pôles gazette
Des projections scientifiques récentes indiquent que l’océan Arctique pourrait connaître son premier jour sans glace avant 2030, soit beaucoup plus tôt que prévu. Alors que la plupart des modèles se concentraient sur les variations mensuelles, une nouvelle étude utilisant plus de 300 simulations informatiques a permis de déterminer les dates potentielles au jour près. Les résultats suggèrent qu’un jour sans glace pourrait se produire dès la fin de l’été 2027, tandis que neuf autres simulations indiquent qu’il pourrait se produire dans les trois à six prochaines années.
L’océan Arctique et son écosystème
L’océan Arctique englobe une vaste zone de plus de 16 millions de kilomètres carrés où, depuis des millénaires, se déroule un cycle saisonnier : une épaisse glace de mer s’accumule pendant les mois d’hiver, atteignant son apogée en mars avant de fondre en septembre. Toutefois, ce phénomène naturel a été de plus en plus perturbé au cours des dernières décennies. Depuis que l’imagerie satellitaire a commencé à enregistrer la glace de mer arctique en 1978, celle-ci a diminué de plus de 12 pour cent chaque décennie, ce qui équivaut à une perte d’environ 80 000 kilomètres carrés par an.
Conséquences d’un Arctique sans glace
Les scientifiques définissent un Arctique « libre de glace » comme une période au cours de laquelle la superficie de la glace de mer tombe en dessous d’un million de kilomètres carrés pendant une courte période, marquant ainsi un point de basculement climatique important. L’étude, publiée dans Nature Communications, souligne que ce premier jour sans glace est désormais inévitable et irréversible, quelles que soient les actions humaines futures en matière d’émissions de gaz à effet de serre.
Impact sur les modèles météorologiques mondiaux
Les conséquences d’un Arctique libre de glace sont considérables. Ce changement écologique aura un impact considérable sur l’écosystème fragile, affectant tout, des emblématiques ours polaires aux populations cruciales de zooplancton. Événement symboliquement important, le premier jour sans glace démontrera visuellement l’impact profond de l’activité humaine sur l’une des caractéristiques naturelles les plus marquantes de la Terre.
Ouverture de nouvelles possibilités et de nouveaux risques
L’absence de glace réfléchissante pendant l’été arctique entraînera une augmentation de l’absorption de chaleur par l’océan, ce qui pourrait influencer les conditions météorologiques mondiales. Les eaux internationales de la région pourraient devenir plus propices à l’exploitation commerciale, avec des possibilités de pêche, d’exploitation minière en eaux profondes et d’accélération des voies de navigation à travers le passage du Nord-Ouest. Toutefois, le réchauffement pourrait également entraîner des phénomènes météorologiques plus extrêmes et imprévisibles en raison de la modification des vents et des courants océaniques.
on a percé le mystère des boussoles qui perdent le nord dans ce petit coin d'Auvergne...Laschamps, ce village du Puy-de-Dôme où le Nord et le Sud s’échangent les rôles à cause d’une anomalie magnétique préhistorique. On vous explique cette curiosité naturelle....Si, depuis le petit bosquet du village de Laschamps, non loin de Clermont-Ferrand, vous suiviez votre boussole sans cesse vers le nord, vous atteindriez sûrement ...l'Antarctique. Non pas que votre boussole soit déréglée mais tout simplement en raison d'une anomalie magnétique bien particulière que l'on surnomme 'l'excursion de Laschamps".
Une nouvelle étude publiée lundi a livré la preuve la plus claire jusqu'ici que le Groenland a été largement dépourvu de glace au cours du dernier million d'années, alors que les niveaux de CO2 dans l'atmosphère étaient bien moins élevés qu'aujourd'hui.
Les implications pour l'humanité sont grandes car ces travaux font craindre un risque de hausse du niveau de la mer plus important que prédit jusqu'ici.
"Nous savons désormais que toute la calotte glaciaire est vulnérable à la fonte", a déclaré à l'AFP Paul Bierman, professeur à l'Université du Vermont et auteur principal de l'étude.
L'équipe de chercheurs a découvert des restes de plantes et d'insectes dans une carotte de glace à trois kilomètres de profondeur, au centre de l'île.
La carotte de glace, nommée GISP2, a été prélevée en 1993. Elle avait déjà été étudiée mais personne n'avait pensé jusqu'ici à chercher des fossiles à sa base, car l'idée que le Groenland ait été dépourvu de glace dans un passé géologique récent semblait jusqu'à présent très peu probable.
"Nous avons littéralement vu les fossiles durant la première heure, voire la première demi-heure de travail", a raconté Paul Bierman.
Pour leur plus grand émerveillement, les chercheurs ont trouvé, dans une couche d'environ huit centimètres, du bois de saule, des champignons, une graine de pavot et même l'oeil d'un insecte. L'étude, publiée dans la revue PNAS, suggère ainsi qu'il existait à cet endroit et à cette époque tout un écosystème.
Si la glace au centre de l'île avait fondu, alors il est quasiment certain qu'elle était absente sur la majorité de ce vaste territoire, selon Paul Bierman. Ce qui n'est pas de bon augure compte tenu du réchauffement climatique actuellement.
Si les émissions de gaz à effet de serre actuelles ne sont pas considérablement réduites, la calotte glaciaire du Groenland pourrait fondre presque entièrement au cours des prochains siècles ou millénaires, ce qui entraînerait une élévation du niveau de la mer d'environ sept mètres et ferait disparaître des villes côtières dans le monde entier.
"Des centaines de millions de personnes dans le monde vont perdre leur lieu de vie", a averti le chercheur.
- Petites taches sombres -
En 2016, des scientifiques avaient étudié le même échantillon de 1993, en utilisant une technique de datation pour déterminer qu'il ne pouvait pas être plus vieux que 1,1 million d'années.
Selon leurs estimations, si la glace avait fondu à cet endroit, alors 90% du Groenland devait en être dépourvu.
Ces conclusions avaient alors été accueillies avec scepticisme car selon la théorie largement acceptée jusque-là, le Groenland était une forteresse de glace depuis plusieurs millions d'années.
En 2019, Paul Bierman et une équipe internationale ont réexaminé une autre carotte de glace, cette fois extraite en 1960 d'une base militaire américaine abandonnée, Camp Century, près de la côte du Groenland.
Surprise: celle-ci contenait des feuilles et de la mousse. Des techniques de datation avancées les ont aidés à évaluer que la disparition de la glace à cet endroit remontait à 416.000 ans.
Cette découverte a poussé Paul Bierman à revenir à l'échantillon de 1993 pour chercher des traces similaires. Ils ont finalement trouvé des preuves irréfutables de la fonte de la glace.
"Nous savons maintenant avec certitude que la glace a disparu non seulement à Camp Century mais aussi au niveau de GISP2, au centre de la calotte glaciaire", a-t-il souligné.
Halley Mastro, co-autrice de l'étude, a souligné l'importance de continuer à prélever des carottes glaciaires au Groenland, à la recherche d'organismes encore plus anciens dont la découverte pourrait avoir de lourdes implications sur l'avenir.
"C'est tellement évident une fois que vous savez que c'est là, mais si vous ne vous attendiez pas à ce que ce soit là, et que vous ne cherchiez pas ces minuscules petites taches sombres qui flottent un peu différemment, vous ne les auriez jamais vues", a-t-elle déclaré à l'AFP.
publié le 5 août à 21h55, AFP
https://actu.orange.fr/societe/environnement/une-etude-confirme-que-le-groenland-etait-depourvu-de-glace-dans-un-passe-pas-si-lointain-CNT000002eDXAu.html
Il fait deux fois la taille du Grand Londres. Il mesure 400 mètres de haut et s'étend sur près de 4 000 km2. Le plus gros iceberg du monde est désormais à la dérive. Le dénommé A23a s'était détaché de la côte antarctique en 1986 pour devenir un îlot de glace
Réchauffement climatique : l'Antarctique fond de manière irréversible, selon une étude scientifique Ce processus ne peut pas être inversé, même en limitant le réchauffement à 1,5 degrés comme prévu dans les accords de Paris, explique une étude à paraître dans la revue Nature Climate Change, lundi 23 octobre.
Le record de pluies torrentielles dans l'extrême nord de la péninsule antarctique surprend les chercheurs qui étaient sur place. Le plus incroyable a été la durée de l'événement : il n'a pas cessé de pleuvoir pendant 12 heures ! Pourquoi est-ce arrivé ? ..les valeurs de température atteintes ont pu être reportées : au niveau de la surface, elle est montée à +4 °C, alors qu'elle aurait dû être presque 9 °C en dessous. ...pendant le phénomène El Niño actuel, des fleuves atmosphériques plus intenses que d'habitude pourraient continuer à atteindre cette partie de la planète
Les stations polaires françaises en sursis face à la flambée du fioul Les scientifiques alertent sur le manque de financement des centres de recherches polaires français. Alors même que la France a adopté en avril dernier une « stratégie polaire », la survie de certains de ces centres est loin d'être assurée.
Canada : les températures vont s'emballer ! Un épisode de chaleur durable jusqu'aux régions proches du cercle polaire..Au sol, les valeurs risquent d’atteindre les 28-29°C voire 30°C légèrement au-dessus du cercle polaire arctique…
Une nouvelle découverte faite dans les profondeurs de la calotte glaciaire de l’Antarctique a des implications importantes pour l’estimation de la future élévation du niveau de la mer. Sachant qu’il existe un énorme réservoir d’eau salée à cet endroit, les scientifiques doivent repenser leur compréhension de la vitesse à laquelle la glace terrestre se déplace vers la mer.
L'Arctique se réchauffe quatre fois plus rapidement que la moyenne globale
https://leclimatoblogue.blogspot.com/2022/01/larctique-se-rechauffe-quatre-fois-plus.html
On entend souvent dire que l'Arctique se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne globale, mais ça ne correspond plus à la réalité... : L'Arctique se réchauffe quatre fois plus rapidement que la moyenne globale ...
Antarctique : une immense barrière de glace se désintègre La barrière de Conger, de la superficie de Rome, s’est totalement effondrée. L’Antarctique de l’Est a connu un coup de chaud sans précédent la semaine dernière.
Les climatologues déconcertés par des vagues de chaleur surprenantes aux pôles Nord comme Sud en ce moment-même....les températures en Antarctique ont atteint des niveaux records, dépassant par endroits la normale de 40°C....ces évènements « sans précédent » pourraient être le signe d’un effondrement plus rapide et plus brutal du climat.
Une énorme masse de glace s'est détachée de la côte dans la baie de Larsen B, sur la péninsule antarctique. La superficie équivaut à presque deux fois la ville de Buenos Aires..."le stress de retrait sur tous les glaciers de Larsen Bay B sera très probablement réduit et une nouvelle perte de glace à l'intérieur des terres se produira bientôt"
L'Arctique se réchauffe quatre fois plus rapidement que la moyenne globale
https://leclimatoblogue.blogspot.com/2022/01/larctique-se-rechauffe-quatre-fois-plus.html
L'Arctique se réchauffe quatre fois plus rapidement que la moyenne globale...On entend toujours dire que l'Arctique se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne globale, mais ça ne correspond plus à la réalité. ...
L’ONU tire la sonnette d’alarme sur le réchauffement climatique, record de chaleur en Antarctique et en Arctique...Un nouveau record de chaleur recensé dans une ville russe de Sibérie en 2020 et validé par l'OMM ce mardi 14 décembre. De quoi particulièrement inquiéter l'ONU.
Antarctique : la calotte glaciaire peut se déstabiliser en une seule décennie
Une nouvelle étude revisite la vitesse à laquelle la glace continentale de l’Antarctique a fondu au moment de la dernière déglaciation.
On commence avec une étude parue dans la revue Nature Communications, la calotte glaciaire de l'Antarctique peut se déstabiliser en une seule décennie. La semaine dernière, nous parlions ici des points de bascules climatiques, ces seuils à partir desquels on observe un emballement irréversible. Cette équipe internationale s’est intéressée aux points de bascule de la fonte de la calotte glaciaire de l'Antarctique. Plusieurs sources de données ont été combinées : des débris qui proviennent des icebergs en cours de fonte autour de l’Antarctique, des études de modélisations et des observations satellites actuelles de la calotte. Dans les sciences du climat, pour projeter ce qui va se passer dans le futur, on regarde ce qui s’est passé auparavant lors de cette dernière déglaciation, lorsque l'on est passé de l’ère glaciaire à l’Holocène actuelle. Ce papier alerte sur la rapidité à laquelle la glace continentale a fondu au moment de la dernière déglaciation. Il se trouve qu’il n’a fallu qu’une seule décennie pour enclencher ce point de bascule, de fonte irréversible.
Julie Deshayes est océanographe, physicienne, chercheuse CNRS au laboratoire LOCEAN de l’IPSL
Etude parue dans Nature le 18 novembre 2021: https://www.nature.com/articles/s41467-021-27053-6
Podcast France Culture : https://www.franceculture.fr/…/antarctique-la-calotte-glaci…
(posté par J-Pierre Dieterlen)
https://www.facebook.com/jeanmarc.jancovici/posts/449953199821568
La masse de glace en mer Arctique a augmenté de 25% cette année, mais ce n’est pas une bonne nouvelle...La glace de mer arctique a atteint son minimum annuel après la fonte estivale, et la bonne nouvelle est que la portion de mer toujours couverte de glace est plus importante que celle de ces dernières années. Même 25 % de plus que l’année dernière. Mais il n’y a pas lieu de se réjouir : la tendance générale à la baisse de la glace de mer arctique se poursuit
La pluie a remplacé la neige au sommet du Groenland, et ça va avoir un effet boule de neige très inquiétant...Pour la tout première fois, il a plu au sommet du Groenland, dans une zone où il ne pleut jamais habituellement. Et c’est plutôt inquiétant, car c’est peut-être le début d’une grande réaction en chaîne.
En deux jours, la glace du Groenland a tellement fondu qu’elle pourrait inonder toute la Belgique sous 50 cm d’eau......Les instituts de recherche qui surveillent le niveau de la fonte des calottes glaciaires viennent d’enregistrer un phénomène particulièrement grave cette semaine. Le Groenland fond à grande vitesse.
La planète en surchauffe : près de 35°C relevés en Laponie ! Il n'avait jamais fait aussi chaud à aussi haute latitude en Europe. Il y a quelques jours, les températures ont atteint les 34,3°C en Laponie norvégienne...un record pour la région, quelques jours à peine après le dôme de chaleur historique au Canada...
La calotte du Groenland est victime d'un inquiétant phénomène....« Nous sommes témoins de la transformation rapide d'un inlandsis, juste sous nos yeux, et c'est terrifiant, » déclare l'auteur principal de l'étude Mike MacFerrin, glaciologue au sein de l'université du Colorado à Boulder.
"La disparition de la banquise d'été dans l'Arctique est l'une des premières mines dans le champ de mines", a expliqué Markus Rex, responsable de la plus grande expédition scientifique jamais menée au Pôle Nord.
C'est le pire scénario envisagé par les scientifiques : la bascule du monde dans un réchauffement climatique irréversible. Cet engrenage a peut-être déjà été enclenché, avec des conséquences désastreuses pour les glaciers du Pôle Nord autant que pour la Grande barrière de corail, alerte Markus Rex, responsable de la plus grande expédition scientifique jamais menée au Pôle Nord, dans une conférence de presse tenue à Berlin, mardi 15 juin.
"La disparition de la banquise d'été dans l'Arctique est l'une des premières mines dans le champ de mines, l'un des points de basculement que nous déclenchons en premier lorsque nous poussons le réchauffement trop loin", a expliqué le chercheur climatologue et physicien, huit mois après son retour de la mission internationale menée en Arctique. Et de poursuivre : "On peut vraiment se demander si nous n'avons pas déjà marché sur cette mine et déjà déclenché le début de l'explosion".
Des conséquences "en cascade"
Si ce point de basculement a déjà été franchi, il pourrait déclencher des effets néfastes "en cascade", a averti le scientifique. Le réchauffement climatique pourrait alors s'aggraver et entraîner "la disparition de la calotte glaciaire du Groenland ou le dégel de zones toujours plus vastes du permafrost arctique", qui n'auront d'autre effet que d'augmenter à leur tour la température terrestre. La planète pourrait déjà être embarquée dans cette boucle infernale, car le recul de la banquise en été est considéré par les scientifiques comme "l'épicentre du réchauffement global".
Or, les observations réalisées par les équipes internationales au Pôle Nord sont préoccupantes. En octobre 2020, au retour du brise-glace Polarstern de l'institut allemand Alfred-Wegener à son port d'attache, le chef de la mission avait prévenu que la banquise fondait à "une vitesse dramatique". Le chercheur a prévenu que "seule l'évaluation des prochaines années permettra de déterminer si nous pouvons encore sauver la banquise arctique présente toute l'année grâce à une protection cohérente du climat".
https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/climat-la-planete-a-peut-etre-deja-franchi-un-point-de-non-retour-alerte-un-scientifique_4664823.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20210617-[lespluspartages/titre5]
En image: A-76, le plus grand iceberg du monde, s'est détaché de l'Antarctique - Business AM
https://fr.businessam.be/en-image-a-76-le-plus-grand-iceberg-du-monde-sest-detache-de-lantarctique/
A-76, le plus grand iceberg du monde, s’est détaché de l’Antarctique....il mesure environ 170 kilomètres de long sur 25 kilomètres de large, soit une surface de 4.320 kilomètres carrés. Comme le montre l’image satellite de l’ESA, c’est bien plus que les 3.640 kilomètres carrés de l’île de Majorque.
Le réchauffement de la mer au Pôle Nord cause des vagues de froid extrême en Europe...... environ 140 gigatonnes d’eau se sont évaporées de la mer, soit 88 % de l’humidité retombée en neige sur l’Europe...La fonte de la banquise dans la mer de Barents a des conséquences directes sur les précipitations en Europe...
.....Il y a un million d’années, la calotte groenlandaise a entièrement fondu sous un climat à peine plus chaud que l’actuel, à +2,5°C. Plus tard, elle a également diminué de moitié il y a 400 000 ans, dans un monde à +1,5°C par rapport au niveau pré-industriel..
Fonte des glaces: nous sommes désormais dans le pire des scénarios - Business AM
https://fr.businessam.be/fonte-des-glaces-nous-sommes-desormais-dans-le-pire-des-scenarios/
Fonte des glaces: nous sommes désormais dans le pire des scénarios établis par le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), la principale autorité mondiale en matière de climat
Située au nord de la Sibérie et considérée comme le berceau des glaces de l’océan Arctique, la mer de Laptev n’a toujours pas commencé à geler, une première à cette période de l’année...
La plus grande expédition jamais réalisée en Arctique est terminée: les conclusions sont glaçantes...En septembre 2019, plusieurs centaines de chercheurs ont embarqué à bord du navire Polarstern en vue de mener une gigantesque mission en Arctique. Plus d’un an après, ils sont de retour. Leur constat est alarmant.
Le pôle Nord libre de glaces… avec 15 ans d’avance...La grande couverture de glace a disparu ! Donc les prévisions que le « Pôle Nord serait libre de glaces vers 2035 » sont hélas largement dépassées..
La fonte de la calotte glaciaire du Groenland a ‘dépassé le point de non-retour’.... les chutes de neige qui réapprovisionnent chaque année les glaciers du Groenland ne peuvent désormais plus suivre le rythme de la fonte des glaces...La calotte glaciaire du Groenland (la deuxième plus grande masse de glace au monde) continuera de perdre de la glace même si les températures mondiales cessaient d’augmenter...
Le dernier plateau de glace entièrement intact au Canada s’est effondré en l’espace de deux jours..‘C’était la plus grande plate-forme glaciaire encore intacte, et elle s’est désintégrée’, a déclaré Luke Copland, glaciologue à l’université d’Ottawa, à Reuters..Au total, la surface du plateau a diminué d’environ 80 kilomètres carrés. En comparaison, c’est 20 kilomètres carrés de plus que l’île de Manhattan, à New York.
Les incroyables feux dans le cercle Arctique -- Emballement climatique?
http://leclimatoblogue.blogspot.com/2020/07/les-incroyables-feux-dans-le-cercle.html
.Au cours des mois de juin 2019 et 2020, il y a eu plus de feux dans le cercle Arctique que le total de tous les mois de juin des 16 années précédentes..on estime qu'au maximum, 1 milliard d'humains pourraient vivre, ou survivre, dans des conditions extrêmement difficiles (famines, conflits, météo souvent intenable, migration massive et effondrement de la biosphère (si ça ne se produit pas avant)..
La banquise Arctique accélère son déclin
https://www.lemonde.fr/blog/huet/2020/07/20/la-banquise-arctique-accelere-son-declin/
L’année 2020 va marquer une nouvelle étape dans le déclin estival de la banquise arctique. Boostée par les températures très élevés qui règnent en Sibérie depuis le printemps, la glace de mer fond à une vitesse accélérée, elle est partie pour battre les records précédents...
..le risque de chaleur prolongée qu'a connue la Sibérie de janvier à juin de cette année a été multiplié par au moins 600 sous l'influence du changement climatique...Leur occurrence est clairement attribuée au réchauffement climatique d'origine humaine...
La Russie provoque un désastre en Arctique
https://www.capital.fr/entreprises-marches/la-russie-provoque-un-desastre-en-arctique-1371727
Des milliers de tonnes de carburant se sont déversées par accident dans un cours d'eau du Grand Nord russe. Mercredi 3 juin, Vladimir Poutine a déclaré l'état d'urgence...une fuite de plus de 20.000 tonnes d'hydrocarbures....le réservoir a été endommagé quand les piliers "qui le soutenaient depuis 30 ans sans difficulté" ont commencé à s'enfoncer. Norilsk est construite sur le permafrost..
La révolte des plantes: l'Arctique fond lorsque les plantes cessent de respirer.
Combien de boucles de rétroaction positive reste-t-il encore à découvrir...?
La vapeur que les plantes émettent lorsqu'elles respirent sert à abaisser la température de la surface terrestre, un peu comme si on arrosait le jardin par une chaude journée. Jusqu'à présent, l'augmentation de la température mondiale était attribuée à l'effet de serre. Mais une étude intéressante a montré que la température de l'Arctique augmente lorsque l'humidité libérée par les plantes est réduite en raison de l'augmentation du dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère.
L'équipe de recherche conjointe dirigée par le professeur Jong-Seong Kug et le candidat au doctorat So Won Park de la division des sciences et de l'ingénierie environnementales de POSTECH, et le chercheur Jin-Soo Kim de l'université de Zurich a confirmé que l'augmentation de la concentration atmosphérique de CO2 ferme les pores (stomates) des plantes dans les zones de haute latitude et réduit leur transpiration, ce qui accélère en fin de compte le réchauffement de l'Arctique. Les résultats, qui ont été étudiés à l'aide de simulations de modèles du système terrestre (ESM), ont été récemment publiés dans Nature Communications, une revue scientifique qui fait autorité.
-> https://www.nature.com/articles/s41467-020-15924-3
Les plantes absorbent le CO2 et émettent de l'oxygène par photosynthèse. Au cours de ce processus, les stomates des feuilles s'ouvrent pour absorber le CO2 dans l'air et libérer de l'humidité en même temps.
Cependant, lorsque la concentration de CO2 augmente, les plantes peuvent absorber suffisamment de CO2 sans ouvrir leurs stomates largement. Si les stomates s'ouvrent étroitement, la quantité de vapeur d'eau libérée diminue également. Lorsque cette transpiration des plantes diminue, la température du sol augmente rapidement sous l'effet du réchauffement des serres. Récemment, une telle diminution de la transpiration a été citée comme l'une des raisons de l'augmentation des vagues de chaleur dans l'hémisphère nord.
Cette réaction de la végétation entraîne un changement climatique global en contrôlant l'échange d'énergie entre la surface et l'atmosphère, appelé "forçage physiologique". Mais jusqu'à présent, aucune étude n'a confirmé les effets du forçage physiologique sur le système climatique de l'Arctique.
L'équipe de recherche commune a analysé la simulation du EMS et a confirmé que l'augmentation du CO2 entraîne une fermeture stomatale ( stomate -> https://fr.wikipedia.org/wiki/Stomate ) de la végétation terrestre, ce qui provoque un réchauffement des terres, qui à son tour accélère à distance le réchauffement de l'Arctique par la circulation atmosphérique et la rétroaction positive dans le processus des systèmes terrestres.
En outre, une estimation quantitative de l'effet de la fermeture stomatale sur le réchauffement de l'Arctique dû à l'augmentation du CO2 a montré qu'environ 10 % de l'effet de serre est causé par ce forçage physiologique.
Le professeur Jong-Seong Kug, qui a étudié le réchauffement de l'Arctique sous différents angles, a déclaré :
"L'effet de fermeture stomatale dû à l'augmentation des niveaux de CO2 n'est pas entièrement pris en compte dans les projections climatiques futures". Il a souligné que "Cela signifie que le réchauffement de l'Arctique peut se produire beaucoup plus rapidement que ce qui est actuellement prévu". Il a également averti que "l'augmentation du CO2 accélère le réchauffement climatique non seulement par l'effet de serre que nous connaissons tous, mais aussi en changeant la fonction physiologique des plantes"
Article signé par L'université technologique de Pohang (POSTECH) pour Phys.org.
(publié par Joëlle Leconte)
https://www.facebook.com/jeanmarc.jancovici/posts/10159343906847281
The revolt of the plants: The arctic melts when plants stop breathing
The vapor that plants emit when they breathe serves to lower land surface temperature, much like watering the yard on a hot day. Until now, the greenhouse effect has been blamed for the rise in ...
L'Arctique se révèle sous nos yeux à cause d'une énorme vague de chaleur
https://www.ulyces.co/news/larctique-se-revele-sous-nos-yeux-a-cause-dune-enorme-vague-de-chaleur/
Une vague de chaleur sans précédent touche en ce moment l’Arctique...En fondant, le permafrost de l’Arctique relâche des milliards de tonnes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, accélérant le réchauffement climatique global..
L'Antarctique a enregistré une température record de plus de 20 °C
https://www.20minutes.fr/planete/2718263-20200214-antarctique-temperature-depasse-premiere-fois-20
C’est un record de chaleur qui fait froid dans le dos. L’Antarctique a enregistré en février un record de température de plus de 20,75 degrés, franchissant pour la première fois la barre des 20 °C...
Antarctique : Un raid scientifique en terre hostile pour lever une grande inconnue du changement climatique..Quel impact aura l’Antarctique sur la hausse du niveau des mers ?...l’expédition scientifique EAIIST vient de boucler 1.318 km de raid sur le plateau de l’Antarctique. Là où jamais l’homme n’était allé..
La couverture de glace dans l’océan Arctique a diminué de plus d'un tiers entre 1984 et 2018. Seules deux parcelles au nord du Groenland et le long des îles septentrionales du Canada sont encore recouvertes de glace durant la totalité de l'année...
L'océan Arctique ouvert aux navires
https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/08/17/locean-arctique-ouvert-aux-navires/
A la mi-août, l’océan arctique est largement ouvert à la navigation. La fonte estivale de la banquise est si intense – au niveau du record de 2012 – que le passage du Nord-Est, par les côtes de Sibérie, est totalement libre de glace. Un trajet qui divise par deux la durée du voyage entre les ports chinois et Anvers relativement à un passage par le canal de Suez. Quant au passage du Nord-Ouest, via les îles et côtes du Canada, il peut se pratiquer.....ces mêmes modèles ont sous-estimé la rapidité avec laquelle la banquise allait réagir, notamment parce qu’ils ne prenaient pas bien en compte l’effet de sa fragmentation. Ainsi, la situation actuelle n’était pas attendue, il y a une vingtaine d’années, avant la moitié du 21ème siècle.....
.....60 % de la surface du Groenland a fondu d'un millimètre au moins dans la journée du 31 juillet, ce qui a rejeté plus de 10 milliards de tonnes de glace dans l'océan. Sur tout le mois de juillet, on estime que 197 milliards de tonnes de glace du Groenland ont fondu, ce qui a contribué à une hausse de 0,5 mm du niveau de la mer au niveau global selon l'institut danois de météorologie.......
La photographie n’est pas truquée, malheureusement. Un cliché pris le 13 juin par le scientifique danois, Steffen Olsen, révèle la gravité inhabituelle de la fonte printanière des glaces que subit actuellement le Groenland, du fait du réchauffement climatique....
De nouvelles analyses suggèrent qu’en 25 ans, le réchauffement des eaux a entraîné une telle dilatation de la glace en Antarctique occidental qu’un quart des glaciers sont aujourd’hui instables.........................
L'augmentation de la température de 3 à 5 °C est maintenant "verrouillée" pour l'Arctique.................................................................................
Surveillé de près par la NASA, un iceberg mesurant 17 fois la taille de Paris est sur le point de se décrocher de la banquise, en Antarctique. Une première fissure est apparue en octobre 2016, et elle s’est petit à petit étendue en direction de l’est, rapporte le Guardian. Cette faille, surnommée « la fissure d’Halloween », va bientôt en rencontrer une autre, stable depuis 35 ans, mais qui s’est récemment creusée à un rythme d’environ quatre kilomètres par an...
Des scientifiques ont découvert une énorme cavité se développant sous l'Antarctique
https://trustmyscience.com/decouverte-enorme-cavite-en-developpement-sous-antarctique/
L’Antarctique va mal, c’est un fait. En quelques décennies à peine, le continent a perdu des milliards de tonnes de glace à un rythme absolument alarmant. Un rythme qui nous dépasse totalement, même dans des endroits que nous pensions auparavant hors de danger. Un énorme « vide » a été découvert par des scientifiques au milieu de cette disparition massive de glaces. En effet, une grande cavité est en train de se développer sous l’Antarctique. Selon les scientifiques, elle couvre les deux tiers de l’empreinte de Manhattan et ferait près de 300 mètres de haut........
Les mystères glaciaires du Groenland éclaircis
http://huet.blog.lemonde.fr/2019/01/24/les-mysteres-glaciaires-du-groenland-eclaircis/
.............. Au total, les chiffres du rapport du GIEC de 2014 sur le niveau marin futur semblent donc trop optimistes car ils n’intégraient pas une telle accélération de la perte de masse de la glace du Groenland.......................
INTERVIEW Une nouvelle étude alerte sur une montée du niveau des océans à cause de la fonte des glaces. A terme, ce phénomène menace l’humanité, selon le glaciologue Jean Jouzel… ...................................................................................
Les recherches ont permis de déterminer qu’entre 1979 et 1990, l’Antarctique avait perdu en moyenne 40 milliards de tonnes de masse glaciaire par an. A partir de 2009 et jusqu’en 2017, c’est passé à 252 milliards de tonnes chaque année.
La fonte annuelle des glaces en Antarctique est plus rapide que jamais, environ six fois plus qu’il y a quarante ans, ce qui entraîne une hausse de plus en plus importante du niveau des océans, ont prévenu lundi des scientifiques.
L’amoindrissement des glaces du Continent Blanc est responsable d’une montée de 1,4 centimètre du niveau des océans de la planète entre 1979 et 2017, selon un rapport des Compte-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS), qui a évalué la masse des glaces dans dix-huit régions de l’Antarctique.
Et le rythme de fonte anticipé devrait entraîner une élévation désastreuse de ce niveau dans les prochaines années, a relevé Eric Rignot, président de la chaire de système scientifique de la Terre à l’université de Californie (Irvine).
«Avec la calotte antarctique qui continue de fondre, nous prévoyons une hausse du niveau des océans de plusieurs mètres à cause de l’Antarctique dans les prochains siècles», a-t-il ajouté.
Selon des études précédentes, une montée de 1,8 mètre d’ici 2100 -l’une des pires prévisions scientifiques- provoquerait l’inondation de nombreuses villes côtières abritant des millions de personnes dans le monde.
Les recherches ont permis de déterminer qu’entre 1979 et 1990, l’Antarctique avait perdu en moyenne 40 milliards de tonnes de masse glaciaire par an. A partir de 2009 et jusqu’en 2017, c’est passé à 252 milliards de tonnes chaque année.
La calotte glaciaire de l’Antarctique de l’Est, la plus importante au monde, contient environ la moitié des réserves d’eau douce de la planète.
Selon les scientifiques, le réchauffement de l’eau des océans va accélérer encore davantage la fonte des glaces et le niveau des mers va continuer à s’élever pendant des siècles, quels que soient les efforts réalisés actuellement pour combattre le changement climatique.
Leur température, ont démontré de récentes études, se réchauffe plus rapidement que ce que pensaient les scientifiques et ont atteint des records ces dernières années.
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http://www.slate.fr/story/101453/arctique-fonte-glace-disparition