vaccins...
La rougeole fait son retour sous forme de flambées épisodiques aux États-Unis, à cause d’un taux moindre de vaccination des enfants. Au point que des épidémiologistes tirent la sonnette d’alarme : la maladie virale redoutablement contagieuse pourrait revenir de façon durable...
La rougeole avait été officiellement déclarée éradiquée aux États-Unis en 2000. Mais depuis quelques mois, les flambées épidémiques se multiplient dans le pays. Et la situation pourrait s’aggraver si le taux de vaccination des enfants reste à son niveau actuel, rapporte le Los Angeles Times, qui cite les recherches de deux épidémiologistes.
Nathan Lo et Mathew Kiang, spécialistes en épidémiologie à la faculté de médecine de l’université Stanford, aux États-Unis, se sont demandé ce qu’il pourrait advenir si les taux de vaccination actuels des enfants contre la rougeole restaient inchangés à l’avenir. Leur étude vient de paraître dans le Jama.
Ils estiment que si les taux de vaccination contre la rougeole demeurent aussi bas qu’aujourd’hui à l’avenir – sur la période 2023-2024, entre 85 % et 93 % des enfants étaient vaccinés à l’entrée en maternelle – cette maladie virale redeviendra endémique, “ce qui signifie qu’elle sévira de manière permanente, comme c’est le cas de la grippe”, assure le quotidien californien.
Une nécessité absolue
Dans certaines zones ou communautés concernées par cette flambée, il n’y aurait déjà plus suffisamment de personnes vaccinées pour enrayer la propagation de cette maladie virale, ce qui signifie que l’immunité collective n’y est plus assurée – pour rappel, on parvient à l’immunité collective quand un pourcentage important d’une population est protégé (par le vaccin ou après avoir été infecté), ce qui veut dire que même si une personne est infectée, elle ne pourra pas transmettre le virus, car celui-ci rencontrera trop d’individus protégés.
Évidemment, la situation ne ressemblera en rien à l’époque où le vaccin n’existait pas encore. Toutefois, ce faible taux de vaccination des enfants américains contre la rougeole – ils le sont par exemple moins qu’avant la pandémie, quand leur taux de vaccination atteignait 95 % – pourrait avoir de graves conséquences.
Le Los Angeles Times résume les calculs des chercheurs : “Il pourrait y avoir pas moins de 851 300 cas d’ici à 2050, [entraînant] 170 000 hospitalisations, près de 900 complications neurologiques débilitantes potentiellement mortelles, et quelque 2 550 décès.”
Mathew Kiang a expliqué au quotidien la nécessité absolue de faire remonter les taux de vaccination :
“Si rien ne change, on peut craindre le pire d’ici une vingtaine d’années.”
Pour rappel, l’éradication officielle de la rougeole, telle qu’annoncée en 2000, “signifie que la maladie est devenue suffisamment rare (et l’immunité tellement étendue) que même si un ou deux cas se déclaraient, la transmission du virus serait rapidement enrayée”.
https://www.courrierinternational.com/article/aux-etats-unis-la-rougeole-pourrait-redevenir-endemique_230455
Une fillette non vaccinée est décédée de la rougeole au Texas, ce qui ravive les critiques contre la gestion de crise du ministre de la Santé américain Robert Kennedy Jr...
Un deuxième enfant est mort de la rougeole aux Etats-Unis. C’est la deuxième victime d’une épidémie au Texas (sud) de cette maladie très contagieuse, dont la gestion par le ministre de la Santé fait l’objet de critiques. L’enfant est décédé jeudi dans un hôpital de Lubbock, dans le nord-ouest du Texas, d’une « insuffisance pulmonaire due à la rougeole », ont annoncé dans un communiqué les autorités sanitaires de l’Etat.
Deuxième mort
Elles ont précisé que l’enfant n’était pas vacciné contre la rougeole et ne souffrait pas de problèmes de santé connus. Le ministre de la Santé Robert Kennedy Jr (RFK, neveu du président assassiné en 1963) s’est rendu sur place pour « réconforter la famille » après le décès de l’enfant, une petite fille de 8 ans, a-t-il précisé dimanche sur X.
Ce décès survient alors que plus de 600 cas de rougeole ont été recensés cette année aux Etats-Unis, dont près de 500 au Texas depuis fin janvier. Un premier enfant non vacciné était déjà mort à Lubbock, fin février, le premier décès lié à cette maladie en près de dix ans aux Etats-Unis.
Les autorités de l’Etat voisin du Nouveau Mexique (sud-ouest) avaient également annoncé début mars que le virus de la rougeole avait été détecté chez un patient non vacciné après son décès, mais les causes de sa mort font toujours l’objet d’une enquête.
Le ministre critiqué
Interrogé par des journalistes à bord de l’avion présidentiel Air Force One, Donald Trump a paru minimiser l’épidémie dimanche soir, évoquant « un nombre relativement faible de personnes concernées jusqu’à présent ». La rougeole « n’est pas quelque chose de nouveau », a-t-il ajouté, tout en promettant de « réagir très fortement » si l’épidémie devait progresser.
Alors que la rougeole avait été déclarée éradiquée aux Etats-Unis en 2000 grâce à la vaccination, les contaminations sont reparties à la hausse ces dernières années, à la faveur de la baisse des taux de vaccination enregistrée depuis la pandémie de Covid-19. La gestion de l’épidémie par Robert Kennedy Jr fait l’objet de critiques de la part de professionnels de santé, qui l’accusent d’avoir minimisé la gravité de la situation et lui reprochent ses positions vaccinosceptiques.
Situation « grave »
Celui qui a défendu par le passé la théorie - maintes fois démentie - du lien entre le vaccin obligatoire ROR (rougeole, oreillons et rubéole) et l’autisme a semblé réviser sa position à ce sujet. Il a ainsi affirmé dimanche sur X que « le vaccin ROR est le moyen le plus efficace de prévenir la propagation de la rougeole ». Tout en continuant à alimenter les doutes à leur sujet, il avait déjà rappelé début mars que les vaccins ne protégeaient « pas seulement les enfants contre la rougeole, mais contribu (aient) également à l’immunité de tous ».
RFK Jr avait aussi reconnu début mars que la situation était « grave », après avoir déclaré dans un premier temps qu’il y avait « des épidémies de rougeole chaque année ». La rougeole est une maladie très contagieuse qui se propage par les gouttelettes respiratoires et reste dans l’air jusqu’à deux heures après le départ de la personne contaminée. La maladie provoque de la fièvre, des symptômes respiratoires et une éruption cutanée, mais elle peut aussi entraîner des complications graves, notamment une pneumonie, une inflammation du cerveau et la mort.
20 Minutes avec AFP
La pandémie a forcé l'innovation médicale à un rythme inédit. Aujourd'hui, des chercheurs comme Leonard Lee tentent d'aller plus loin: adapter les vaccins à ARN messager pour combattre le cancer. Une révolution en marche.
Et si le Covid-19 nous sauvait la vie? La pandémie mondiale, aussi meurtrière fut-elle, a eu un mérite: mettre sur le devant de la scène les vaccins à ARN messager (ARNm). Ces derniers, conçus dans l'urgence, actaient l'arrivée d'une nouvelle technologie dans le paysage vaccinal mondial. Les chercheurs se demandent s'il serait possible d'envisager cette technique pour traiter d'autres maladies que le Covid, et notamment le cancer. C'est le travail qu'entreprend Leonard Lee, oncologue au National Health Service britannique (NHS) et directeur médical de l'Ellison Institute of Technology d'Oxford.
Le médecin au CV imposant n'en est pas à sa première mission. Dans le contexte de la crise du coronavirus, il a mené des recherches qui ont permis d'écarter l'hypothèse que la chimiothérapie devenait dangereuse pour les malades du cancer. Ainsi, il a permis à des patients du monde entier de poursuivre leur thérapie. Aujourd'hui, Leonard Lee mène plusieurs essais cliniques, visant à rendre disponibles des vaccins contre le cancer, sur la base de la technologie ARNm. Dans une interview accordée au site Wired, il espère que ces derniers finiront par devenir «le point positif de la pandémie».
Leonard Lee l'assure: «Passer des vaccins à ARNm contre la Covid aux vaccins à ARNm contre le cancer est simple». D'après lui, le processus est exactement similaire: «mêmes réfrigérateurs, même protocole, même médicament, juste un patient différent.»
Mais comment fonctionnent ces vaccins? L'ARNm, ou acide ribonucléique messager, n'est rien de plus qu'une molécule. Une fois dans le corps, elle donne à l'organisme «des instructions pour fabriquer un fragment inoffensif d'une protéine cancéreuse», explique le docteur qui vulgarise ainsi: «C'est un peu comme si l'on donnait un manuel de formation à un agent de sécurité. Le vaccin donne au système immunitaire un aperçu de l'apparence du cancer, lui permettant ainsi de savoir précisément qui il faut surveiller et éliminer.»
Rien de plus simple, semble-t-il. Pourtant, les avancées de la recherche contre le cancer sont souvent très procédurières et chronophages. Cela étant, Leonard Lee a trouvé un moyen d'agir dans l'urgence. En 2022, il crée le Cancer Vaccine Launch Pad, une plateforme du NHS visant à accélérer «l'accès aux essais cliniques personnalisés de vaccins contre le cancer», à base d'ARNm. «Autrefois, il fallait 20 ans pour mettre un médicament sur le marché. Malheureusement, la plupart des patients atteints de cancer décèdent avant», déplore-t-il.
Aujourd'hui, l'oncologue multiplie les essais cliniques. Il planche en ce moment sur un vaccin visant à prévenir la récidive du cancer de la peau après ablation. Ces tests sont déjà terminés, «avec un an d'avance», annonce-t-il.
Leonard Lee passera les prochains mois à observer les participants de ses tests pour déterminer si le vaccin a effectivement un effet significatif sur eux. Il espère obtenir des premiers résultats d'ici fin 2025, début 2026. Enthousiaste, il annonce: «En cas de succès, nous aurons inventé le premier vaccin à ARNm personnalisé approuvé, cinq ans seulement après l'homologation du premier vaccin à ARNm contre la Covid.» Une réussite qui pourrait révolutionner la recherche contre le cancer.
https://www.slate.fr/sante/arn-messager-vaccins-covid-19-cancer-essais-clinique-oncologie-leonard-lee?r
Plus de 100 cas confirmés depuis le début de l’année
Dans les Hauts-de-France, « plus de 50 cas de rougeole » ont été déclarés depuis le début de l’année. « Les malades sont âgés de moins d’un an à 53 ans, dont un tiers de plus de 18 ans », nous précise l’Agence régionale de santé (ARS). « 25 cas ont été signalés » en Auvergne-Rhône-Alpes et « 12 » ont été confirmés en Nouvelle-Aquitaine sur la même période, nous indiquent les ARS concernées. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, « 21 » autres malades ont été identifiés depuis le 1er janvier, rapportait lundi l’ARS Paca.
À elles seules, ces quatre régions cumulent plus d’une centaine de cas, alors que le premier trimestre de l’année n’est pas encore achevé. À titre de comparaison, 117 malades avaient été recensés en France en 2023. « La situation épidémiologique fait craindre une diffusion plus large sur le territoire national au cours des semaines à venir », prévient la DGS. Et pour cause : la saison de la rougeole – fin de l’hiver, début du printemps – ne fait que débuter.
120 morts au Maroc
Pour la DGS, la « recrudescence attendue dans les prochains mois » est aussi à mettre « en lien avec des séjours à l’étranger ». Dès la mi-février, Santé publique France (SPF) mettait en garde contre l’épidémie de rougeole qui sévit au Maroc. Depuis septembre 2023, au moins 6 300 personnes y ont contracté la maladie et 120 en sont mortes. Autrefois bon élève en termes de couverture vaccinale, le pays pâtit depuis la crise du Covid-19 d’une surveillance épidémiologique insuffisante et d’une défiance croissante envers les vaccins.
Cette épidémie « historique » au Maroc a des conséquences indirectes en France. Depuis 2024, SPF a recensé au moins « 39 cas importés » après un voyage dans le royaume, dont 13 depuis début 2025. La prudence est de mise, insiste l’agence de santé publique, surtout en cette période de congés scolaires et de fêtes religieuses.
Une circulation en hausse en Europe depuis le Covid
Mais le Maroc n’est pas le seul pays proche de la France à être concerné par une hausse des cas de rougeole. « Après une période d’activité rougeoleuse exceptionnellement faible pendant la pandémie de Covid », le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) observe depuis 2023 « une recrudescence » dans l’Union européenne et l’Espace économique européen (UE/EEE). Dans son rapport mensuel publié mardi, l’agence de l’UE évoque même « une augmentation considérable » du nombre de personnes contaminées au cours des « douze derniers mois », avec 1 033 cas rapportés rien qu’en janvier dernier.
En tête des pays européens les plus touchés, on trouve la Roumanie, où 18 personnes sont mortes de la rougeole en l’espace d’un an. Ce n’est pas une coïncidence : dans ce pays, seulement 62 % de la population était correctement vaccinée en 2023. En l’absence de traitement, la vaccination est effectivement la seule mesure de protection efficace contre la rougeole. Mais pour éliminer la maladie, il faudrait que 95 % de la population ait reçu une double dose du vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole).
Un rattrapage vaccinal est toujours possible
En France, les bébés doivent être systématiquement vaccinés depuis 2018. Une obligation qui a fait grimper la couverture vaccinale à 94,3 % chez les enfants de 2 ans en 2023. Mais les adultes, eux, sont à la traîne, avec à peine 90 % des 18-35 ans vaccinés. Avis aux retardataires, il n’est pas trop tard pour s’offrir une protection à vie : un rattrapage vaccinal est toujours possible, parlez-en à votre médecin.
https://www.leprogres.fr/sante/2025/03/11/pourquoi-la-france-s-attend-a-une-recrudescence-de-la-rougeole
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Santé. Bronchiolite : la vaccination des seniors recommandée par la HAS
https://www.leprogres.fr/sante/2024/07/04/bronchiolite-la-vaccination-recommandee-aux-plus-de-75-ans
Bronchiolite : la vaccination des seniors recommandée par la HAS.... La Haute autorité de santé (HAS) recommande ce jeudi la vaccination des Français de plus de 75 ans et même dès 65 ans pour ceux souffrant de pathologies respiratoires ou cardiaques chroniques... le virus respiratoire syncytial (VRS) peut aussi provoquer de graves complications, pouvant aller jusqu'au décès, chez les personnes âgées
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Il faut rendre la vie impossible aux non-vaccinés
http://www.slate.fr/story/220053/blog-sagalovitsch-rendre-vie-impossible-non-vaccines
Il faut rendre la vie impossible aux non-vaccinés..Il est grand temps de mettre les réfractaires à la vaccination devant leurs responsabilités. Par leur inertie, ils contribuent à ce que cette pandémie ne cesse jamais...
Des millions de morts du paludisme : pourquoi il a fallu un siècle pour le vaccin Quelques semaines pour développer un vaccin contre le Covid-19, des décennies pour en obtenir un contre le paludisme: si l'ARN messager se prêtait bien à un produit contre un coronavirus, il en va tout autrement pour cette terrible infection parasitaire, véhiculée par le moustique. Explications.
Un nouveau vaccin contre la peste voit le jour et s’apprête à être testé sur l’Homme..la peste est tristement célèbre pour avoir tué près de la moitié de la population européenne au 14e siècle
« Eradiquer la variole aurait été impossible avec la désinformation actuelle », estime Anthony Fauci....Le Dr Fauci répondait à un journaliste de CNN qui lui demandait s’il pensait que « nous aurions pu vaincre la variole ou éradiquer la polio si Fox News avait, nuit après nuit, mis en garde les gens contre ces problèmes de vaccins »
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Vers un vaccin contre l'allergie aux chats
https://www.capital.fr/lifestyle/vers-un-vaccin-contre-lallergie-aux-chats-1347510
Des chercheurs de l’université de Zurich ont mis au point un vaccin qui diminue la protéine Fel-d-1, une protéine sécrétée par le chat dans sa salive et ses larmes. Or, selon les chercheurs, 85% des gens allergiques aux chats y seraient sensibles...........
Une étude allemande suggère même que le vaccin contre l'hépatite B a un effet potentiellement protecteur contre cette maladie neurologique !
Si cela était encore nécessaire, une étude vient à nouveau dédouaner totalement le vaccin contre l'hépatite B, suspecté depuis près de 25 ans de pouvoir provoquer le développement d'une sclérose en plaques (SEP). Et plus généralement tous les vaccins ? L'enquête – à paraître dans Neurology et dont l'Agence de presse médicale APM se fait l'écho – devrait y contribuer. Dans un édito qui l'accompagne, les Dr Eluen Ann Yeh de l'université de Toronto (Canada) et Jennifer Graves de l'université de Californie à San Diego rappellent que « les craintes reposent en partie sur des études mal conçues, imprécises voire frauduleuses ». Ils estiment que ce travail apporte la preuve, à partir de nombreuses données à l'échelle d'une population, « que la vaccination n'est pas associée à un risque accru de SEP ». Voire qu'elle pourrait avoir un effet protecteur contre cette maladie auto-immune qui détruit la myéline protégeant les nerfs.
En pratique, Alexander Hapfelmeier et ses collègues, de l'université technique de Munich, ont analysé les données de l'Association bavaroise des médecins de l'assurance maladie sur la période 2005-2017. Cette étude concerne 12 262 patients atteints de SEP et 210 773 sujets « contrôles », dont 112 292 souffraient de psoriasis, 19 296 de la maladie de Crohn, et 79 185 n'étaient pas atteints par ces autres affections auto-immunes. Les chercheurs ont examiné l'ensemble des vaccins et des combinaisons de vaccins reçus par ces personnes, notamment contre l'hépatite B, l'hépatite A, la grippe, le papillomavirus (HPV), la varicelle, la rougeole, la rubéole, la polio, le pneumocoque, la coqueluche, etc., dans les cinq années précédant le diagnostic de SEP ou d'autres affections.
Résultats : globalement, la vaccination n'a pas augmenté le risque de développer une sclérose en plaques, elle l'a même légèrement diminué dans tous les cas étudiés. L'analyse en fonction des différents produits injectés n'a pas non plus permis de mettre en évidence d'association de l'un d'entre eux en particulier avec un risque de SEP. La réduction apparait en particulier avec les vaccins contre la grippe et l'encéphalite à tiques, et les auteurs précisent que les résultats ne sont pas significatifs pour le vaccin contre l'hépatite B. En espérant que ce résultat parvienne à convaincre les anti-vaccins...
En France, c'est la justice qui avait tranché sur l'éventuelle dangerosité des vaccins contre l'hépatite B. Tout avait commencé en 1994, avec la campagne d'incitation à la vaccination contre l'hépatite B : après 17 ans de travail, le juge d'instruction chargé de ce dossier au tribunal de grande instance de Paris avait estimé qu'aucun lien de causalité ne pouvait être établi entre les injections et les maladies auto-immunes développées par des personnes vaccinées avec les produits commercialisés par Sanofi Pasteur-MSD et GlaxoSmithKline (GSK). Mais en mars 2016, le Réseau vaccin Hépatite B (Revahb, devenu en 2018 le Réseau des victimes d'accidents vaccinaux) avait fait appel de cette décision. Et la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a confirmé à la mi-juin le non-lieu dans cette longue affaire.
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La France, championne des anti-vaccins !
https://www.lepoint.fr/sante/la-france-championne-des-anti-vaccins-19-06-2019-2319729_40.php
Selon une enquête mondiale, un Français sur trois ne croit pas que les vaccins soient sûrs. L'Hexagone est le plus sceptique des 144 pays étudiés.....................................
L'Italie bannit de l'école les enfants non vaccinés - Express
https://fr.express.live/litalie-bannit-de-lecole-les-enfants-non-vaccines/
Cette semaine, une nouvelle loi est entrée en vigueur en Italie. Dorénavant, tous les enfants du pays sont obligés de se faire vacciner contre la rougeole, la poliomyélite, la varicelle et les oreillons. Les parents avaient jusqu’au 10 mars pour s’assurer que leurs enfants soient vaccinés. Selon la BBC, les écoles renvoient maintenant les enfants chez eux s’ils ne peuvent pas prouver qu’ils ont été vaccinés............................
Il a passé 57 jours à l’hôpital dans l’Oregon, aux Etats-Unis, et aurait pu décéder des suites de cette maladie..................................................................
Une étude révèle que l’obligation vaccinale est peu respectée au sein de certains groupes religieux et de certaines communautés spirituelles.
Depuis neuf mois, les autorités sanitaires observent une résurgence de la rougeole en France (3 morts et plus de 2 500 cas détectés depuis novembre 2017). Le retour de cette maladie très contagieuse est lié à un déficit de couverture vaccinale, elle-même en partie due à une défiance des parents à l’endroit des vaccins.
Lire aussi : En Europe, le nombre de cas de rougeole atteint un record
La docteure en géopolitique Lucie Guimier a travaillé sur la dernière grande épidémie de rougeole, entre 2008 et 2012. Publié dans le cadre du rapport annuel de 2017 de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), son travail montre que l’obligation vaccinale est peu respectée au sein de certains groupes religieux et de certaines communautés spirituelles.
Ce refus serait particulièrement fort au sein de la Fraternité Saint-Pie-X (catholique) ; le site de cette dernière comptabilise une soixantaine d’écoles « catholiques de tradition » en France. En cartographiant les données épidémiques de la rougeole à partir des données de Santé publique France, la chercheuse note une propagation de la maladie à partir des établissements de la Fraternité Saint-Pie-X.
Selon Lucie Guimier, « la dispersion rapide de la rougeole à l’échelle intrafamiliale dans le réseau d’obédience lefebvriste résulte de toute évidence d’une couverture vaccinale insuffisante des enfants de la communauté, des carences possiblement liées aux aspirations spirituelles de leur famille ».
Dans les faits, plusieurs écoles et centres de vacances de la Fraternité ont été des foyers de propagation de l’épidémie de 2008. La suite de l’enquête épidémiologique a permis d’identifier le patient zéro de l’infection, ajoute Lucie Guimier. Il s’agissait d’une élève d’origine suisse, qui n’avait pas reçu les deux doses du vaccin et qui, lors d’une visite familiale en Autriche, est entrée en contact avec un cousin infecté par la rougeole, lui aussi scolarisé dans un établissement affilié à la même communauté religieuse.
Pour les enfants nés avant le 1er janvier 2018, seuls trois vaccins – contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite – sont obligatoires pour qu’ils puissent être admis en crèche, à l’école, en garderie, en colonie de vacances ou dans toute autre collectivité d’enfants. Onze vaccins obligatoires sont en revanche désormais nécessaires pour les enfants nés après le 1er janvier 2018. Contactée, la Fraternité Saint-Pie-X ne nous a pas répondu.
Lire aussi : Saint-Pie-X, l’école où Marion Maréchal-Le Pen a trouvé la foi
L’anthroposophie et les vaccins
Autre type d’établissements visé par la chercheuse : les écoles Steiner-Waldorf et leur doctrine fondatrice, l’anthroposophie, une mouvance créée au début du XXe siècle dans un esprit de retour à la nature (le mouvement possède notamment la majorité des droits de vote des laboratoires Weleda).
En 2015, l’Alsace avait dû faire face à une recrudescence de cas, dont une centaine dans l’école hors contrat Steiner-Waldorf Mathias-Grünewald, où plus de la moitié des élèves n’étaient pas vaccinés. Le virus avait été ramené d’Allemagne au mois de mars au cours d’un voyage scolaire.
« Sous l’effet de l’expansion du mouvement anthroposophique ces dernières années, de nombreuses études (…) menées après l’apparition d’épidémies de maladies prévisibles par la vaccination ont mis en évidence que les parents adeptes de ce courant de pensée sont moins enclins que les autres à vacciner leurs enfants », affirme Lucie Guimier. Une observation constatée en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, en Suède, en Suisse, en Autriche, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
Cependant, aujourd’hui, la Fédération rappelle sa position « très claire » en faveur du respect des règles vaccinales en vigueur. De fait, en France, on compte une trentaine d’établissements qui se revendiquent de cette pédagogie, et leur répartition dans l’Hexagone (plutôt dans le nord-est) ne correspond pas aux actuels foyers épidémiques (plutôt au sud-ouest).
La pédagogie Steiner n’est pas seule en cause, et d’autres écoles alternatives ont vu des cas de rougeole, affirme Lucie Guimier. Parmi les témoignages qu’elle a recueillis, certains parents d’élèves manifestaient une forte défiance envers la vaccination : « A l’école, les parents vont voir un médecin dans la Drôme (…). Ils ne vont pas là-bas pour obtenir l’avis de quelqu’un. Le médecin en question leur fournit des attestations de contre-indication pour ne pas faire vacciner les enfants au cas où la préfecture les contrôle », racontait ainsi l’un d’eux cité dans le rapport de Lucie Guimier.
LE MONDE |
Les médecins la diagnostiquent souvent cette année. La rougeole a dépassé les 2.000 cas depuis le 1er janvier, selon l’agence sanitaire Santé publique France. Une situation qui s’explique facilement. Car « 87 % des cas de rougeole sont survenus chez des sujets non ou mal vaccinés », souligne-t-elle dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire consacré à cette maladie très contagieuse...
VIDEO. Epidémie: "Pour éliminer la rougeole, il faut qu'au moins 95% de la population soit protégée"
..L’efficacité du vaccin contre la rougeole est d’au moins 90 %. Il est recommandé, pour toute personne née après 1980, de recevoir deux doses de vaccins. Si elles n’ont pas été vaccinées, elles doivent en recevoir une le plus rapidement possible puis une deuxième dans un délai d’un mois. Si elles n’ont reçu qu’une dose, elles doivent en recevoir une deuxième...Pour éliminer cette maladie, il faut qu’au moins 95 % de la population soit protégée. Or, depuis vingt ans, nous accumulons des personnes qui ont échappé à la fois à la vaccination et à la maladie. Ce sont elles maintenant qui font la rougeole. D’ailleurs, plus de la moitié des cas de rougeole surviennent chez des adolescents ou des adultes jeunes...
En juillet, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé sa volonté de rendre obligatoire pour la petite enfance un ensemble de onze vaccins (contre trois aujourd’hui, les huit autres étant recommandés) [1]. Elle vient de réaffirmer sa position [2]. Son mérite dans cette affaire aura été de bien séparer l’état de la connaissance donné par l’expertise scientifique et la décision politique...
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Les onze vaccins seront obligatoires pour les enfants à partir du 1er janvier
L'entrée en vigueur des onze vaccins obligatoires pour les enfants sera effective à partir du 1er janvier, a précisé, ce jeudi, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Les onze vaccins obligato...
Opération anti-vaccination au Parlement Européen : une députée européenne invite un ex-médecin radié pour fraude .. Le 9 février prochain, une initiative publique du mouvement anti-vaccination, accueillie par le groupe écologiste, est organisée au Parlement Européen et plus particulièrement par la députée française Michèle Rivasi...