"Charlie Hebdo" niouzes
Charlie Hebdo lance un concours international de caricatures "#RireDeDieu"..... Le concours "Dessinez votre colère contre l'emprise de toutes les religions sur vos libertés" s'adresse "aux caricaturistes et aux dessinateurs de presse professionnels de tout âge"..."A ceux qui en ont marre de vivre dans une société dirigée par Dieu et la religion, à ceux qui en ont marre qu'on les bassine avec le soi-disant bien et le mal, à ceux qui en ont marre de tous les chefs religieux qui nous dictent notre vie"
"Info ou intox" : Ces fausses Unes de Charlie Hebdo que les pro-Poutine véhiculent... 6 mois et pas moins de 6 Unes faussement attribuées à l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo. Diffusées sur des canaux favorables au Kremlin elles ont toutes pour thématique la guerre en Ukraine. Une inscription nazie au Qatar réalisée par des supporters ukrainiens, Volodymyr Zelensky grimé en chien tantôt près du cercueil de la Reine Elisabeth II
« La priorité des "victimes par ricochets", c’est l’autre et le risque, c’est de s’oublier », explique Camille Emmanuelle dans son récit « Ricochets »... la journaliste livre le récit des années qui ont suivi l’attentat dont son mari, le dessinateur Luz, a été victime
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Pas de jackpot pour l'ancien n°2 de Charlie Hebdo
https://www.capital.fr/entreprises-marches/pas-de-jackpot-pour-lancien-n2-de-charlie-hebdo-1404872
Pas de jackpot pour l’ancien n°2 de Charlie Hebdo...L’ancien directeur général Eric Portheault, licencié en 2018, réclamait 1,8 million d’euros en échange de ses 33% du capital, mais le tribunal de commerce vient de le débouter.
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" Charlie Hebdo " : " Sur la laïcité, on a échoué "
https://www.lepoint.fr/medias/charlie-hebdo-sur-la-laicite-on-a-echoue-24-11-2020-2402493_260.php
« Sur la laïcité, on a échoué »..« Les religions sont une des cibles principales de Charlie, et c'est le point sur lequel il y a le moins de désaccords entre nous », explique Charb..L'occasion pour Thierry Ardisson de rappeler une scène « terrible »
« Charlie Hebdo » : Le recteur de la Grande Mosquée de Paris encourage le journal à « user de son art »..Chems-eddine Hafiz est par ailleurs vice-président du Conseil français du culte musulman.
...il y a dans la presse actuelle peu de place pour les dessins d'opinion, peu de demandes. Il ne faut pas gêner les gens..."sur les réseaux sociaux, les gens surréagissent"..Le coup de tonnerre de 2019 est venu du prestigieux New York Times. Le journal a décidé en juin d'arrêter toute publication de dessins de presse dans les pages de son édition internationale, après une polémique liée à une caricature jugée antisémite...
..« Hier, on disait merde à Dieu, à l’armée, à l’Église, à l’État. Aujourd’hui, il faut apprendre à dire merde aux associations tyranniques, aux minorités nombrilistes, aux blogueurs et blogueuses qui nous tapent sur les doigts comme des petits maîtres d’école »..
Les ventes du journal satirique "Charlie Hebdo" en chute libre
Les six mois qui ont suivi l'attentat de 2015 ont été marqués par une forte hausse des ventes du journal Charlie Hebdo, (120.000 exemplaires contre 30.000 auparavant). Mais depuis 2018, les ...
« Vous êtes encore là ? » Quatre ans après l'attentat contre Charlie Hebdo, « beaucoup se sont déjà lassés » des combats du journal satirique, dénonce l'hebdomadaire dans un numéro commémoratif en kiosque ce samedi. La couverture montre sur fond noir un évêque et un imam soufflant sur la flamme d'une bougie, dont la lumière éclaire le dessin qui avait fait la une du numéro historique du 14 janvier 2015, « Tout est pardonné »...
L'ex-directeur général, Eric Portheault, qui détient un tiers du capital, veut que l'hebdomadaire lui rachète ses actions pour 1,8 million d'euros. Mais le directeur de la rédaction Riss s'y oppose. La justice tranchera....
Trois ans après l’attentat dont a été victime Charlie Hebdo, le directeur de la rédaction Riss regrette que la liberté d’expression devienne « un produit de luxe ». Il déplore le coût consacré à la sécurisation du journal, dans un numéro à paraître mercredi. « Chaque semaine, au moins 15.000 exemplaires, soit près de 800.000 exemplaires par an, doivent être vendus uniquement pour payer la sécurisation des locaux de Charlie Hebdo », écrit Riss dans un édito intitulé « Liberté d’expression, combien ça coûte ? »..
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Comment Charlie Hebdo a utilisé sa cagnotte
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/comment-charlie-hebdo-a-utilise-sa-cagnotte-1324208.html
L'hebdomadaire a engrangé 83 millions d'euros de chiffre d'affaires en deux ans. Cet argent a été utilisé pour financer les dépenses courantes, ou mis en réserve, mais aucun dividende n'a été distribué....
"Un an après, l'assassin court toujours." C'est une une offensive qu'affichera mercredi en kiosque Charlie Hebdo avec ce numéro spécial en mémoire de l'attentat du 7 janvier. Sous le titre, un dessin de Riss figure un dieu barbu, l'habit taché de sang et armé d'une kalachnikov. Ce numéro doit être tiré à environ un million d'exemplaires, dont des dizaines de milliers seront expédiés à l'étranger.
Il comprend un cahier de dessins des disparus – Cabu, Wolinski, Charb, Tignous, Honoré – et des textes de contributeurs extérieurs, dont la ministre de la Culture Fleur Pellerin, des comédiennes comme Isabelle Adjani, Charlotte Gainsbourg, Juliette Binoche, des intellectuels comme Élisabeth Badinter, la Bangladaise Taslima Nasreen, l'Américain Russell Banks, et le musicien Ibrahim Maalouf.
Riss, patron du journal, grièvement blessé le 7 janvier, y signe un éditorial rageur pour défendre la laïcité et dénoncer les "fanatiques abrutis par le Coran" et "culs-bénits venus d'autres religions" qui avaient souhaité la mort du journal pour "oser rire du religieux". "Les convictions des athées et des laïcs peuvent déplacer encore plus de montagnes que la foi des croyants", dit-il.
"En 2006, quand Charlie publia les caricatures de Mahomet, personne ne pensait sérieusement qu'un jour tout ça finirait dans la violence. (...) On voyait la France comme un îlot laïque, où il était possible de déconner, de dessiner, de se marrer, sans se préoccuper des dogmes, des illuminés. Dès cette époque, beaucoup espéraient qu'un jour quelqu'un viendrait nous remettre à nos places. Oui, beaucoup ont espéré qu'on se fasse tuer. TU-ER", poursuit-il en rappelant la fragilité du journal, submergé de procès.
"À l'issue de chaque année, nous nous émerveillions d'être toujours en vie, se souvient Riss. Un mois avant le 7 janvier, je demandais à Charb si sa protection avait encore un sens. Les histoires de caricatures, tout ça, c'était du passé. (...) Mais un croyant, surtout fanatique, n'oublie jamais l'affront fait à sa foi, car il a derrière lui et devant lui l'éternité. (...) C'est l'éternité qui nous est tombée dessus ce mercredi 7 janvier."
Et Riss de raconter : "Ce matin-là, après le bruit assourdissant d'une soixantaine de coups de feu tirés en trois minutes dans la salle de rédaction, un immense silence envahit la pièce. J'espérais entendre des plaintes, des gémissements. Mais non, pas un son. Ce silence me fit comprendre qu'ils étaient morts. Et lorsque, enfin, un pompier m'aida à me relever, et après avoir dû enjamber Charb allongé à mes côtés, je m'interdis de tourner la tête vers la pièce pour ne pas voir les morts de Charlie. Pour ne pas voir la mort de Charlie."
"Comment faire le journal après tout ça ? s'interroge le dessinateur, avant de répondre : "C'est tout ce qu'on a vécu depuis vingt-trois ans qui nous en donne la rage. Ce ne sont pas deux petits cons encagoulés qui vont foutre en l'air le travail de nos vies. Ce n'est pas eux qui verront crever Charlie. C'est Charlie qui les verra crever."
Par Le Point.fr (avec AFP)