butineurs, insectes et compagnie
L'automne est la deuxième meilleure saison pour limiter la prolifération des frelons asiatiques...C'est en octobre et novembre, quand les frelons commencent à mourir, qu'il faut intervenir. "Juste avant de mourir " "les reines sortent pour se faire féconder et faire des réserves de graisses, ensuite elles pondent les œufs qui donneront les reproductrices de l'année suivante."
Des professionnels utilisent la radio télémétrie et des drones pour « neutraliser » les frelons asiatiques et protéger ainsi les abeilles et la biodiversité..
Radio télémétrie, drones équipés de dispositifs de tir… La chasse aux nids de frelons asiatiques peut prendre des airs de bataille aérienne futuriste. Il faut dire qu’il y a péril en la demeure. L’insecte, de son vrai nom Vespa velutina, sans prédateur à part une plante carnivore, et à l’origine de plusieurs décès et de destruction de ruches, s’est progressivement bien installée en France, comme dans onze pays européens.
Pour lutter contre lui, il faut s’en prendre aux nids. Ils sont souvent difficiles à déceler – sommet des arbres, sous les toits – et ce, malgré leur taille imposante – une soixantaine de centimètres de diamètre – et il est également très dangereux de les neutraliser sans un certain nombre de précautions. Ces nids peuvent compter 2.000 insectes, soit dix fois plus que les nids du frelon européen.
Un émetteur radio placé sur un frelon capturé
Mathieu Diffort les traque à sa manière. Cet apiculteur professionnel du Haut-Rhin n’hésite pas à utiliser la radio télémétrie et des drones pour les neutraliser. « Nous n’utilisons la radio télémétrie qu’en dernier recours quand on n’arrive pas à trouver l’emplacement du nid », précise l’apiculteur qui a créé une société commerciale Api and Co. Concrètement, « on colle sur un frelon capturé et anesthésié par du froid un petit émetteur radio de moins de 0,18 g afin de suivre son trajet et localiser son nid », détaille celui qui compte parmi ses clients des apiculteurs amateurs, des agriculteurs ou des collectivités.
Une fois le nid repéré, si les moyens techniques classiques comme une perche, l’utilisation d’une nacelle, etc. ne sont pas possibles, « on utilise alors un drone pour se rendre au plus près. Il est équipé d’un dispositif de tir spécialement prévu qui permettra de faire éclater à l’intérieur du pyrèthre végétal, poursuit Mathieu Diffort. C’est un produit naturel qui "neutralise" les frelons avec une grande précision et sans risque qu’il y ait du produit ailleurs que dans le nid. » Rien que l'émetteur a un coût : « environ 110 euros », et ne peut pas forcément être réutilisable.
https://www.20minutes.fr/planete/environnement/4177605-20251012-apiculteur-utilise-frelons-asiatiques-comme-cheval-troie-detruire-nid
Prédateur d'abeilles, potentiellement dangereux pour l'homme, le frelon asiatique occupe une place de plus en plus importante en Côte-d'Or, et en Bourgogne de façon générale. Les désinsectiseurs multiplient les interventions chez les particuliers.
Plus de 9 000 Britanniques ont participé à une expérience inédite, qui a conclu mercredi à une baisse du nombre d'insectes de plus de 60% entre 2021 et 2024...
Quand les citoyens sont appelés à se joindre au travail des chercheurs : c'est ce qu'on appelle la science participative. Au Royaume-Uni, des milliers de personnes sont appelées depuis quelques années à mesurer la diminution des populations d'insectes. Les derniers résultats de cette étude, baptisée Bugs Matters ("les insectes sont importants"), ont été publiés mercredi et sont alarmants.
Depuis quatre ans, plus de 9 000 Britanniques ont participé à cette expérience inédite. Il s'agit tout simplement de photographier la plaque d'immatriculation de sa voiture après un voyage pour y mesurer le nombre d'insectes qui s'y sont écrasés. L'application, sur smartphone, prend en compte la longueur du trajet, la date, la météo. Les données sont ensuite analysées par deux organisations de conservation de la nature. Résultat : entre 2021 et 2024, le nombre d'insectes s'est effondré d'au moins 63%.
Un résultat qui ne surprend pas Philippe Grandcolas, écologue au CNRS. "L'expérience avec ces plaques d'immatriculation est très ingénieuse, c'est un bon échantillonnage écologique. Le résultat est effarant en termes d'intensité, mais en termes de tendance, il n'est malheureusement pas étonnant. On est dans une situation d'effondrement rapide et brutal", analyse-t-il. Les causes sont connues : pesticides, dérèglement climatique, mais aussi le recul des espaces naturels, au Royaume-Uni comme en France. "En France, on perd encore 20 000 km linéaires de haies par an et on dégrade encore nos zones humides. Les libellules, par exemple, déclinent également", poursuit l'écologue.
Le risque "de problèmes de productivité et d'équilibre très graves"
Tous ces insectes jouent pourtant des rôles primordiaux. Beaucoup d'entre eux pollinisent les plantes, c'est-à-dire qu'ils transportent le pollen d'une fleur à l'autre. Cela permet de produire des fruits, l'un des nombreux services rendus par ces petites bêtes à la nature et à l'homme. "Un monde sans insectes est un monde dans lequel la production de fruits et de légumes par la végétation s'effondre. C'est un monde dans lequel le recyclage de la matière organique ne va pas se faire de manière correcte, dans lequel les feuilles mortes vont s'accumuler. Un monde dans lequel les oiseaux et les amphibiens auront du mal à trouver de la nourriture. On aura des problèmes de productivité et d'équilibre très graves", alerte l'écologue.
Pour enrayer cet effondrement des populations, une priorité selon Philippe Grandcolas est de diminuer fortement le recours aux pesticides. L'Assemblée nationale doit pourtant examiner à la fin du mois un texte pour réautoriser certains néonicotinoïdes, ces pesticides surnommés les "tueurs d'abeilles.
Depuis un an, le groupement de défense sanitaire de la Savoie dépose des pièges afin de lutter contre la prolifération du frelon asiatique, un véritable fléau pour les insectes et la biodiversité. L'arrivée du printemps est une période cruciale pour capturer les reines et les empêcher de construire leur nid.
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Frelon Asiatique " Vespa soror détectée en Espagne
https://frelonasiatique.mnhn.fr/vespa-soror-detectee-en-espagne/
La découverte d’une nouvelle espèce de frelon, Vespa soror du Buysson, 1905, en Espagne vient d’être publiée (Sánchez et al. 2024). Cette espèce, appelée le frelon géant du Sud par les anglophones, a été détectée dans les Asturies, au Nord de l’Espagne en mars 2022 et semble s’y être établi. Vespa soror, est originaire d’Asie du Sud-Est, de l’Inde à l’Ouest jusqu’au Vietnam au Sud-Est et à la Chine au Nord-Est (au Zhejiang, d’où est originaire la population européenne de V. velutina)
Selon une étude publiée dans “Proceedings of the Royal Society B”, la chaleur extrême empêche les bourdons de choisir quelles fleurs butiner. Une mauvaise nouvelle pour la biodiversité et pour l’homme, puisque près d’un tiers des cultures dépendent de la pollinisation par les bourdons.
“Nous devons remercier les bourdons pour beaucoup des légumes, fruits, noix et autres légumineuses que nous avons sur nos tables”, liste Science. Las, ces insectes pollinisateurs ne sont pas en forme, et c’est peu de le dire. Les principaux responsables de leur déclin significatif de ces dernières années sont la perte de leur habitat et le changement climatique.
Concernant ce dernier, une nouvelle étude, récemment publiée dans les Proceedings of the Royal Society B, montre que les vagues de chaleur – “des périodes de chaleur suffocante pouvant durer plusieurs jours” – empêchent les bourdons de sentir les fleurs. Cette désorientation olfactive entrave leur capacité à choisir leur repas. De quoi s’inquiéter encore pour l’avenir, avec des vagues de chaleur plus nombreuses et plus longues, puisque, d’après Science, on leur doit la pollinisation d’un tiers de nos cultures.
Si les bourdons repèrent les fleurs grâce à leurs yeux, leur odorat est essentiel. “Les récepteurs des antennes captent les parfums floraux, détaille le magazine américain, puis envoient un signal électrique au cerveau, lequel choisit quelles fleurs devraient être visitées.”
À 40 °C pendant trois heures
Pour comprendre les effets de la chaleur sur l’odorat des bourdons, la biologiste spécialiste des insectes Sabine Nooten et ses collègues de l’université Julius-Maximilians de Würzburg, en Allemagne, se sont livrés à une expérience particulière.
Ils ont placé des bourdons (Bombus terrestris et Bombus pascuorum) dans un tube à une température de 40 °C pendant presque trois heures. Puis ils leur ont enlevé les antennes, qu’ils ont placées dans un dispositif permettant de mesurer la réponse électrique. Celle-ci a été considérablement réduite, “jusqu’à 80 %”, écrit Science, alors que les antennes étaient exposées à trois composés (l’ocimène, le géraniol et le nonanal) qui entrent fréquemment dans la composition des parfums floraux.
Pour les chercheurs, il faut maintenant poursuivre ce type de travaux sur la réponse physiologique à la chaleur des insectes pollinisateurs, notamment de ceux qui, contrairement aux bourdons, ne font pas de réserve de nourriture.
Les frelons sont-ils dangereux ?
https://www.20minutes.fr/arts-stars/loisirs/4105562-20240813-frelons-dangereux
Quand est-ce que les frelons s’attaquent-ils aux humains ? Leur piqûre est-elle dangereuse ? Les frelons impressionnent, et on comprend pourquoi. D’abord à cause leur bruit, ce bourdonnement sourd et puissant qu’on entend de loin, puis par leur taille imposante, qui peut atteindre 75 mm pour certaines espèces géantes qui réduisent les abeilles et les guêpes au rang de naines en comparaison
"J'essaye de sauver ce que je peux sauver" : nouvelle saison catastrophique pour les apiculteurs français La météo pluvieuse du printemps a perturbé l'activité des abeilles. Au point que certains envisagent d'arrêter leur activité, qui ne les fait plus vivre correctement.
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Qui est ce gros poilu dans mes fleurs?
https://jardinierparesseux.com/2024/07/11/qui-est-ce-gros-poilu-dans-mes-fleurs/
Qui est ce gros poilu dans mes fleurs? Avouez que le titre en jette, hein! Non, je ne parle pas d’un raton laveur ou de votre mari (!), mais bien d’un pollinisateur ultra-performant et très présent. (Je sais que les «promeneux de pollen», sont les vedettes de la décennie côté écologie. Un papillon, une fourmi, un colibri: on finit toujours par mentionner que «en plus, c’est un super pollinisateur!». Mais ma vedette du jour est vraiment exceptionnelle, je le promets.)
Des papillons ont traversé l’Atlantique sans s’arrêter, une première....une équipe de chercheurs a démontré qu’un groupe de lépidoptères avait parcouru plus de 4 200 kilomètres sans faire de pause. Un record, qui suggère que la capacité de dispersion des insectes a peut-être été sous-estimée jusque-là....On sait que la belle-dame, cette espèce de papillons migrateurs aux ailes orangées tachetées de blanc et de noir, est capable de parcourir de grandes distances, en s’arrêtant de temps en temps pour se reposer.
Alors que l’eau qui s’est infiltrée dans leurs réservoirs aurait dû les tuer, ces bourdons ont survécu sans difficulté : cette espèce est capable d’hiberner sous l’eau pendant toute une semaine, ont découvert des scientifiques. C’est un atout non négligeable pour survivre sur une planète déréglée, souligne la presse.
Le bourdon terrestre est capable de créer des colonies dans un milieu terrestre de plaine et de moyenne montagne. Il peut polliniser dès l’aube, et son butinage est plus efficace que celui de l’abeille par temps couvert ou venteux.
Si ces capacités font de lui une espèce indispensable à la biodiversité, il n’en reste pas moins menacé par le dérèglement climatique. Mais une découverte scientifique donne de l’espoir quant à ses chances de survie.
“Nous les savions à l’aise en ville comme à la campagne… Désormais, on sait qu’ils peuvent aussi l’être sous l’eau”, écrit le quotidien britannique The Guardian. Les reines du bourdon commun, espèce répandue dans l’est de l’Amérique du Nord, peuvent en effet résister à l’immersion pendant une semaine lorsqu’elles hibernent, révèle une étude publiée le 16 avril dans la revue Biology Letters.
Une nouvelle très encourageante
Cette “découverte d’un superpouvoir” est d’autant plus “inattendue” qu’elle s’est faite par hasard, raconte le quotidien canadien The Globe and Mail. Des reines de bourdon en hibernation étaient conservées dans des récipients en laboratoire, lorsqu’une infiltration d’eau a inondé les habitacles. Loin de paniquer, les reines ont su s’adapter à ce nouvel environnement, et ont continué à hiberner.
Les chercheurs ont alors voulu s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un cas isolé, et ont testé la résistance à l’eau de 143 reines non accouplées et en hibernation. Le taux de survie des reines exposées à l’eau était supérieur à 80 %, “quelles que soient la durée et les conditions auxquelles elles ont été soumises”.
Ces résultats sont inhabituels, étant donné que la plupart des insectes qui “passent l’hiver à l’état adulte” ne supportent pas d’être “submergés dans l’eau” et doivent “quitter les plaines d’inondation pour survivre”, précise le Guardian.
Cette espèce serait donc plus résistante au changement climatique que ce que l’on pensait, abonde le Globe and Mail. Les reines, habituées à s’enfoncer dans le sol afin d’hiberner, ne seraient pas affectées par les pluies hivernales ou les tempêtes printanières, des phénomènes qui risquent de se multiplier dans les années à venir.
“C’est une nouvelle très encourageante”, estime Sabrina Rondeau, chercheuse et biologiste canadienne à l’université de Guelph. Car, si “un tiers de toutes les espèces de bourdons sont actuellement en déclin”, ce n’est pas le cas du bourdon commun. Cette résilience est-elle liée à leur insubmersibilité ? C’est ce que les scientifiques cherchent maintenant à savoir, a-t-elle confié au Guardian.
Une étude démontre que les bourdons peuvent transmettre leurs compétences...Les bourdons cachent bien des secrets. "Ce qui nous permet de lancer des fusées, c'est le savoir accumulé pendant des siècles et transmis de génération en génération. On pensait que c’était réservé aux humains, puis à quelques singes. Aujourd’hui, on découvre que le bourdon en est aussi capable"
En l’espace de 30 ans, les fleurs des champs ont commencé à s’adapter au déclin des pollinisateurs. Elles se reproduisent davantage toutes seules, mais ce n’est pas une bonne nouvelle.
Si l’on compare une fleur de pensée, qui poussait dans les champs en région parisienne dans les années 1990, à cette même variété de fleur qui pousse aujourd’hui au même endroit, les différences sont étonnantes. Physiquement déjà, les fleurs contemporaines sont 10% plus petites. Par ailleurs, en analysant les chromosomes de ces plantes, les chercheurs du CNRS de Montpellier ont aussi réalisé que depuis 30 ans ces plantes avaient de plus en plus tendance à se reproduire toute seules [article en anglais].
Ces chercheurs ont calculé qu’il y avait 27% d’autofécondation en plus parmi ces plantes depuis 30 ans. Enfin, elles produisent aussi 20% de nectar en moins. Les fleurs semblent ainsi s'émanciper des pollinisateur, et comme il n’est plus aussi nécessaire de les attirer, la production de nectar, qui a un coût énergétique pour la plante, est réduite.
Une adaptation inquiétante
Pour parvenir à ce résultat, l'équipe du centre d'écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier a cultivé des graines, collectées en 1990 et 2000, et conservées dans des frigos entre-temps. Ils les ont fait pousser dans les mêmes conditions que les fleurs contemporaines originaires de la même zone géographique et ont pu ainsi comparer l’évolution de ces plantes depuis 30 ans. Une période durant laquelle, d’autres études montrent un effondrement des populations d’insectes, notamment pollinisateurs. Selon une étude allemande qui fait référence en la matière, les trois quarts de la biomasse d’insectes volants ont disparu [article en anglais] des aires protégées au cours des 30 dernières années, victimes de l’agriculture intensive, de la pollution et du changement climatique.
Les chercheurs ont eux-mêmes été surpris par la rapidité de l'évolution, qui est un cercle vicieux, car en produisant moins de nectar, ces plantes deviennent aussi moins nourricières pour les pollinisateurs, ce qui pourrait encore aggraver leur déclin. Par ailleurs, autre préoccupation, avec davantage d'autofécondation, le brassage génétique diminue aussi parmi ces fleurs des champs, ce qui pourrait réduire leur résistance et leur possibilité de s'adapter aux changements d'environnement et au réchauffement climatique. Et à ce stade, on ne sait pas si ces évolutions sont réversibles ou pas
Abeilles, papillons, moustiques : connaissez-vous vraiment les pollinisateurs de votre jardin ? Ils œuvrent presque sans que l'on s'en aperçoive, et pourtant, ils sont indispensables aux écosystèmes et à notre alimentation : les insectes pollinisateurs. Scarabées, mouches, papillons ou autres abeilles sauvages
La stratégie des bourdons : les maîtres de la défense contre les redoutables frelons asiatiques ! Contrairement à d'autres insectes, les bourdons se sont révélés être d'habiles défenseurs contre les attaques de frelons asiatiques, utilisant une technique unique pour protéger leurs colonies.
Les bourdons d'élevage polluent depuis 30 ans
https://ddlabeillaud.blogspot.com/2023/08/les-bourdons-delevage-polluent-depuis.html
Les bourdons d'élevage polluent depuis 30 ans......l'avènement de l'agriculture industrielle depuis le début des années 90 a vu l'apparition de nouvelles pratiques qui ont densifié les rendements au m2 générés par l'expansion de serres à production notamment de tomates et de fraises. La Bretagne, et plus particulièrement le Finistère, terre agricole par excellence, n'ont pas échappé à des phénomènes de changements dans la conduite des cultures avec l'introduction de la biotechnologie.
Comment expliquer l'étonnant retour des coquelicots en France ? Après avoir quasiment disparu de nos champs de blé, le coquelicot fait son grand retour en France ! Quelles sont les raisons qui expliquent cette très bonne nouvelle pour la biodiversité ?
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les abeilles ne sont pas les meilleurs insectes pollinisateurs... Selon des chercheurs britanniques ayant mené une étude sur des mûriers sauvages, les pollinisateurs les plus efficaces sont les papillons de nuit ! Des spécimens pourtant menacés...
Frelons asiatiques : tueur d'abeilles, menace pour la biodiversité, pourquoi on ne réussit pas à se débarrasser de l'envahisseur...repéré dès 2005 par des amateurs et signalés au Museum, les autorités françaises n'ont rien fait à l'époque.....
Comment un seul frelon asiatique a permis l'invasion de toute l'Europe ? Il n'aura fallu qu'un seul insecte d'espèce de frelon asiatique pour envahir l'ensemble du continent européen. Une reine hyménoptère est arrivée en France de Chine en 2004 avant de proliférer dans toute l'Europe...
C'est une découverte étonnante : une nouvelle espèce d'abeille sauvage a été repérée en Autriche. Surnommée "abeille tachetée cachée", elle provient des régions méditerranéennes et son apparition en Europe résulte sans doute du réchauffement climatique... Les abeilles sauvages sont essentielles, quant à leur rôle de pollinisatrices d'une grande partie des plantes
Les abeilles vivent deux fois moins longtemps qu'il y a 50 ans : pourquoi ? Selon des chercheurs américains, la durée de vie des abeilles domestiques aurait été réduite de moitié depuis les années 1970. La génétique pourrait être la principale responsable, et non les facteurs environnementaux. De quoi expliquer leur très fort déclin ces dernières années ?
Les abeilles des mers pollinisent les plantes aquatiques.....Il n’y a pas si longtemps, la communauté scientifique croyait que la pollinisation se produisait presque entièrement sur terre. Les principaux pollinisateurs étaient les insectes volants – dont les abeilles, bien sûr – les oiseaux, les chauves-souris et le vent.
Les figues cachent un surprenant secret....Une figue n'est pas n'importe quel fruit. En fait, ce n'est même pas un fruit, c'est une inflorescence, ou simplement une fleur inversée. Les figues ne fleurissent pas de la même manière que les autres arbres fruitiers, tels que les amandiers ou les cerisiers....
C'est une surprise ! Considérée comme une espèce disparue depuis 1836, la mouche gypaète, à tête orange, a été observée en France en février dernier.. Un appel à témoins est par ailleurs lancé. Si vous observez, lors d'une randonnée par exemple, cette mouche à tête orange, pensez à la photographier, localisez et datez cette photo
Des cyclistes piqués 50 fois par des frelons: cela peut-il se reproduire ?
Des frelons européens ont attaqué des cyclistes dans une forêt de France. Certains ont eu jusqu'à 50 piqûres les conduisant à l'hôpital.
Le surprenant GPS des papillons sphinx tête-de-mort...Des chercheurs ont équipé les insectes d’une balise afin de suivre leur migration en Suisse, rapporte “Le Temps”. À leur grande surprise, malgré les imprévus du trajet, les papillons de nuit ont maintenu leur cap vers le sud, ce qui suggère l’existence de mécanismes internes d’orientation
Les papillons de jour sont-ils en train de disparaître ? C'est une alerte qui inquiète : selon l'Office français de la biodiversité, deux-tiers des espèces de papillons de jour ont disparu en 20 ans dans au moins un département français qu'elles occupaient. Le déclin de ces insectes précieux serait principalement dû à l'urbanisation.
Insolite : les abeilles se donnent la mort lors des vagues de chaleur...Des chercheurs ont observé des colonies d'abeilles se donner la mort lors d'épisodes de forte chaleur, en expulsant volontairement leur abdomen. Cet acte serait le dernier réalisé par l'abeille avant de mourir de chaud, une sorte de "suicide".
La hausse des températures est mal supportée par certaines espèces, qui à terme devraient se déplacer, perturbant la pollinisation et le fonctionnement des écosystèmes.
Pendant huit ans, des scientifiques américains ont étudié l'évolution de plus de 20.000 abeilles (pour 154 espèces) situées dans les montagnes Rocheuses, afin de déterminer comment elles réagissaient face au dérèglement climatique. Leurs résultats, publiés dans la revue de la Royal Society Proceedings B, révèlent que les changements de température constatés dans la région ont affecté le développement des abeilles.
«Particulièrement vulnérable au changement climatique», la région subalpine où s'est tenue l'étude a vu le nombre de ses plus grosses abeilles et des abeilles cavicoles diminuer, tandis qu'avec la hausse des températures printanières et la fonte des neiges plus précoce, les abeilles les plus petites, nichant dans le sol, ont augmenté.
À terme, les abeilles les plus grosses pourraient diminuer: cela concerne notamment les abeilles trapues appelées «coupeuses de feuilles», et les abeilles solitaires maçonnes, qui font toutes deux partie de la famille des mégachilidés, mais aussi les bourdons.
Ces derniers, pollinisateurs importants de nombreux écosystèmes, ont effectivement une tolérance à la chaleur plus faible que les abeilles, et ont tendance à se déplacer vers des régions plus fraîches, aux altitudes plus élevées, lorsque les températures augmentent.
Le réchauffement climatique devrait donc mener à une reconfiguration des zones d'habitation de ces insectes, qui aura un impact néfaste sur la pollinisation et le fonctionnement des écosystèmes. Les auteurs de l'étude craignent un «effet en cascade»: avec la diminution des abeilles les plus grosses, qui ont tendance à voler plus loin pour se nourrir, on pourrait observer une réduction de la pollinisation sur les longues distances.
75% des 115 principales cultures alimentaires mondiales dépendent d'une pollinisation animale, les insectes étant les principaux pollinisateurs au monde. On estime que chaque année, la masse totale des insectes diminue de 2,5%, et qu'un tiers des espèces pourrait être amené à disparaître d'ici la fin du siècle.
Repéré par Léa Polverini —
Une étude de la revue Nature conclut que le réchauffement de la planète combiné à l'utilisation intensive des terres agricoles sont responsables d'une division par deux de la population totale d'insectes..
Au Maroc, les abeilles désertent le plus ancien rucher au monde...sa réputation est mondiale...or le monumental rucher d'Inzerki, à Argana, au nord d'Agadir, se vide de ses précieuses abeilles...Un phénomène observé à l'échelle nationale provoqué par une sécheresse hors norme et le changement climatique,
Elle rate son saut en parachute mais doit sa vie sauve à des fourmis Une Américaine a survécu à une chute de 4400 mètres en atterrissant en plein sur une fourmilière. Surpris, les insectes qui l'ont piquée ont permis à son coeur de continuer à battre malgré le choc.
Le frelon oriental détecté pour la première fois en France métropolitaine...dangereux pour les abeilles et invasif, ce cousin du frelon européen et du frelon asiatique a été découvert lors d'une étude sur la faune et la flore à Marseille.
Disparition des abeilles et autres pollinisateurs : des chiffres alarmants Une proposition de résolution présentée ce jeudi à l'Assemblée entend faire de la sauvegarde des abeilles la "grande cause nationale 2022". Depuis plusieurs décennies, les populations d'abeilles et autres insectes pollinisateurs ont chuté dans l'Hexagone comme dans le monde, laissant présager des conséquences dramatiques.
Des abeilles pour détecter le Covid-19
https://www.lepoint.fr/sante/des-abeilles-pour-detecter-le-covid-19--09-05-2021-2425642_40.php
Des abeilles pour détecter le Covid-19....une start-up et un institut de recherche néerlandais ont réussi à entraîner des abeilles à la détection du Covid-19, rapporte le HuffPost.
Du chlorure de lithium pour sauver les abeilles du parasite Varroa destructor?
https://dddnews.ch/du-chlorure-de-lithium-pour-sauver-les-abeilles-du-parasute-varroa-destructor/
Du chlorure de lithium pour sauver les abeilles du parasite Varroa destructor?...L’étude montre que le chlorure de lithium utilisé pour précipiter l’ARN et d’autres composés du lithium, est très efficace pour tuer les acariens Varroa lorsqu’il est administré à des abeilles hôtes...
En Australie, les guêpes menacent les avions
https://www.capital.fr/economie-politique/en-australie-les-guepes-menacent-les-avions-1387172
En Australie, les guêpes menacent les avions ..Les guêpes de l’espèce Pachodynerus ont une manie : se glisser dans des équipements construits par l’homme pour y établir leur nid. “On sait à présent qu’elles peuvent élire domicile dans des équipements embarqués
Après des mois d’une traque sans relâche, un nid de frelons asiatiques géants, considérés par les spécialistes comme les plus gros du monde et surnommés par certains "frelons meurtriers", a été repéré pour la première fois sur le sol américain...
Repéré pour la première fois aux États-Unis en mai 2020, le frelon géant d’Asie pourrait envahir de nombreuses régions du monde, dont l’Europe, avertissent des chercheurs américains. Cet intrus originaire des régions boisées d’Asie représente une menace pour les abeilles mellifères occidentales.
Personne ne sait réellement comment ils sont arrivés ! Plusieurs spécimens de frelons géants d'Asie Vespa mandarinia ont récemment été repérés au printemps 2020 au Canada, et dans l'état de Washington aux États-Unis. Alors qu'ils vivent normalement au Japon, en Corée du Sud ou encore à Taïwan, certains de ces insectes ont traversé l'océan, probablement en qualité de passagers clandestins sur des navires de marchandises, selon la porte-parole du département de l'agriculture de l'État de Washington. Le frelon géant Vespa mandarinia est le plus gros frelon du monde et il est différent du Vespa velutina, aussi appelé frelon asiatique, un autre insecte invasif originaire d'Asie qui a colonisé la France, l'Espagne et le Portugal depuis une quinzaine d'années.
Une menace pour les abeilles mellifères
Originaire des régions boisées d'Asie, Vespa mandarinia représente une menace pour les abeilles mellifères occidentales Apis mellifera qui sont particulièrement vulnérables face à ses attaques. Si un frelon géant découvre une ruche, il commence par massacrer les abeilles qui s'y trouvent, avant de s'y installer plusieurs jours pour déguster les larves d'abeilles. Des attaques qui se produisent généralement à la fin de l'été ou à l'automne, lorsque les frelons ont besoin de davantage de nourriture afin de développer leur colonie.
Mais ce frelon géant est-il capable de s'adapter au climat de l'Amérique du Nord pour y prospérer ? Oui, répond une équipe d'entomologistes - des scientifiques spécialisés dans l'étude des insectes – qui travaillent à l'Université d'État de Washington aux États-Unis. Les résultats de leur étude, publiés le 22 septembre 2020 dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, montrent qu'une grande partie des côtes Est et Ouest des États-Unis, mais aussi la majeure partie de l'Europe, le nord-ouest et le sud-est de l'Amérique du Sud, l'est de l'Australie et la plupart de régions de Nouvelle-Zélande constituent de potentiels habitats favorables à l'épanouissement de cette espèce invasive.
Les chercheurs ont observé que ces frelons géants sont plus susceptibles de prospérer dans les zones où les étés sont chauds, les hivers doux et où il pleut régulièrement. Ces "frelons tueurs" sont aussi sensibles aux chaleurs extrêmes : ils ne survivent pas dans les régions où la température peut dépasser 39 °C.
Une propagation qui pourrait se faire en quelques années
Afin d'évaluer ensuite la possible propagation de cette espèce aux États-Unis, les entomologistes se sont basés sur certaines données issues des études réalisées sur une autre espèce de frelon asiatique invasive : Vespa velutina. "Les informations dont nous avons besoin pour faire nos modèles, c'est-à-dire la vitesse ainsi que la distance parcourue par les reines Vespa mandarinia nous sont inconnues. Nous utilisons donc les données de Vespa velutina", précise dans un communiqué Javier Gutierrez Illan, entomologiste au sein de l'Université d'État de Washington et co-auteur de l'étude. Résultat : selon ces modèles, basés sur l'hypothèse selon laquelle ce frelon pourrait parcourir jusqu'à 109 km par an, il pourrait coloniser les zones situées à l'ouest de Washington et dans l'ouest de l'Oregon en moins de 20 ans.
"Empêcher l'établissement et la propagation de cette espèce dans l'ouest de l'Amérique du nord est essentiel pour protéger les abeilles et les apiculteurs", précisent les auteurs de la publication. Ils espèrent que leur étude pourra servir à l'établissement de stratégies de surveillance et d'éradication de ces envahisseurs. Les entomologistes estiment que les autorités disposent d'un délai de deux ans pour éradiquer ce frelon en Amérique du Nord, après quoi la situation pourrait devenir très difficile à maitriser. Les colonies d'abeilles, qui sont déjà en net déclin partout dans le monde, pourraient donc devoir affronter une nouvelle menace...
Le rayonnement des téléphones portables pourrait être une des causes, avec l’usage de pesticides et la déforestation, de la mortalité des insectes en Europe, selon l’analyse de plus d’une centaine d’études menée par une ONG allemande.
L’exposition croissante de l’environnement aux rayonnements électromagnétiques a "probablement une influence sur le monde des insectes", estime cette analyse, publiée jeudi, des données de 190 études menée par l’Association allemande pour la conservation de la nature (NABU) en collaboration avec deux ONG allemande et luxembourgeoise.
Cette analyse intervient au moment où l’Europe prépare l’arrivée prochaine de la technologie 5G, qui doit proposer un débit 100 fois plus rapide que celui des réseaux 4G existants et suscite de nombreuses mises en garde, en particulier des écologistes.
Quelque 60% des études montreraient notamment, selon ces ONG, des effets négatifs sur les abeilles, les guêpes et les mouches. Ces effets indésirables vont d’une perte de la capacité d’orientation due aux champs magnétiques à la détérioration du matériel génétique et des larves.
Le rayonnement des téléphones portables et des réseaux sans fil tels que le Wifi provoquerait en particulier chez les insectes l’ouverture des canaux calciques des cellules, entraînant une importante introduction d’ions calcium dans l’organisme.
Ce calcium à forte dose déclenche des réactions en chaîne chez les insectes et un "stress cellulaire", selon l’étude. Parmi ces réactions figureraient "une altération du sens de l’orientation et une diminution de la capacité de reproduction". "Le rythme jour-nuit est perturbé et le système immunitaire est mal activé", soulignent en outre les auteurs du rapport.
"Des études menées en Grèce montrent également que le rayonnement des téléphones portables est nettement plus nocif que le champ magnétique d’une ligne électrique à haute tension", ajoutent-ils.
Le sujet est inconfortable car il interfère avec nos habitudes quotidiennes
"Cette analyse de données montre que nous devons garder les yeux ouverts dans toutes les directions lorsque nous analysons les causes du déclin spectaculaire des insectes", explique dans la présentation de l’étude Johannes Enssle, responsable de NABU dans la région du Bade-Wurtemberg.
"Le sujet est inconfortable pour beaucoup d’entre nous car il interfère avec nos habitudes quotidiennes et il y a de puissants intérêts économiques derrière la technologie des communications mobiles", fait valoir M. Enssle.
La biomasse des arthropodes a diminué en dix ans en Europe de 67% dans les prairies et de 41% dans les forêts, selon une étude allemande publiée en octobre 2019 dans la revue Nature.
AFP
Pour hâter la floraison et la production de pollen, l’insecte poinçonne les feuilles des plantes. Un moyen de compenser le décalage croissant entre la fin de son hibernation et l’apparition des fleurs engendré par le réchauffement climatique ?
Animaux. Aux Etats-Unis, la menace des "frelons meurtriers"
https://www.lejsl.com/environnement/2020/05/07/aux-etats-unis-la-menace-des-frelons-meurtriers
Un frelon asiatique géant, considéré par les spécialistes comme le plus gros du monde et surnommé par certains «frelon meurtrier», a été repéré pour la première fois sur le sol américain, suscitant notamment la crainte des apiculteurs....
Aux Etats-Unis, l’Etat de Washington a reçu plusieurs signalements de la présence de frelons géants d’Asie. C’est une première sur le territoire américain. Mesurant jusqu’à 5 cm, ces insectes sont peu dangereux pour les humains mais très destructeurs pour les abeilles...
Les populations de bourdons en Europe et en Amérique du Nord ont fortement décliné à cause de la hausse des températures due au changement climatique et certaines espèces pourraient même disparaître, selon des chercheurs canadiens....
En de nombreux endroits, on observe aujourd’hui pratiquement un tiers d’espèces d’insectes en moins qu’il y a dix ans. Ce résultat émane d’une étude coordonnée par l’université de Berne, et à laquelle participe l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage....
Pour la première fois le mois dernier, une étude a mesuré avec précision l’effet négatif de la présence des colonies domestiques sur la fréquentation des fleurs en ville......
Plus d'abeilles, moins de pesticides, colza rentable
https://www.lemonde.fr/blog/huet/2019/10/10/plus-dabeilles-moins-de-pesticides-colza-rentable/
Commentaire de Jean-Marc Jancovici sur l'article : "La nature ne vaut rien (dans notre système économique, toutes les ressources naturelles sont considérées comme gratuites), mais (tenter de) s'en passer est, à long terme, le choix le plus couteux. Une publication récente du Centre d’études biologiques de Chizé montre qu'il est plus rentable, pour le colza, de ne pas utiliser de pesticides, ce qui certes laisse le champ libre à certains ravageurs, mais permet aussi aux abeilles de polliniser un maximum de fleurs, plutôt que l'inverse : https://lnkd.in/gMBC6Tg Et ne parlons pas du délire des "drones pollinisateurs", comme si faire des milliards de robots (non renouvelables) pouvait être une meilleure option que les abeilles, gratuites ! (et le miel de drone ne sera probablement pas terrible)"
Vous vous êtes réveillé avec une piqûre sur le corps vous et ne savez pas la reconnaître ? Les nuits d'été, les moustiques sont souvent les plus virulents mais d'autres insectes peuvent sévir. Voici tous nos conseils pour bien distinguer chaque piqûre et ainsi mieux les soigner............
Les fourmis rousses des bois seraient capables d'anticiper le déclenchement d'un séisme
https://www.notre-planete.info/actualites/3715-fourmis_prevision_seisme
Aujourd'hui, il n'est toujours pas possible d'anticiper, de quelques jours ou même de quelques heures, l'arrivée d'un tremblement de terre. Les fourmis pourraient bien nous y aider. C'est ce qu'ont révélé des chercheurs de l'Université de Duisburg-Essen (Allemagne) en étudiant des fourmis rousses des bois allemandes qui ont installé leurs colonies le long de failles actives liées aux séismes.....
Toute noire et de la taille d’un pouce humain. L’abeille de Wallace, la plus grande du monde, n’avait pas été aperçue depuis des décennies mais vient d’être finalement retrouvée sur une île reculée d’Indonésie....
Les insectes du monde entier sont en voie d’extinction, menaçant d’un « effondrement catastrophique des écosystèmes naturels », s’est alarmé, fin janvier, la revue scientifique mondiale Biological Conservation. Plus de 40 % des espèces d’insectes sont en déclin et un tiers sont menacées, selon les chercheurs. Leur taux de mortalité est huit fois plus rapide que celui des mammifères, oiseaux et reptiles.....
Une association d'apiculteurs bio propose d'envoyer gratuitement des graines de trèfle à tous ceux qui le demandent pour sauver les abeilles solitaires menacée par la pollution................................................................................................................................................................................
...L'analyse a indirectement permis d'avoir une idée de la quantité d'insectes disponibles pour jouer un rôle d'herbivores, de pollinisateurs et de nourriture pour d'autres animaux. "Vous pouvez être sûr que si vous perdez les trois quarts de la biomasse des insectes, une partie importante des animaux qui se trouvent plus haut dans la chaîne alimentaire - les oiseaux, les chauves-souris et les amphibiens - seront affectés", a déclaré M. Hallmann. "Il y aura forcément des conséquences."...
Pourquoi y-a-t-il autant de coquelicots cette année ?
" Gentils coquelicots " comme dit la chanson... mais ces bucoliques fleurs rouges sont-elles trop envahissantes ? Cette année, la météo a particulièrement encouragé la prolifération des coque...
C'est le printemps ! Les abeilles en profitent parfois pour coloniser jardins, volets ou cheminées. Il ne sert à rien de s'affoler, ni d'appeler les pompiers. Ils n'interviennent plus pour retirer les essaims. Mais des apiculteurs répondront présents... l'association Abeille Gudule recense les apiculteurs amateurs qui peuvent venir cueillir un essaim gratuitement dans la mesure du possible...
Vols de ruches: Un business en plein essor en France
https://www.20minutes.fr/societe/2256895-20180424-vols-ruches-business-plein-essor-france
Il y a encore une dizaine d’années, c’était impensable. Et pourtant, depuis maintenant trois ans, de nombreux vols de ruches sont à déplorer partout en France. En Isère, l’un des derniers « vols massifs » remonte au début du mois. Soixante-cinq ruches ont été dérobées sur la commune de Serpaize dans la nuit du 6 au 7 avril. Puis 74 dans la Loire, cinq jours plus tard...
Elles ne vivent pas en ruche, ne produisent pas de miel, mais elles sont championnes de la pollinisation des cultures : le printemps venu, quelques milliers d'abeilles solitaires élevées par une start-up du Lot-et-Garonne sont envoyées en mission pour doper les rendements des vergers.
Comme les abeilles qui font notre miel (Apis mellifera), ces solitaires (Osmia cornuta et Osmia rufa) fertilisent les plantes en butinant, transportant ainsi le pollen d'une fleur à une autre, mais mieux et plus vite.
"Ces abeilles, appelées osmies, étaient déjà utilisées artisanalement par certains agriculteurs en Europe, mais nous sommes pionniers pour notre capacité à les élever en quantité et à les apporter sur une parcelle au moment voulu", assure Franck Mariambourg, co-fondateur et président d'Osmia.
Créée en 2014, la PME de l'agropole d'Estillac, près d'Agen, emploie sept personnes et loue aux arboriculteurs les services de ses abeilles, sous forme de boîtes (une de mâles, une autre de femelles) disposées dans des abris adaptés. Cette année, elle intervient sur environ 600 hectares, en Rhône-Alpes et dans le Sud-Ouest, mais aussi pour la première fois dans les pommiers à cidre de Normandie.
A peine arrivées, les abeilles se reproduisent. "Elles restent notre propriété et on récupère les cocons sur les parcelles en été, à la fin de la floraison. Ces cocons sont triés puis conservés en chambre froide jusqu'au printemps suivant", détaille Béatrice Tournier, responsable administrative de la jeune pousse.
Le froid fige le développement des cocons, qui se réactivent à la chaleur. En jouant sur la température, Osmia est capable de programmer le réveil de ses abeilles avec une précision d'une demi-journée.
"Tous les arbres fruitiers ne fleurissent pas à la même période, donc il faut pouvoir échelonner le réveil des osmies", explique-t-elle.
Responsable technique d'Osmia pour le Sud-Ouest, Nicolas Denis a longtemps été arboriculteur, avant de faire faillite. "Je n'ai jamais mis une abeille de ma vie dans mes vergers ! Je me disais : +pourquoi payer pour quelque chose que la nature nous offre+", confie-t-il.
Une erreur selon lui : "on arrive à améliorer les rendements de 10 à 15%. Par rapport aux engrais ce n'est vraiment pas cher", de 250 à 350 euros par hectare.
- Mellifère volage -
Car l'abeille solitaire est bien plus performante que celle à miel.
Pour rapporter le pollen à la ruche, les abeilles mellifères "mouillent le pollen pour en faire des boules qu'elles collent sur leurs pattes arrières, ce qui le dégrade", explique M. Denis.
Les osmies, elles, se couvrent mécaniquement de pollen en entrant dans la fleur grâce à leurs poils fournis qui forment comme une "brosse" sur le ventre. Résultat, un taux de pollinisation exceptionnel : plus de 90% pour l'osmie à chaque visite de fleur, trois fois plus que la mellifère.
Surtout, l'abeille domestique est volage ! Avec un rayon d'action pouvant dépasser trois kilomètres, elle a une fâcheuse tendance à délaisser le verger qu'on lui a assigné pour aller butiner ce si attrayant champ de colza voisin...
Ce fut vraisemblablement le cas dans cette parcelle de cerisiers de Brax, près d'Agen, où Nicolas Denis est venu installer ses boîtes d'osmies. Malgré les ruches, la production plafonnait. Au printemps 2017, l'exploitant s'est tourné vers Osmia et ses pensionnaires. Résultat : une récolte passée de 5 à 10 tonnes par hectare.
Les osmies s'éloignent peu de leur abri, 50 à 100 m au plus, "ce qui permet de cibler les cultures", décrypte M. Denis. Surtout, elles sont spécialisées dans le pollen des rosacées (amandiers, abricotiers, pruniers, pommiers, etc.) qu'elles récoltent afin de constituer une réserve de nourriture hivernale pour leurs larves.
Elles butinent très rapidement (jusqu'à 17 fleurs par minute) et "ne repassent jamais deux fois sur la même fleur car elles les marquent", souligne Nicolas Denis.
Dernier atout, elles ne piquent quasiment jamais, une chance pour Nicolas Denis qui les manipule toute la journée : "j'y suis allergique!".
(©AFP / 17 avril 2018 09h52)
Agir ensemble pour les pollinisateurs sauvages - Noe
http://noe.org/sauvegarder/programme/s-o-s-pollinisateurs-sauvages/
Avant qu’il ne soit trop tard, agissons ensemble pour sauvegarder les pollinisateurs ! La communauté scientifique est unanime, une espèce d’abeille sauvage sur cinq est actuellement menacée de disparition ! Un collectif de 15.000 scientifiques a en outre récemment alerté sur un déclin massif de biodiversité: plus de 80% des insectes volants ont disparu en l’espace de 30 ans sur le territoire Européen ! Sachant que 90% des plantes sauvages et plus des trois quarts des cultures vivrières dans le monde, dont pratiquement tous les fruits et les légumes, dépendent des pollinisateurs sauvages, il est grand temps d’agir...
INTERVIEW Une étude scientifique menée sur 27 ans observe de fortes chutes de population d’insectes en Allemagne. Jean-François Sivlain, président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité, la commente pour 20 Minutes...
- La biomasse des insectes volants, essentiels aux écosystèmes, a diminué de plus de 75 % en près de trente ans en Allemagne.
- La perte de biodiversité végétale est souvent avancée pour expliquer les déclins d’insectes. Mais pour cette étude, réalisée dans des aires naturelles protégées, ce facteur ne tient pas.
- Il faut donc chercher ailleurs… et regarder du côté de l’intensification des pratiques agricoles ?
« Nos résultats documentent un déclin dramatique des insectes volants, de 76 % en moyenne et jusqu’à 82 % au milieu de l’été, dans les aires protégées allemandes en seulement vingt-sept ans »… Les conclusions de Caspar Hallmann, entomologiste à l’université Radboud (Pays-Bas) et ses coauteurs ont de quoi alarmer.
Leur étude, publiée ce mercredi dans larevue PloS One, laisse entrevoir une chute importante des populations d’insectes sur les trente dernières années en Allemagne, qu’on pourrait très vraisemblablement décliner à d’autres pays d’Europe aux pratiques agricoles semblables. La France en tête. Jean-François Sivlain, directeur de recherche à l’ IRD (Institut de recherche pour le développement) et président de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) commente l’étude pour 20 Minutes.
>> A lire aussi : Allemagne: Plus de 75% des insectes ont disparu depuis 1989
Ces résultats vous surprennent-ils ?
Ils ne me surprennent pas parce que la question du déclin des insectes est un sujet que la communauté scientifique aborde depuis un moment. Des articles scientifiques de qualité, publiés au début de l’été, ont ainsi souligné les fortes menaces qui pesaient sur la biodiversité. Que ce soit l’accroissement démographique ou l’accroissement des consommations des ressources naturelles par l’homme. Par ailleurs, les auteurs de l’étude publiée ce mercredi dans PloS avaient déjà partagé des résultats préliminaires laissant pressentir leurs conclusions alarmantes.
Qu’apporte alors cette nouvelle étude ?
La méthodologie suivie est très intéressante. Les scientifiques ont analysé 1.500 échantillons d’insectes volants capturés sur 27 ans et toujours selon la même technique de la « tente malaise » [une structure en tissu de type mousquetaire dressée dans le milieu naturel]. Ce sont des pièges non-sélectifs. Ils permettent de ne pas se focaliser sur une espèce précise, comme on a pu faire par le passé avec les abeilles ou les papillons, mais d’avoir au contraire une estimation du déclin de toute une communauté biologique, celle des insectes. Cette approche globale, qui rend d’ailleurs les conclusions de l’étude d’autant plus alarmantes encore, est un vrai plus.
>> Lire aussi: Extinction de masse des animaux: «La nature va s'en remettre, mais pas l' homme»
Pourquoi l’agriculture intensive est soupçonnée d’être le premier responsable de ce déclin ?
C’est une autre valeur ajoutée de l’étude. Les 1.500 échantillons ont été capturés sur une longue période (27 ans) dans 63 aires naturelles protégées en Allemagne, dont 37 zones Natura 2000… Il s’agit à chaque fois de zones tampons, préservées de l’incidence de l’anthropisation. Malgré tout, le déclin de population s’est produit. Une des causes habituellement avancées pour expliquer le déclin des insectes est la perte de la biodiversité végétale que provoque un changement d’usages des terres. Typiquement, la transformation d’une forêt en zone agricole. Mais ce facteur ne tient pas lorsque le déclin est observé dans des zones protégées. Il faut chercher ailleurs. Les 63 aires de prélèvement se trouvant pour la plupart au milieu de zones de cultures, les auteurs de l’étude en viennent alors à soupçonner l’intensification des pratiques agricoles. L’étude reste prudente et elle a raison. Mais ce déclin important, qui touche l’ensemble de la communauté des insectes et qui concerne toutes les aires étudiées, nécessite de trouver un facteur de grande échelle. Or l’intensification des pratiques agricoles, notamment le recours accru aux pesticides, est un phénomène marquant des pays développés d’Europe occidentale ces cinquante dernières années. D’autres études scientifiques ont montré que l’utilisation d’ insecticides néonicotinoïdes [agissant sur le système nerveux des insectes] a généré des mortalités importantes chez des populations d’insectes non-ciblés au départ, comme les abeilles.
Les mesures publiées dans PloS One ne concernent que l’Allemagne… Faut-il s’attendre à des résultats semblables en France ?
C’est fort probable oui. Dans Le Monde, Vincent Bretagnolle [chercheur au CNRS] parle ainsi du phénomène « pare-brise ». Il permet en effet, très rapidement, de prendre conscience de la réalité des changements que nous sommes en train de connaître. Dans mon enfance, vous faisiez 300-400 kilomètres en voiture, vous deviez vous arrêter pour nettoyer le pare-brise souillé par les impacts d’insectes. Il n’y a plus besoin de le faire aujourd’hui. En Allemagne, comme en France.
Pourquoi un déclin des populations d’insectes est-il un très mauvais signe ?
Nous vivons dans un monde majoritairement peuplé d’insectes. Ils représentent une large majorité des espèces décrites sur Terre. Or ils ont un rôle crucial dans les réseaux trophiques, c’est-à-dire des systèmes d’alimentation qui se mettent en place entre êtres vivants. Ils sont une source de nourriture importante pour de nombreux animaux, notamment beaucoup d’espèces d’oiseaux, qui sont à leur tour chassés par d’autres prédateurs. Les insectes sont un socle de la chaîne alimentaire. Voilà pourquoi cette baisse de population constatée chez les insectes a de quoi alarmer.
Des pesticides présents dans 75 % du miel mondial
http://www.lejsl.com/actualite/2017/10/05/des-pesticides-presents-dans-75-du-miel-mondial
.."Les niveaux relevés sont suffisants pour affecter les fonctions cérébrales des abeilles et pourraient entraver leur habilité à trouver de la nourriture et à polliniser nos cultures et notre végétation", a mis en garde Chris Connolly, un expert en neurobiologie de l’université de Dundee, auteur d’un article accompagnant la publication de l’étude. Une menace à prendre sérieusement Les Nations unies ont prévenu en 2016 que 40% des invertébrés pollinisateurs, en particulier abeilles et papillons, risquaient une extinction à l’échelle mondiale. Quelque 20 000 espèces d’abeilles vivent sur Terre. Les experts ont reconnu que ces découvertes n’étaient pas vraiment une surprise, estimant néanmoins que la menace représentée par ces substances devait être prise sérieusement...
Justin O Schmidt est un scientifique américain assez... unique. Il s'est fait piquer par 150 espèces d'hyménoptères différentes (abeilles, guêpes et fourmis) et a ainsi créé l'index Schmidt...
https://www.notre-planete.info/actualites/3902-douleur-piqure-guepe-fourmi-abeille
Top 7 des pires piqûres d'insectes
Avec l'arrivée du printemps, les abeilles sont de retour et sortent de la ruche pour butiner les fleurs. Certains d'entre nous craindront de se faire piquer par ces butineuses. Certes cela fait...
http://www.futura-sciences.com/planete/actualites/insectes-top-7-pires-piqures-insectes-64088/
Même si les temps sont durs, Thierry et Nathalie Chavand restent passionnés par leur métier.
Thierry et Nathalie Chavand, apiculteurs à Jasseron, au pied du Revermont ont créé en 2007 Le rucher d’Amédée.
À la tête de 840 colonies, ils font partie des très rares apiculteurs professionnels de l’Ain et vivent « à 100 % » de la vente de leurs miels.
Un métier « qu’ils ne changeraient pour rien au monde », même si la filière apicole a toutes les raisons de choper le bourdon.
Conjoncturellement d’abord. Les apiculteurs ont lourdement pâti du printemps 2016, un des plus pluvieux de l’histoire. Les abeilles ont préféré rester à la ruche et le pollen était trop rare pour constituer les réserves. « 15 kg de miel par ruche en moyenne au lieu de 35 kg une année normale et du seuil de rentabilité d’environ 27 kg. En 2011, on a même atteint 50 kg par ruche », se souvient Thierry.
Des problèmes de traçabilité
Structurellement ensuite. Premier problème : la traçabilité. Aujourd’hui, les rayons des supermarchés sont envahis de produits vendus sous la dénomination “miel” alors qu’il s’agit souvent de miels coupés au sirop. Impossible de détecter ces produits de contrefaçon, en provenance, notamment, d’Inde et de Chine. Et quand bien même le miel serait du « vrai », rien de permet de garantir la zone de production. « Il peut s’agir de miels de négoce, simplement mis en pots ou de mélanges. »
Une tromperie du consommateur qui pourrait nuire à la filière, qui bénéficie de l’image d’un produit naturel et sain.
« Il est urgent que la profession joue son rôle et s’unisse pour avoir une réaction musclée. Cela passe par un système de certification des exploitations, accompagnée des contrôles nécessaires. Beaucoup de collègues ne semblent pas conscients du problème, notamment ceux qui font beaucoup de vente directe. »
Une filière désorganisée
Contrairement aux abeilles, le monde apicole peine à travailler de concert. Miné par des enjeux différents, notamment entre les « pros », ultra-minoritaires en nombre et les amateurs. C’est pourtant à ces derniers que les médias tendent le plus volontiers les micros. Image d’Épinal du petit producteur écolo. « J’entends souvent des propos qui relèvent plus de la logique environnementaliste qu’apicole », résume M. Chavant. “Les querelles ne portent pas entre apiculteurs, mais entre les organisations.”
Surmortalité des abeilles : aucune étude scientifique
Thierry Chavant balaye les idées reçues. « Par exemple, la mortalité des abeilles. Scientifiquement, j’attends qu’on me le prouve. Quand j’entends parler de 40 % de mortalité, je me dis qu’il doit y avoir un problème technique dans la pratique de l’apiculteur. Chez nous, on a jamais connu plus de 13 %. Et je peux vous dire que quand le temps est favorable, les abeilles sont présentes en grand nombre. »
Et d’enfoncer le clou : « Si on veut tenir un discours technique, il faut pouvoir se baser sur des données fiables. Or, aucun inventaire précis de la mortalité n’a été réalisé. Il faudrait commencer par cela. » Autre discours battu en brèche : l’impact des pesticides. Non qu’il nie leur potentielle dangerosité pour les abeilles, « mais je n’observe pas de corrélation évidente pour pouvoir affirmer les choses. Comment expliquer que j’ai parfois plus de mortalité dans des coins préservés du Revermont que dans la plaine de l’Ain ? Comment expliquer des pertes de 25 % dans des ruches installées sur une exploitation bio ? »
Les pesticides ? Oui, mais ça n’explique pas tout
À force de focaliser sur les pesticides, certains apiculteurs en oublieraient l’ennemi numéro 1 des ruches : le varroa, cet acarien qui suce le sang des abeilles jusqu’à affaiblir voir anéantir les colonies. « Aujourd’hui, aucune colonie d’abeilles mellifères ne peut survivre sans traitement ». À ce fléau viendra se greffer un nouveau venu, dont les deux premiers nids ont été identifiés cet automne dans le Val de Saône : le frelon asiatique. « Ce n’est pas le plus grave danger, mais il va venir s’ajouter au reste. La moindre erreur dans la conduite des ruches s’avérera fatale. D’où l’intérêt que la filière gagne en technicité. »
Dans cet esprit, Thierry Chavand milite afin de créer une réelle interprofession apicole, capable d’initier un vrai plan d’étude scientifique et de mener à bien les combats de la traçabilité des miels et la certification des exploitations.
Étienne Grosjean
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http://sciencepost.fr/2016/10/pires-piqures-dinsectes-dapres-scientifiques/
Lorsque l’on travaille avec des animaux, et dans le cas présent, avec des insectes, il y a toujours un risque de se faire piquer. C’est ce que de nombreux scientifiques ont malgré eux expérimenté. Ils nous livrent ici un classement des piqûres les plus douloureuses auxquelles ils ont eu affaire...
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http://www.slate.fr/story/124376/abeilles-especes-menacees-etats-unis
Et si l'arme fatale pour venir à bout du frelon asiatique était la poule noire de Janzé ? La découverte d'un agriculteur breton vient de lui valoir un prix.
Introduit par erreur en 2004 dans le sud-ouest de la France, le frelon asiatique n'a cessé depuis de se répandre dans l'Hexagone, dont il colonise désormais les deux tiers du territoire. Cette espèce très invasive raffole des abeilles, dont elle décime les colonies. Christophe Bitauld, qui possède une vingtaine d'hectares de pommiers à cidre bio et une quinzaine de ruches près de Janzé, en Ille-et-Vilaine, a pu s'en rendre compte. « L'année dernière, nous avons perdu 20 % de nos ruches à cause des frelons. Or les abeilles sont essentielles pour polliniser les vergers », observe l'agriculteur. Il pense néanmoins avoir trouvé l'arme fatale pour lutter naturellement contre l'agresseur : la poule noire de Janzé, une race locale en voie de disparition.
Elles attrapent le redoutable insecte et le décapitent
Cette dernière, qui est restée sauvage, n'est pas du genre à attendre qu'on vienne lui servir sa ration de graines comme nos poules domestiques. Non seulement elle monte aux arbres, mais elle se nourrit aussi d'insectes ravageurs.
Dans un premier temps, grâce à l'Ecomusée du pays de Rennes, Christophe Bitauld avait introduit le gallinacé dans ses vergers pour venir à bout des anthonomes, des coléoptères qui s'en prennent aux pommiers. C'est là qu'il a découvert que les petites poules noires de Janzé avaient plus d'une corde à leur arc et s'attaquaient aussi aux redoutables frelons asiatiques. « Elles les attrapent d'un coup de bec quand ils sont en vol stationnaire devant les ruches. Puis elles les décapitent pour ne manger que le corps qui est plein de protéines. »
Net et sans bavure... Pour pouvoir déplacer ses poules d'un verger à un autre et les protéger des prédateurs, Christophe Bitauld a eu l'idée d'aménager une remorque routière pour en faire un poulailler mobile. Ce projet baptisé Ty Poul lui a valu de remporter le premier prix d'un concours d'idées agricoles avec une dotation de 5 000 EUR. Séduits, deux agriculteurs normands et costarmoricains l'ont déjà contacté pour acquérir un poulailler et des poules noires de Janzé. L'agriculteur espère développer le concept par le biais de partenariats.
Les frelons asiatiques n'ont qu'à bien se tenir.
Mondialisation, lune de miel frelatée en Chine
La production chinoise de miel a augmenté de 130 % en 25 ans. Estimée à 466.000 tonnes, elle représente 28 % de l'offre mondiale. Mais cette expansion est, à plusieurs égards, suspicieuse. Al...
http://wikiagri.fr/articles/mondialisation-lune-de-miel-frelatee-en-chine/9764
"La bataille contre le frelon asiatique n'est pas encore perdue"
INFESTÉ. " De toute l'Europe, la France est clairement le pays le plus infesté par les frelons asiatiques", constatent des chercheurs français dans une étude parue le 18 juin 2016 dans la revue...
Le déclin des abeilles expliqué en trois minutes
Observé depuis les années 1990, le déclin des abeilles inquiète de plus en plus. Cette hécatombe trouve certes de multiples origines, mais les principales causes sont humaines. Explications en...
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A l'occasion de la fête de la Nature, Anne Dozière, codirectrice du réseau Vigie nature au Muséum, présente l'observatoire de sciences participatives des papillons, alimenté depuis 2006 par p...
Quand les guêpes sentent la banane, courrez ! - SciencePost
Les apiculteurs vous le diront : les abeilles ne forment qu'un face à un potentiel agresseur. Les abeilles, mais également les guêpes, se montrent agressives à cause d'une substance chimique ...
http://sciencepost.fr/2016/04/abeilles-sentent-banane-courrez/
En présence de nombreux élus, les producteurs de cerises se sont donné rendez-vous ce jeudi matin au parking du pont Julien à Bonnieux pour exprimer leur colère et leur inquiétude devant l'in...
http://www.ledauphine.com/vaucluse/2016/04/08/ils-coupent-leurs-cerisiers-ours
Le monde des abeilles solitaires OSMIE CORNUE (abeille maçonne) . Ces abeilles sont très utiles pour la pollinisation, pour les attirer il faut faire des trous de 8 mn de diamètre, profondeur 7à 8 cm dans du chêne, ou autre bois dur. Orientation de l'hôtel à abeilles vers l'est, protégé des pluies
La production de cerises françaises en danger
L'interdiction depuis le 1er février d'utiliser en France le seul insecticide chimique, le diméthoate, capable de lutter contre un insecte dévastateur des cerises menace toute une filière. Le p...
Drosophila suzukii s'est propagée aux Etats-Unis en 2008 puis en Europe à partir de 2009, principalement sur le pourtour méditerranéen. Elle est maintenant présente en France où elle a été ...
http://www.inra.fr/Grand-public/Sante-des-plantes/Toutes-les-actualites/Drosophile-suzukii
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" Le cycle de vie des libellules est intimement lié à la présence d'eau, indispensable au développement de leurs larves ", soulignent les deux institutions, qui rappellent les bouleversements s...
Comment les bourdons peuvent-ils voler avec de si petites ailes ? - Science et vie
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Quelle que soit la latitude, partout dans le monde, l’abondance des pollinisateurs rapportée à la taille des champs explique à elle seule 20 % en moyenne des différences de récoltes (en kilo par hectares), et même 31 % dans les petites fermes de moins de 2 hectares, car ce sont elles qui en tirent le plus de bénéfice. Il s’agit du critère le plus pertinent à 97 %, loin devant d’autres variables comme la date et la densité de semis, la lutte contre les ravageurs, l’eau entre autres. Et que le champ abrite une culture totalement dépendante de la pollinisation comme la courgette ou beaucoup moins comme le tournesol ne change pas grand-chose à l’affaire.
Pour parvenir à ces conclusions – publiées dans la revue Science le 22 janvier –, une équipe internationale de trente-cinq chercheurs a mené une expérimentation de terrain durant cinq ans. Ces derniers répondaient ainsi à un appel d’offres de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO, qui voulait évaluer les services rendus par la faune pollinisatrice à l’agriculture durable. Dans douze pays, principalement en Afrique, dans le sous-continent indien et en Amérique latine, ils ont appliqué le même protocole très précis sur 344 parcelles et 33 types de cultures : café, cardamome, cachou, coton, fraise, mangue, tomate, tournesol, pomme…
Tests à grande échelle
« Les chiffres les plus fantaisistes circulent à propos de l’action des insectes butineurs, ils proviennent de modèles établis à partir d’un rameau, voire juste de quelques plantes en pot isolées… Nous avons, nous, voulu réaliser des tests à grande échelle, afin que nos travaux aient un sens pour les agriculteurs », assure Bernard Vaissière, grand spécialiste des abeilles au sein de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), et l’un des principaux auteurs de cette étude avec Lucas Garibaldi (Conseil national d’investigations scientifiques et techniques d’Argentine).
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Dans chaque lieu d’expérimentation, dix parcelles ont été étudiées, dont cinq recevaient un traitement de façon à renforcer la présence de « visiteurs des fleurs », selon les termes de l’étude. Entre les champs qui enregistraient la densité la plus faible (2,5 butineurs pour 100 fleurs) et ceux qui bénéficiaient de la plus forte (5,5), les récoltes varient de 53 %, les chercheurs estiment que ces différences sont dues pour 24 % au déficit d’insectes.
La masse de statistiques accumulées lors de ces années de travail révèle qu’un grand nombre d’insectes ne suffit pas à améliorer les rendements dans les champs supérieurs à 2 hectares. Cette présence peut même avoir un impact presque nul si elle ne s’accompagne pas d’une plus grande diversité. S’ils sont visités par au moins trois espèces différentes, les différences de rendement peuvent alors atteindre 30 % en moyenne.
Biodiversité naturelle performante
Cela s’explique aisément, selon Bernard Vaissière. Autour des petites parcelles, les paysages sont souvent composés de haies, de bocages : autant d’habitat naturel pour les butineurs sauvages. Tandis que les que les grandes cultures sont souvent pollinisées par des abeilles domestiques provenant de ruches alentour. Or, Apis mellifera et son équivalente d’Asie Apis cerana, trop gourmandes en pollen, ne sont pas les meilleures butineuses. « Il existe 977 espèces d’abeilles rien qu’en France, 20 000 dans le monde, rappelle Bernard Vaissière. N’en déplaise aux apiculteurs, l’agriculture ne dépend pas d’une seule espèce, elle a besoin d’insectes sauvages. »
Il n’empêche, cette meilleure connaissance des performances de la biodiversité naturelle peut changer le regard sur celles de l’agrochimie. Les « visiteurs des fleurs » rendent des services essentiels notamment pour les deux milliards de personnes dépendant de la production de petites fermes, notent les auteurs de cette étude qui plaident pour une agriculture « intensivement écologique ». Or le déclin des butineurs est manifeste un peu partout dans le monde, de nombreuses publications scientifiques en témoignent sans que des décisions radicales ne viennent enrayer cette déperdition. Ainsi en France, où est débattu actuellement le projet de loi sur la biodiversité, les parlementaires ne parviennent pas à se mettre d’accord pour mettre fin à l’utilisation d’insecticides néonicotinoïdes, qui contribuent à l’hécatombe des bourdons, des abeilles mellifères comme des solitaires.
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- Martine Valo
journaliste Planète
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Sciences et Avenir, décembre 2015
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