Iran niouzes
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Iran: population meurtrie et gouvernants défaillants - Michel Santi
https://michelsanti.fr/gouvernance/iran-population-meurtrie-et-gouvernants-defaillants
population meurtrie et gouvernants défaillants...En Iran, le coût de l’alimentation a flambé de plus de 100% en un an, illustré par le prix de la patate qui scandalise la population à travers tout le pays. Son kilo a en effet bondi en quelques jours la semaine dernière de 200’000 rials à 750’000, allant jusqu’à provoquer des dissensions publiques au sein même des différentes branches de l’exécutif iranien
Malgré ses vastes réserves de pétrole et de gaz naturel, l’Iran est confronté à une crise énergétique qui souligne l’inefficacité de sa théocratie dirigeante
Les coupures d’électricité à grande échelle, les pénuries de gaz et les fermetures de villes ont perturbé la vie quotidienne, paralysé l’industrie et alimenté le mécontentement populaire. Les bureaux gouvernementaux fonctionnent à des horaires réduits, les écoles et universités sont passées en ligne, les autoroutes et les centres commerciaux ont été plongés dans l’obscurité, et les usines industrielles sont privées d’électricité, arrêtant la production et l’activité économique.
Cette crise met non seulement en lumière les échecs systémiques du régime, mais elle a également le potentiel de déclencher une nouvelle vague de protestations, signalant une demande plus large de changement politique.
L’ampleur de la crise énergétique
Ces dernières semaines, l’Iran a été frappé par des coupures d’électricité tournantes, aggravées par les conditions hivernales. Les écoles, universités et bureaux gouvernementaux ont été contraints de fermer ou de fonctionner à des horaires réduits, tandis que les usines industrielles ont subi des coupures d’électricité, stoppant la production et provoquant d’importantes pertes économiques. L’impact économique est grave : les industries manufacturières perdent des milliards de tomans (la devise iranienne) par jour en raison des cycles de production perturbés.
Mehdi Bostanchi, chef du Conseil de coordination des industries, estime que la production industrielle a chuté de 30 à 50 %, aggravant les difficultés économiques de l’Iran. Cette pression économique, combinée aux pénuries d’énergie, a exacerbé l’inflation et le chômage, ajoutant aux souffrances des Iraniens ordinaires.
Causes profondes : mauvaise gestion et corruption
Bien que le régime iranien attribue la crise à des facteurs externes, tels que les sanctions et des attaques clandestines présumées, les causes profondes résident dans des décennies de corruption, de mauvaise gestion et de négligence du bien-être public. L’infrastructure énergétique de l’Iran est obsolète et inefficace, avec des pertes importantes dans la transmission et une forte dépendance aux centrales électriques au gaz qui ne peuvent répondre à la demande croissante.
Les priorités du régime – l’influence régionale et les efforts militaires plutôt que les besoins domestiques – ont exacerbé la situation. Le minage non autorisé de cryptomonnaies, perçu comme un moyen de contourner les sanctions, a consommé d’énormes quantités d’électricité, mettant davantage de pression sur le réseau. La décision de limiter l’utilisation de mazout dans les centrales électriques pour des raisons environnementales a également réduit la capacité de production d’électricité.
Impacts environnementaux et sanitaires
La crise a des implications environnementales et sanitaires, avec des centres urbains comme Téhéran souffrant d’une pollution atmosphérique accrue due à l’utilisation de carburants de mauvaise qualité. Cela ne répond pas seulement aux besoins énergétiques, mais met également en danger la santé publique en contribuant à une augmentation des maladies respiratoires. Les pénuries d’eau, la déforestation et la désertification sont également des rappels frappants de la mauvaise gestion environnementale du régime.
Colère publique et protestations
L’échec du régime à résoudre la crise énergétique a alimenté la colère publique. Les coupures d’électricité quotidiennes et les perturbations des services essentiels ont frustré les citoyens, dont beaucoup ressentent le poids des efforts de conservation tandis que les responsables gouvernementaux restent intacts. Des manifestations ont éclaté dans des villes comme Téhéran et Ispahan, où les commerçants protestent contre les coupures d’électricité affectant leurs entreprises, et les résidents scandent des slogans contre la direction.
Contexte historique et potentiel de soulèvement
L’histoire de l’Iran en matière de protestations liées à des griefs économiques – des manifestations contre la hausse des prix du carburant en 2019 aux démonstrations plus récentes – suggère que la crise énergétique actuelle pourrait raviver des mouvements plus larges. L’opposition iranienne, le Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), a critiqué la gestion du secteur énergétique par le régime, soulignant l’ironie d’exporter de l’électricité alors que la population souffre de coupures de courant
L’appel au changement de régime
La crise énergétique symbolise une défaillance systémique plus profonde au sein d’un régime autocratique qui privilégie sa survie au détriment du bien public. Un changement progressif sous le régime actuel est peu susceptible de résoudre ces crises. Une transition vers un gouvernement démocratique et laïque pourrait conduire à des améliorations significatives dans la modernisation des infrastructures, des politiques énergétiques durables et une distribution équitable des ressources. Un tel gouvernement permettrait également à la société civile de s’attaquer à des questions cruciales comme la dégradation de l’environnement, les droits des travailleurs et l’égalité des sexes.
En résumé, la crise énergétique de l’Iran reflète non seulement des défaillances immédiates d’infrastructures et économiques, mais sert également de métaphore pour la dégradation politique et sociale plus large. Alors que la frustration publique s’intensifie, le potentiel pour que ces griefs liés à l’énergie catalysent un changement politique significatif reste une question clé pour l’avenir de l’Iran.
Nobel de la paix : Mohammadi fustige le « régime religieux tyrannique et misogyne » en Iran...la militante a dépeint une République islamique « essentiellement étrangère à son ''peuple''..« Le hijab obligatoire imposé par le gouvernement n’est ni une obligation religieuse ni un modèle culturel, mais plutôt un moyen de contrôle et de soumission de toute la société »
Parmi les opposants du régime, le prince Reza Pahlavi occupe une place à part. Fils de Mohammad Reza Shah, le dernier roi de la dynastie Pahlavi qui a été renversé par la révolution de 1979, il est devenu de plus en plus populaire. Auparavant, ses positions ambiguës ne semblaient pas convaincantes et ses tergiversations agaçaient...
« La lutte va durer parce que les revendications sont profondes et multiples » Après presque trois semaines de contestation, la mobilisation des Iraniens s'amplifie chaque jour face à un régime qui cristallise leurs colères. Pour la sociologue franco-iranienne Azadeh Kian, au-delà de la seule question du port du voile pour les femmes, le chômage, la pauvreté et les inégalités alimentent les revendications
Salman Rushdie : "Les fatwas ont servi au pouvoir iranien à exercer une forme de terreur"..Les meurtriers et terroristes envoyés par l’Iran sont tous intégrés au sein de bataillons nommés « parti de Dieu », « Soldat de Dieu », etc. C'est « un nouveau type de pouvoir », qui abuse du nom d’une religion n’approuvant en rien ces pratiques inhumaines.
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Iran. La crise du capitalisme des mollahs
http://alencontre.org/moyenorient/iran/iran-la-crise-du-capitalisme-des-mollahs.html
La crise du capitalisme des mollahs...le trône du monarque a simplement été remplacé par le turban des ayatollahs ...le népotisme, la corruption, la mauvaise gestion, l’incompétence, sévissent en Iran ..
La théocratie iranienne «est assise sur un baril de poudre»..avec ou sans accord nucléaire, ce qui s’annonce est certainement un renversement de ce régime, renversement que peuvent accélérer les politiques de fermeté de la communauté internationale.
L'une des graves crises auxquelles l'Iran est actuellement confronté est le problème de l'affaissement des sols...ce phénomène est comme une "bombe à retardement lente et silencieuse" autour de Téhéran ..avec 36 cm d'affaissement par an, Téhéran se classe au premier rang mondial.
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Les mollahs, les maîtres de l'hypocrisie !
https://atalayar.com/fr/blog/les-mollahs-les-ma%C3%AEtres-de-lhypocrisie
Les mollahs d'Iran sont les maîtres de l'hypocrisie et, tout au long de l'histoire, ils n'ont jamais pratiqué ce qu'ils prêchent. Ils font et justifient facilement ce qu'ils déclarent être un péché pour les autres et punissent les autres pour cela.
Grand maître d’échecs, Mitra Hejazipour a été virée de l’équipe iranienne car elle n’a pas porté le voile au cours d’une compétition. Elle raconte son combat dans le 23h de franceinfo mardi 3 août.
Elle est devenue le symbole du combat des femmes pour la liberté en Iran. Mitra Hejazipour, grand maître d’échecs, a réalisé un geste fort : elle a refusé de porter le voile lors d’une compétition. Si elle a été exclue de l’équipe nationale iranienne, elle explique que ce geste a permis d’envoyer un message fort. "La liberté, c’est la chose la plus importante pour les femmes en Iran", déclare-t-elle, en duplex dans le 23h de franceinfo mardi 3 août.
"Les choses ont changé"
Mitra Hejazipour explique qu’elle a beaucoup travaillé pour arriver à ce niveau. Elle affirme que si les hommes étaient davantage installés dans cette discipline auparavant en Iran, "maintenant les choses ont changé et les femmes sont plus présentes." Aujourd’hui exilée en France, elle compte concourir pour l’équipe de France. "Cela montre mon attachement pour la France", témoigne-t-elle.
https://www.francetvinfo.fr/monde/iran/iran-mitra-hejazipour-exclue-de-lequipe-dechecs-nationale-apres-avoir-refuse-de-porter-le-voile-durant-une-competition_4727111.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20210806-[lesimages/image4]
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Un coup dur pour Khamenei de la part de la résistance iranienne
https://atalayar.com/fr/blog/un-coup-dur-pour-khamenei-de-la-part-de-la-r%C3%A9sistance-iranienne
Un coup dur pour Khamenei de la part de la résistance iranienne.. la semaine dernière, l'organisation iranienne Mojahedin Khalq, la seule opposition organisée qui représente une menace sérieuse pour le renversement du régime religieux iranien, a tenu une réunion internationale intitulée "Free Iran",
L’Iran a un nouveau président et il n’est pas du genre à se laisser faire. Sa tâche principale ? Porter une seconde révolution islamique..mais Il semble tout à fait possible qu’une version iranienne de Vladimir Poutine – un officier de l’armée ou des services de renseignement qui remplace le nationalisme chiite par le nationalisme perse – dirige les futures générations iraniennes plutôt qu’un autre clerc gériatrique.
les moyennes puissances vont devoir opérer un choix stratégique et se mettre sous la protection d’un suzerain....Dans quelles mains l’Iran terminera-t-il? Y répondre, c’est découvrir un indice afin de découvrir le nom de la prochaine grande puissance mondiale.....
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Pourquoi l'Iran n'achète pas le vaccin COVID
https://atalayar.com/fr/blog/pourquoi-liran-nach%C3%A8te-pas-le-vaccin-covid%C2%A0
Pourquoi l'Iran n'achète pas le vaccin COVID .....Plus de 80 pays ont déjà commandé 7 milliards de doses de vaccin contre les coronavirus, y compris des pays pauvres comme l'Équateur, le Panama et l'Afghanistan. Même le Venezuela, qui est confronté à une grave crise financière, a demandé le vaccin
le scientifique iranien mort dans une attaque fin novembre, aurait été tué par une mitrailleuse contrôlée par satellite avec l'assistance d'une "intelligence artificielle", a indiqué dimanche le contre-amiral Ali Fadavi, commandant en chef adjoint des Gardiens de la Révolution. ..
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Iran-Al-Qaïda : l'entente secrète
https://www.lepoint.fr/monde/iran-al-qaida-l-entente-secrete-16-11-2020-2401248_24.php
Iran-Al-Qaïda : l'entente secrète La théocratie chiite sert de refuge aux dirigeants historiques de l'organisation djihadiste sunnite. Lumière sur une collaboration contre nature..., Al-Masri a été tué à Téhéran par deux agents du Mossad, qui agissaient pour le compte des États-Unis et ont abattu le terroriste à l'occasion de l'anniversaire des attaques..
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Iran : pour qui sonne le glas ?
https://www.contrepoints.org/2020/10/08/381646-iran-pour-qui-sonne-le-glas
..pour intimider la société et retarder sa chute inéluctable, le pouvoir intégriste ne reculera devant rien. Alors que le glas sonne pour le régime, pour combien de temps encore pourra-t-il tenir par la violence et la mort de ses citoyens ?
La République islamique d'Iran a condamné la réédition des caricatures de Mahomet par le journal satirique français Charlie Hebdo...L'Iran figure à la 173e place (sur 180 pays) dans la dernière édition du classement mondial de la liberté de la presse établi par l'ONG Reporters sans frontières (RSF)
« Si la nation se soulève, nous serons tous jetés à la mer ! » Qui parle ainsi ? L’Ayatollah Javadi Amoli. L’analyse la plus perspicace sur l’avenir du régime clérical iranien ne viendrait-elle pas de l’intérieur du système ? Les évolutions politiques et sociales du pays doivent être très attentivement suivies, tant les tensions sont vives, et l’avenir du régime, incertain...
« Il faut sauver Amir, Saeed et Mohammad ». Une campagne rassemblant militants et personnalités derrière le hashtag #N’exécutez_pas exhorte l’Iran à renoncer à la pendaison de trois jeunes prisonniers arrêtés lors de manifestations contre les autorités de Téhéran...
Le dernier bilan officiel présenté par les autorités iraniennes fait état de 2 757 décès dus au coronavirus Covid-19 pour un total de 41 495 personnes infectées au 30 mars 2020. Néanmoins, ces chiffres officiels ont été très critiqués par plusieurs experts internationaux, comme dans cet article du Business Insider affirmant que le bilan est bien plus lourd que les annonces officielles.
La rédaction des Observateurs de France 24 a également pu s’entretenir avec plusieurs médecins et infirmières qui ont aussi dénoncé une différence entre les chiffres et ce qu’ils observaient sur le terrain.
>> A lire sur les Observateurs : En Iran, les autorités "dissimulent" de nombreux décès liés au Covid-19
En Iran, c’est la ville de Qom, ville sacrée pour les chiites et abritant de nombreuses écoles de théologie islamique, qui est considérée comme le premier foyer de coronavirus. Depuis le 19 février 2020, lorsque l’Iran a annoncé les premiers cas sur son territoire, plusieurs voix dans le domaine médical ont demandé la mise en quarantaine de Qom. Pourtant, il n’en a rien été. Les autorités religieuses les plus conservatrices se sont fortement opposées aux mesures de sécurité prétendant que la situation était sous contrôle.
Mais l’intervention de ces membres extrémistes du clergé ne s’est pas arrêtée là : certains n’ont pas hésité à proposer de soigner les malades du Covid-19 en utilisant la "médecine islamique ", qu’ils défendent. En Iran, il n’est en effet par rare de voir les franges les plus conservatrices rejeter la science moderne affirmant avoir leur propre réponse pour soigner les malades.
Lors de cette visite, Morteza Kohansal a agité sous le nez de patients atteints du Covid-19 un liquide inconnu qu’il a baptisé le "parfum du prophète". Sur les photos et vidéos qu’il a publiées de la scène, les docteurs et infirmières autour de lui portent des masques et des tenues de protection, mais pas lui.
Aucune certitude que ce "parfum du prophète" ait joué un quelconque rôle dans le décès du jeune homme. Néanmoins, le procureur général de la région a émis un mandat d’arrêt contre ce membre du clergé apprenti chimiste, qui est maintenant en fuite.
Mohsen Sharifi n’est pas la seule victime connue décédée du Covid-19 à la suite de l’administration d’un "remède islamique". L’ayatollah Hashem Batheai, un éminent membre du clergé islamique et politicien membre du conseil d'élite iranien, a annoncé avoir le coronavirus le 22 février lors d’une cérémonie. Il a expliqué qu’il s’administrait un remède islamique en guise d’auto-médication. L’homme est finalement décédé à l’hôpital de Qom le 16 mars dernier.
Le 25 février, l’ayatollah irano-irakien Abbas Tabrizian a de son côté publié, sur son compte Telegram, ses “13 conseils” pour éviter d’attraper le coronavirus. Il préconise notamment de se brosser les cheveux, de manger de l’oignon ou d’utiliser de l’huile de violette sur du coton comme suppositoire avant de s’endormir.
Ce que nous appelons "la médecine islamique "existe depuis des centaines d’années. Avant la Révolution islamique iranienne, ceux qui y croient utilisaient déjà ce type de remèdes pour leurs problèmes psychiques. Mais c’était un phénomène mineur.
Depuis la Révolution islamique il y a 40 ans, ils ont reçu le soutien d’une structure politique, et donc de l’argent pour promouvoir ce type de "médecine". C’est pour cela que l’idée de mettre en quarantaine la ville de Qom et de fermer les sanctuaires de Qom et de Mashhad n’a pas été immédiatement suivie d’effets : ces extrémistes disaient que ces sanctuaires sont de sources divines, et qu’il est impossible qu’ils soient contaminés. Ils invitaient même les gens à venir ici pour être guéri [l’Iran a finalement fermé ces deux sanctuaires le 16 mars, NDLR]. C’est ça que promeuvent les partisans de la médecine islamique : ils soignent, mais ils ne guérissent pas les gens.La source de ces remèdes est fortement liée au prophète ou à des imams chiites présents dans des livres historiques comme par exemple "Bihar al-Anwar ". Ces ouvrages rapportent que le prophète, ou certains imams chiites, ont été guéris de différentes maladies grâce à certains remèdes. L’authenticité de ces récits est fortement questionnable.
Mais les extrémistes religieux prennent ces recettes à la lettre et les présentent comme des "remèdes islamiques" capables de guérir n’importe quelle maladie.
Abbas Tabrizian, par exemple, a fait un autre coup d’éclat sur internet en janvier dernier en Iran. Il a brûlé, en présence de ses fidèles, des copies du livres "Les principes de la médecine interne" de Harrison, une des ressources bibliographiques principales en matière de médecine (voir la vidéo ci-dessous).
Trois médecins ont dénoncé les agissements de cet ayatollah sur les réseaux sociaux. Ils ont été condamnés avec sursis à soixante coups de fouet pour "insultes" par la justice.Mais alors que ces ecclésiastiques sont très critiqués, d'où vient le soutien dont ils bénéficient ? Mohammad Javad Akbarain explique :
Pour l'exemple de l’ayatollah Tabrizian, il n’était pourtant pas très soutenu au début, et beaucoup estimaient que ses écrits et remèdes étaient infondés.
Mais il est devenu intouchable lorsque des cercles proches de l’ayatollah Khamenei, le guide suprême iranien, ont commencé à le soutenir. L’ayatollah Tabrizian s’est d’ailleurs vanté que le guide suprême l’invite à se rendre à Qom, où il lui aurait donné une maison pour pouvoir enseigner la médecine islamique.Si l'ayatollah Khamenei a effectivement exprimé son soutien à la médecine islamique, il n'a jamais publiquement exprimé son soutien à l'ayatollah Tabrizian.
Même avant l’épidémie de Covid-19, la "médecine islamique" avait déjà fait des victimes dans les rangs des ayatollahs iraniens. En décembre 2017, puis en décembre 2018, deux proches du guide suprême Khamenei, les ayatollahs Haeri-Shirazi et Hashemi Shahroudi sont tous les deux décédés.
Les familles des deux ayatollahs avaient révélé que ces derniers avaient refusé des soins médicaux et suivaient les préceptes de la médecine islamique pour soigner leurs maladies respectives, jusqu’à ce que ceux-ci soient à un stade trop avancé.
Article écrit par Ershad ALIJANI
https://observers.france24.com/fr/20200330-iran-medecine-islamique-epidemie-covid-19-ayatollah?xtor=CS1-51-[Desktop]-[20+Minutes.fr]&dicbo=v1-7091b5c3368c779a24374984d527db69-00518f0950dd1d41ab61ec38c907920b17-gq4ggojyge4dclldgnswmljugyytsllcmfrtsllfgu2dszrsmm3domlfmm
La taekwondiste Kimia Alizadeh, seule femme médaillée olympique d’Iran, a annoncé samedi avoir quitté définitivement son pays, n’en pouvant plus de l'« hypocrisie » d’un système qui, selon elle, utilise ses sportives à des fins politiques et ne fait que les « humilier »....
La chercheuse Mahnaz Shirali, experte de l'Iran contemporain, analyse la mort du général Soleimani et ses conséquences pour le Moyen-Orient.
Mahnaz Shirali est docteure en sociologie politique, enseignante à Sciences Po Paris et directrice d'études à l'Institut catholique de Paris. Elle a écrit plusieurs livres sur l'Iran contemporain. Elle relativise l'impact de la mort du général iranien Qassem Soleimani, le numéro deux officieux du régime de Téhéran. Son élimination par l'armée américaine, alors qu'il se trouvait à l'aéroport de Bagdad, a suscité une vive tension entre l'Iran et les États-Unis.
Le Point : Comment interpréter l'impressionnante mobilisation populaire pour les obsèques du général Soleimani ?
Mahnaz Shirali : Ce que nous avons vu, ce sont des images que la République islamique nous a envoyées et qu'elle contrôlait entièrement. Nous avons vu un raz-de-marée humain, filmé par la République islamique. Il est très difficile de juger de l'état d'une société à travers les images officielles. En Iran, comme dans le reste du Moyen-Orient, les funérailles sont une occasion de nourrir les participants aux obsèques, et on a vu ces derniers jours de grands camions qui distribuaient des repas à longueur de journée. C'est un détail mais qui a son importance car, en Iran, 75 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté. Il n'est pas difficile d'attirer de pauvres gens qui n'ont pas de quoi manger. En outre, beaucoup de participants aux funérailles étaient des fonctionnaires d'État qui avaient souvent été contraints d'y faire acte de présence. Des bus spéciaux les ont acheminés depuis leur lieu de travail. Il faut mentionner également la capacité éprouvée des dirigeants iraniens à jouer avec la peur de la population dans les moments de tension. Enfin, dans un pays de près de 85 millions d'habitants, même s'il y a 5 % de la population qui soutient le régime, cela reste une proportion très faible.
Nous serions donc face à des mises en scène ?
Avec la République islamique, nous sommes toujours dans des mises en scène. Nous ne voyons que ce qu'elle veut bien nous montrer. C'est pourquoi les commentateurs et les journalistes doivent être très vigilants et ne pas aller sur le terrain où les ayatollahs veulent les conduire. Ce n'est pas parce qu'il y a 500 000 personnes dans les rues, ou même plus, qu'il faut en déduire que le régime jouit d'une légitimité populaire. Il faut tenir compte du fait qu'on a affaire à des gens qui maîtrisent parfaitement leur image et qui dépensent des sommes colossales pour cela.
Qui était le général Soleimani ?
C'était un personnage cruel et un homme clé du régime. Dans les rangs des partisans du régime, il était vu comme le numéro deux, certains le considéraient même comme le numéro un, capable de donner des ordres, y compris au guide de la révolution Ali Khamenei ! C'est une rumeur que je ne cautionne pas, mais cela montre bien l'image dont il bénéficiait. Certaines rumeurs au sein du régime disent aussi qu'il avait pris trop de pouvoir et qu'il fallait se débarrasser de lui… Il faisait peur. Il avait un rôle militaire mais aussi un rôle mafieux au sein de l'économie iranienne.
La mort de Soleimani a-t-elle renforcé le régime en créant un réflexe de solidarité autour de lui ?
Oui, et c'est un schéma qu'on a vu à plusieurs reprises depuis la révolution islamique il y a 10 ans. L'imam Khomeiny lui-même, le fondateur de la République islamique, avait dit que la guerre Iran-Irak (1980-1988) avait été un cadeau de Dieu car elle avait soudé la population autour des ayatollahs.
L'Iran n'a plus d'argent.
Quelle est la crédibilité du régime auprès de la jeunesse iranienne aujourd'hui ? On a vu la répression féroce des manifestations en novembre, puis aujourd'hui la ferveur lors des obsèques…
Les deux épisodes, en novembre et en janvier, ne sont pas similaires et ce serait une erreur d'analyse de les comparer. En novembre, les manifestations de protestation à la suite d'une hausse des prix des carburants se sont passées à huis clos, et leur répression aussi. Les autorités ont coupé pendant une semaine le téléphone et Internet. Les informations ont mis du temps à émerger. En janvier, au contraire, les gens ont défilé devant les caméras officielles, en l'absence de tout journaliste étranger. Un récit déjà construit nous a été fourni. Dans les deux cas, il faut prendre les informations avec des pincettes. La réalité est que la République islamique est profondément contestée à l'intérieur du pays, pas seulement depuis novembre, mais depuis des années. En même temps, elle est assurément capable de mobiliser ses sympathisants lorsqu'elle en a besoin. L'un n'empêche pas l'autre. Ce ne sont pas les mêmes populations que nous avons vues dans les rues en novembre et en janvier.
Quelle est l'image des États-Unis auprès de la jeunesse iranienne ?
Via les réseaux sociaux, je suis en contact avec de nombreux jeunes en Iran. Je constate une profonde cacophonie à l'intérieur de cette jeunesse, avec des opinions très divergentes sur beaucoup de sujets. Mais tous ces jeunes ont une chose en commun : ils ne veulent plus du tout des ayatollahs.
Quel est l'impact des sanctions économiques américaines sur la vie quotidienne ?
Les gens souffrent, mais cela ne crée pas automatiquement de rancœur vis-à-vis des Américains. L'Iranien moyen en veut surtout à ses dirigeants. Les gens sont conscients que l'Iran n'est pas en mesure de tenir tête à la première puissance du monde. Les Iraniens sont très rationnels. Ils ne sont pas des admirateurs de l'Amérique, mais leur colère se dirige surtout contre la République islamique qui s'est systématiquement opposée aux Américains depuis quarante ans.
Une escalade systématique de la part du régime.
Les missiles iraniens qui ont visé des bases américaines en Irak mercredi marquent-ils le début d'une nouvelle escalade ?
Cette riposte était plus médiatique qu'autre chose. Cependant, l'escalade a commencé depuis plusieurs mois. La mort de Soleimani n'y a pas changé grand-chose. Depuis septembre et même avant, on assistait à une escalade systématique de la part du régime.
Doit-on s'attendre à une relance du programme militaire nucléaire iranien ?
Ce programme est un élément de plus aux mains du régime pour se donner une belle image auprès de l'opinion musulmane de la région, pour se donner une illusion de puissance, mais sa réalité concrète reste à démontrer. Ce qui est sûr, c'est qu'avec cette crise nucléaire les dirigeants ont attiré les foudres des Occidentaux sur le pays et conduit à la paralysie de l'économie.
La mort de Soleimani va-t-elle ralentir l'expansion iranienne au Moyen-Orient ?
Elle est ralentie depuis longtemps. La baisse des prix du pétrole et les sanctions économiques ont asséché les sources de pétrodollars du régime. L'Iran n'a plus d'argent. Les dirigeants ont du mal à payer les milices à leur solde au Liban, en Syrie ou en Irak. L'épisode a montré que la République islamique n'est qu'un empire fondé sur le mercenariat. Ils n'ont réussi à créer des infrastructures solides de pouvoir dans aucun des pays sous leur influence. Même au Liban, qu'a construit le Hezbollah ? Rien ! Seulement quelques hôpitaux à la disposition de ses cadres et pas de la population. Il est dirigé, à l'image de ses parrains iraniens, par des kleptocrates incapables de s'investir dans la gestion du pays. C'est pourquoi les Libanais aujourd'hui défilent dans les rues.
L'élimination de Soleimani est-elle un handicap pour la lutte contre Daech ?
La politique sectaire de Soleimani a contribué à renforcer Daech ces dernières années plutôt qu'à l'affaiblir. Si les capacités militaires de l'État islamique ont été en grande partie détruites aujourd'hui, ce n'est pas grâce à lui. Enfin, Soleimani, dans sa médiocrité, est parfaitement remplaçable.
Par Luc de Barochez
Au moins 304 personnes ont été tuées en Iran dans la répression de la contestation ayant touché le pays entre le 15 et le 18 novembre, selon un nouveau bilan publié lundi par Amnesty International......«Les autorités iraniennes poursuivent leur répression féroce après les manifestations à l'échelle nationale survenue le 15 novembre, en arrêtant des milliers de contestataires ainsi que des journalistes, des défenseurs des droits humains et des étudiants pour les empêcher de dire ce qu'ils pensent de cette répression impitoyable»
Côté Iran, alors que les choses semblaient se calmer un peu, il semble que nous entrions dans la phase deux des montées des tensions avec la reprise réelle de l’enrichissement de l’uranium par ce pays...Bref, autant dire que cela ne sent pas très bon et que nous devrions aller vers un nouvel épisode de tensions, tout en sachant que je pense que la période la plus risquée sera en début d’année 2020 vers le mois de février...
L’Iran est sous l’eau depuis le 19 mars, mais le monde ne le sait quasiment pas. Pourtant, les images sur les réseaux sociaux sont absolument accablantes : on y voit des villageois emportés par les flots, d’autres courant de toutes leurs forces pour ne pas être rattrapés et engloutis, des familles réfugiées sur les toits attendant pendant des jours des secours incertains, des maisons s’effondrant comme des paquets de cartes, des caravanes de voitures razziées par des rivières en furie ou encore le magnifique pont Kashkan, construit vers le IXe ou Xe siècle dans la province du Loristan (sud-ouest du pays), sombrer sous les coups de boutoir de la crue. Certaines montrent des actes héroïques, comme celle d’un homme sauvant une femme et un enfant de la noyade.
Les autorités iraniennes ayant interdit aux médias internationaux et même aux journalistes iraniens – à l’exception de ceux de la télévision d’État et des agences officielles – de se rendre sur place, ce sont ces vidéos de villageois et de citadins qui permettent d’appréhender l’ampleur de la catastrophe. Celle-ci pourrait être comparée à Katrina, l’ouragan qui dévasta La Nouvelle-Orléans. Sauf que l’Iran coule en silence. Autre différence avec la Louisiane et la Floride, les inondations frappent la majeure partie de l’Iran, puisque 23 provinces sur 31 sont concernées, le sud (en particulier le Khouzistan et le Loristan), le nord du pays (le Golestan et le Mazandéran) et le centre (le Fars) étant les régions les plus touchées.
Un tiers du réseau routier iranien a d’ores et déjà été endommagé, soit quelque 12 000 kilomètres. Des milliers d’hectares de terres agricoles sont inutilisables et des récoltes perdues. Ce qui frappe également, c’est le nombre de ponts détruits : 314, selon le décompte de la presse iranienne.
La situation est d’autant plus dramatique que le sud de l’Iran sort d’une sécheresse d’une dizaine d’années qui avait entraîné une pénurie d’eau et des révoltes populaires importantes en juillet 2018. D’où une aridité qui empêche les sols d’absorber la pluie. Dans le nord, c’est la déforestation sauvage qui est mise en accusation. Selon l’Organisation iranienne des ressources naturelles et des forêts, la superficie des forêts dans cette région est passée de 3,6 millions à 1,8 million d’hectares pendant ces quarante dernières années.
Mais Téhéran paie aussi le prix de sa répression systématique des militants écologistes, qui n’ont cessé d’alerter sur la situation écologique catastrophique de l’Iran. Kaveh Madani lui-même a été arrêté et maintes fois interrogé par la police, d’où sa démission. Aujourd’hui, huit d’entre eux sont en prison pour « espionnage » et quatre risquent la peine de mort. Le plus emblématique d’entre eux, le professeur irano-canadien Kavous Seyed-Emami, arrêté le 24 janvier 2018, une fois encore pour « espionnage », a été retrouvé pendu deux semaines plus tard dans sa cellule, où il avait été placé en isolement – un « suicide » auquel aucun de ses amis ne veut croire.
« Ce n’est pas seulement de la guerre économique, c’est du terrorisme économique »
La réponse américaine ne s’est pas fait attendre. « Le régime blâme des entités extérieures quand, en réalité, c’est sa mauvaise gouvernance qui a conduit au désastre », a réagi le secrétaire d’État Mike Pompeo par un communiqué dans lequel il propose aussi à Téhéran une assistance financière, par le biais du Croissant islamique.
L'Iran pourrait perdre "70% de ses terres cultivées" à moyen terme en l'absence d'action rapide pour corriger la situation écologique dramatique du pays, met en garde le vice-président iranien Issa Kalantari dans un entretien avec l'AFP.
"Aujourd'hui, nous utilisons plus de 100% de nos ressources en eau renouvelables", affirme d'emblée M. Kalantari, également ministre de l'Environnement, alors que les recommandations internationales sont de ne pas en consommer plus de 40%.
L'Iran subit bon nombre de fléaux environnementaux: épisodes de sécheresse prolongée ou à répétition, pollution de l'air dans les grandes métropoles, pollution et érosion des sols, désertification, tempêtes de sables...
"La consommation excessive des eaux souterraines et des ressources du sous-sol pourrait avoir des conséquences sociales terribles pour le pays", prévient M. Kalantari, qui fut ministre de l'Agriculture pendant la décennie 1990.
Pour lui la situation environnementale actuelle, résulte de la "pression démographique", du "changement climatique", mais aussi de "mauvais choix" politiques et techniques, comme une préférence affichée pour l'agriculture intensive, extrêmement consommatrice d'eau.
"Au sud de l'Alborz et à l'est des Zagros, si nous n'agissons pas rapidement, les terres deviendront inutilisables pour l'agriculture", s'inquiète le ministre, en référence aux massifs montagneux qui bordent le plateau iranien, respectivement dans le nord et l'ouest du pays.
Dans ce cas, "nous pourrions perdre 70% de nos terres cultivées en maximum 20 ou 30 ans", ajoute-t-il.
- "Erreurs humaines" -
Toutefois, selon M. Kalantari, "dans la plupart des endroits, si nous réduisons la consommation d'eau, qu'il s'agisse des eaux de surface ou des eaux souterraines, nous pourrons peut-être réparer les dégâts dans 30 ou 40 ans".
Une bonne partie de la zone géographique au sud de l'Alborz et à l'est des monts Zagros est désertique ou aride. Mais ces régions abritent plusieurs hauts lieux de l'histoire et de la culture iranienne, comme les anciennes capitales que furent Ispahan (centre) et Chiraz (sud) ou encore la ville de Yazd (centre).
"Notre première priorité est de préserver les ressources de base que sont l'eau et les sols", explique M. Kalantari. "Les autres problèmes sont le résultats d'erreurs humaines qui peuvent être corrigées".
"Nous devons prendre des mesures radicales" afin de faire baisser la consommation d'eau, ajoute-t-il, sinon l'agriculture sera "la première victime".
Selon l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (OAA-FAO), l'Iran, peuplé de plus de 80 millions d'habitants, "est un pays principalement agricole".
- "Moins mais mieux" -
Pour M. Kalantari, certains des mauvais choix passés s'expliquent en partie par des "pressions extérieures".
Le vice-président fait là référence aux sanctions économiques américaines ou internationales qui se sont très vite abattus sur la jeune République islamique après la révolution de 1978-79, ainsi qu'à la "guerre imposée", comme les Iraniens appellent la guerre Iran-Irak (1980-1988) déclenchée par Bagdad.
Isolée pendant ce conflit, où le monde entier ou presque soutenait l'Irak, l'Iran n'a alors pas pu, selon M. Kalantari, se préoccuper de "développement durable": il a fallu nourrir à tout prix la population et créer de grands pans d'industrie qui n'existaient pas.
Au chapitre des autres mauvaises décisions passées, M. Kalantari cite l'installation à l'intérieur des terres d'industries fortement consommatrices d'eau qu'il eût fallu localiser près du littoral, l'expansion de l'agriculture dans des zones arides et la construction de barrages là où il n'en fallait pas.
"Nous avons ignoré l'environnement", dit-il, ajoutant: "le monde a fait des erreurs dans les décennies 1960 et 1970, nous avons fait les mêmes dans les années 1980".
Il place son espoir dans un recours à la "technologie", qui permettrait de mieux utiliser les ressources en eaux et produire plus avec moins, tout en notant que le renforcement des sanctions américaines contre son pays pourrait contrarier ces plans.
M. Kalantari ne cache pas être également préoccupé par la question démographique.
La politique de la République islamique en ce domaine a connu plusieurs phases depuis 1979. Prônant une politique très nataliste pendant la décennie 1980, les autorités ont ensuite encouragé le contrôle des naissances et la contraception dans les années 1990, avant de recommander de nouveau une forte natalité à la fin de la décennie 2000.
A l'heure où Téhéran prône "l'économie de résistance" face aux sanctions américaines, M. Kalantari estime que l'Iran ne peut certainement "pas [être autosuffisant sur le plan alimentaire] pour 80 millions" d'habitants "si nous voulons suivre une politique de développement durable".
L'Iran, dit-il, peut "pourvoir complètement [et durablement] aux besoins alimentaires de 50 à 55 millions d'habitants avec un technologie à jour et une hausse de sa productivité".
(AFP)
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https://www.romandie.com/news/A-Teheran-pas-moyen-de-trouver-des-dollars_RP/907394.rom
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METEO Le pays atteint des records de chaleur... A.Ch. Vous vous plaignez de la canicule en France ? Vous vous transformez en serpillère sous 35°C ? Alors n'allez jamais en Iran : les température...
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