nuages en mer de Chine
Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a exprimé devant le président chinois Xi Jinping ses inquiétudes concernant la situation en mer de Chine méridionale, où les incidents se multiplient dans les eaux disputées entre Pékin et plusieurs pays riverains, a indiqué samedi le ministère japonais des Affaires étrangères.
Au cours de cet entretien bilatéral en marge du sommet de l’Apec au Pérou, Shigeru Ishiba a fait part à Xi Jinping de «sa sérieuse inquiétude concernant la situation en mer de Chine méridionale, à Hong Kong et au Xinjiang», a indiqué le ministère.
Pékin revendique, au nom de raisons historiques, sa souveraineté sur la quasi-totalité des récifs et îlots inhabités de la mer de Chine méridionale, ignorant une décision de justice internationale de 2016 selon laquelle ses prétentions ne reposent sur aucune base juridique.
Incursions aériennes et manœuvres militaires
Les Philippines, le Vietnam, la Malaisie, Brunei et l’Indonésie affichent des prétentions rivales, dans cette zone maritime aux forts enjeux commerciaux et stratégiques.
La situation s’est envenimée ces derniers mois. Plusieurs épisodes de violences ont opposé des navires chinois d’un côté et vietnamiens et philippins de l’autre. Parallèlement, la Chine a accentué la pression sur Taïwan, multipliant les incursions aériennes et manœuvres militaires autour de l’île qu’elle considère comme faisant partie de son territoire.
Il s’agit de la première rencontre entre le président chinois et Shigeru Ishiba, arrivé au pouvoir début octobre et qui s’est maintenu à son poste, à la tête d’un gouvernement minoritaire, malgré une lourde défaite de son parti aux législatives anticipées fin octobre.
«Gérer les différends de manière constructive»
Les relations entre la Chine et le Japon, souvent tendues, se sont détériorées ces dernières années alors que Pékin muscle ses capacités militaires dans la région et que Tokyo renforce son alliance avec les États-Unis.
Lors de la rencontre, Shigeru Ishiba a également «fait part de ses graves préoccupations concernant l’activité croissante de l’armée chinoise», tout en soulignant que «la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan sont extrêmement importantes pour le Japon et la communauté internationale», a ajouté le ministère.
Xi Jinping a quant à lui déclaré qu’il espérait que le Japon travaillerait avec la Chine pour «traiter correctement les grandes questions de principe telles que l’histoire et Taïwan» et «gérer les différends de manière constructive», selon un communiqué du ministère chinois des Affaires étrangères.
La Chine et le Japon, «dont les intérêts économiques et les chaînes industrielles et d’approvisionnement sont profondément liés», doivent «poursuivre une coopération gagnant-gagnant et maintenir le système mondial de libre-échange ainsi que des chaînes de production et d’approvisionnement stables et sans entraves», a ajouté le président chinois.
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https://www.20min.ch/fr/story/mer-de-chine-meridionale-le-premier-ministre-japonais-exprime-sa-serieuse-inquietude-103221592
Voilà une idée, une hypothèse de travail dont vous n’entendez pas vraiment parler malgré les hausses de tensions entre la Chine continentale et Taïwan...
Tous partent du principe que le parapluie américain est suffisamment dissuasif.
Pourtant, à Kazan, au sommet des BRICS il s’est passé un évènement qui a été totalement occulté par les médias occidentaux qui y ont à peine consacré quelques entrefilets.
L’Inde et la Chine, dans une rencontre au sommet historique, viennent de trouver un accord pour mettre fin aux rivalités territoriales dans l’Himalaya entre les deux pays.
“Depuis 1962, les deux pays se disputent 4 000 kilomètres de frontières sur le toit du monde. Un différend qui se rappelle régulièrement dans leur relation, comme lorsqu’en juin 2020, une vingtaine de soldats indiens et chinois avaient trouvé la mort lorsque deux patrouilles s’étaient croisées.
Les relations entre les deux pays étaient depuis au plus bas, décrites le mois dernier comme “pas terribles” par le ministre des Affaires étrangères Indien, qui jugeait encore que l’Inde avait un “problème Chinois”. L’accord annoncé concerne la répartition des patrouilles sur la “ligne de contrôle”, une zone tampon où les deux pays n’ont pas le droit d’entrer avec des armes. Il ne règle pas le différend frontalier, mais signe un retour au conflit figé d’avant 2020″. Source entrefilet France Info TV ici.
Dans les faits, c’est la Chine qui recule et la Chine ne recule jamais sans raison, et jamais sans une stratégie de temps long. Cela porte le nom de retrait militaire et c’est une rétrocession à l’Inde. Ni plus ni moins.
“L’Armée populaire de libération du PCC se retire de la région du Ladakh (ironiquement, ils ont même ajouté une musique aussi héroïque en fond sonore à la vidéo), tous les avant-postes et fortifications doivent être démantelés, et toutes les fournitures et équipements doivent être retirés. Ce territoire sera désormais entièrement sous juridiction indienne.
L’Inde a déjà annoncé la création du territoire de l’Union du Ladakh. Cette zone équivaut à peu près à trois Taïwan et quarante Hong Kong, pour une superficie totale de 90 000 kilomètres carrés.
Ceux qui ont lu l’Art de la Guerre de Sun Tzu, connaissent l’état d’esprit chinois. Avant de reprendre Taïwan et d’unifier la Chine ce qui est le seul objectif politique d’importance pour Pékin, il y a des préalables. Notamment faire la paix avec l’Inde, proxi américain dans la région pour libérer des troupes et ne pas avoir à mener deux guerres à la fois. Pékin, par cet accord conclu sous l’égide de Vladimir Poutine, vient sans doute d’enfoncer un coin dans la relation américano-indienne et de s’assurer de la neutralité de New Delhi en cas d’attaque sur Taïwan.
D’un point de vue analytique, j’émets l’hypothèse que la Chine, pourrait vouloir entamer une offensive plus importante et plus réelle pour récupérer Taïwan. Ce ne sera peut-être pas une guerre ouverte et frontale mais un blocus très dur avec des escarmouches jusqu’à ce que politiquement Taïwan, accepte la “réddition” et la réunification...
Charles Sannat 30 10 24
(extrait)
https://insolentiae.com/et-si-la-chine-se-preparait-a-envahir-taiwan-au-mois-de-decembre-ledito-de-charles-sannat/
"Pendant 13 heures, la Chine a effectué des manœuvres d’entraînement avec pour but d’encercler Taïwan. C’est seulement pour s’amuser et il n’y a rien à craindre. C’est sûr on peut avoir une une totale confiance. Taïwan a annoncé avoir déployé les forces nécessaires pour répondre à la menace. Il manquerait plus que ça parte en vrille là-bas aussi."
https://2000watts.org/index.php/energies-fossiles/peak-oil/1397-energies-economie-petrole-et-peak-oil-revue-mondiale-octobre-2024.html
Deux navires de guerre allemands, dirigés par le commandant, le contre-amiral Axel Schulz, attendent les ordres de Berlin pour savoir s’ils deviendront les premiers navires de guerre allemands depuis des décennies à franchir le détroit de Taïwan. La décision n’a pas encore été prise et les conditions météorologiques peuvent jouer un rôle. Selon M. Schulz, leur passage éventuel vise à démontrer l’engagement de l’Allemagne en faveur d’un ordre fondé sur des règles, d’une résolution pacifique des conflits territoriaux et de voies de navigation libres et sûres.
Au cours des quatre dernières années, Pékin a intensifié ses activités militaires dans le détroit. Les traversées de la voie navigable par des navires de guerre étrangers, notamment américains, sont régulièrement condamnées par Pékin, qui estime que ces missions « sapent la paix et la stabilité » dans la région. L’Allemagne, l’un des principaux partenaires commerciaux de la Chine et de Taïwan, s’est jointe à d’autres pays occidentaux pour renforcer sa présence militaire dans la région, alors que les ambitions territoriales de Pékin suscitent de plus en plus d’inquiétudes.
Avant leur éventuel passage par le détroit le mois prochain, la frégate Baden-Wuerttemberg et le navire de ravitaillement Francfort-sur-le-Main prévoient de faire escale à Tokyo mardi. Ils feront également escale en Corée du Sud et aux Philippines et participeront à des exercices avec la France, l’Indonésie, l’Italie, le Japon, la Malaisie, Singapour, les Philippines et les États-Unis.
Le détroit de Taïwan, une route commerciale majeure
Le détroit de Taïwan est une voie commerciale majeure par laquelle transitent près de la moitié des porte-conteneurs du monde. Les États-Unis et Taïwan affirment qu’il s’agit d’une voie navigable internationale. La Chine revendique la souveraineté sur Taïwan, qui est gouvernée démocratiquement, et affirme qu’elle a juridiction sur cette voie d’eau de près de 180 km de large qui divise les deux parties et fait partie de la mer de Chine méridionale.
Taïwan s’oppose fermement aux revendications de souveraineté de la Chine, affirmant que seul le peuple de l’île peut décider de son avenir. La présence militaire de l’Allemagne dans la région s’est accrue à mesure que l’inquiétude grandit face aux ambitions territoriales de Pékin. Le mois dernier, la Luftwaffe a déployé des avions de chasse au Japon pour les premiers exercices conjoints. En 2021, un navire de guerre allemand a navigué en mer de Chine méridionale pour la première fois depuis près de 20 ans.
M. Schulz a déclaré qu’il ne prévoyait pas de mesures de sécurité particulières si les navires de guerre placés sous son commandement traversaient le détroit de Taïwan, estimant qu’il s’agissait d’un « passage normal » similaire à la traversée de la Manche ou de la mer du Nord. Toutefois, il prévoit que tout passage sera étroitement surveillé. Il s’attend à ce que la marine chinoise et éventuellement les garde-côtes ou la milice maritime les escortent, décrivant cela comme une pratique courante.
Les navires de guerre allemands attendent les ordres de Berlin avant de décider de traverser le détroit de Taïwan.
Le président philippin Ferdinand Marcos a affirmé dimanche que son pays ne se laisserait pas «intimider» après un affrontement entre des gardes-côtes chinois armés et des membres de la marine philippine. «Nous ne nous laisserons jamais intimider ni opprimer par qui que ce soit», a déclaré le président Marcos lors d’un discours à l’occasion d’une visite aux forces philippines en mer de Chine méridionale.
Bonne nouvelle pour Pékin. Le Parti populaire de Taïwan proche de Pékin n'a pas gagné la présidence du pays, mais a obtenu la majorité au Parlement. Du coup, la Chine va probablement se concentrer sur la création d'obstacles politiques internes à toute tentative d'indépendance de Taïwan, plutôt que sur la préparation d'une guerre.
https://2000watts.org/index.php/energies-fossiles/peak-oil/1368-energies-economie-petrole-et-peak-oil-revue-mondiale-fevrier-24.html
Le ton monte entre la Chine et les Philippines après deux collisions de bateaux dans la mer de Chine méridionale. Manille a ainsi accusé lundi des navires chinois d’avoir « intentionnellement » percuté des bateaux philippins par deux fois dimanche près de l’atoll Second Thomas Shoal, dans les Spratleys, où la marine philippine est stationnée
En cas d’attaque à Taïwan, le Japon fournira un soutien logistique aux États-Unis...Les États-Unis et le Japon ont mis au point un plan militaire commun en cas d’urgence à Taïwan, selon l’agence de presse japonaise Kyodo. Les forces armées américaines pourront installer leurs bases sur l’une des iles japonaises, située à proximité de Taïwan.
Demain la Chine : guerre ou paix ?...Vous sentez monter une poussée nationaliste dangereuse chez les jeunes Chinois… Oui, il n’y a aucun doute. La montée en puissance de la Chine, le matraquage idéologique de la propagande du Parti
Le Pacifique sous tension: l’Allemagne et le Japon intensifient leur coopération militaire...Pour la première fois depuis 20 ans, un navire de guerre allemand a accosté vendredi dernier à Tokyo. Une présence militaire qui doit défendre les intérêts économiques de l’Allemagne et de l’Union européenne dans le Pacifique
Alors que la Constitution du Japon ne lui autorise qu’une « force d’auto-défense » en guise d’armée, le pays a converti un de ses plus gros navires militaires en porte-avions. Une arme à l’usage essentiellement offensif, qui pourrait changer l’équilibre des flottes dans les mers qui bordent l’archipel. Et les Américains préfèrent glisser l’info sous le tapis, car ça les arrange bien.
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Préparatifs de guerre en mer de Chine
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Préparatifs de guerre en mer de Chine....Pour Xi Jinping, il est temps d'accélérer la réunification de la Chine et de faire passer l'"île rebelle" sous la seule souveraineté de Pékin.., il faudra brûler les ponts et procéder dès que possible, et par tous les moyens nécessaires, à la mise sous souveraineté absolue de Pékin de Taïwan.
La Chine risque de ne pas apprécier la nouvelle. Un responsable américain, confirmant des informations du Wall Street Journal, a indiqué à l’AFP que des soldats américains entraînent discrètement l’armée taïwanaise « depuis moins d’un an » pour renforcer les défenses de l’île
93 avions de chasse chinois pénètrent dans l’espace aérien taïwanais : « Préparation à un conflit armé »...TSMC, le plus grand fabricant de puces du monde, prévient que la paix dans la région est cruciale pour maintenir la chaîne d’approvisionnement mondiale en puces informatiques.
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Le talon d'Achille de l'armée chinoise : les soldats enfants uniques - Business AM
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Selon le journal japonais Nikkei Asia, la politique de l’enfant unique appliquée de longue date par la Chine mine encore aujourd’hui le moral de ses militaires et oblige le gouvernement de Pékin à développer des technologies sans pilote.
Taïwan adopte un budget militaire record pour repousser une invasion chinoise...Taipei financera son armée à hauteur de 14 milliards d’euros en 2022. Ces fonds serviront à fabriquer massivement des missiles et à acheter des appareils américains derniers cris.
La Chine rit de la situation en Afghanistan et vise Taïwan: « Pas la première fois que les USA abandonnent leurs alliés, et pas la dernière »..les Chinois regardent la situation avec un air amusé, en profitant pour faire peur à Taïwan.
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Comment la Chine et Taïwan se préparent à la guerre - Business AM
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Comment la Chine et Taïwan se préparent à la guerre..Les tensions montent entre Pékin et Taipei, tandis que les États-Unis de Joe Biden veulent rester fermes avec l’Empire du Milieu. De quoi dégénérer en conflit ?
Vente de canons à Taïwan: Pékin menace les USA de «représailles» Pékin a dénoncé jeudi une «violation de sa souveraineté» et a menacé de «représailles» après le feu vert des États-Unis à une vente de canons à Taïwan, destinés à aider l’île contre une potentielle invasion chinoise.
CNOOC a réussi a réalisé un forage ultra-profond (1’500m) de gaz dans le Sud de la Mer de Chine. Cela indique que le pays a réussi à acquérir la technologie des occidentaux et que la Mer de Chine devient un enjeu de plus en plus important.
extrait de https://2000watts.org/index.php/energies-fossiles/peak-oil/1219-energies-economie-petrole-et-peak-oil-revue-mondiale-juillet-2021.html
La Chine s’enhardit en mer de Chine méridionale: « Nulle part dans le monde l’ordre maritime n’est plus gravement menacé »...La marine chinoise affirme lundi avoir chassé un navire de guerre américain qui avait pénétré « illégalement » dans les eaux chinoises près des îles Paracel.
Pékin affirme que Washington a énormément renforcé sa présence militaire dans l’océan Pacifique afin d’affaiblir l’influence chinoise dans cette région du monde. La République populaire dénonce également le comportement “vil” de certains bateaux de l’US Navy.
Du côté de l'ambiance, il faut aller chercher du côté de la Mer de Chine. Pékin a réussi un record avec un forage gazier à -2'060 m sous le niveau de la Mer. Le gaz congelé se trouve sous le permafrost. La technologie chinoise "Sea Bull II" va allumer les prétentions énergétiques de la Chine dans ce territoire maritime.
Toujours dans la Mer de Chine, les tensions montent entre le président Rodrigo Duterte des Philippines au sujet des droits de forages pétroliers qui se trouvent dans les eaux territoriales des Philippine. Visiblement, Pékin n'en a cure, pendant que la flotte navale américaine tente de garder le passage ouvert.
extrait de https://2000watts.org/index.php/energies-fossiles/peak-oil/1206-energies-economie-petrole-et-peak-oil-revue-mondiale-avril-2021.html
Le Vietnam se dote d'une milice maritime gigantesque pour faire face à la Chine....il revendique les îles Spratleys et Paracels sous occupation militaire chinoise. Hanoi veut monter une milice maritime forte de 70.000 hommes pour essayer de récupérer ces archipels.
L’US Army devrait utiliser la quasi-totalité de ses ressources pour repousser une invasion chinoise à Taïwan...Un amiral américain estime que la République populaire pourrait envahir Taïwan d’ici la fin de la décennie. Selon de nouvelles simulations, l’US Army pourrait toutefois empêcher la prise de contrôle de l’île par la Chine à condition de déployer au moins 80% de tous ses moyens matériels et humains
Les hauts gradés taïwanais misent sur la production de nombreux missiles à longue portée pour couler une potentielle force d’invasion chinoise. Une stratégie qui ne suffira pas à protéger l’État insulaire, selon un rapport du Pentagone....
La marine américaine a donné son feu vert pour la construction de navires amphibies pouvant transporter 75 soldats. Ces vaisseaux seront utilisés en cas de conflit avec l’armée chinoise dans les eaux du Pacifique...
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L'armée de l'air chinoise pénètre en force dans l'espace aérien de Taïwan - Business AM
https://fr.businessam.be/larmee-de-lair-chinoise-penetre-en-force-dans-lespace-aerien-de-taiwan/
La tension continue de monter entre la Chine et Taïwan: 20 avions militaires chinois ont pénétré ce vendredi dans la zone d’identification de défense aérienne de l’île. Il s’agit de la plus grande incursion jamais signalée par le ministère de la Défense taïwanais.
Le commandant en chef de l’armée américaine dans le Pacifique affirme que Pékin pourrait prendre le contrôle de Taïwan avant la fin de la décennie. Pour le haut gradé, Washington n’est plus en mesure de contenir la puissance chinoise.
Pour protéger ses îles, le Japon autorise ses garde-côtes à tirer sur des navires chinois...L’État nippon a autorisé ses garde-côtes à ouvrir le feu sur tout navire étranger qui accosterait illégalement sur les îles Senkaku. Un archipel administré par le Japon mais aussi fermement revendiqué par la Chine.
Les flottes japonaises et américaines participent à des simulations informatiques pour mieux se défendre contre des missiles chinois. En mai, la marine française les rejoindra pour mener un exercice militaire bien réel en mer de Chine méridionale....
Mer de Chine : l’armée américaine se doterait d’inquiétants drones kamikazes.......En cas de conflit, la stratégie américaine consisterait à reprendre par la force les îlots, un à un. Or, les LRUSV, destinés à sillonner les mers en meutes, pourraient grandement aider à l'accomplissement de cette tactique.
Le Japon déploie son premier sous-marin nouvelle génération pour lutter contre la Chine..Il deviendra alors le 22e navire dans la flotte de défense japonaise, mais le premier dans la nouvelle catégorie Taigei.
Face à la Chine et la Corée du Nord, le Japon dévoile un budget de défense record...Il s'agit de la neuvième hausse consécutive de ce budget annuel...Le Japon prévoit notamment de se doter de deux nouvelles frégates et d'un sous-marin pour un coût total supérieur à 1,6 milliard de dollars
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La Chine menace Taïwan d'une invasion militaire
https://www.capital.fr/economie-politique/la-chine-menace-taiwan-dune-invasion-militaire-1381359
Pékin a durci sa rhétorique envers Taïwan. Xi Jinping n’exclut pas une invasion militaire de l'île si cette dernière se rapproche trop des États-Unis...“Taïwan joue avec le feu. L’île pourrait se faire anéantir si elle se rapproche diplomatiquement des États-Unis”....
Le conflit sino-américain peut virer à "la guerre tout court", avertit l'ancien secrétaire d'Etat américain, Henry Kissinger. Et cela risque d'être "encore pire que ce qui s'est passé en Europe" au XXe siècle, selon lui !.......
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En mers d'Asie du Sud-Est, les conflits ne sont jamais loin, mais personne n'en veut
https://asialyst.com/fr/2018/12/12/mers-asie-du-sud-est-conflits-jamais-loin-chine-asean/
L’excellent ouvrage dirigé par Nathalie Fau et Benoit de Tréglodé Mers d’Asie du Sud-Est, Coopérations, intégration et sécurité offre une analyse détaillée des enjeux dans les espaces maritimes du Sud-Est asiatique. La région est dominée par un mélange complexe de coopération et de confrontation. Le conflit y est toujours possible, mais il n’est pas souhaité, ni par la Chine, ni par les pays de l’ASEAN....
En inaugurant, le 7 avril, sa première brigade de déploiement rapide amphibie, le Japon a ajouté un élément déterminant au dispositif d’intervention destiné à répondre à l’éventuelle occupation d’îles reculées de son territoire, principalement en mer de Chine orientale...
![L'armée américaine se prépare pour une guerre dont elle ne veut pas - Express [FR]](https://image.over-blog.com/cmsP7u94spz5EoEiVPXse0jCN3M=/170x170/smart/filters:no_upscale()/https%3A%2F%2Ffr.express.live%2Fwp-content%2Fuploads%2Fsites%2F2%2F2018%2F01%2FScreenshot-2018-01-15-10.31.12.png)
L'armée américaine se prépare pour une guerre dont elle ne veut pas - Express [FR]
https://fr.express.live/2018/01/15/armee-americaine-preparatifs-guerre/
« Au sein de l’armée, les officiers et les militaires se préparent discrètement à une guerre, dont ils ne souhaitent pas qu’elle survienne » , écrit le journal américain New York Times en introduction de son article intitulé « L’armée se prépare discrètement pour le dernier recours : une guerre avec la Corée du Nord »...
Corée du Nord: Un sénateur américain agite la menace d'une "guerre préventive" contre Pyongyang
" S'il y a un test nucléaire souterrain, il faudra se préparer à une réponse très sérieuse de la part des Etats-Unis ", a averti dimanche Lindsey Graham, un influent sénateur américain. Sur...
Comment serrer le cou d’un voisin embarrassant sans risquer de l’étrangler et vous attirer davantage d’ennuis ? C’est le dilemme de la Chine face à la Corée du Nord dont elle est le principal soutien diplomatique et le fournisseur essentiel. Ce dilemme pourrait aller croissant si les estimations faites par l’agence de renseignement militaire américaine (DIA) et révélées le 8 août dernier par le Washington Post, se confirmaient. Selon ces estimations, Pyongyang est désormais capable de miniaturiser un de ses engins atomiques pour le placer sur un missile. La miniaturisation était jusqu’ici l’un des principaux obstacles à ce que le régime de Kim Jong Un dispose d’une bombe pleinement fonctionnelle. Et comme le pays a récemment multiplié des tirs de missiles balistique intercontinentaux montrant qu’il pourrait, à plus ou moins brève échéance, être à même de frapper le territoire des Etats-Unis, le danger désormais ne concerne plus ses seuls voisins (Corée du Sud, Japon) mais la première puissance mondiale, elle-même détentrice d’un arsenal de plusieurs milliers de têtes nucléaires.
«Le feu et la colère»
Fidèle à sa méthode tonitruante, Donald Trump n’a pas hésité le 8 août dernier à menacer Pyonygang « du feu et de la colère » des Etats-Unis « comme le monde n’en a jamais vu ». Un ton qui consterné une partie de son propre entourage diplomatique et militaire. Et qui a poussé Kim Jong Un à répliquer qu’en guise d’avertissement, son pays serait bientôt prêt à tirer des missiles de portée intermédiaire à proximité de la base américaine de Guam, une île du Pacifique. Dans ce climat de rhétorique guerrière, la Chine a fait savoir le 10 août, par l’intermédiaire du Global Times, un média considéré comme la voix officielle du régime, qu’elle s’interposerait dans le cas où les Etats-Unis frapperaient la Corée du Nord et tenteraient de modifier la situation politique dans la péninsule coréenne. Mais qu’elle resterait neutre si c’était Pyongyang qui prenait l’initiative des hostilités en lançant des missiles contre le territoire américain. Une position qui illustre l’embarras des autorités chinoises, partisanes affirmées de la voie de la négociation dans le dossier nord-coréen et du statu quo dans la péninsule, tant les autres options risqueraient de mettre en péril ses propres intérêts
La position officielle de Pékin est constante. Elle-même autorisée à détenir l’arme nucléaire comme quatre autres puissances (Etats-Unis, France, Grande Bretagne, Russie) en vertu du TNP (Traité de non-prolifération nucléaire), la Chine est hostile à ce que Pyongyang se dote de la bombe. Il est vrai qu’en devenant partie au TNP en 1985, la Corée du Nord s’est engagée à ne pas acquérir la bombe, mais Pyongyang s’est retiré du traité en 2003 et poursuit depuis lors la mise au point d’un arsenal nucléaire. Un arsenal que le régime nord-coréen perfectionne de manière autonome et qu’il considère comme une assurance vie pour lui éviter de subir le sort de Saddam Hussein et Mouammar Kadhafi, lesquels, selon lui, n’auraient pu être renversés si leurs pays respectifs avaient été dotés de la bombe.Prolifération dans toute l’Asie du Nord ?
La Chine estime que la prolifération nucléaire est un danger, en Asie du Nord où elle entend conserver l’avantage stratégique que lui procure la bombe, et où deux pays potentiellement menacés par Pyongyang (la Corée du Sud et le Japon) pourraient un de ces jours ne plus faire confiance aux Etats-Unis pour les protéger et acquérir la même arme. Les capacités technologiques de Tokyo et de Séoul leur permettraient sans doute de le faire, même si les tensions avec Washington qu’un tel choix provoquerait rendent aujourd’hui ce scénario peu probable.
Ce qui n’est pas une hypothèse aussi improbable aux yeux de la Chine et l’inquiète donc davantage, c’est un effondrement du régime de Pyongyang. Certes, des experts chinois estiment que ce régime est plus stable depuis l’arrivée au pouvoir de son actuel leader, Kim Jong Un, petit-fils fondateur du régime, Kim Il Sung. Une stabilité due notamment à une libéralisation économique très encadrée, mais qui a permis à une partie au moins de la population de vivre aujourd’hui moins mal, alors que dans les années 90 la famine avait tué entre 600 000 et un million de personnes.
Le régime pourrait en revanche s’effondrer si un le pays entrait en conflit armé avec les Etats-Unis ou si des sanctions trop sévères finissaient par l’étouffer et provoquer trop de tensions internes. Pékin voit deux périls majeurs pour elle dans un tel scénario. Le premier est démographique et économique : la chute du régime, le chaos et la guerre civile que cela pourrait provoquer risqueraient de pousser des millions de réfugiés nord-coréens vers la Chine du nord voisine. Le second est stratégique : outre qu’il risquerait de rendre l’arsenal du pays incontrôlable, l’effondrement de l’Etat nord-coréen ouvrirait, plus ou moins rapidement la voie à une réunification des deux Corées sous l’égide du régime sud-coréen. Et donc à la consolidation aux frontières directes de la Chine d’un nouveau pays allié des Etats-Unis, alors que jusqu’ici la Corée du Nord a servi de tampon entre la Chine et la Corée du Sud. Une Corée du Sud sur le sol de laquelle Washington a officiellement entreposé des armes nucléaires jusqu’en 1991. Et où il prévoit aujourd’hui de déployer un bouclier antimissiles, le THAAD, à la grande fureur de Pékin qui voit dans ces installations, non pas seulement une arme défensive contre la Corée du Nord comme l’affirment les Etats-Unis, mais une menace contre ses propres capacités militaires.
A des fins de subsistance
La double crainte, démographique et stratégique, de la Chine face à un effondrement de la Corée du Nord explique qu’en dépit de son hostilité régulièrement réaffirmée à la bombe nord-coréenne et des pressions des Etats-Unis pour qu’elle fasse use de son influence présumée sur Pyongyang, Pékin manie les menaces et les gestes de rétorsion avec des pincettes face à ce qu’elle considère comme un Etat potentiellement failli à sa porte. D’où son insistance à prôner la voie des négociations internationales sur le sujet qui sont à l’arrêt depuis 2009 et surtout à doser les sanctions votées par le Conseil de Sécurité des Nations Unies afin de ne pas provoquer un effondrement du pays. Pékin a ainsi régulièrement insisté pour que ces mesures punitives excluent les activités économiques « normales » et toutes celles qui ne sont menées à « des fins strictement humanitaires ou de subsistance ». De telles activités cependant n’ont pas de définition jurdique précise, ce qui a donné à la Chine, avec qui la Corée du Nord réalise 90% de ses échanges économiques, une grande marge d’interprétation.
Certes, devant l’accélération du programme nucléaire et balistique nord-coréen et singulièrement depuis le troisième essai en février 2013, soit au moment de l’arrivée de l’actuel président chinois, Xi Jinping, à la tête de son pays, Pékin a progressivement donné de la voix et du geste face à son voisin. Le ton entre les deux pays est devenu progressivement plus froid. Témoin, la décision annoncée en février dernier par Pékin, en vertu des quotas instaurés par la résolution 2321 (30 novembre 2016) du Conseil de Sécurité, de ne plus importer de charbon nord-coréen pour le restant de l’année 2017. De même, Pékin a permis l’adoption le 5 août dernier à la suite des tirs de missile balistiques nord-coréens, d’une nouvelle résolution (2371) qui interdit totalement l’achat à la Corée du Nord de minerais (charbon, fer, plomb) et de produits de la mer, mais aussi le recrutement à l’étranger de nouveaux travailleurs nord-coréens, l’une des ressources majeures du pays, et la conclusion de nouvelles joint-ventures avec des firmes locales.
Reste à voir comment cette nouvelle résolution sera mise en œuvre. Les régions du nord-est de la Chine, notamment, ont un intérêt très direct à ce que les échanges avec la Corée du Nord, en produits comme en travailleurs, se poursuivent. Et les entreprises chinoises, impliquées dans les échanges avec la Corée du Nord, ont appris à contourner les interdits instaurés par les résolutions successives. Par ailleurs, Pyongyang reste autorisé à acheter du pétrole à l’étranger, c’est-à-dire auprès de Pékin pour l’essentiel bien que les chiffres ne soient pas publics. Des experts chinois, interrogés par le SIPRI (Stockholm International Peace Research Institute), estiment que l’interruption des livraisons d’or noir seraient nécessaires pour forcer Pyongyang à revenir à la table des négociations. Au risque d’un étranglement économique du pays ? Une arme à double tranchant pour Pékin qui craint toujours la déstabilisation de son voisin.
Ironie et invective
Le régime de Kim Jong Un est bien conscient des craintes chinoises si la Corée du Nord venait à se décomposer. Et en nationaliste soucieux de faire étalage de ses atouts et de son indépendance, il en joue face son grand voisin. En avril dernier, Pyongyang a publiquement rappelé à la Chine que la Corée du Nord jouait le rôle de tampon contre l’influence des Etats-Unis en Asie. Et quand en février Pékin avait suspendu ces importations de charbon, le régimes nord-coréen n’avait pas hésité à manier l’ironie et l’invective, estimant que la Chine qui se présente comme une grande puissance, danse en réalité au diapason des Etats-Unis… Ces dernières années, Kim Jong Un a en outre fait exécuter des dirigeants nord-coréens, comme son oncle Jang Song-thaek qui avait, semble-t-il, la faveur de Pékin. De même, il a ordonné plus récemment l’assassinat en Malaisie de son propre demi-frère, Kim Jong Nam, pourtant longtemps placé sous la protection de la Chine.
Malgré les espoirs de Donald Trump et ses requêtes répétées à Xi Jinping, la petite Corée du Nord n’est pas aujourd’hui aux ordres de la puissante Chine. Et sauf à ce que Pyongyang commette une erreur suicidaire, ce dont le régime de Kim Jong Un s’est jusqu’ici toujours gardé en dépit de ses outrances, Pékin préférera vraisemblablement garder son voisin encombrant, en lui serrant régulièrement le cou. Mais sans l’étrangler.