le coin des seniors
Une étude récente publiée dans Nature Medicine suggère que les choix de mode de vie et les conditions de vie exercent une plus grande influence sur le vieillissement en bonne santé que la génétique. Cette découverte met en évidence l’importance des facteurs environnementaux, faisant écho à la notion bien établie selon laquelle la situation géographique d’une personne a un impact profond sur les résultats en matière de santé. Des chercheurs de l’université d’Oxford ont étudié près d’un demi-million de personnes au Royaume-Uni, analysant leurs prédispositions génétiques à 22 maladies, surveillant des problèmes de santé courants tels que l’obésité et l’hypertension artérielle, et mesurant le vieillissement biologique grâce à l’analyse des protéines sanguines.
L’étude a identifié 25 facteurs environnementaux clés associés à la fois au risque de mortalité et au vieillissement biologique. Il s’agit notamment d’indicateurs socio-économiques tels que le niveau d’éducation et le revenu, de choix de mode de vie tels que l’exercice physique et les habitudes de sommeil, de facteurs comportementaux tels que le tabagisme, et de déterminants sociaux tels que l’accès à des réseaux de soutien et le bien-être mental. Alors que chaque facteur pris individuellement avait un impact mineur sur le risque de décès prématuré, leur effet combiné au cours d’une vie s’est avéré substantiel.
La génétique a plus d’impact sur le cancer du sein et de la prostate, entre autres
L’étude a révélé que l’importance relative de la génétique par rapport à l’environnement variait en fonction du problème de santé spécifique. Les risques génétiques ont eu une plus grande influence sur des maladies telles que la démence, le cancer du sein, le cancer de la prostate et le cancer colorectal. À l’inverse, les facteurs environnementaux ont joué un rôle plus important dans des maladies telles que les affections pulmonaires, cardiaques et hépatiques.
Malgré les limites inhérentes à toute étude à grande échelle, notamment les variations potentielles entre les différentes populations et les facteurs contributifs non mesurés, les résultats offrent des indications précieuses. Les auteurs soulignent que l' »exposome » – l’ensemble des expositions environnementales tout au long de la vie – est spécifique au contexte et nécessite des recherches plus approfondies dans divers contextes.
L’importance des interventions politiques
Des chercheurs indépendants saluent la contribution de l’étude à la compréhension de la nature modifiable des effets sur la santé. Ils soulignent le potentiel d’interventions politiques visant à traiter ces facteurs environnementaux, pour finalement permettre aux individus de faire des choix qui favorisent un vieillissement en bonne santé. Le message est clair : si la génétique peut nous prédisposer à certaines affections, notre environnement et nos choix de mode de vie ont une influence considérable sur notre trajectoire de santé à long terme.
https://fr.businessam.be/le-mode-de-vie-lemportent-sur-la-genetique-dans-le-vieillissement-en-bonne-sante-selon-une-etude/
Et si les retraités, conscients de la situation catastrophique des finances du pays, se décidaient à sacrifier une partie de leur pension pour sortir la France de l’ornière ? Bruno Chrétien, président de l’Institut de la Protection Sociale, s’est pris à rêver pour le nouveau Premier ministre François Bayrou.
3 228 milliards d'euros de dette publique. 1 000 milliards d’euros de dette supplémentaire depuis l'arrivée au pouvoir d'Emmanuel Macron. 112% de taux d'endettement de la France, se rapprochant dangereusement des taux d'endettement de la Grèce et de l’Italie. 100 milliards d'économies à trouver sur 5 ans… Depuis sa nomination comme Premier ministre, François Bayrou doit naviguer entre les contraintes de toutes sortes, la crise budgétaire n’étant pas la moindre.
Mais en homme d'expérience que lui confère une longue vie politique, il sait que bien dormir est essentiel pour prendre les bonnes décisions. Mais cette nuit ne se passe pas comme les précédentes. Il est envahi par son rêve. Dans ce rêve, des messages pressants venant d’élus locaux qu'il connaît bien. Un premier SMS, puis un second, et très vite des dizaines tombent chaque minute sur son portable. Venant de toutes les régions, de communes rurales aussi bien que des grands centres urbains, tous lui délivrent la même information.
Au même moment, le ministre de l'Intérieur l'appelle en urgence pour lui annoncer la nouvelle : la France se soulève. Il connaît les grandes manifestations qui agitent notre pays à espace régulier. Les dernières de la réforme des retraites d’Elisabeth Borne sont encore dans sa mémoire. Mais là les choses sont différentes : ce ne sont plus les salariés et les fonctionnaires qui manifestent pour maintenir un âge de départ en retraite plus précoce que dans tous les autres pays développés
Très vite, François Bayrou remarque l'originalité de ces manifestations qui éclatent partout en France : la rue est aux mains des plus âgés. Les banderoles ne sont pas celles des revendications habituelles. Elles le laissent pantois quand il peut lire : «Réduisons nos pensions pour augmenter le pouvoir d'achat des salariés qui financent nos retraites», «Aidons nos jeunes à s’en sortir», «Baissons le coût du logement pour ceux qui travaillent».
Sur toutes les chaînes d'information et les radios, les journalistes s’activent pour chercher à comprendre le sens de ce soulèvement. Les premières réactions aux radios-trottoir provoquent la consternation des médias : «Nous, les baby-boomers, avons été une génération hyper gâtée : c'est maintenant à notre tour d’aider les jeunes qui n'arrivent plus à s'en sortir» ou encore «Solidarité avec les actifs : nous ne voulons plus de revalorisations des pensions supérieures à l'augmentation des salaires». Dans une interview sur une chaîne étrangère, un retraité déclare même : «Nous sommes prêts à baisser nos retraites de 5% comme l'ont fait les commerçants dans les années 90.»
Un pays incapable d’adapter son modèle social aux exigences de l’époque
Réveil brutal de François Bayrou. Il s’assied sur le bord de son lit, prend un papier, un crayon et note la solution à la crise budgétaire qui lui vient à l’esprit :
- En supprimant la revalorisation du 1er janvier 2024, cela représenterait une économie immédiate de 14 milliards 400 millions.
- En suivant ce retraité qui préconise de faire comme les commerçants en 1990, une baisse temporaire des pensions de 5% permettrait là aussi d'économiser 14 milliards par an.
Il met la main sur la note que lui a établie la veille son conseiller aux comptes publics. Les données sont limpides : sans conteste, les retraités d'aujourd'hui – les anciens baby-boomers – ont été avantagés dans des proportions jamais connues par aucune autre génération :
- Depuis 1982, un âge de départ en retraite beaucoup plus précoce que partout ailleurs
- Un pourcentage de la richesse nationale consacré aux retraites le plus élevé en Europe (2 points de PIB en plus par rapport à la moyenne européenne)
- Un niveau de vie des retraités français bien supérieur à celui des actifs et le plus élevé en Europe (101,5% en France)
- Une revalorisation des pensions au 1er janvier 2024 deux fois plus élevée que la moyenne d'augmentation des salaires (5,3% au lieu de 3,8%)
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François Bayrou se sent un autre homme, prêt aux vraies décisions avec des Français devenant enfin raisonnables et solidaires. Notamment les retraités d'aujourd'hui, grands gagnants du modèle social. Son téléphone en main, il se prépare à joindre son directeur de cabinet pour organiser son intervention télévisée. Il compte bien s’engager à suivre les demandes des retraités et à donner ses instructions en ce sens.
Mais juste avant de l’appeler, le son de la télévision provenant de la pièce voisine parvient à ses oreilles. Il se lève et découvre un «breaking news» : les leaders de certains groupes parlementaires déclarent qu’ils voteront la censure si le gouvernement touche aux pensions et plus largement aux retraites. Les retraités ne se sont surtout pas soulevés pour aider les plus jeunes. Ce n'était qu'un beau rêve….
Le cauchemar budgétaire continue pour un pays incapable d’adapter son modèle social aux exigences de l’époque.
https://www.capital.fr/votre-retraite/la-revolte-des-retraites-pour-sortir-la-france-de-la-crise-1507029
Les jeunes travaillent mal, il n'engage que des plus de 45 ans...«La Cafeteria Donald a besoin de serveurs et de serveuses ayant une grande expérience dans le secteur de la restauration, de préférence âgés de plus de 45 ans.»...«Le problème n'est pas dans l'enseignement, mais dans le fait que les jeunes ne veulent pas apprendre!»
"Si la situation ne change pas, on ne pourra bientôt plus payer" : malgré une aide d'urgence de l'État, les Ehpad inquiets pour leur avenir...Au-delà de cette aide de l'État, c'est tout un modèle économique qui bat de l'aile pour les directeurs d'Ehpad et les organisations du secteur du grand âge
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"Emmanuel Macron et le risque de gérontocratie" selon les Echos - Insolentiae
https://insolentiae.com/emmanuel-macron-et-le-risque-de-gerontocratie-selon-les-echos/
« Emmanuel Macron et le risque de gérontocratie »... il ne faut pas être naïf. Il faut s’attendre qu’à un moment, entre la faillite de la France et la baisse des pensions, le choix sera vite fait. Il y aura une baisse significative des pensions. D’abord les plus grosses.... Puis petit à petit, ces seuils seront abaissés. Au bout du compte, tous les retraités tendront vers un minimum vieillesse...
Lancé fin 2021, le club Colette propose aux seniors des activités en présentiel ou en visio plusieurs fois par mois. Via une application gratuite ou directement sur le site de la start-up, les membres âgés de plus de 50 ans choisissent en quelques minutes les cours, visites ou promenades qui les intéressent. Une façon de rompre la solitude et de créer de nouvelles relations amicales.
Que diriez-vous de visiter une exploitation viticole ? Ou de disputer quelques parties de tarot ? Ou encore de partager un café dans un bar ? Toutes ces activités sont proposées par le Club Colette, une communauté de seniors créée par une start-up spécialisée dans la cohabitation générationnelle. Depuis fin 2021, elle met en relation les membres ayant comme volonté de faire de nouvelles rencontres. « Nous comptons 30 000 membres aujourd’hui », s’enthousiasme Justine Renaudet, cofondatrice du Club Colette implanté en Ile-de-France ainsi qu’à Lyon, Bordeaux, Marseille et Nice. « Pour ceux qui n’habitent pas dans ces zones, nous avons aussi des activités en visio », poursuit la jeune femme.
Pour s’inscrire, les membres doivent être âgés de plus de 50 ans. Ils peuvent télécharger l’application gratuitement ou bien utiliser le site Internet du Club Colette. « Notre cœur de cible est les 60-75 ans. La très grande majorité sont des femmes », nous explique Justine Renaudet. En cliquant sur l’onglet « agenda », ils voient apparaître toutes les activités disponibles prochainement. « 50 % d’entre elles sont proposées par nos membres. Ils peuvent partager leur passion et organiser un cours ou une rencontre. » Il leur suffit de soumettre leurs idées à une équipe de modérateurs. « Nous proposons environ 500 activités par mois ! »
À la recherche de lien social
Les membres du Club recherchent avant tout le contact humain. « Les activités où ils peuvent parler entre eux fonctionnent le mieux. Une simple rencontre dans un café a plus de succès qu’un cours de cuisine avec un chef », nous explique Justine Renaudet. « Les membres recherchent des relations sociales. Au moment de la retraite, ils perdent du lien social et ils n’ont plus de routine ou d’agenda. Quand les enfants quittent le nid, ils sont seuls. » En moyenne, ceux qui participent aux activités du Club s’inscrivent à deux événements par mois.
Mais chez Colette, les seniors ne sont pas obligés de s’inscrire à des activités ou d’habiter dans de grandes villes pour se faire de nouveaux amis. L’application permet aussi de discuter sur des forums thématiques ou d’assister à des conférences, des quiz de culture générale ou des blind tests en distanciel. Pour ceux qui ne maîtrisent pas l’outil, la start-up a pensé à mettre en place une assistance et est capable de les guider par téléphone.
Un club gratuit pour les plus de 50 ans
La plupart des activités sont gratuites. « Si cela n’est pas le cas, c’est toujours indiqué sur l’annonce de l’événement », soutient Justine Renaudet. Quelques euros sont parfois demandés pour l’entrée d’un musée ou une consommation dans un bar. La start-up Colette, qui compte 14 salariés, ne se rémunère pas grâce au Club. « Nous ne l’avons pas monétisé, confirme la cofondatrice. Notre modèle économique repose sur la cohabitation générationnelle. Nous prélevons des frais de service aux hôtes et aux jeunes. »
Car Colette, c’est avant tout une offre de logements entre seniors et jeunes. En 2020, les fondateurs ont cherché à « démocratiser la cohabitation intergénérationnelle ». Ils ont fait leurs premières armes à Paris et en Ile-de-France. « Les personnes de plus de 60 ans peuvent proposer une chambre à louer chez eux. » Puis deux ans plus tard, la start-up s’est implantée à Bordeaux et à Lyon. « Nous avons créé 2 000 binômes depuis nos débuts », précise Justine Renaudet. Colette espère désormais conquérir d’autres agglomérations comme Rennes, Nantes, Bayonne, Biarritz, Toulouse et Montpellier.
Ouest-France Publié le
https://www.ouest-france.fr/societe/seniors/cest-quoi-le-club-colette-cette-appli-gratuite-qui-aide-les-seniors-a-se-faire-des-amis-c1452ba2-87b8-11ee-b05b-89b789af0dc8?utm_source=pocket-newtab-fr-fr
Les retraités ont des revenus plus élévés que les actifs ? C'est faux !...Retraités contre actifs. Augmenter les pensions cela serait jouer contre la jeunesse, les salaires et la valeur travail. C’est faux ! Quelques données fondamentales. Dans une logique de stocks, plus les Français avancent en âge plus ils disposent d’un patrimoine
Un couple de retraités australiens a choisi de passer sa retraite en mer à bord d'un navire de croisière. Ils affirment qu'il est moins cher de faire le tour du monde que de payer une maison de retraite.
Depuis un an et demi, Marty et Jess Ansen, un couple de retraités australiens, ont réservé 51 séjours à bord du paquebot Coral Princess. Il s’agit d’une décision peu conventionnelle, puisqu’ils ont décidé de passer leur retraite en mer plutôt qu'en maison de retraite. Malgré la pandémie de Covid-19, le couple a réussi à passer les cinq cents derniers jours à naviguer autour du monde à bord du navire, rapporte Le Figaro le 3 octobre, citant une information du New York Post.
Le 16 juin 2022, Marty et Jess Ansen ont embarqué à bord du Coral Princess, un navire de croisière pouvant accueillir 2.000 passagers. Depuis lors, ils ont rarement quitté le navire, se contentant de participer à des visites culturelles lors des escales. Les Ansen ont l’intention de rester à bord du navire pendant encore plusieurs mois, arguant qu'il est moins coûteux de faire le tour du monde pendant deux ans que de payer une maison de retraite. Marty affirme même avoir donné des instructions à son agent de voyage, lui demandant de réserver tout voyage disponible.
Devenus des célébrités
Sur le plan des activités, Marty et Jess Ansen ne manquent de rien à bord du Coral Princess. Le couple se sent comme chez lui, voire mieux. Ils profitent de soirées dansantes, de petits déjeuners copieux, de dîners servis en bonne et due forme, ainsi que de leur balcon offrant une vue imprenable sur la mer. Marty fait part de son enthousiasme en déclarant : "Maintenant, nous n'avons plus besoin de faire le ménage ou de faire le lit.”
Leur long séjour à bord du navire a attiré l'attention des membres d'équipage et des autres croisiéristes. Les Ansen sont devenus célèbres à bord et sont reconnus par tous. Le directeur de l'hôtel du navire, Ren Van Rooyen, sourit en mentionnant leur présence et affirme également qu'ils sont devenus des célébrités. Bien que toujours à bord du Coral Princess, Marty et Jess Ansen ont déjà prévu leur prochaine aventure. Dans huit mois, ils débarqueront pour monter dans un navire de croisière encore plus grand, le Crown Princess, pour une nouvelle année d'escapades.
Noah Sdiri
https://www.capital.fr/economie-politique/des-retraites-reservent-500-jours-de-croisiere-parce-que-cest-moins-cher-quune-maison-de-retraite-1481009
Les familles face à la dépendance en EPHAD...Stress financier, héritage en péril : c’est ce que vivent de nombreux Français après le placement d’un parent dans un tel établissement. L’article 205 du code civil fait état d’une « obligation alimentaire »
Connaître notre “catégorie de vieillissement” pour vivre plus longtemps Un corpus grandissant de travaux montre qu’il existe des systèmes de vieillissement différents selon les individus. Les identifier permettrait d’agir en conséquence, pour vivre en bonne santé plus longtemps, assure l’hebdomadaire britannique “New Scientist”.
Aux termes de notre législation fiscale, chaque parent peut donner - en sommes d'argent, biens meubles (voiture, bijoux, etc.), immeubles, ou valeurs mobilières (actions, parts sociales, etc.) - jusqu'à 100 000 euros par enfant sans qu'il y ait de droits de donation à régler. Ainsi, un couple peut-il transmettre à chacun de ses enfants 200 000 euros exonérés de droits tous les quinze ans.
Dans les mêmes conditions, les donations consenties aux petits-enfants bénéficient d'un abattement de 31 865 euros, et celles consenties aux arrière-petits-enfants de 5 310 euros, qu'ils soient majeurs ou encore mineurs. Ces abattements peuvent, le cas échéant, se cumuler avec l'abattement spécifique aux personnes handicapées et l'exonération des dons familiaux de sommes d'argent (dans la limite de 31 865 euros sous certaines conditions), voire les « présents d'usage »
Ces exonérations génèrent une multiplication de donations, très souvent à hauteur des abattements susvisés. Or une telle pratique interroge.
Risques. Le premier risque découle de la mise à la disposition de jeunes adultes de sommes d'argent propres à les gâter : 327 460 euros, soit 200 000 euros (100 000 x 2) de leurs parents, et 127 460 euros (31 865 x 4) de leurs quatre grands-parents. Naturellement, diverses techniques - don de la seule nue-propriété, décalage dans le temps de la disposition effective… - sont le plus souvent mises en œuvre pour réduire ce danger. Pour autant, elles ne l'écarteront jamais complètement.
Le second risque vise la situation des donateurs. Leur penchant naturel à aider leur progéniture, conforté par l'existence de ces abattements dans un cadre de haute pression fiscale, biaise trop souvent leurs réflexions. En effet, le fait de se démunir de son vivant conduit à prendre le risque de survivre à son propre capital. Fort heureusement, nous ignorons « le temps qu'il nous reste à vivre », mais, trop souvent, nous le sous-estimons massivement. À titre d'exemple, un couple de 60 ans a 50 % de chances de voir un de ses membres - l'épouse, 5 chances sur 6 ! - fêter son 94e anniversaire… Or, à de tels horizons, comment s'assurer que le capital transmis ne viendra pas à manquer au financement du train de vie, par exemple en cas de survenance d'une situation de dépendance ?
Happy few. Aussi une donation ne devrait-elle s'envisager qu'avec la certitude - quelles que soient les hypothèses d'inflation, de longévité (au-delà de 100 ans), de diminution du rendement des retraites par répartition, de recul des marchés financiers, de baisse des revenus fonciers - que les capitaux transmis ne feront pas défaut au financement du train de vie durant le troisième âge et plus encore durant le quatrième. Ce questionnement devra surtout être conduit avec les hypothèses les plus sombres : « Il faut se rappeler que même les paranoïaques ont des ennemis », dit l'adage.
À l'évidence, une telle certitude ne peut être le fait que de détenteurs des patrimoines les plus élevés. Or seulement 10 % des patrimoines net des foyers dépassent 633 200 euros (hors patrimoine social). La plupart ne peuvent donc clairement envisager, sans risque, un tel dépouillement. Quant à ceux (1 %) qui ont les patrimoines les plus élevés - supérieurs à 2 072 600 euros -, ils n'autoriseront même pas tous une telle prodigalité, sauf à envisager sans appréhension la bienheureuse perspective de finir ses jours dans un ashram. Les donations considérées ne devraient donc être le fait que de quelques happy few ou viser la seule nue-propriété des biens, sans alors offrir de bénéfice immédiat aux plus jeunes.
Philippe Baillot
Ehpad : découvrez leurs tarifs, département par département, et pourquoi ils augmentent autant Vous cherchez une place en Ehpad pour un proche ? Public, privé, associatif, mutualiste, religieux… Quel budget faut-il prévoir ? Découvrez le coût et la répartition de l'hébergement pour les personnes âgées dépendantes près de chez vous. Et comment s'expliquent les fortes hausses de certains établissements
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Comment continuer de jardiner en vieillissant
https://jardinierparesseux.com/2022/09/18/comment-continuer-de-jardiner-en-vieillissant/
Comment continuer de jardiner en vieillissant...Voici quelques-unes des façons dont les jardiniers du troisième âge peuvent s’adapter afin de continuer de jardinier en vieillissant:....
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Avantages thérapeutiques du jardinage à l'âge mûr
https://jardinierparesseux.com/2022/08/25/avantages-therapeutiques-du-jardinage-a-lage-mur/
Avantages thérapeutiques du jardinage à l’âge mûr...Il n’y a rien comme la sensation de plonger vos doigts dans un sol riche et vivant. Et de sentir la chaleur du soleil qui brille sur votre dos. Et de voir de fleurs colorées et de légumes appétissants que vous avez cultivés tout autour. Non, les joies du jardinage ne vieillissent jamais, même lorsque notre corps le fait.
Les types d'hébergement pour qui ne veut pas aller en Ehpad...De nombreuses personnes âgées sont réticentes, voire inquiètes, à l'idée de devoir intégrer ce genre d'établissement en cas de perte d'autonomie.
Déclin des EPHAD et maintien à domicile ? Affaires des résidences Orpea ou pas, les pouvoirs publics veulent mettre fin au « tout EHPAD » en accélérant le virage vers le maintien à domicile. En témoignent l’instauration récente d’un tarif socle
Chaque mois, Capital met en avant des entrepreneurs et entrepreneuses qui ont eu une bonne idée. Agnès Dupuy fait partie de notre sélection.
De nombreuses familles se trouvent démunies quand il s’agit de s’occuper de leurs parents très âgés. Pour accompagner ces «aidants» (à 77% des femmes), cette Lyonnaise a créé FamyHelp. Il s’agit d’une appli qui géolocalise tous les services de maintien à domicile à proximité ainsi que les divers prestataires (résidences temporaires, aide départementale, pédicure, etc.). Une messagerie permet aux familles de partager conseils et expérience. Gratuite, l’appli compte 10.000 utilisateurs depuis son lancement en septembre 2020. FamyHelp se rémunère en vendant un abonnement aux prestataires.
Par Christophe David
https://www.capital.fr/entreprises-marches/famyhelp-une-application-pour-localiser-les-bons-services-a-la-personne-1435162
Le rapport d'enquête commandé à l'IGAS et à l'IGF par le ministère de la Santé a été mis en ligne ce mardi, conformément aux engagements de transparence de la ministre de l'Autonomie, Brigitte Bourguignon. Ses conclusions, accablantes, vont nourrir les dépôts de plaintes qui commencent de la part des familles de résidents d'Ehpad d'Orpea.
Conformément à son engagement de transparence, le ministère de la Santé a publié ce mardi sur son site le rapport de l'enquête menée dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) d'Orpea. Les conclusions de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et de l'Inspection générale des finances (IGF) sur l'affaire Orpea sont ainsi rendues publiques et l eur caractère accablant se confirme.
Elles vont nourrir les quelque 80 plaintes de familles de résidents d'Ehpad d'Orpea qui étaient déjà lundi en cours de dépôt devant le parquet de Nanterre pour mise en danger de la vie d'autrui, non-assistance à personne en danger, voire homicide involontaire, violence par négligences et vol. Des 524 pages de ce volumineux rapport, expurgé néanmoins de son contenu couvert par le secret des affaires, on peut retenir principalement sept charges contre la gestion d'Orpea.
Foin de critères de qualité de prise en charge des résidents, « le pilotage des établissements donne la priorité à la performance financière », note la synthèse du rapport. Le système de primes semestrielles, qui peuvent atteindre jusqu'à 6.000 euros par an, et de bonus annuel des directeurs d'exploitation, les directeurs d'Ehpad, « accorde un poids dominant aux indicateurs financiers » et pour les directeurs régionaux, ce sont même les seuls.
Des consignes ont été données pour ne pas remplacer tous les postes dans des Ehpad pourtant en situation d'occupation maximale. Le rapport évoque « le dépassement récurrent de la capacité d'accueil autorisée, pratique identifiée dans 11 % des Ehpad du groupe en 2019 […]. Certains des plans d'actions consultés par la mission sur l'année 2019 invitent sans équivoque les directeurs d'établissement à y recourir », malgré les conditions de travail du personnel, déjà souvent en sous-effectif.
Priorité aux finances, donc, mais sont-elles exactes, au moins ? Même pas. « Les documents financiers obligatoires transmis aux tutelles par les Ehpad sont insincères », tranche le rapport. Une partie de l'agent public des forfaits soins perçus par les établissements est mise en réserve. « La part mise en réserve correspond à près d'un mois de rémunération de l'ensemble des personnels financés sur la section soins », ont calculé les enquêteurs. Cette mise en réserve a été de 20,1 millions d'euros en 2018, soit en moyenne 8,6 % du forfait soins attribué à Orpea cette même année. Puis sur ces 20 millions, seuls 6,8 millions ont été dépensés par l'entreprise conformément au code de l'action sociale, le reste a servi à des dépenses non conformes ou à la constitution d'excédents.
En plus de la mise en réserve, 91 % des Ehpad d'Orpea ont eu de 2017 à 2021 un objectif de dépenses prévisionnelles inférieur aux forfaits soins et dépendance prévus. Les états transmis aux agences régionales de santé (ARS) ne le faisaient pas apparaître, présentaient des emplois et une masse salariale différents des budgets internes et au total, ont imputé sans fondement 50 millions d'euros de charges à la section soins sur 2017-2020.
Les remises de fin d'année perçues par Orpea sur des achats faits avec l'argent public finançant les soins et la dépendance n'existent officiellement pas. Mais « la mission a analysé un échantillon de seize commissions représentant 67 % du montant total en 2020. Quatorze sont proportionnelles au chiffre d'affaires réalisé par les fournisseurs », relève le rapport qui calcule que cela aurait rapporté 13 à 18 millions sur la période 2017-2020.
Les repas manquent de viande. La comparaison aux recommandations de référence pour les personnes âgées « fait apparaître que les grammages utilisés par les cuisiniers des Ehpad Orpea sont significativement en-deçà de ces références pour les aliments protéiques (jusqu'à 42 % pour la viande) », tranche le rapport. De plus, une collation nocturne n'est pas systématique, si bien qu'au moins quatre ARS ont souligné des durées de jeûne nocturne supérieures au plafond recommandé de 12 heures.
Outre une gestion du personnel plus « dégradée » que la moyenne du secteur, le rapport relève « l'instruction écrite faite par le siège d'Orpea au réseau des Ehpad de ne pas transmettre certains documents budgétaires en cas de visite d'inspection » et les difficultés de la « présente mission sur les champs de la comptabilité et des achats ». Le rapport estime qu'il s'agit de «dysfonctionnements récurrents dont le suivi interne est imparfait » mais, tempère le document, « qui se retrouvent pour partie dans le reste du secteur des Ehpad. »
Le pré-rapport d'enquête administrative, révélé par "Le Monde", "confirme les économies réalisées par le groupe grâce à l'argent public", conformément à ce qu'avait décrit le journaliste Victor Castanet dans son livre-enquête "Les Fossoyeurs".
Accablant. Le pré-rapport d'enquête administrative, établi par l'Inspection générale des Finances (IGF) et celle des Affaires sociales (IGAS) révélé par Le Monde (pour abonnés) lundi 21 mars, pointe les manques du groupe d'Ehpad privés Orpea. Ils avaient déjà été mis en évidence par le journaliste Victor Castanet dans son livre-enquête Les Fossoyeurs, dont la publication en février avait créé un véritable séisme au sein du secteur.
Selon ce rapport, le groupe "confirme les économies réalisées par le groupe grâce à l'argent public". Il augmente ses bénéfices en embauchant moins de soignants que ce que lui permettent les dotations publiques allouées dans ce but. Selon Le Monde, le rapport "corrobore, à quelques exceptions près, les faits mis en lumière par M. Castanet : l'IGF et l'IGAS considèrent qu'Orpea poursuit en priorité un objectif de performance budgétaire qui contribue à la mauvaise qualité de vie des résidents et des soins qui leur sont prodigués".
Rapport attendu à la fin de la semaine
Côté soins et vie quotidienne, les inspecteurs de l'administration estiment que "le respect de l'hygiène, le temps de toilette, la surveillance des escarres, la prévention des chutes sont altérés par le manque de temps des personnels" et relèvent des "carences dans les menus, jugés trop peu copieux". Par ailleurs, sur le plan financier, le groupe a dégagé un "excédent de 20 millions d'euros" grâce à sa "sous-consommation des crédits publics versés par les Agences régionales de santé (ARS) et les conseils départementaux sur la période 2017-2020", pointe le quotidien.
Interrogé par l'AFP, le cabinet de la ministre déléguée chargée de l'Autonomie des personnes âgées, Brigitte Bourguignon, a assuré que ce rapport devait être rendu public cette semaine et que le gouvernement attendait les réponses d'Orpea.
https://www.francetvinfo.fr/societe/prise-en-charge-des-personnes-agees/scandale-dans-les-ehpad-orpea-un-pre-rapport-accable-la-gestion-financiere-du-groupe_5033351.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20220323-[lespluspartages/titre4]
Pourquoi la peur de vieillir est néfaste pour la santé ...avant même de songer à la perte d’autonomie, est-ce que l’on pourrait penser à bien vieillir ? C’est le défi d’Eva Almeida, médecin gériatre, qui lutte au quotidien contre les stéréotypes liés au vieillissement.
Ehpad Orpea : « 15 millions d'euros » proposés au journaliste auteur de l'enquête pour acheter son silence Le journaliste Victor Castanet, auteur du livre « Les Fossoyeurs », une enquête sur les dérives au sein du groupe privé de maisons de retraite Orpea, suspecté de maltraiter les résidents âgés de ses établissements, s'est vu proposer la somme de 15 millions d'euros pour ne pas publier son ouvrage.
Contre toute attente, les pays qui soumettent le renouvellement du permis de conduire des plus de 65 ans à une visite médicale n’enregistrent pas moins d’accidents. Rares sont donc les députés à militer pour son instauration en France, surtout à l’approche des élections présidentielles.
En un pays où le permis de conduire est perçu tel un droit et non un privilège, il semble peu probable — à l’approche des élections présidentielles — qu’un quelconque élu ose remettre sur le tapis l’idée de soumettre les plus de 65 ans à une visite médicale périodique obligatoire. “La question a été évoquée au cours d’un déjeuner parlementaire avec la déléguée interministérielle à la Sécurité routière Marie Gautier-Melleray, il y a dizaine de jours, mais elle reste ouverte”, constate Karine Bonnet, Directrice générale de Dekra Automotive SAS. “La visite médicale doit-elle rester volontaire ou bien devenir obligatoire ? Faut-il former les médecins de famille à détecter les pathologies qui limitent l’aptitude à la conduite ? Faut-il sensibiliser les proches et la famille aussi ? Rien n'est tranché.” Et aucune décision ne risque d’être prise de sitôt.
D’un autre côté, il ne semble pas y avoir d’urgence particulière à revoir la réglementation française. La proportion des plus de 65 ans n’augmente que faiblement, dans le nombre des victimes de la route (+ 5 % entre 2010 et 2018, avec un ralentissement depuis 2013. Source : CARE). Et s’ils augmentent, ce n’est pas en raison d’une érosion accélérée des talents de conducteur, mais plus simplement une conséquence “du vieillissement de la population, du nombre croissant de seniors et de leur mode de vie de plus en plus actif”, constate Karine Bonnet. Toutefois, il faut garder à l’esprit que les victimes de plus 65 ans comptabilisées n’étaient pas toutes au volant d’une automobile : 50 % des piétons et cyclistes tués appartiennent à cette tranche d’âges (source : EU Injury Database).
Les plus de 65 ans représentent 20 % de la population française et plus de 30 % des tués sur les routes
Une vaste étude comparative menée en 2021 à l’échelle européenne par l’organisme d’expertise Dekra constate en outre que “les pays qui soumettent le renouvellement périodique du permis de conduire à une visite médicale obligatoire n’enregistrent pas, chez les plus de 65 ans, un taux de mortalité routière sensiblement plus faible qu’en France”. De quoi apporter de l’eau au moulin de ceux — nombreux — qui s’opposent à l’importation chez nous d’une mesure pourtant courante chez nos voisins.
Songez que les Roumains imposent l’examen médical à tous les automobilistes, et ce, dès l’obtention du permis de conduire et quel que soit leur âge : une attitude à l’opposé du libéralisme qui prévaut encore en France. Les automobilistes hongrois ne doivent quant à eux se soumettre à ce genre de “contrôle technique” de leurs organismes qu’à partir de l’âge de 40 ans, contre 50 ans en Italie, 60 ans au Portugal et en République tchèque, 65 ans en Grèce et en Slovaquie, et 70 ans en à Chypre, au Danemark, en Finlande, en Irlande, à Malte et aux Pays-Bas. Par contraste, les permis de conduire français, belge, autrichien, allemand et polonais voient leur validité certes limitée dans le temps, mais sans que leur renouvellement ne soit soumis à l’approbation d’un médecin.
“Au sein de l’Assemblée nationale, la tendance est à rester sur le principe du volontarisme et de la sensibilisation — celle des retraités comme de leurs proches et de leurs médecins”, rapporte Karine Bonnet. “Les députés sont favorables à un effort de sensibilisation et d’accompagnement, plus qu’à un quelconque projet d’instauration de visite médicale obligatoire.”
Au sein d’une population âgée en bonne santé, les aptitudes à la conduite varient d’un individu à l’autre
Les assureurs sont sur la même longueur d’ondes car, contrairement à ce que pense l’opinion publique, “les conducteurs les plus âgés ont statistiquement moins d’accidents que la moyenne de la population”, rappelle Rémy Courant, Directeur Qualité et Technique chez Dekra. “Les 65-74 ans sont déclarés responsables d’un accident mortel dans moins de 10 % des cas, alors que les 18-24 ans le sont dans 19,2 % des cas.” En revanche, la fréquence des décès et des blessures graves est plus élevée, en raison des conséquences du processus de vieillissement naturel (diminution de la solidité des os et de la force neuromusculaire) : “Pour 100 blessés, il y a quatre tués chez les moins de 65 ans, huit tués entre 65 et 74 ans et pas moins de 16 tués à partir de 75 ans”, constate l’étude Dekra.
Que nos édiles ne soient pas prêts à instaurer une visite médicale n’interdit pas d’engager la réflexion, cependant. D’autant que l’automobile individuelle n’est pas le seul mode de transport concerné, ainsi que le souligne Rémy Courant : “Face au vieillissement de la population en Europe, l’objectif pour les autorités devrait être d’aménager les voies de circulation ainsi que les véhicules, afin de maintenir la mobilité le plus longtemps possible chez les personnes âgées — qu’elle passe par la conduite d’une automobile ou de tout autre engin de déplacement individuel. En revanche, à l’échelon individuel, le plus important est de prendre conscience de ses propres limites, afin d'éviter de se placer dans des situations trop complexes.”
Les personnes âgées limitent spontanément la vitesse, la durée et la fréquence de leurs trajets en automobile
Aménager la conduite des seniors plutôt que la leur interdire, telle était déjà la voie recommandée par les médecins de l'Automobile-Club Médical de France, lors du congrès “Route et Médecine”, en 2014. Le Docteur Philippe Lauwick soutenait alors que "le grand âge ne saurait constituer un critère suffisant pour interdire la conduite". Tout dépend de “l’acuité visuelle et auditive de chacun, de la mobilité de ses membres, de ses réflexes et de sa capacité à accomplir les manœuvres qui lui incombent au volant”. Ce qui revient à soutenir l’idée d’un examen périodique, ne serait-ce que volontaire.
L’argument de l’Automobile-Club Médical de France tient en un constat que les médecins font très fréquemment, dans leur cabinet : les personnes âgées adaptent d’elles-mêmes et progressivement leur vitesse et leur comportement au volant, à mesure que diminuent leurs capacités physiques. La plupart s'arrêtent d'elles-mêmes de conduire, alors que, d'après le Dr. Lauwick, “une visite médicale suivie d'un passage en auto-école pour une réactualisation des connaissances suffirait dans bien des cas à remettre ces personnes au volant de leur voiture”. Sans en faire des dangers publics pour autant.
C’est bien l’opinion de la Préfète des Landes, Cécile Bigot-Dekeyzer, qui organisait le 6 octobre dernier le “rallye des seniors” au centre du permis de conduire de Mont-de-Marsan. Au programme, des évaluations sur réactiomètre, des contrôles de la vue, des audits de conduite sur boîte manuelle et boîte automatique, ainsi que des ateliers pratiques pour adapter son comportement de cycliste et d’automobiliste. Un exemple à suivre ?
Ces retraités qui perdent du pouvoir d'achat dans une totale indifférence...Le pouvoir d'achat des retraités baisse systématiquement chaque année depuis maintenant sept ans. Pourquoi personne n'en parle ? Les explications de Jean-Marc Vittori, éditorialiste aux Echos..
Vous aimez le jardinage ? N’abandonnez pas votre passion en vieillissant...De tous les passe-temps que vous pourriez avoir pendant vos années de vieillesse, peu sont aussi gratifiants ou enrichissants que le jardinage. Passer du temps dans le jardin présente de nombreux avantages pour la santé..
Pourquoi les « soixante-huitards » sont les plus vaccinés contre le Covid...Avec 93,9 % de primo-vaccinés, la tranche des 70-74 ans est quasiment entièrement couverte. Les explications du sociologue Serge Guérin
« Réforme des retraites, le tabou de la baisse des pensions pour les retraités actuels !!! »...Vous n’aurez donc jamais droit à la phrase « il faut baisser les pensions », on ne vous le dira pas, on vous le fera sans vous le dire, ce qui implique que vous ne pouvez pas vous y préparer...
Aide à domicile : l’appel au secours d’un secteur au bord de la rupture...50% des directeurs de structures d’aide à domicile rapportent qu’ils ont dû rompre certaines prises en charge par manque de personnel. Une situation qui s’aggrave depuis plusieurs années.
« Il y a une forme de dégagisme insupportable vis-à-vis des vieux en France », estime Laure Adler......Dans « La Voyageuse de nuit », l’essayiste dénonce le regard de la société française sur ses aînés et donne des leçons de vie pour bien vieillir...
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Banques et États cherchent seniors sachant coder
https://korii.slate.fr/tech/informatique-cobol-code-coronavirus-penurie-developpeurs-60-ans-banques
Banques et États cherchent seniors sachant coder La pandémie de Covid-19 provoque une pénurie de spécialistes en Cobol, un langage de programmation antique..... le Common Business-Oriented Language, le Cobol, un langage de programmation informatique dont l'âge d'or date des années 1970.
Lancée en 2016, CetteFamille propose aux seniors un hébergement différent d’une maison de retraite, plus humain et moins coûteux....L’hébergement coûte en moyenne 1.100 euros mensuel, un tarif très inférieur à celui d’un EHPAD, dont le prix médian est de 1.949 euros par mois...
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Vieillissement : une énième limite sur laquelle bute notre monde ?
https://www.collaborativepeople.fr/single-post/2019/11/22/Vieillissement
Une fois n'est pas coutume : pour mesurer l'état très préoccupant de notre économie dans notre organisation sociale actuelle, il suffit de faire des calculs à partir de chiffres officiels..........
La pente inquiétante du coût de la dépendance : l’équation de la dépendance est de plus en plus complexe et chère à résoudre pour les personnes âgées et leur famille avec côté ressources 1 830 euros, c’est le revenu disponible médian mensuel des retraités vivant en France métropolitaine et côté dépenses 2 200 euros environ, c’est la participation financière moyenne restant à la charge des résidents en Ehpad, quel que soit le statut de ce dernier....
Passée relativement inaperçue, une disposition de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2019 durci, depuis le 1er juillet, les conditions dans lesquelles les retraités résidant hors d’Europe peuvent se faire rembourser leur frais de santé s’ils se font soigner en France.......
PODCAST. Pourquoi le temps passe-t-il plus vite avec l'âge?
https://www.20minutes.fr/podcast/2563031-20190715-podcast-pourquoi-temps-passe-plus-vite-age
....«Vous allez voir, ça passe très vite.» «J’ai l’impression que c’était hier.» «Oh là là, c’est fou comme le temps file.» Qui n’a pas entendu ce genre de banalités dans la bouche de ses grands-parents ou de copains que l’on n’avait pas vus depuis un bail? Une fois n'est pas coutume, les croyances populaires ont juste......
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Faut-il continuer à soigner les plus de 70 ans ?
https://www.agoravox.tv/actualites/sante/article/faut-il-continuer-a-soigner-les-81920
Financer des soins pour des maladies longues et graves coûte cher. C'est pourquoi certains pays comme les Pays-Bas se demandent s'il faut continuer à soigner les personnes âgées. La polémique a été lancée par une députée écologiste.....
Les tarifs des Ehpad sont recensés sur un site gouvernemental. Capital a compilé ces données pour afficher les maisons de retraite qui pratiquent les meilleurs prix et celles qui sont les plus onéreuses...
Dépendance : un senior sur deux devra manger la grenouille - EconomieMatin
http://www.economiematin.fr/news-dependance-maison-retraite-epargne
Pour financer son hébergement en maison de retraite, un senior sur trois utiliserait son épargne. Près de la moitié d'entre eux estiment qu’ils seront contraints de le faire à l’avenir et près d'un sur dix envisage de vendre du patrimoine pour financer ses dépenses...
Selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) des ministères sociaux, à cette âge, certains ne peuvent également plus lever le bras.
Près d’une personne de plus de 75 ans sur deux est gênée pour effectuer des gestes du quotidien chez elle, comme porter un sac de 5 kilos, marcher 500 mètres, lever le bras ou faire le ménage selon des chiffres publiés par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) des ministères sociaux ce vendredi.
Au total, près de six millions de seniors vivent chez eux avec une limitation fonctionnelle physique, sensorielle ou cognitive, soit 40% d’entre eux, indique une étude de l'institution.
Celle-ci a été réalisée en 2015 sur plus de 10 600 personnes âgées de 60 ans ou plus et vivant à domicile.
32%
Près de 32% des plus de 75 ans disent ressentir des limitations des limitations sensorielles comme la perte de la vue ou de l’ouïe.
17%
Pour 17% d'entre eux, ce sont des limitations cognitives telles que la perte de mémoire ou des difficultés relationnelles.
1 senior sur 3
Environ un senior sur trois confie ressentir des "restrictions" dans ses activités quotidiennes, soit 4,5 millions de personnes.
26%
"Faire les courses", "s’occuper des démarches administratives", "préparer les repas", "s’occuper des tâches ménagères" sont des activités devenues difficile pour 26% des plus de 60 ans interrogés et 50% des plus 75 ans.
Par ailleurs, les femmes, qui ont une espérance de vie supérieure à celle des hommes, sont davantage touchées par la dépendance.
Visite médicale des seniors : l'idée refait surface
Régulièrement, l'idée de soumettre les conducteurs seniors à une visite médicale périodique, afin de déterminer s'ils sont toujours aptes à prendre le volant, refait surface. Cette fois-ci,...
http://auto.orange.fr/news/visite-medicale-des-seniors-l-idee-refait-surface-CNT000000RkZmH.html
Nouvel exemple de la diversification de ses activités : La Poste déploie depuis quelques mois en Saône-et-Loire une tablette numérique conçue pour les personnes âgées. Reportage lors d’une mise en service par une postière dans une résidence seniors de Chalon-sur-Saône.
C’est mon fils qui va être content ! », confie Françoise Boy. Confrontée à la tablette Ardoiz que Magali Vallot vient de déballer sous ses yeux, la coquette octogénaire affiche pourtant un air vaguement perplexe. « C’est très intuitif », tente de la rassurer la postière, venue mardi matin dans cette résidence chalonnaise pour assurer la « mise en route » de la tablette. La dame, qui n’a jamais utilisé un ordinateur, se concentre sur les explications de la postière. Après avoir détaillé le contenu du carton - tablette, notice et accessoire - celle-ci allume l’appareil et le connecte sur le réseau 3G (téléphonie mobile). En quelques secondes, elle crée une adresse mail pour Françoise, sur le modèle prenom.nom@ardoiz.fr.
« Ne pas les brusquer »
Voilà la Chalonnaise parée pour envoyer son premier mail. Encore faut-il se familiariser avec le clavier sur l’écran, la touche Capitales ou la barre d’espace, tout de même bien pratique pour séparer les mots… Sans oublier le principe le plus important : poser ou glisser son doigt sur l’écran pour commander les fonctions. Car si l’ergonomie d’Ardoiz a été spécialement conçue pour les seniors (applications pré-installées, navigation simplifiée, taille des caractères réglables), elle nécessite tout de même une certaine initiation.
« Officiellement, l’installation de la tablette est censée durer une quinzaine de minutes, expose Magali, qui a suivi une formation spéciale pour assurer ce service à domicile. Mais en pratique, je reste souvent quarante-cinq minutes, voire une heure. Les personnes âgées, on ne peut pas les brusquer. Je préfère prendre mon temps, garder le lien social. C’est aussi l’image de La Poste qui est en jeu. »
Selon la postière, les personnes commandent la tablette pour contrer l’ennui (des jeux et des magazines sont proposés) et surtout communiquer avec leur famille. Par curiosité aussi. « Une fois, un monsieur m’a dit en plaisantant : avant de mourir, je voudrais connaître internet. »
« La Poste s’oriente résolument vers la silver économie (*), conclut Nathalie Bouley, attachée de presse. Notre atout, c’est la proximité. L’idée est d’éviter la rupture numérique pour les seniors ».
Mardi 4 avril 2017. Françoise, 89 ans, a envoyé à son fils installé en Suisse le premier mail de sa vie.
(*) Filière économique des produits et services destinés aux personnes âgées de plus de 60 ans.
Point par point
Au prix de la tablette (219 €), il faut ajouter l’abonnement au service : 9,99 € par mois si vous disposez d’une box internet ; 19,99 € par mois pour la connexion par 3G (incluse dans la tablette).
L’installation des tablettes à domicile est l’un des nouveaux services proposés par le groupe La Poste. Comme il y a quelques années pour l’installation des décodeurs TNT, il s’agit d’une intervention plus technique. Elle n’est donc pas effectuée par les facteurs durant leur tournée de courrier, mais par des encadrants ou des « facteurs qualité », en dehors de leurs heures de distribution.
En Saône-et-Loire, depuis le lancement de ce service fin 2016, 93 tablettes ont été installées par les facteurs, dont 39 dans le Chalonnais. Une cinquantaine de facteurs qualité et encadrants sont formés dans le département pour installer les tablettes Ardoiz chez les particuliers.
Proposée par l’entreprise CDIP, la tablette Facilotab offre le même type de configuration adaptée aux seniors. Cette concurrente d’Ardoiz peut être commandée en ligne (facilotab.com). Certaines maisons de retraite la proposent à leurs résidents.
Olivier Baron, technicien et animateur en informatique à l’Espace public numérique du Breuil
« Incontestablement, les tablettes numériques sont plus faciles à utiliser que les ordinateurs pour les seniors. On dit que leur fonctionnement est plus intuitif. C’est parfaitement vrai pour les plus jeunes, qui en quelque sorte “naissent avec”. C’est aussi vrai pour les personnes plus âgées, mais pas autant. Certains cherchent la complication là où il n’y en a pas. Et beaucoup ont une grosse appréhension. Ils ont peur de toucher et de détraquer, contrairement aux enfants qui eux touchent à tout…
Il peut y avoir quelques soucis au moment d’allumer la tablette pour la première fois. En principe, il faut fournir quelques renseignements pour la configurer : nom, adresse mail… Mais souvent, ce sont les petits-enfants qui le font à la place des seniors, à toute vitesse. Après, ils leur disent : “T’as juste à cliquer là”. Sauf qu’une fois seuls, les grands-parents ne s’y retrouvent pas forcément. Souvent, ça part d’un bon sentiment, par exemple en leur installant des raccourcis pour leur faciliter la vie. Sauf que s’il y a une mise à jour, les raccourcis disparaissent ou changent de place. Et changer les habitudes, c’est très perturbant.
En début d’année, à l’Espace public numérique, on a organisé une première approche des tablettes pour les seniors. Certains avaient du mal avec les portables. Depuis qu’ils ont acheté une tablette, ils ne se servent plus que de ça. Sur un ordinateur, la simple action de copier-coller une photo, avec le clic gauche puis le clic droit, peut semble difficile à une personne âgée. Sur une tablette, envoyer une image par mail est beaucoup plus simple grâce au bouton Partager. »
Un peu plus loin, chez SFR, on commercialise un smartphone spécial seniors. L’objet - un Doro 8031 - a été conçu pour les personnes âgées souhaitant pouvoir bénéficier des applications et services que seuls peuvent offrir les téléphones à écran tactiles. Police d’écriture plus grande, son plus fort et appel d’urgence font partie des incontournables dans ce créneau. L’utilisation est simplifiée au maximum avec accès direct aux fonctions de base : appeler, voir, envoyer. « On en vend une douzaine par mois en moyenne, en plus d’une demi-douzaine de 413 non-tactiles », indique Charlène Coelho, responsable de la boutique chalonnaise.
Un macaron "S" pour signaler les seniors qui conduisent encore
http://www.20minutes.fr/societe/1771559-20160122-macaron-signaler-seniors-conduisent-encore
Comme il existe le « A » pour les apprentis conducteurs, un macaron « S » pourrait bientôt signaler les véhicules conduits par des seniors...