fait-eloge-fidel-castro-provoque-tolle
« Grâce à Fidel Castro, les Cubains ont récupéré leur territoire, leur vie, leur destin. Ils se sont inspirés de la Révolution française sans pour autant connaître la terreur », a déclaré la numéro 3 du gouvernent…
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Quand la France tente de recaser Ségolène Royal à l'ONU
De ministre à l' ONU il n'y a qu'un pas que Ségolène Royal pourrait bientôt franchir. Et la ministre de l'Ecologie saurait même déjà précisément le poste qu'elle convoite. Selon une inform...
Ségolène Royal contre-attaque et brandit un rapport de la chambre régionale des comptes. Mais celui-ci confirme les comptes révélés au printemps...
Cette fois, elle voit rouge. Ségolène Royal menace de porter plainte contre ceux qui mettent en cause sa gestion de la région Poitou-Charentes, de 2004 à 2014, ainsi que celle de son successeur, Jean-François Macaire. Il est vrai que les mauvaises nouvelles s'accumulent. Au printemps puis il y a quelques jours, deux audits menés sur les comptes de la région par EY (ex-Ernst and Young), à la demande d'Alain Rousset, président PS de la Nouvelle-Aquitaine, ont coup sur coup souligné plusieurs dérapages. D'abord, plus de 132 millions d'euros de factures qui n'auraient pas été payés aux fournisseurs ; ensuite, un budget de fonctionnement qui flambe (14,1 % en plus de 2013 à 2015) ; et puis ces soutiens financiers à des sociétés vacillantes (plus de 10 millions envolés en aidant la voiture électrique MIA, par exemple), sans compter un jeu dangereux avec des emprunts très toxiques.
Mais Ségolène Royal reste droite dans ses bottes. Elle contre-attaque en affirmant que la « trésorerie de la région est positive » (ce qui est exact, mais une trésorerie de collectivité est forcément positive), et qu'il est aisé de faire rentrer de l'argent dans les caisses en relevant le taux de la TCIPE (la taxe sur les produits pétroliers), auquel elle n'a jamais touché. Bref, sa gestion fut saine. Et, à ceux qui prétendent le contraire, de l'animateur Yann Moix au socialiste Alain Rousset, elle menace de les poursuivre. « Ils auront à répondre des préjudices causés et des diffamations glauques », assure la ministre de l'Écologie.
Comme preuve de sa bonne gestion, Ségolène Royal brandit un nouveau rapport, encore confidentiel, rédigé par la chambre régionale des comptes. Depuis de longs mois, les magistrats décortiquent eux aussi les finances de la région picto-charentaise. Ségolène Royal assure que ce pré-rapport, qui doit être enrichi des réponses des parties prenantes, contredit les deux audits d'EY. Elle soupçonne Alain Rousset d'avoir commandé à EY le deuxième audit alors que le pré-rapport de la Cour des comptes était déjà rédigé, comme s'il s'agissait d'allumer un contre-feu. « Un observateur vigilant aurait pu s'étonner qu'une pseudo-expertise soit commandée à une officine privée alors que le pré-rapport était communiqué », souligne-t-elle.
Pourtant, selon une source proche du dossier, le pré-rapport des magistrats confirme « en tous points » les audits accablants menés par EY. Les impayés y sont un peu minorés, à 130 millions d'euros, mais ils sont confirmés. La somme un peu inférieure à l'évaluation d'EY s'expliquerait par le manque de temps dont ont disposé les magistrats, obligés d'éplucher des milliers de factures. Mais le système est décortiqué : à cause de crédits sous-évalués, certaines directions de la Région ne pouvaient payer leurs fournisseurs ou poursuivre leurs missions, parfois dès le milieu de l'année. « Même les lycées agricoles ne touchaient pas toutes leurs dotations ! » explique cette source. Les argentiers de la Région devaient donc soit décaler le paiement des factures (ceci en 2015 principalement), soit emprunter.
Le taux d'endettement de la région Poitou-Charentes a, sans doute du fait de cette pratique, flambé : si la Région voulait rembourser sa dette, elle y consacrerait plus de 14 années, alors que la ligne rouge est en général fixée à 7 ans – la moitié ! La nouvelle équipe aux commandes à Poitiers se défend en expliquant que le mariage avec l'Aquitaine et le Limousin au sein de la grande région Nouvelle-Aquitaine explique une partie de ces retards de paiement. Le regroupement des régions, et donc des services, aurait techniquement ralenti la signature des chèques.
Autre bizarrerie de la gestion picto-charentaise : le poids des emprunts toxiques. Le rapport d'EY les avait évalués à 66 % de son encours total de dette (mais 27 % pour le Limousin et 21 % pour l'Aquitaine). Montant total de ces emprunts risqués : près de 200 millions d'euros, dont 46,8 millions d'emprunts très toxiques, classés hors échelle de Gissler – en clair, de la dynamite en puissance tellement les taux peuvent s'envoler ! La région Nouvelle-Aquitaine, qui récupère l'ensemble des comptes et mécomptes picto-charentais, cherche désormais à se défaire de ces mauvais emprunts. Le coût de cette sortie négociée avec les banques est évalué dans une fourchette comprise entre 50 et 100 millions d'euros.
Au total, la facture du Poitou-Charentes est estimée, selon un proche du dossier, à 300, voire 400 millions d'euros. « Les recommandations des magistrats dans le rapport sont toutefois prudentes, ils ménagent la ministre », confie un proche du dossier. Mais la somme devra être déboursée par la Nouvelle-Aquitaine, dont les actes de mariage ont été publiés le 1er janvier 2016. Un cadeau un peu empoisonné...
La Nouvelle-Aquitaine a bien hérité de 132 millions d'euros de factures impayées par le Poitou-Charentes. La tension monte entre Ségolène Royal et Alain Rousset.
Par Michel RevolL'ancienne présidente de la région Poitou-Charentes et l'actuel patron de la grande région Nouvelle-Aquitaine s'échangent depuis plusieurs semaines des amabilités sur fond de règlement de comptes… financiers. Dernier épisode : la menace, par la ministre de l'Écologie, de déposer plainte contre son rival d'Aquitaine s'il persiste à évoquer les « dérives financières » du Poitou-Charentes. Au printemps, un audit commandé par Alain Rousset avait en effet révélé de nombreuses incongruités financières sous le mandat de Ségolène Royal (prêts hautement toxiques, soutien à plusieurs sociétés qui ont mis la clé sous la porte, factures impayées…).
Il y a quelques mois, le président PS de la région Nouvelle-Aquitaine a commandé à EY (ex-Ernst and Young) un nouvel audit, ciblé sur ces fameuses factures. Ce rapport, dont Le Point a obtenu copie, a remis le feu aux poudres. Il confirme le système dévoilé au printemps, et précise les montants en jeu : selon EY, la Nouvelle-Aquitaine, qui regroupe depuis le 31 décembre 2015 l'Aquitaine, le Limousin et le Poitou-Charentes, a hérité dans ses comptes de 131,9 millions d'euros de factures impayées en provenance du Poitou-Charentes. Et à régler en 2016 !
L'audit explique pourquoi. D'abord, certains postes ont été sous-budgétisés. La direction chargée de la formation professionnelle continue et de l'apprentissage aurait ainsi utilisé 50 % de son budget voté pour l'année 2015 dès le mois de mars. La note est salée : les dépenses qui n'ont pas pu être assurées ont été reportées en 2016, pour plus de 44 millions d'euros !
La direction responsable des transports propres, deuxième « contributrice » des factures décalées, a quant à elle cumulé pour près de 30 millions d'euros d'impayés… Selon EY, une dépense de 10 millions a, par exemple, été reportée en janvier 2016, donc dans les comptes de la grande région Nouvelle Aquitaine, pour régler deux échéances de novembre et décembre 2015 à la SNCF (acquisition de TER).
Deux raisons plus techniques expliquent aussi ces reports. En juillet 2015, les directions de la région Poitou-Charentes ont dû faire valider au préalable les dépenses supérieures à 100 000, puis 50 000 euros, ce qui a pu ralentir leur règlement ; de surcroît, la fusion entre les trois régions a retardé les paiements des factures.
Certes, la période concernée (2015, pour l'essentiel) ne concerne pas directement Ségolène Royal : la ministre de l'Écologie a quitté la présidence de la région l'année précédente. Elle prend pourtant ces audits comme une attaque personnelle. Il est vrai que, si son successeur Jean-François Macaire, un proche d'entre les proches, a dû décaler le paiement de 131 millions d'euros de factures, c'est sans doute aussi parce que la situation financière dont il a hérité l'y a contraint…
« Il n'y a pas d'impayés puisque la trésorerie disponible et le potentiel de recettes sont bien supérieures aux factures en paiement », se défend Ségolène Royal en évoquant « un excédent de trésorerie de 40 millions » et la possibilité de jouer sur la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE), un « potentiel de recettes de 280 millions d'euros ». Un argument curieux, puisqu'il contraindrait ses successeurs à rompre avec ce que Ségolène Royal a toujours refusé de faire – augmenter la fiscalité.
La ministre de l'Écologie contre-attaque en se fondant sur un rapport de la chambre régionale des comptes. Prévu pour être publié à la fin de l'année, il contredirait, selon elle, le travail d'EY. Alain Rousset, explique Ségolène Royal, sait que la situation n'est pas aussi noire qu'indiqué dans l'audit, puisqu'il « a reçu le pré-rapport de la chambre des comptes début août […] C'est pour cela d'ailleurs qu'il commande une seconde expertise au même cabinet ! Vous avez déjà vu un cabinet s'expertisant lui-même ? ».
Très remontée, elle dénonce un « tripatouillage différent du premier rapport », dont « les chiffres faux sont dénoncés par le pré-rapport [de la chambre régionale des comptes, NDLR] ». Et renvoie la balle à Alain Rousset : la chambre régionale des comptes révélerait que « la dette d'Aquitaine a doublé malgré le prélèvement de 600 millions de TICPE sur la durée du dernier mandat d'Alain Rousset ». La tension monte, monte, monte.
Retrouvez l'intégralité de l'audit d'EY :
Patrick Guilloton, ancien journaliste à "Sud-Ouest", a suivi Ségolène Royal pendant plus de dix ans. Il la raconte dans un livre, "La Princesse Royal".
Par Michel RevolOn connaît la Ségolène Royal « nationale », celle qui appelle à « d'autres victoires » un soir de défaite à la présidentielle, celle qui vante les « Désirs d'avenir », celle qui vise le perchoir de l'Assemblée nationale avant d'être élue députée. On connaît un peu moins l'élue régionale du Poitou-Charentes. La vie de Ségolène Royal dans sa circonscription de Melle, puis à Poitiers, siège de la région, est pourtant tout aussi mouvementée. Son ascension ne fut pas vraiment un chemin de roses. À Poitiers, à Melle ou à La Rochelle comme à Paris, les méthodes sont les mêmes : improvisations, passage en force, petits arrangements avec la vérité, mais aussi une capacité hors norme à aller de l'avant. Dans un livre très à charge, aux allures de pamphlet, Patrick Guilloton, ancien journaliste à Sud-Ouest, raconte vingt ans de « ségolénades » en Poitou-Charentes, ce fameux « laboratoire » où toutes les expériences ne furent pas concluantes. En voici dix exemples.
Élue en 2004 à la tête du Poitou-Charentes, Ségolène Royal veut réduire l'influence du FN. Elle décide de relever le seuil pour constituer un groupe (avec moyens afférents) de trois à six élus. « Six années plus tard, cette affaire est néanmoins revenue sur le tapis », rappelle Patrick Guilloton. En 2010, Ségolène Royal a fait élire trois centristes pour constituer sa majorité. Mais trois élus centristes, c'est trop peu pour constituer un groupe. Elle fait donc machine arrière, et fait de nouveau modifier le règlement intérieur afin de « ramener le nombre d'élus à trois pour permettre à un parti (...) de constituer un groupe ».
Après la première élection de Ségolène Royal à la région, plusieurs cadres quittent la collectivité. C'est le cas d'une attachée de presse. Lors d'un déjeuner avec plusieurs journalistes, à Poitiers, Ségolène Royal explique les raisons du départ de cette collaboratrice, « ses inquiétudes, ses espoirs pour la suite ». « Tout cela, raconte Patrick Guilloton, en étant la seule autour de la table à ignorer que, juste face à elle, le responsable de diverses publications agricoles de la région n'est autre que le compagnon – et père des deux grandes filles – de l'ex-contractuelle dont elle se permet de révéler, en long, en large et même au-delà, les prétendus états d'âme. »
Comme elle l'avait fait avec les poids lourds (Valls, Rebsamen...) qui l'entouraient après la présidentielle de 2007, Ségolène Royal veut améliorer le management de ses troupes régionales. Entre démissions et évictions, tout ne tourne pas très rond au conseil régional. Elle fait donc appel à un cabinet de conseil aux managers, Cesar Consulting. Un conseiller régional se rebiffe : « Un marché de gré à gré de 89 000 euros a été signé... puisqu'à partir de 90 000 euros un appel d'offres est nécessaire. C'est une honte, de l'argent fichu en l'air. Car tout le monde connaît, ici, la cause de tout ce cirque. Il y en a une, une seule. C'est elle. » Le cabinet, spécialisé en gestion de crise, s'avérera être dirigé par Gérard Longuet, sénateur Les Républicains marqué à droite de la droite.
Avant l'élection de 2004, Ségolène Royal promet que, si elle est élue, elle réduira les dépenses et chassera les signes d'apparat. Elle vise notamment la belle Renault Vel Satis utilisée par la présidente d'alors, Élisabeth Morin. Élue, Ségolène Royal roule donc dans une Renault Laguna, plus modeste. Pour raconter la suite, il faut descendre au cinquième sous-sol du conseil régional : « C'est là (...), sous une bâche grise, qu'intrigué on aperçoit une voiture. En soulevant la bâche, les habitués de la boutique comprennent immédiatement. Cette automobile est la Vel Satis utilisée comme voiture de fonction par Élisabeth Morin. » Le concessionnaire qui a loué la berline a en effet exigé que le contrat aille à son terme. La région a donc dû payer deux locations à la fois. Et conserver deux véhicules. Fidèle à sa promesse, Ségolène Royal refuse de rouler dans la plus luxueuse des deux, quitte à payer double !
« Lorsqu'elle quitte son costume de députée, elle saute dans le TGV en direction du Poitou-Charentes, descend toujours du train par le wagon de seconde après avoir voyagé en première. C'est l'une de ses habitudes les mieux ancrées, des centaines de Poitevins ont repéré le manège ; autre marotte, interdiction absolue aux photographes de la mitrailler lorsqu'elle est à table. »
À la fin des années 90, le parc du Futuroscope, près de Poitiers, va mal. Le conseil régional, présidé par la droite, vient à son secours en apportant « une bouffée d'oxygène de 10 millions d'euros, soit 100 000 actions d'une valeur de 100 euros chacune ». Dix mois après son élection, Ségolène Royal décide de vendre cette participation. En 2006, « la Caisse des dépôts se port(e) acquéreur – dans le but de revendre ensuite à un investisseur privé – au prix de... 4,25 euros par action. Dans cette affaire, difficile de dire que l'argent des contribuables a été judicieusement placé puisque plus de 9,5 millions d'euros sont partis en fumée ». La Futuroscope est, depuis, redevenu « une entreprise rentable. Aux dernières nouvelles, le cap des 2 millions de visiteurs et des 100 millions de chiffre d'affaires devrait être franchi en 2017 ».
En 2009, une grande opération de rabibochage est montée à Rezé, en banlieue nantaise, entre la patronne du PS, Martine Aubry, et Ségolène Royal. Les deux femmes ne s'aiment pas, surtout depuis l'empoignade du congrès de Reims. Sur la scène, après le meeting et les embrassades, Aubry offre à sa rivale un cadeau, une statuette africaine. L'échange se veut sincère et émouvant. « Deux-trois semaines plus tard, à Poitiers (...), un grand amateur d'art africain (...) demande à Ségolène Royal ce qu'elle a fait de la statuette de bois offerte à Nantes. La réponse fuse ; le ton, l'expression de son visage sont encore plus explicites que ses paroles : « Je n'en sais strictement rien. »
En 2010, réélue à la tête de la région, Ségolène Royal décide de nommer des « représentants de Mme la présidente » un peu partout. L'idée n'est pas nouvelle, sauf que 18 « représentants » sur 62 ne sont même pas conseillers régionaux... L'opposition s'en émeut, au point qu'elle quitte une séance qui, quelques semaines plus tard, est consacrée à cette initiative. En mesure de rétorsion, Ségolène Royal ampute les indemnités des conseillers régionaux de droite de 450 euros environ « pour les punir de leur absence (...) Aussitôt, le tribunal administratif est saisi. Il n'aura pas à se prononcer : en fin d'année, la Princesse reverse tout ce qu'elle avait retiré ».
En 2012, la guerre est déclarée avec le socialiste Olivier Falorni qui s'est déclaré candidat aux législatives dans la circonscription de La Rochelle, réservée par le PS à Ségolène Royal. Elle en discute avec Patrick Guilloton lors d'un déjeuner en avril. Il raconte : « À six jours du premier tour de la présidentielle, Ségolène Royal pense que François sera élu. Ce qui amène chez elle une certitude : À La Rochelle, Falorni n'ira pas au bout. François élu, nous lui proposerons quelque chose. Une inspection générale, quelque chose comme ça. » Quelques semaines plus tard, elle sera largement battue par son rival, dissident du PS. Elle pensait pourtant que, même s'il se présentait, elle l'écraserait. Après une présidentielle gagnée, un dissident, ça ne fait jamais plus de 5 %. Il gagnera avec quelque 60 % des voix.
En 2012, le Picto-Charentais François Gabart remporte le Vendée Globe. Quelques jours avant la fin de la course, lors d'un repas avec des journalistes, Ségolène Royal est interrogée sur l'enfant du pays. L'un lui demande si elle compte se rendre aux Sables-d'Olonne, le port d'arrivée. Visiblement, la question la prend au dépourvu. « Que vouliez-vous que j'aille y faire ? » demande-t-elle. Les journalistes lui apprennent que Gabart est un enfant du pays, né à Angoulême. Aussitôt, elle fait rédiger un communiqué de la région, qui tombe dès la ligne d'arrivée franchie. Et lance un plan Voile, parrainé par François Gabart ! Lors du lancement du plan, quelques semaines plus tard, son rival Jean-François Fountaine se confie à quelques invités : « Vous connaissez le nom de la personnalité politique ayant enterré, il y a peu, le plan Voile ? Ségolène Royal. »
La Princesse Royal de Patrick Guilloton, Cherche-Midi, 331 pages, 19 euros.
Le Parlement a adopté lundi un texte qui valide l'enfouissement profond des déchets les plus radioactifs. En l'absence de la ministre, qui avait mieux à faire.
Le texte voté hier au Parlement engage le pays pour les quelques... millions d'années à venir. Les députés ont définitivement adopté le projet Cigéo, destiné à enfouir dans une nappe d'argile à 500 mètres sous terre les déchets les plus radioactifs et donc les plus dangereux produits en France. Un projet qualifié de « Tchernobyl souterrain » par la députée EELV Michèle Bonneton. Les députés écologistes, très remontés contre le texte, estiment que Cigéo coûtera quelque 41 milliards. Le gouvernement a, lui, chiffré la facture à 25 milliards.
Conscient de ces enjeux, André Vallini, secrétaire d'État au Développement et à la Francophonie, a tenu à souligner qu'il s'agissait d'« une étape importante d'un processus de long terme, qui dépasse les clivages politiques et relève de notre responsabilité vis-à-vis des générations futures ». Une étape seulement, car le feu vert ultime dépend in fine du gouvernement.
Mais, au fait, pourquoi André Vallini ? Car, vous avez bien lu, c'est bien le secrétaire d'État au Développement et à la Francophonie qui a défendu le texte au nom du gouvernement. Mais où était donc passée la ministre de l'Environnement, responsable de ce dossier capital, Ségolène Royal ?
La question a été posée directement à l'intéressée pendant le débat par Cécile Duflot sur Twitter
Pas de réponse de la ministre, mais, peu de temps après, un tweet repéré par un internaute la montre tout sourire poser pour la postérité aux côtés des joueurs de l'équipe de France, qui étaient au même moment reçus à l'Élysée. Message que la députée écologiste s'empresse de retweeter.
Avant de poster, désabusée, un dernier message qualifiant le débat, où les amendements seront tous rejetés, de « mascarade ».
La proposition de loi « précisant les modalités de création d'une installation de stockage réversible en couche géologique profonde des déchets radioactifs de haute et moyenne activité à vie longue » a finalement été adoptée peu avant 20 heures par les parlementaires. En tout cas, par ceux qui étaient présents : une vingtaine de députés tout au plus. Les autres étaient tout simplement en vacances.
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Ecotaxe: La facture pour le gouvernement pourrait s'élever à 1,2 milliard d'euros
La facture concernant l'épineux dossier de l'écotaxe s'annonce très salée. Enterrée par l'exécutif après la fronde des " bonnets rouges " bretons, l'écotaxe sur les poids lourds va en effet...
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Exclusif : Ségolène Royal bientôt sous les ponts de Paris ! - Imposteurs
La politique politicienne fait rarement bon ménage avec la science et l'expertise. Alors que ces dernières ont pour but de produire de la connaissance objective sur le monde, et devraient être d...
http://imposteurs.over-blog.com/2016/06/exclusif-segolene-royal-bientot-sous-les-ponts-de-paris.html
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Hausse rétroactive : EDF a grand besoin d'argent | Contrepoints
La transition énergétique, c'est un peu comme le changement : si c'est maintenant, ce n'est pas tout à fait ce à quoi on pouvait s'attendre. Et grâce aux gesticulations de Ségolène Royal, de...
http://www.contrepoints.org/2016/06/17/257080-hausse-retroactive-edf-a-grand-besoin-dargent
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L'ONU, ou la promotion ratée de Ségolène Royal
L'Express révèle que l'actuelle ministre de l'Environnement aurait souhaité succéder au Sud-Coréen Ban Ki-moon à la tête de la diplomatie de l' ONU, l'année prochaine. " Qui peut ne pas êt...
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Poitou-Charentes: L'audit final confirme 200 millions d'euros à rattraper dans l'ex-région de Royal
Les conclusions finales de l’audit des comptes de l’ex-région Poitou-Charentes ont été rendues par le cabinet Ernst & Young et confirment les 132 millions ...
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Poitou-Charentes : le nouvel audit qui accable Ségolène Royal
C'est un rapport, épais de 130 pages, qui ne va pas arranger les affaires du Poitou-Charentes, en particulier des équipes qui, sous la houlette de Ségolène Royal, l'ont dirigé jusqu'en 2015. ...
Un audit révèle la gestion calamiteuse du Poitou-Charentes. Ségolène Royal vitupère contre ceux qui l'ont commandé et s'exonère de toute responsabilité.
« Je vais essayer de généraliser à l'échelle nationale ce que nous avons fait à l'échelle régionale. » En 2006, candidate à l'élection présidentielle, Ségolène Royal n'avait que ça à la bouche. Elle avait fait de « sa » région Poitou-Charentes un laboratoire de la réussite et des bonnes pratiques qu'elle allait mettre en oeuvre dès que les portes de l'Élysée se seraient ouvertes devant elle. Les électeurs et Nicolas Sarkozy en ont décidé autrement. La Madone du Poitou n'a pu entrer dans la Cathédrale et a dû se contenter de sa basilique pour guérir les écrouelles et accomplir ses miracles.
Elle n'a quitté ses terres qu'en 2014, après 10 ans et 19 jours de présidence, d'abord remplacée par Jean-François Macaire, son premier vice-président et homme de confiance pendant 4 ans. Puis la fusion des régions a agrégé Poitou-Charentes avec le Limousin et l'Aquitaine. Prudent, Alain Rousset, nouveau roitelet local, commande un audit au cabinet Ernst & Young dont les conclusions sont sans appel... Une bonne note pour l'Aquitaine, une note moyenne pour le Limousin et une note catastrophique pour l'écrin de l'actuel ministre de l'Environnement. Les mots sont cruels : « emprunts toxiques », « insoutenabilité budgétaire », « gestion pas maîtrisée ». La dette a explosé, les impayés se montent à 132 millions d'euros et des artifices comptables ont permis de masquer une partie des dépenses et des emprunts !
Lire aussi l'article Poitou-Charentes : l'audit qui fait mal aux proches de Ségolène Royal.
Bien entendu, Ségolène Royal n'entend pas en rester là. Vous la connaissez : elle n'a jamais tort ! Aujourd'hui, elle parle de basse vengeance. Alain Rousset aurait toujours été jaloux de sa réussite et aurait rêvé d'être ministre... Quant au cabinet d'audit, il n'a pas entendu trois de ses plus proches collaborateurs qui en quelques phrases auraient éclairé la lanterne de ces comptables obscurantistes et bas de plafond... Sauf que la dette est là, et des crédits-bails ont été contractés pour dissimuler son ampleur. En effet, il est autorisé d'en sortir le montant total du bilan pour n'affecter, année après année, que celui des remboursements. Sans parler de « prêts structurés » hautement toxiques. Demain, elle attaquera la presse coupable de propager des menteries, puis ses collaborateurs qui l'auront trompée. Car c'est cela, le système Royal ! Toujours s'exonérer de sa responsabilité. Sauf que la chambre régionale des comptes rôde... Elle va parachever le travail d'Ernst & Young, dépiauter les factures et les engagements budgétaires, et finalement juger de la sincérité ou de l'insincérité de la gestion de madame Royal pendant une décennie. Il sera difficile d'accuser ce « juge de paix » de n'agir que par jalousie...
Soyons sérieux, cette jalousie dont Ségolène Royal prétend être la victime n'est que pure invention... Jaloux de quoi ? Des dizaines de millions d'euros accordés à des entreprises qui ont périclité comme Éco & Mobilité, Buroform ou Mia ? De l'endettement astronomique de sa collectivité locale ? De ses déclarations à l'emporte-pièce, de ses revirements, de ses changements de pied permanents ? Des grands airs qu'elle prenait face aux autres présidents de région qu'elle méprisait ? Ces « révélations » que d'anciens collaborateurs tombés en disgrâce, élus de droite comme de gauche, tels Jean-Pierre Raffarin, Dominique Bussereau ou Olivier Falorni, et quelques anciens proches à l'instar de Dominique Besnehard, cofondateur du Festival du film francophone d'Angoulême, avaient déjà susurrée ont discrédité la façon de faire de la politique de la ministre. Elle clamait qu'elle faisait autrement. Or, elle utilise les vieilles ficelles du clientélisme... Aujourd'hui, le principe de réalité vient de la rattraper et il lui sera difficile de nier sa responsabilité dans la gestion calamiteuse de « sa » région...
Rétrospectivement, on frémit ! Ségolène Royal présidente de la République pendant la crise de 2008-2011, la France serait aujourd'hui rabaissée au rang de la Grèce ou de l'Islande, condamnées à rembourser des dettes trop grandes pour elles et à la merci des banquiers.
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Béglé - Ségolène Royal n'a jamais tort !
" Je vais essayer de généraliser à l'échelle nationale ce que nous avons fait à l'échelle régionale. " En 2006, candidate à l'élection présidentielle, Ségolène Royal n'avait que ça à ...
http://www.lepoint.fr/politique/begle-segolene-royal-n-a-jamais-tort-09-04-2016-2031080_20.php
L'opposition interpelle Ségolène Royal, l'ancienne présidente de la région, accusée d'avoir mené "une gestion absolument pas maîtrisée".
La « situation financière alarmante » de l'ex-région Poitou-Charentes a été révélée par un audit de la nouvelle région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (ALPC). L'opposition de droite a émis « un sérieux doute » sur la sincérité des comptes et a demandé à son ex-présidente PS, Ségolène Royal, de « s'expliquer ». L'audit commandé par le président PS de la grande région Alain Rousset a souligné les ratios financiers « performants » de la nouvelle région ALPC à la veille de la fusion (31 décembre 2015), mais masquant des « hétérogénéités », en particulier une « forte dégradation » de la situation de Poitou-Charentes.
Sans la fusion (des trois régions), « nous serions vraisemblablement en train de constater la faillite et la banqueroute de la région » Poitou-Charentes, a affirmé le président de la commission des Finances d'ALPC, Olivier Chartier (Les Républicains), en présentant à la presse les résultats de l'audit mené par Ernst & Young. « Points noirs » de l'audit concernant le Poitou-Charentes : des retards de paiements s'élevant à 132 millions d'euros, qui avaient déjà été révélés en février par Alain Rousset.
Mais aussi une épargne « quasi nulle » avec un taux net de 0,05 %, une sous-budgétisation, « des dépenses qui ne sont pas inscrites au budget en fonction de la réalité des besoins », a énuméré pour sa part le vice-président de cette commission des Finances, le PS Florent Boudié. Le cabinet relève aussi, parmi les emprunts, « 56 millions d'euros à très haut risque » qui nécessiteront un plan de désengagement, et 46 millions d'euros d'emprunts « à risque ». Pèsent, enfin, deux crédits-bails pour le renouvellement de TER, obérant la capacité de désendettement.
« C'est une gestion absolument pas maîtrisée, et qui connaît une accélération de sa dégradation très forte » depuis 2013, a résumé Florent Boudié. M. Chartier a déploré un « volontarisme politique » en forme de « fuite en avant, un tas de sable de dépenses reportées à des années ultérieures pour éventuel financement ». Il a émis « un sérieux doute sur la sincérité des comptes présentés à l'époque ».
La chambre régionale des comptes, saisie, devrait rendre un rapport à l'automne. C'est au juge des comptes qu'il reviendra d'apprécier « d'éventuelles responsabilités », et d'engager le cas échéant des procédures, ont indiqué les élus. D'ici là, Olivier Chartier a indiqué qu'un complément d'audit, plus poussé, sera engagé, et a estimé qu'il revient à la présidente du Poitou-Charentes de 2004 à 2014, et à son successeur Jean-François Macaire « de s'expliquer, d'une façon ou d'une autre, sur la situation ».
source AFP
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l'arrêté sur les feux de cheminée publié - Le blog de ottolilienthal
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