Énergies non fiables : illusions
Le tribunal de Montpellier a ordonné l’arrêt pour quatre mois du parc éolien d’Aumelas qui a causé la mort de centaines d’oiseaux protégés entre 2017 et 2021...
Ce lundi, le tribunal de Montpellier a ordonné la suspension pour quatre mois, avec exécution provisoire, de l’activité du parc éolien d’Aumelas, dans l’Hérault. Dans sa décision, le tribunal a aussi jugé que les sociétés exploitant ce parc étaient responsables de la mort de 160 individus d’espèces protégées, dont de rares faucons crécerellettes.
Les 31 immenses éoliennes du parc devront cesser de tourner à partir d’aujourd’hui et jusqu’au début du mois d’août prochain, même si les personnes morales condamnées font appel de la décision du tribunal comme le veut la mesure d’exécution provisoire du jugement.
« Destruction d’espèces protégées »
Et parmi ces personnes morales, les dix sociétés qui exploitent le parc, on trouve notamment EDF Renouvelables qui avait fait l’objet d’une citation directe en 2022 par l’association France nature environnement pour « destruction d’espèces protégées », selon Ouest France.
A l’audience, le parquet avait requis l’arrêt immédiat des éoliennes et 750.000 euros d’amende à l’encontre des exploitants du parc. Le jugement rendu ce lundi est bien plus léger. En plus de l’arrêt temporaire de l’activité, le tribunal a condamné chacune de ces sociétés exploitantes à 500.000 euros d’amende, dont 250.000 euros avec sursis. L’ancien PDG d’EDF Renouvelables, Bruno Bensasson, a pour sa part écopé de six mois de prison avec sursis et 100.000 euros d’amende, dont 30.000 avec sursis.
https://www.20minutes.fr/justice/4147405-20250407-herault-justice-met-arret-provisoire-parc-eolien-tueur-oiseaux-proteges
L’électricité éolienne et solaire ne remplace que le gaz naturel ou le charbon . La valeur de ces combustibles, lorsqu’ils entrent dans le processus de production d’électricité, est assez faible. Disons 2 centimes par kWh. Mais les modélisateurs ont trouvé des moyens astucieux pour donner à l’électricité intermittente une valeur plus élevée. Ils la traitent comme s’il s’agissait d’une électricité répartissable, disponible à tout moment, ce qui vaut beaucoup plus.
L'électricité éolienne et solaire est souvent disponible loin des lieux où l'électricité utilisable est nécessaire. Il faut donc la transmettre sur de longues distances. Cette transmission longue distance n'est utilisée que de manière intermittente, ce qui représente un coût supplémentaire élevé.
L’éolien et le solaire sont considérés comme prioritaires sur le réseau, ce qui les empêche de transporter d’autres types d’électricité. L’éolien et le solaire bénéficient du prix de gros le plus élevé disponible à ce moment-là. Les autres producteurs bénéficient de prix très bas, voire négatifs. Cette situation a tendance à pousser les autres producteurs à la faillite.
Les comparaisons que nous voyons se basent sur l’hypothèse selon laquelle l’éolien et le solaire pourraient constituer à eux seuls un système complet, avec cette structure de coûts. Mais ce n’est pas le cas, car ils ont besoin d’une importante production de secours, généralement à partir de charbon ou de gaz naturel. Ces centrales doivent fonctionner moins d’heures, et augmenter et diminuer fréquemment leur puissance. Elles doivent disposer d’un personnel adéquat, malgré leurs horaires de travail chargés. Le nucléaire en particulier est évincé du marché, même s’il est à faible émission de carbone et qu’il est déjà construit.
La situation est absurde. L'éolien et le solaire évincent les autres moyens de production, vu leur prix, mais ils ne peuvent pas fonctionner seuls. Les comparaisons de coûts que vous voyez sont fausses. Les batteries peuvent faire un peu pour améliorer la situation, mais elles ne peuvent pas aider en cas de pannes de courant qui durent des semaines ou des mois. Elles ne stockent pas l'énergie solaire de l'été à l'hiver, quand elle est nécessaire.
(commentaire de Gail Tverberg sur son blog)
BP revient aux énergies fossiles et abandonne les énergies renouvelables
https://fr.businessam.be/bp-revient-aux-energies-fossiles-et-abandonne-les-energies-renouvelables/
BP revient aux énergies fossiles et abandonne les énergies renouvelables...BP s’apprête à réorienter sa stratégie vers les combustibles fossiles au détriment des énergies renouvelables. Ce changement de cap, qui devrait être annoncé mercredi lors d’une journée des marchés financiers, intervient alors que le PDG Murray Auchincloss cherche à répondre aux inquiétudes des investisseurs concernant les résultats de l’entreprise
La croissance rapide des énergies renouvelables en Europe a perturbé les marchés de l’énergie et entraîné des hausses de prix, aussie en Norvège. Cette situation a déclenché un conflit interne au sein du gouvernement norvégien, qui a fini par s’effondrer. Au cœur de la crise se trouve un désaccord sur la manière de répondre aux politiques énergétiques de l’UE et à l’augmentation du coût de l’énergie pour les citoyens norvégiens.
La Norvège envisage maintenant de restreindre ses exportations d’énergie vers l’UE, ce qui aurait des répercussions importantes sur la sécurité énergétique de l’Europe. Cette perturbation potentielle découle d’une réaction en chaîne déclenchée par la poussée de l’Europe en faveur des énergies renouvelables. Afin de réduire leur dépendance à l’égard de l’énergie russe après l’invasion de l’Ukraine en 2022, les pays européens ont considérablement augmenté leur capacité en matière d’énergies renouvelables.
Conséquences
L’Allemagne, qui dépend fortement des importations pour combler les lacunes pendant les périodes de faible production éolienne et solaire, est devenue de plus en plus dépendante de l’hydroélectricité norvégienne. Cette dépendance a fait grimper les prix de l’énergie norvégienne, alimentant le mécontentement des Norvégiens qui subissent des coûts énergétiques plus élevés tout en soutenant la transition de leurs voisins européens.
Le parti eurosceptique norvégien du Centre, qui prône un plus grand contrôle national de la politique énergétique, s’est retiré de la coalition gouvernementale, laissant le Premier ministre Jonas Gahr Støre avec un gouvernement minoritaire. Le gouvernement étudie actuellement des mécanismes visant à limiter les exportations d’énergie, ce qui pourrait déclencher une grave crise énergétique en Europe si ces mécanismes étaient mis en œuvre.
Complexité
Cette situation met en évidence les complexités et les pièges potentiels d’une transition rapide vers les énergies renouvelables. Cette transition nécessite une coordination et une coopération minutieuses entre les nations afin de garantir la sécurité énergétique et l’accessibilité financière pour tous.
https://fr.businessam.be/la-crise-energetique-norvegienne-les-energies-renouvelables-font-tomber-le-gouvernement/
Comme l'a dit sans ambages le PDG de TotalEnergies, les énergies renouvelables sont là où se trouve l'argent....
« Je sais qu'il existe une théorie selon laquelle les énergies renouvelables sont moins chères, donc le prix sera plus bas. Nous ne le pensons pas, car un système dans lequel l'intermittence des énergies renouvelables est plus importante est moins efficace..."
Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies
La transition énergétique n'a rien à voir avec le climat : il s'agit d'une aide sociale aux entreprises, qui canalise l'argent public vers les mêmes sociétés qui nous exploitent depuis des décennies tout en renforçant le pouvoir des hommes politiques. Pour l'Europe et l'Asie, pauvres en pétrole, il s'agit d'une tentative peu convaincante de réduire la dépendance pétrolière.
Il n'existe aucune preuve réelle de l'existence même d'une transition énergétique - il ne s'agit que d'un discours marketing. Avec le ralentissement de la croissance économique mondiale, les énergies renouvelables resteront à l'arrière du bus. Laissons la Chine dominer les panneaux solaires, les éoliennes et les véhicules électriques. Elles n'ont de toute façon aucune importance dans l'équilibre réel des pouvoirs.
(extrait) (Art Berman, voir l'article complet sur ce blog)
Henri Proglio, Louis Gallois… Dans une lettre ouverte, 10 anciens dirigeants alertent le Premier ministre Michel Barnier, et dénoncent une politique ruineuse de développement massif des renouvelables....
Nous, anciens ministres, anciens parlementaires, anciens dirigeants d'entreprises et de production d'électricité, animateurs de centres de réflexion et spécialistes des questions énergétiques, dénonçons par cette lettre, l'extrême gravité pour la France de poursuivre la politique énergétique proposée par le projet de Programmation Pluriannuelle de l'Énergie récemment publié par la DGEC.
Nous dénonçons la poursuite à marche forcée d'installation d'éoliennes marines ou terrestres, ou de panneaux solaires qui ne servent en aucun cas à la décarbonation de notre pays puisque, grâce au nucléaire et à l'hydraulique, l'électricité y est abondante et déjà décarbonée à 95 %.
Nous dénonçons l'illusion répandue par les rapports officiels de RTE que les énergies renouvelables intermittentes et l'énergie nucléaire seraient complémentaires et qu'une production d'électricité totalement dépendante de la météo et impossible à stocker à grande échelle, puisse offrir aux Français la sécurité d'approvisionnement électrique.
Nous dénonçons les garanties de prix accordées aux producteurs de cette électricité intermittente qui leur donnent un accès prioritaire sur le marché de l'électricité, faussent les règles de fixation des prix, déstabilisent les marchés jusqu'à des prix négatifs, et nuisent à EDF qui doit ralentir sa production nucléaire pour laisser écouler les surplus d'électricité éolienne et solaire, tout en supportant tous les coûts fixes de ses centrales nucléaires.
Nous dénonçons les engagements de plusieurs centaines de milliards d'euros que les garanties de prix et subventions à ces énergies intermittentes ont coûté, coûtent et vont coûter à la collectivité nationale, au seul bénéfice des producteurs privés, et de leurs fournisseurs d'éoliennes et de panneaux photovoltaïques, en quasi-totalité importés de l'étranger qui déséquilibrent notre balance commerciale.
Nous dénonçons l'inflation des prix de l'électricité, pour les particuliers et les entreprises, que génèrent notamment les coûts de raccordement et d'adaptation des réseaux électriques à ces productions intermittentes émiettées sur tout le territoire, financés par les consommateurs et non par les producteurs.
Nous dénonçons la nécessité technique, illustrée par l'exemple de l'Allemagne, de construire, au fur et à mesure de la montée de la part des énergies intermittentes, de nouvelles usines électriques fossiles afin de compenser les chutes brutales et imprévisibles de production en cas d'absence de vent ou de soleil.
Nous dénonçons les arbitrages budgétaires nuisibles à la neutralité carbone et au climat, illustrés par le projet de Budget pour 2025 dans lequel sont portés à 4 milliards d'Euros les crédits pour les garanties de prix données aux producteurs d'énergies intermittentes, sans effet sur le climat, tandis que sont réduites les aides à la décarbonation des secteurs les plus responsables des émissions de CO2, dans l'habitat ou l'électrification des transports.
Nous dénonçons les effets anti sociaux et défavorables au climat de cette politique qui a fait augmenter le prix de l'électricité de 120 % en 12 ans, rendant inaccessible aux ménages français les plus défavorisés l'électrification de leur chauffage et encore d'avantage de leur véhicule tout en enrichissant les producteurs d'électricité éolienne ou solaire.
Nous dénonçons les pressions exercées sur la France, notamment via les directives européennes qui refusent la prise en compte de la contribution de l'énergie nucléaire à la décarbonation et sanctionnent financièrement la France, pour imposer le modèle de transition énergétique allemand d' « Energiewende » dont l'échec est patent sur le plan économique et de l'impact sur le climat. Non, la France n'est en aucun cas « en retard » et – contrairement à sa voisine d'Outre-Rhin – émet, grâce à son nucléaire, très peu de CO2 pour produire son électricité.
Nous dénonçons les opérations d'ingérences étrangères en France visant également à promouvoir le modèle énergétique allemand, telles que dévoilées par les rapports de l'École de Guerre Économique.
Nous dénonçons la présence au sein de notre administration, comme dans les institutions et entreprises énergétiques publiques, de responsables provenant de la mouvance antinucléaire et pro-éolien, avec des parcours professionnels imbriqués dans les syndicats professionnels des énergies renouvelables, qui jettent un doute légitime sur leur neutralité pour défendre un modèle énergétique conforme aux intérêts de notre pays.
Nous dénonçons enfin le financement par l'État ou des entreprises énergétiques étatiques, d'associations et officines antinucléaires, pro éolien et photovoltaïque, qui dénigrent le modèle énergétique français et auxquelles sont confiées, dans certaines régions, les études d'élaboration des politiques énergétiques régionales.
L'adoption par votre gouvernement d'une Programmation Pluriannuelle de l'Énergie qui persisterait dans cette politique de développement accéléré des énergies intermittentes, constituerait une véritable catastrophe économique et écologique pour notre pays et irait à l'encontre de l'annonce très opportune dans votre Déclaration de Politique Générale, qu'allait être réévalué l'impact de ces énergies, avant de persister dans le soutien public qui leur est donné. Elle méconnaîtrait également les conclusions des récents rapports d'enquêtes parlementaires de l'Assemblée nationale en 2023 et du Sénat en 2024.
Parce que nous avons été, pour certains d'entre nous, au cœur de la gouvernance énergétique de notre pays, nous pouvons vous affirmer que la poursuite aveugle du développement accéléré des énergies intermittentes en France, contribuera à un affaiblissement de notre souveraineté énergétique, à la déstabilisation de notre économie par la poursuite de l'augmentation du prix de l'électricité et l'inflation énergétique qu'elles génèrent, à la baisse de notre compétitivité industrielle, à une dépendance accrue vis-à-vis d'équipements importés de l'étranger, à une régression sociale et à des risques importants de coupures d'électricité à grande échelle.
Monsieur le Premier ministre, cette politique ruineuse dont l'échec est patent en Allemagne, ne sert que quelques intérêts particuliers, majoritairement étrangers, aux dépens de l'économie française, des consommateurs et des contribuables français.
Malgré l'évidence de ses conséquences désastreuses, une partie de l'administration et du personnel politique continue de promouvoir cette politique au nom d'une idéologie antinucléaire aujourd'hui totalement dépassée et de la défense d'intérêts particuliers au détriment de l'intérêt général.
C'est pourquoi, Monsieur le Premier ministre, nous avons l'honneur de vous demander solennellement de mettre un terme définitif à une politique énergétique qui cause d'énormes dommages à notre pays.
*Signataires :
Henri Proglio, ancien Président d'EDF
Hervé Machenaud, ancien Directeur exécutif d'EDF
André Merlin, ancien Président fondateur de RTE
Michel Rousseau, Président de la Fondation Concorde
Xavier Moréno, Président du Cercle d'Étude Réalités Écologiques et Mix Énergétique
Louis Gallois, ancien chef d'entreprise, ancien Commissaire Général à l'investissement
Bernard Accoyer, ancien Président de l'Assemblée Nationale, Président de Patrimoine Nucléaire et Climat
François Goulard, ancien ministre de l'Enseignement supérieur et à la Recherche
Christian Gérondeau, haut fonctionnaire français. Ancien délégué interministériel à la sécurité routière
Fabien Bouglé, essayiste, expert en politique énergétique
https://www.lepoint.fr/debats/proglio-gallois-accoyer-leur-lettre-ouverte-a-michel-barnier-sur-la-politique-energetique-de-la-france-01-12-2024-2576794_2.php
Il est difficile de faire comprendre quelque chose à quelqu’un, alors que beaucoup plus que son salaire dépend de sa non-compréhension. Si la vision du monde de quelqu’un est en péril, vous pouvez vous attendre à une résistance.
« Les énergies renouvelables », même si ce n’est pas une arnaque massive, sont mal orientées. Peut-être que les intentions étaient bonnes (mais la route vers l’enfer...etc.)
Lisez cet article, d’un blogueur qui comprend vraiment la science :
https://dothemath.ucsd.edu/2022/06/shedding-our-fossil-fuel-suit/#more-2248
À partir de ce qui suit :
« nous n’avons pas construit un seul barrage hydroélectrique sans l’aide des combustibles fossiles. Aucune centrale nucléaire, éolienne ou panneau solaire n’a été fabriqué sans que la majeure partie du travail (énergie) nécessaire ne soit produite à partir de combustibles fossiles. De l’exploitation minière au terrassement, en passant par le traitement des matériaux et le transport des ingrédients et des produits finis, l’entreprise d’énergie renouvelable/alternative a été une entreprise entièrement fossile.
Donc, lorsque vous regardez les graphiques des tendances énergétiques mondiales, en voyant les combustibles fossiles s’élever au-dessus des énergies renouvelables diminutives mais croissantes, reconnaissez que même ces alternatives ne sont qu’un reflet fantomatique de l’utilisation des combustibles fossiles. »
(commentaire sur le blog de Tim Morgan, 29 10 24)
« nous n’allons pas vers un monde d’énergies renouvelables, nous allons revenir à un monde d’énergies renouvelables. »
(commentaire sur le blog de Tim Morgan, 27 10 24)
BP veut se débarrasser de ses champs d’éoliennes offshore. Motif, cela ne rapporte pas assez selon le nouveau big boss Murray Anchincloss. Prix de vente : $ 2 milliards alors que la major pétrolière avait déjà dévalué le tout de $1,1 milliard l’année passée. Si vous avez 1 milliard en poche, c'est une bonne affaire
https://2000watts.org/index.php/energies-fossiles/peak-oil/1391-energies-economie-petrole-et-peak-oil-revue-mondiale-septembre-2024.html
Lignes! plus de lignes!.....
« Les objectifs fixés par près de 200 pays à la COP28 peuvent transformer le secteur mondial de l’énergie, en le mettant sur une voie rapide vers un avenir plus sûr, abordable et durable. Pour que le monde ne manque pas cette occasion exceptionnelle, il faut rapidement mettre l’accent sur la mise en œuvre. »
Ce qui précède est tiré du dernier succès de DJ F Tih, avec The Angry Activitettes pour marquer l’occasion de la New York Climate Week et de la dernière Assemblée générale des Nations Unies. Il s’agit d’un extrait d’un nouveau rapport que l’AIE affirme être « la première analyse globale exhaustive de ce que les objectifs pourraient réaliser dans la pratique et de la manière dont ils peuvent être réalisés ».
L’objectif de tripler le solaire et de doubler l’éolien d’ici 2030 est à portée de main, a déclaré l’AIE, sans doute avec une accélération du rythme cardiaque collectif avec toute cette excitation. Ensuite, ce rythme cardiaque a dû s’accélérer encore plus parce que de mauvaises nouvelles devaient être servies en complément du cours principal de mise en œuvre. Eh bien, je dis des nouvelles mais...
Selon leurs propres termes, « une capacité plus élevée ne signifie pas automatiquement qu’une plus grande quantité d’électricité renouvelable permettra de nettoyer les systèmes énergétiques mondiaux, de réduire les coûts pour les consommateurs et de réduire l’utilisation des combustibles fossiles ». Assez malheureux pour une organisation qui nous assure depuis des années que la quasi-totale viabilisation des réseaux mondiaux est parfaitement réalisable avec le juste montant d’appui émotionnel, intellectuel et, ne le disons pas trop, financier.
Hélas, ce n’est pas toute l’histoire. L’histoire entière comporte aussi des lignes de transmission. Beaucoup de lignes de transmission. On pourrait même dire, avec prudence, que les lignes de transmission sont le nouveau stockage des batteries dans le canon de transition - un Saint Graal qui doit être construit avant que nous puissions déclarer le succès. Avec la batterie de stockage toujours très dans le jeu, nous devons maintenant lutter pour non pas un, mais deux Graals Sacrés.
Et quelques trillions, mais ne nous concentrons pas sur les détails techniques..
Irina Slav 30 09 24
https://irinaslav.substack.com/p/lines-more-lines?l
Très facile à pirater...
Le 1 juillet de cette année, le FBI a publié une notification de l’industrie privée intitulée Expansion de l’industrie américaine des énergies renouvelables augmente le risque de ciblage par des acteurs cybernétiques malveillants.
Dans ce document, le Bureau a averti que plus les installations éoliennes et solaires sont construites, plus les cybercriminels auront le plaisir d’exploiter des cibles. Le rapport a relevé un incident avec « perte de visibilité » pour des installations éoliennes et solaires à l’échelle du réseau d’un total de 500 MW comme exemple des risques inhérents à la construction de systèmes énergétiques alternatifs, bien qu’il ait noté qu’il n’était pas clair si l’incident était une attaque délibérée contre l’opérateur ou juste un exercice de piratage.
Délibéré ou non, l’incident a mis en évidence un autre problème lié à l’éolien et au solaire — les VE, les chargeurs de véhicules électriques et les installations de batteries. Tous ces éléments sont piratables. Parce qu’ils dépendent d’un grand nombre de logiciels pour fonctionner.
En tant que personne ayant une grave déficience logicielle, je suis probablement la dernière à parler des vulnérabilités cybernétiques de l’éolien et du solaire. Mais il se trouve que j’écrivais sur la cybersécurité il y a quelques années et que, plus tard, je me suis mis à couvrir l’industrie florissante de l’éolien, du solaire et des VE, je me suis interrogé sur la cybersécurité. Après m’être posé des questions, j’ai parlé à des gens qui ont de l’expertise dans le domaine. Il est bon de voir que, trois ans à peine après mon premier article sur le sujet, le FBI a jugé nécessaire de publier un avertissement officiel. La Maison-Blanche a suivi presque immédiatement.
Avant de me plonger dans ces avertissements et les risques, voici l’essentiel de toute la cybermenace : si nous visualisons les systèmes énergétiques sous forme de chaînes, plus une chaîne a de maillons, plus elle peut se briser.
Les installations éoliennes et solaires (ainsi que les chargeurs de véhicules électriques et les batteries) ont plus de liens qu’une centrale électrique, car elles sont dispersées partout, ce qui signifie qu’elles ont plus de points d’accès potentiels pour les pirates. Et les VE? Chaque VE est un point d’accès. Tout comme chaque chargeur de VE. Idem compteurs intelligents. La transition n’est rien si elle n’est pas passionnante. Vive le logiciel et tout ça.
Irina Slav 12 08 024
https://irinaslav.substack.com/p/beautifully-hackable
« Si des archéologues étrangers devaient se trouver à l’avenir sur nos parcs éoliens, je ne serais pas surpris s’ils supposent un but religieux ».
Ils le font, n’est-ce pas – au service de la religion de « croissance infinie sur une planète finie ».
drtimmorgan le 9 août 2024
Où est l’énergie?
La marmotte officielle de Pennsylvanie n’a pas vu son ombre. S’il y a des marmottes qui remuent dans le Vermont, elles n’ont pas non plus vu leurs ombres. Il y a eu peu d’ombres depuis des mois et aucune cette semaine. Dans mon calendrier météorologique, j’ai enregistré trois jours de soleil et quatre autres de soleil partiel depuis novembre. Pas particulièrement beau pour faire des ombres.
Ce n’est pas non plus un temps particulièrement favorable à la production d’énergie solaire. Ces personnes, en qui j’ai plus confiance que la plupart pour fournir des informations impartiales, disent que vous pouvez vous attendre à ce que la production de votre panneau solaire sur les jours complètement nuageux soit seulement 10-25% de la normale. Peut-être, si vous avez des dizaines de panneaux, dont la plupart sont juste là pour la redondance (c’est-à-dire ces jours nuageux), vous pouvez être en mesure de garder l’électricité circulant dans le temps moyen du Vermont. Si la surface de votre cellule solaire est plus proche d’un toit moyen ou d’un support autoportant, je me demande même si vous pourriez garder les lumières allumées les jours nuageux.
Par exemple, il y a un panneau de contrôle de vitesse qui arrive dans le centre-ville de ma ville où la limite de vitesse tombe à 25 mph. Il est alimenté par un panneau solaire qui est en plein soleil toute la journée à un bon angle d’exposition sud. Le panneau doit alimenter un pistolet radar pour enregistrer la vitesse et un affichage à LED, ce n’est donc pas une grande consommation d’énergie, peut-être à peu près la même chose qu’une forte lampe de poche à incandescence. J’estime que le panneau solaire a une superficie d’environ deux pieds carrés. Maintenant, il peut être couvert de neige à l’occasion, et il y a eu quelques jours enneigés cet hiver. Cependant, le plus gros problème, c’est qu’il n’y a pas eu de soleil. Je n’ai pas vu ce panneau depuis l’automne dernier. Cela suggère qu’un panneau carré de 2 pieds entièrement exposé ne peut pas garder les lumières allumées dans le Vermont de nos jours, sans parler d’alimenter des appareils et des outils plus énergivores.
Je ne veux pas être pessimiste à l’égard de l’énergie solaire, mais je dois être réaliste, surtout lorsqu’on investit autant dans un système énergétique. Vous auriez besoin d’installer une grande banque de panneaux solaires juste pour faire fonctionner les lumières et peut-être le réfrigérateur, une cuisinière électrique et un chauffe-eau. Mais ici, au Vermont, avec tous ses jours nuageux, vous auriez besoin de 4 à 10 fois la surface nécessaire pour la même sortie que lors d’une journée ensoleillée. Donc, si vos besoins en énergie se traduisent par la capacité de la journée ensoleillée d’une superficie de 225 pieds carrés (ce qui est une moyenne faible pour les besoins énergétiques d’une maison américaine moyenne), vous avez besoin de 900 à 2250 pieds carrés pour collecter suffisamment de photons les jours nuageux. À l’extrémité supérieure, c’est environ un quart de ma propriété d’un quart d’acre couverte de panneaux solaires. Et à moins que j’aie une batterie aussi grande, je ne pourrai alimenter les choses que pendant la journée.
Je ne suis pas certain que je ferais cet investissement même si je pouvais me le permettre ou si j’avais l’espace pour le faire — ce qui n’est pas vrai. L’extrémité supérieure de cette zone est plus d’espace que mon toit entier, dont près de la moitié ne fait jamais face au soleil. Je pourrais abattre tous les arbres de ma jungle et installer une banque de panneaux solaires là-bas — et j’ai pensé à faire exactement cela —, mais je n’aurai pas d’arbres, qui serait une utilisation beaucoup plus productive de cet espace pour une période de temps beaucoup plus longue qu’un réseau solaire avec une durée de vie utile de moins de trois décennies. (Grand pour moi, mais seulement pour moi… après quoi c’est une grande banque de déchets plutôt toxiques.) Quant à la dépense… J’ai utilisé cette page de chiffres décidément intimidants pour calculer la dépense la plus basse — c’est-à-dire pour 900 pieds carrés, sans tenir compte de la batterie —, et j’ai constaté qu’elle coûterait entre 3600 $ et 9000 $ rien que pour les panneaux. pas de main-d’œuvre d’installation ou d’équipement de montage ou quoi que ce soit dont il a besoin pour fournir cette énergie à votre maison (qui, si elle va être une banque de panneaux indépendants dans ma jungle, est au moins le câblage d’alimentation sous ou au-dessus de la rue et une mise à niveau substantielle du câblage de ma maison). Je n’ai pas cet argent. Je ne connais même pas beaucoup de gens qui en ont, et je fais partie d’une population plutôt aisée.
Bien sûr, la plupart des gens n’achètent pas leurs panneaux solaires. Je soupçonne que les panneaux dans mon quartier — dont il y en a très peu — appartiennent tous à SunCommon ou à d’autres entreprises d’énergie solaire et sont loués par les propriétaires. En théorie, ces frais de location sont compensés par une réduction des coûts d’énergie électrique, voire des crédits de Green Mountain Power si les panneaux alimentent le réseau en énergie inutilisée. (Lorsque le réseau en a besoin, c’est-à-dire) Cependant, il n’y a aucun réseau dans ma ville qui soit assez grand pour produire suffisamment d’énergie domestique par temps nuageux. Ces maisons doivent donc toujours être connectées au réseau énergétique et à ses dépenses mensuelles. Et je soupçonne que le loyer sur les panneaux est plus que ce qui est retranché de la facture d’électricité du réseau. Surtout si le système électrique fournit le chauffage domestique.
Si les besoins électriques de la maison comprennent la chaleur, vous devez avoir l’électricité qui circule en tout temps, surtout quand il n’y a pas beaucoup, ou n’importe quoi, de la lumière du soleil. Je suppose qu’une petite maison bien isolée du Vermont pourrait être chauffée par un échangeur de chaleur à énergie solaire s’il y a une grande batterie près de la petite maison pour garder la chaleur la nuit. Je doute qu’il soit possible de chauffer ma maison de cette façon. D’une part, j’aurais besoin de rebrancher le sous-sol pour qu’un échangeur soit utilisé à la place de mon four à mazout. Je ne sais pas non plus s’il est possible d’utiliser mon système de conduits d’air central actuel ou si je devrais installer un système de chauffage à base d’eau — c’est-à-dire des radiateurs et toute la plomberie existante. Si je sautais cette étape et que j’utilisais simplement un système de chauffage, j’aurais besoin d’au moins une pompe à chaleur pour chaque niveau de ma maison et probablement plus d’une pour le deuxième niveau, où il y a des chambres et des salles de bains. C’est beaucoup d’électricité, et c’est surtout nécessaire quand il n’y a pas de soleil.
Chaque pompe à chaleur de chauffage des locaux coûtera au moins 1 000 $, et il faudra beaucoup de main-d’oeuvre et de matériaux pour l’installer. Il y aura probablement des trous dans les murs extérieurs. Architectural Digest dit qu’il est plus cher d’installer le chauffage des locaux que le chauffage central, bien que j’aie l’impression qu’ils supposent qu’un système de distribution de chaleur compatible est en place. Si vous devez ajouter des conduits ou des tuyaux, ils semblent penser que vous pourriez aussi bien construire une nouvelle maison. Ce que peu d’entre nous peuvent se permettre.
L’autre jour, j’ai vu un bulletin de 350Vermont qui parlait d’un réseau solaire de quartier. Pendant une dizaine de secondes, mon cerveau a été détourné par Bright-Shiny — « Je veux ça! » — puis la réalité s’est réaffirmée. Dans mon quartier, le seul espace disponible pour un panneau solaire communautaire est ma jungle. Je serais heureux de couper les arbres pour alimenter tout mon quartier, mais je ne sais pas si mon quart d’acre pourrait alimenter tout le quartier. Peut-être les lumières et la réfrigération minimale… si nous avions plus de soleil… D’après les calculs ci-dessus, il semble qu’il faudrait une grande partie du quart d’acre juste pour alimenter cette maison si le chauffage est inclus et le ciel reste nuageux.
Cependant, il y a aussi des problèmes économiques. D’une part, beaucoup de mes voisins vivent dans des logements locatifs. Et personne ici n’a beaucoup de revenus. Dans la vingtaine de maisons situées le plus près de mon quart d’acre, je crois que moins de la moitié appartiennent à des propriétaires et peut-être trois ou quatre d’entre eux n’ont pas de revenu fixe. Les locataires ne peuvent rien faire au sujet des systèmes électriques dans leurs maisons, même là où ils ont l’argent à dépenser (et aux loyers actuels, ils n’ont probablement pas l’argent à dépenser). D’un autre côté, à moins d’être à la fois riches et exceptionnellement altruistes, les personnes âgées sont plutôt peu susceptibles d’investir leurs fonds de retraite dans des rénovations domiciliaires coûteuses — et la majorité des propriétaires, tant pour la propriété que pour la location, sont plus âgés. (N’oubliez pas : les baby-boomers possèdent 53 % de toute la richesse matérielle du pays.)
Pour que les gens de mon quartier investissent dans une centrale solaire commune, je devrais d’abord trouver les propriétaires de chacune de ces locations, puis convaincre tous ces gens de dépenser de l’argent qui ne leur profite pas. En fait, cela réduit leur revenu. Ensuite, il faudrait que je convainque les propriétaires plus âgés de dépenser de l’argent qu’ils n’ont probablement pas sur un système électrique qu’ils n’utiliseront probablement pas pendant plus d’une décennie. En résumé, dans mon voisinage immédiat, il y a peut-être un ou deux ménages qui pourraient tirer profit d’une centrale solaire de quartier et qui pourraient se permettre d’y investir. Cependant, ce sont probablement les maisons qui ont déjà une ou deux centrales solaires sur le toit.
Et rien de tout cela ne concerne les plus grandes utilisations de l’énergie domestique : la chaleur. Je serais choqué si un propriétaire d’immeuble locatif voulait vider son système de chauffage pour installer de la chaleur électrique, mais je ne pense même pas que ce soit possible. Pour chauffer vingt vieilles maisons victoriennes dans le centre du Vermont, il faudrait probablement plus de panneaux solaires que dans toute la zone occupée par vingt vieilles maisons victoriennes. Il faut beaucoup d’énergie pour produire la chaleur résiduelle nécessaire pour chauffer une maison, même à quelques degrés au-dessus de la température ambiante. Il faut beaucoup d’énergie pour produire de la chaleur, et plus il faut de chaleur, moins il est possible de produire de l’électricité.
Je suis sûr que vous savez que la plupart des processus industriels à haute température ne sont tout simplement pas possibles avec la production de chaleur électrique. Les systèmes électriques fondent à des températures bien inférieures à ce qui est nécessaire pour produire du verre, par exemple. Mais même dans la gamme des possibilités, la production de chaleur électrique est énergétiquement et économiquement coûteuse - il faut beaucoup d’électricité coûteuse pour faire fonctionner une pompe à chaleur. Un panneau solaire de 15 pieds carrés produit en moyenne 1,5 kilowattheure d’énergie par jour, tandis qu’une pompe à chaleur consomme en moyenne 15 kilowattheures par jour. Dix panneaux solaires pour faire fonctionner la pompe à chaleur électrique dans une maison moyenne — et c’est dans un climat hivernal moyen (peu importe ce que cela signifie…). Comment chauffez-vous les maisons du Vermont avec des pompes à chaleur? Je pense que pour la plupart des maisons, ce n’est peut-être possible qu’avec l’électricité du réseau — et un investissement considérable dans la modernisation de l’électricité.
Au Vermont, cela signifie que la chaleur électrique est en grande partie produite par la combustion des mêmes combustibles fossiles qui chauffent actuellement les maisons. Il y a peut-être moins de diesel dans le réseau électrique (peut-être), mais il y a très peu d’électricité « renouvelable ». Étant donné que le réseau n’est ni public ni individuel, il y a peu de voies vers l’indépendance des combustibles fossiles à l’échelle du réseau. Le réseau n’est pas une chose appartenant à l’État où les améliorations peuvent être financées avec des fonds publics (s’il y a autant de fonds publics). Il ne s’agit pas d’une propriété personnelle qui peut être financée avec l’argent du propriétaire (encore une fois, là où il y a cet argent). Pour la plus grande partie de ce pays et presque tout le Vermont, l’électricité du réseau est une chose appartenant à une société qui doit générer plus de revenus que de dépenses pour ses actionnaires.
Donc, aussi longtemps qu’il sera possible de faire fonctionner des génératrices à l’aide de combustibles fossiles, c’est ce qui se produira. Il n’y aura pas d’investissement dans d’autres sources d’énergie. Il n’y a aucun incitatif à dépenser de l’argent pour créer de nouveaux systèmes et de nouvelles infrastructures (surtout lorsque la source d’énergie est inférieure au système actuel). Mais ce n’est peut-être même pas économiquement possible, même si la Société de l’énergie fait ce que les entreprises font, c’est-à-dire refiler tous les coûts à leurs clients. Pour mettre en place cette conversion du réseau aux énergies renouvelables, les utilisateurs devraient payer beaucoup, beaucoup de fois ce qu’ils paient actuellement en factures d’électricité, et la plupart des gens n’ont tout simplement pas cette élasticité du revenu. L’argent n’apparaît pas seulement parce que les dépenses augmentent. Il y aurait plutôt une réduction à grande échelle de la consommation d’énergie électrique, car de plus en plus de gens étaient incapables de payer ces coûts. Dont la destruction de la demande entraînerait un effondrement du réseau.
Donc, à moins que nous ne commencions à convertir nos systèmes énergétiques en entreprises appartenant à des utilisateurs qui n’ont pas besoin de produire du profit — seulement de l’énergie —, il est très peu probable que l’énergie produite à l’échelle du réseau soit convertie à autre chose que ce qu’elle utilise actuellement. Mais même si nous faisons cette chose impossible, la conversion coûtera de l’argent. Qui paiera pour cette transition et avec quoi? Qui ou quoi va payer pour le travail, les ressources et l’énergie nécessaires pour faire tout cela? Est-ce que nous nationalisons tous les éléments du processus — de l’exploitation minière, de la fabrication et de l’installation à l’élimination de l’infrastructure actuelle? Est-ce qu’on nationalise toutes les ressources? Et encore, comment est-ce payé même alors? Qui ou quoi va payer les impôts qui peuvent être dépensés sur les dépenses nationalisées? Et une fois que nous avons franchi cet obstacle considérable, qui ou quoi va payer pour entretenir tout cet édifice? Je ne vois tout simplement pas comment cela va se produire… Cette conversion du réseau énergétique coûterait plus cher que ce que nous devons dépenser. Et la conversion n’est que le début de la dépense.
Et cela m’amène au problème le plus insoluble de la gestion de l’énergie solaire. Ou des énergies renouvelables en général. Cette conversion de gros n’est pas une dépense ponctuelle. Les énergies renouvelables ne sont pas vraiment renouvelables. Oui, la source d’énergie est plus ou moins disponible en permanence (bien que plutôt intermittente dans le temps du Vermont). Mais aucun des outils que nous utilisons actuellement pour récolter cette énergie n’est renouvelable, et aucun ne dure plus de quelques décennies. Toute cette infrastructure devrait être remplacée au moins à chaque génération. Tous les panneaux solaires. Toutes les infrastructures électriques. Toutes les turbines et les générateurs, et parce que presque aucun d’entre eux ne peut être recyclé, presque tous sont des déchets, dont une bonne partie est hautement toxique. Où vont tous ces déchets? D’où viennent les nouvelles ressources? Comment pouvons-nous produire la chaleur nécessaire pour fabriquer ces outils? Les panneaux de verre, l’acier, les semelles de béton — tous ces processus exigent des températures qui ne peuvent pas être générées par l’électricité. Et le plus problématique, comment déplacer toutes ces choses encombrantes sans moteurs à combustibles fossiles?
Si nous mettions en commun toute notre main-d’oeuvre et toutes nos ressources pour tout donner aux énergies renouvelables dès maintenant — si c’était possible! — nous n’aurions qu’environ trois décennies d’utilisation d’énergie, après quoi… nous aurions ce que nous pourrions produire localement, à l’échelle humaine… et un tas de déchets toxiques partout.
Et même si cette conversion miraculeuse pouvait être accomplie, il n’y a toujours pas de garantie que, à très court terme de la viabilité du système, le Vermont aurait de la chaleur par temps nuageux en hiver. Entre autres questions… (Par exemple, saviez-vous que la production de panneaux solaires est également considérablement réduite à des températures de l’air supérieures à 77 °F? Je ne l’ai pas fait jusqu’à aujourd’hui… met la climatisation sous un tout nouveau jour…)
Cela ne semble pas être un projet raisonnable, même pour établir un pont vers un mode de vie plus durable. Il semble que cela coûte plus cher que la Terre. Et qu’est-ce que cela nous achète exactement?
Il me semble que la seule chose qu’il gagne, c’est la capacité d’utiliser des appareils électriques pendant encore quelques décennies. Probablement seulement pour quelques personnes riches. Et seulement si nous continuons à utiliser des combustibles fossiles pour l’exploitation minière, le transport et la fabrication de tout
Que se passerait-il si nous ne faisions pas cela? Que se passerait-il si nous faisions plutôt la transition vers une économie à long terme, localisée et à échelle humaine qui est inévitable, peu importe ce que nous faisons? A quoi ça ressemble ?
Il y aura peut-être encore des panneaux solaires. Cependant, je suppose que la plupart serviront au chauffage et non à la production d’électricité. La plupart de nos besoins énergétiques réels sont liés à la chaleur, et l’électricité est à peu près la pire méthode de production de chaleur. De plus, contrairement à un panneau solaire électrique, un panneau de chauffage solaire est composé de composants simples qui peuvent être fabriqués en grande partie à l’échelle humaine, en utilisant des ressources locales. Le verre est toujours un problème, mais peut-être que nous trouverons des moyens de créer des vitres translucides de cire ou de tissu ou de bioplastiques qui peuvent résister aux intempéries. Et en attendant, nous avons du verre — et le verre lui-même est plutôt durable, recyclable et non toxique. Dans tous les cas, à petite échelle, il pourrait être possible de réparer les panneaux solaires plus ou moins indéfiniment. Cela exige encore une dépense considérable pour le remplacement de l’infrastructure de chauffage, mais étant donné que la plomberie romaine fonctionne toujours, je soupçonne que nous n’aurions pas besoin de remplacer cette infrastructure plus d’une fois, certainement pas chaque génération.
Et peut-être que nous reconsidérons le chauffage domestique. Peut-être que nous ne chauffons pas tout un bâtiment, mais seulement les parties qui doivent être chauffées, les endroits où nous nous asseyons et dormons et avons des tuyaux qui doivent être maintenus au-dessus de la libération. Peut-être que nous ne chauffons pas les espaces de 40 à 50 degrés au-dessus de la température ambiante. Peut-être que nous portons plus de vêtements et utilisons des couvertures en hiver. Peut-être n’avons-nous pas d’énormes pièces, de hauts plafonds et de somptueuses vitres laissant entrer la lumière, tout en laissant échapper la chaleur. Et peut-être commençons-nous à reconstruire nos maisons pour profiter de la chaleur du sol et du refroidissement!
Il faudra aussi de la chaleur pour la cuisson et le nettoyage, parce qu’il y a toujours eu de la chaleur pour ces tâches, depuis que nous sommes humains. Il y aura des incendies, mais je soupçonne que nous retournerons à brûler du bois, de la tourbe et des déchets d’animaux dans de petits feux confinés. Nous ne serons probablement pas aussi généreux avec notre cuisine qu’aujourd’hui, mais nous n’aurons probablement pas autant envie de l’être. Lorsque la cuisine consiste à remplir les ventres et à nourrir les corps, il n’y a vraiment pas beaucoup d’énergie nécessaire. Une miche de pain et un pot de légumes cuits peuvent amplement nourrir un corps pendant une semaine. C’est une question de quelques heures d’incendie, peut-être une douzaine dans un mois, l’équivalent de trois ou quatre sections de pied de long de membre d’érable coupé en quartiers. Et bien sûr, lorsqu’il y a du feu pour cuisiner, il y a aussi du chauffage. Le poêle à bois peut cuire le pain et, lorsqu’il est associé à une masse thermique comme le fer et la maçonnerie, chauffer toute la pièce pendant des heures
Je soupçonne que c’est là où nous allons, peu importe le genre de transition que nous pensons créer. Nous n’avons tout simplement pas les ressources nécessaires pour investir dans des systèmes à court terme. Nous n’avons pas les ressources pour une grande partie de quoi que ce soit. Quoi qu’il arrive ensuite, ce sera un bricolage de ce qui existe maintenant, et des acres de panneaux solaires avec toute leur infrastructure électronique existante n’existent pas maintenant. Pas plus que toute chose électronique qui durera plus de quelques années. Et comme ces objets électroniques s’usent, il sera de plus en plus impossible de les remplacer. D’ici quelques décennies, un réseau électrique ne sera pas nécessaire parce que nous n’aurons plus le matériel fonctionnel pour consommer de l’énergie électrique à l’échelle du réseau.
Alors, que se passera-t-il par temps nuageux au Vermont? D’une part, nous dormirons tous plus, et nous ne ferons pas grand-chose quand nous serons éveillés. Nous ne nous déplacerons pas pour faire du shopping ou pour d’autres raisons. Nous ne participerons pas à l’immense gaspillage de ressources et de temps qu’est le travail salarié. Nous allons probablement nous concentrer sur de petites tâches, dont peu nécessitent plus d’énergie que l’homme. Au fur et à mesure que le siècle avance, nous transformerons tout ce que nous avons en ce dont nous avons besoin. Il y aura moins besoin de grands bâtiments chauffés, plus besoin d’espace pour les arbres et d’autres carburants vraiment renouvelables, ceux qui peuvent se reproduire. Ma jungle d’un quart d’acre plantée de fruits et de noix et d’érables sera un magasin inestimable de richesse réelle et chaleureuse!
Et quand le soleil ne brille pas, nous nous rassemblerons autour du poêle à bois. Ce ne sera pas toujours agréable, mais ce ne l’est pas non plus aujourd’hui pour la plupart des gens. Et un monde couvert de déchets toxiques, les rêves de fièvre énergétique des gens riches d’aujourd’hui, seraient des milliers de fois pires. Probablement inéluctable… Je vais donc emprunter le chemin le plus rapide pour sortir de la culture d’aujourd’hui qui aspire l’énergie. Et ce chemin n’inclut pas la chaleur photovoltaïque.
Je soupçonne que la marmotte officielle prédit des printemps de plus en plus précoces. Les véritables marmottes dormiront jusqu’à ce que le printemps arrive, lorsque le monde vert se réveillera, ce qui est une fonction de la lumière du soleil autant que du temps. L’ironie est que même s’il fera plus chaud et que la marmotte ne verra pas son ombre pour tous les nuages, les plantes ne pousseront pas plus tôt parce qu’elles n’auront pas assez de lumière pour se nourrir. C’est peut-être la chaleur du printemps, mais ce ne sera pas le printemps tant que nous n’aurons pas de soleil.
De même, l’hiver peut être plus chaud, mais il ne sera pas assez chaud pour passer sans chaleur, et il sera très difficile de générer de la chaleur à partir de la lumière du soleil pendant les courtes journées d’hiver nuageuses. Parmi les nombreux défauts de dépendre de la technologie pour nous sauver, c’est l’un des plus mortels. Si nous consacrons tous nos efforts à la création d’un système de chauffage électrique, ce que nous allons produire, c’est très peu de chaleur pour la plupart des gens, beaucoup de ressources gaspillées et de déchets toxiques - et aucune capacité de produire de l’énergie en quelques décennies.
Peut-être devrions-nous prendre une leçon des vraies marmottes… dormir pendant l’hiver sombre… jusqu’à ce qu’il y ait assez de soleil pour les ombres. Et utilisez les capacités naturelles de la Terre pour vous garder au chaud.
By Eliza Daley, originally published by By my solitary hearth
Chargeurs sur un poteau et autres contes de Transitionland
Au début des années 1990, le vol de fil de cuivre était un véritable fléau ici. Alors que la Bulgarie se lançait dans une transition du totalitarisme à la démocratie il y avait soudainement beaucoup de pauvres qui aimaient la façon facile de gagner de l’argent ou n’avaient pas d’autre choix.
Les pannes de courant étaient fréquentes à l’époque parce que les voleurs ne se souciaient pas de plonger tout un village ou un quartier dans le noir. Ils se souciaient du cuivre.
Le temps a passé, un semblant d’ordre a émergé du chaos et les régulateurs ont fait en sorte que le cuivre volé ne soit plus accepté par les transformateurs de ferraille. Imaginez mon choc, alors, quand j’ai entendu que le vol de cuivre est un problème majeur dans certaines parties des États-Unis. Heureusement, le choc n’a pas duré longtemps parce que j’ai également découvert que les voleurs de cuivre se spécialisent : ils ont commencé à cibler les chargeurs de véhicules électriques.
En tant que grand fan de justice poétique, j’ai apprécié la nouvelle en applaudissant avec enthousiasme. Puis, j’ai applaudi encore plus avec enthousiasme lorsque j’ai appris qu’à Seattle, les autorités avaient une idée brillante sur la façon de résoudre le problème : monter les chargeurs sur les poteaux électriques et faire en sorte que les conducteurs de véhicules électriques utilisent une application pour descendre le câble de charge.
Je me rends compte que cela peut sembler quelque chose de comique, mais ce n’est pas le cas. Voici ce qu’a dit un responsable des relations avec les médias du Seattle City Light : « Au lieu d’utiliser une borne de recharge à laquelle on se rend en voiture, c’est quelque chose qui est monté sur un poteau, puis il faut avoir une application, alors en accédant à l’application, le chargeur tombe en panne. » Jenn Strang a déclaré à KOMO News.
En laissant de côté une grammaire atroce, il est difficile de ne pas admettre que c’est une idée superbe. Simple et efficace. Des applications pour tout. Pas de place pour les questions embarrassantes sur les coûts ou, comme l’a dit une amie : « Alors, les voleurs ne peuvent pas grimper? »
D’autres États mettent déjà leurs chargeurs sur des poteaux parce que c’est moins cher et plus rapide que de les mettre au sol. Mais au Massachusetts, les chargeurs sur poteaux se sont avérés... illégaux, conformément à la loi climatique de l’État.
Apparemment, toutes les bornes de recharge de VE au Massachusetts doivent être conformes à un ensemble de normes d’efficacité — élaborées par une ONG de lutte contre les changements climatiques, je n’ai pas d’objection à vous le dire, et une ONG qui travaille dans 12 États.
Les chargeurs montés sur poteau ne cochent pas toutes les cases d’efficacité parce qu’ils sont moins économes en énergie que les chargeurs au sol. Et ici je ressens le besoin de citer parce que, eh bien, vous verrez.
« Ce n’était pas l’intention des auteurs du projet de loi sur le climat, a déclaré le sénateur Mike Barrett, l’un de ces auteurs. Bien que les chargeurs montés sur poteaux soient moins éconergétiques que les autres types de chargeurs, les émissions de gaz à effet de serre peuvent encore être réduites si elles encouragent les gens à passer aux VE, a noté Barrett. » Le reste, c’est le silence. Et le projet de loi.
Pendant ce temps, Bloomberg a lancé une bombe éolienne avec une enquête révélant qu’une solide partie des exploitants de parcs éoliens au Royaume-Uni ont constamment et dans certains cas dramatiquement surestimé leur production attendue chaque jour.
En réponse, les exploitants de réseau leur ont dit d’arrêter les turbines pour éviter une surcharge du réseau, ce pour quoi ils sont payés. Car, comme l’ont dit les enquêteurs de Bloomberg, l’électricité qu’ils n’avaient jamais prévue de produire en premier lieu.
Ofgem, le régulateur de l’énergie au Royaume-Uni, a immédiatement lancé sa propre enquête, à juste titre troublée par les chiffres : 40 exploitants agricoles sur 121 ont surestimé leur production attendue de 10% et 27 l’ont surestimée d’au moins 20%.
Par conséquent, les consommateurs d’électricité du pays, que l’on appelle affectueusement les contribuables, ont payé en trop quelques dizaines de millions de livres au cours des cinq années écoulées depuis 2018. Quelque 55 millions, pour être précis, selon les calculs des enquêteurs de Bloomberg.
Qu’en est-il d’un modèle d’affaires? On vous paie pour quelque chose que non seulement vous n’avez pas produit, mais que vous saviez que vous n’alliez jamais produire non plus. Il y avait un mot pour cela, mais je ne semble pas m’en souvenir…
Pendant ce temps, le directeur général de Siemens a eu une éruption lors d’une interview avec The Telegraph, dans laquelle il a dirigé une vague de commentaires cinglants vers ceux qui pratiquent la « pensée de conte de fées » sur la transition.
Joe Kaeser a déclaré au Telegraph que les promoteurs éoliens et les gouvernements niaient les coûts de la transition, notant que « chaque transformation a un coût et chaque transformation est douloureuse. Et c’est quelque chose que l’industrie de l’énergie et le secteur public - les gouvernements - ne veulent pas vraiment entendre. »
Kaeser a également déclaré que les gens devront simplement accepter des prix de l’électricité plus élevés pendant un certain temps jusqu’à ce que l’industrie gagne suffisamment d’argent pour commencer à investir dans la réduction des coûts - grâce à l’innovation qui « pourrait » se produire.
Nous avons donc tous pensé que l’énergie éolienne n’avait pas besoin de réductions de coûts parce qu’elle était déjà la deuxième source d’électricité la moins chère après l’énergie solaire et il s’avère que les promoteurs de l’énergie éolienne mentaient sur leurs propres coûts, même pour eux-mêmes. Quel engouement pour les livres… ça aurait été si le battage médiatique avait été confirmé par les faits. Hélas, les faits n’ont aucune pitié.
En parlant de battage médiatique, l’Espagne se prépare à mener le monde en matière d’hydrogène vert. Eh bien, si ce n’est pas le monde, alors certainement l’Europe. Mais il y a un petit problème : ce leadership nécessiterait une augmentation massive de la capacité éolienne et solaire. Je sais, une énorme surprise. Mais pourquoi est-ce un problème?
Eh bien, selon Teresa Ribera, la « ministre de la transition écologique » de l’Espagne, c’est parce que les énormes installations éoliennes et solaires pour permettre la production d’hydrogène vert à une échelle significative coûteraient un peu cher. Eh bien, c’est très coûteux. D’accord, cela va coûter des milliards, probablement, tout cela dès le départ, et la période de récupération sera longue. S’il s’agit d’une vengeance, c’est bien.
Ce doit être la première fois que quelqu’un ne saute pas d’excitation à la perspective de construire plus d’énergie éolienne et solaire. Après tout, c’est ce qui constitue la majeure partie de la transition — construire plus d’énergie éolienne et solaire. Mais, apparemment, ceux-ci ne peuvent pas être construits assez rapidement, peut-être à cause de contraintes physiques que vous ne pouvez pas simplement ignorer.
Il y a aussi la question de l’eau dont personne ne parle. Bien sûr. Saviez-vous que l’Espagne vient d’être frappée par la « pire sécheresse jamais enregistrée »? Eh bien, ça l’était. Il n’y a pas eu de précipitations soutenues dans le nord de l’Espagne depuis trois ans et à moins que les choses ne changent, et bientôt, « l’Espagne pourrait commander deux navires par jour pour transporter de l’eau de Valence à la capitale catalane, ont déclaré les autorités portuaires de Barcelone », selon Al Jazeera.
C’est tellement ironique que les endroits les plus propices à la production d’énergie solaire soient aussi les moins propices à la production d’hydrogène vert — vous savez, les déserts, les endroits où l’eau est rare, ce genre de choses.
Cependant, comme nous le savons, les planificateurs de la transition sont complètement dépourvus de tout sens de l’ironie ou de tout sens de l’humour, alors ils ignorent les faits gênants et se battent, apparemment sous l’impression erronée que « Là où il y a une volonté, il y a un moyen » est universellement vrai.
Mais bon, la production d’énergie propre en Europe a battu un record en janvier, grâce à l’énergie solaire… et à l’hydroélectricité. Cela devrait être un bon souvenir lorsque le Brussels Brain Trust commence à démolir des barrages pour restaurer des rivières, car c’est une autre idée brillante qu’ils avaient et qu’ils ont des plans.
https://irinaslav.substack.com/p/chargers-on-a-pole-and-other-tales?utm_source=post-email-title&publication_id=376351&post_id=141267087&utm_campaign=email-post-title&isFreemail=true&r=216vfx&utm_medium=email
Hydroliennes. Sabella mise en liquidation judiciaire. Le démonstrateur de Ouessant continuera-t-il d’approvisionner l’île ?....Si aucune entreprise ne se manifeste, l’hydrolienne devra alors être sortie de l’eau et mise en cale sèche. Une opération dont le coût est estimé entre 800 000 et 1 million d’euros...Quant aux conséquences pour l’île d’Ouessant, le maire Denis Palluel, contacté par téléphone s’est contenté d’un "je n’en sais rien
Le gouvernement allemand accepte de renflouer un parc éolien géant déficitaire, le Royaume-Uni augmente ses subventions
Reuters rapporte que le gouvernement allemand, Siemens AG et d'autres parties vont fournir des milliards d'euros en garanties liées au projet pour soutenir la division éolienne en difficulté de Siemens AG. Cette aide financière intervient quelques semaines seulement après que la société a mis en garde contre des pertes croissantes dans un contexte d'effondrement des industries éolienne et solaire.
Trois personnes au fait des négociations ont déclaré que l'actionnaire principal de Siemens Energy, Siemens AG, qui détient une participation de 25,1 %, est prêt à fournir certaines garanties. Les détails sont encore rares et rien n'a été décidé, car un accord doit être formellement rédigé et soutenu par toutes les parties prenantes.
Le mois dernier, Reuters a déclaré que Siemens Energy discutait de garanties d'État avec le gouvernement allemand.
En conséquence, Siemens Energy craint d'avoir du mal à obtenir des garanties de la part des banques et a pris contact avec le gouvernement et Siemens pour obtenir un cadre de garantie, selon l'hebdomadaire économique WirtschaftsWoche.
L'hebdomadaire, qui a été le premier à faire état de ces discussions avec le magazine Spiegel, précise que Siemens Energy cherche à obtenir jusqu'à 15 milliards d'euros de garanties.
L'État allemand prendrait en charge 80 % d'une première tranche de financement de 10 milliards d'euros, tandis que les banques seraient responsables des 20 % restants, selon WirtschaftsWoche.
Un porte-parole de Siemens AG a déclaré que la société poursuivait des "discussions très constructives pour définir la meilleure solution possible dans l'intérêt de toutes les parties concernées".
Les actions de Siemens Energy en Allemagne ont chuté de plus de 70 % depuis la mi-juin, l'entreprise ayant abandonné ses perspectives de bénéfices pour 2023 après qu'un examen de son unité de turbines éoliennes a révélé un problème d'un milliard d'euros. Les actions ont augmenté de 5 % à la suite du rapport de Reuters aujourd'hui.
Pendant ce temps, la crise financière continue de s'accélérer dans l'industrie éolienne, avec le plus grand développeur de parcs éoliens offshore au monde, Ørsted, qui s'est retiré de grands projets américains en raison de la montée en flèche des coûts de l'inflation et d'un environnement de taux élevés. L'effondrement des énergies renouvelables dans le secteur éolien s'est également étendu au secteur solaire, les actions de plusieurs sociétés d'énergie solaire s'étant effondrées en raison de la baisse de la demande.
Ainsi, dans la foulée du sauvetage de Siemens par l'Allemagne, Bloomberg rapporte que le gouvernement britannique se prépare à offrir des subventions nettement plus élevées pour les nouveaux parcs éoliens offshore afin de remettre sur les rails la stratégie du pays en matière d'énergie propre, après que les promoteurs ont boudé une précédente vente aux enchères, parce que le prix était trop bas pour que l'énergie éolienne offshore soit viable.
Le danois Orsted A/S, premier constructeur mondial de parcs éoliens en mer, décidera d'ici décembre s'il poursuit ou non son projet au Royaume-Uni, tandis que le suédois Vattenfall AB a mis en veilleuse un projet géant au large de la côte anglaise au début de l'année, en raison de la flambée des coûts.
Si l'augmentation des subventions lors de la prochaine série d'enchères, connue sous le nom d'AR6, pourrait bien relancer le développement de l'éolien en mer, elle se traduira probablement par une augmentation des coûts de l'électricité pour les consommateurs encore accablés par des factures astronomiques dans le sillage de la crise énergétique de l'année dernière.
La transition énergétique vers les énergies renouvelables dans le monde occidental est en train de se fissurer. Rappelez-vous, la loi sur la réduction de l'inflation de l'administration Biden portait sur l'énergie éolienne "durable"... L'heure d'un nouveau renflouement ?
Les énergies renouvelables intermittentes sont bon marché si vous supposez que l’intermittence n’a pas d’importance. En outre, vous devez partir du principe que l’éolien et le solaire « passent en premier » sur le réseau électrique, sans aucun frais pour les fournisseurs d’électricité à base de combustibles fossiles pour les services d’équilibrage qu’ils fournissent. Dans le cadre des accords de tarification standard, les fournisseurs de combustibles fossiles (et les fournisseurs nucléaires) doivent souvent accepter des tarifs de gros d’électricité négatifs pour fournir des services d’équilibrage pour l’éolien et le solaire. C’est en partie ce qui fait que les comparaisons nucléaires ne fonctionnent pas bien.
En ce qui concerne le fait de ne pas comprendre le coût total de l'énergie éolienne et solaire, il est utile d'ignorer l'énorme quantité d'entretien requise sur les éoliennes et les coûts élevés d'élimination en fin de vie des deux (en particulier l'énergie solaire). Il est également utile de négliger la durée de vie très courte du vent. La comparaison est également facilitée par le fait qu’on néglige la nécessité d’une augmentation considérable des lignes de transmission, à un coût élevé, car les installations éoliennes et solaires sont généralement éloignées des centres de demande d’électricité. Ces lignes de transmission ont tendance à déclencher des incendies, créant ainsi un autre problème.
Je ne pense pas que la plupart des gens aient essayé de faire une comparaison raisonnable. Il y a beaucoup d’argent à gagner dans tous les aspects de l’éolien et du solaire. La location de terrains à des fournisseurs d’énergie éolienne ou solaire peut offrir de bons revenus aux politiciens. Tant que l’éolien et le solaire sont perçus comme « bons », les chercheurs peuvent obtenir des subventions de recherche s’ils peuvent en dire du bien.
Récemment, la hausse des taux d’intérêt a rendu tous les types d’énergie plus chers. Les types d’énergie nécessitant un investissement initial important deviennent particulièrement problématiques dans un environnement de taux d’intérêt plus élevés. C’est ce qui commence à faire que les comparaisons sortent mal.
(commentaire de Gail Tverberg sur son blog https://ourfiniteworld.com/)
Siemens Energy demande une aide d’urgence de plusieurs milliards d’euros au gouvernement allemand : chute libre en bourse..Depuis que des problèmes de qualité ont été découverts dans les éoliennes de sa filiale Siemens Gamesa, c’est la débandade.... Dans le même temps, si elles ne sont pas dans d'aussi sales draps, ses concurrentes européennes ne se portent pas beaucoup mieux.
Dans un rapport corrosif, les magistrats de la rue Cambon s’alarment du décalage entre les politiques mises en œuvre et les ambitions affichées par le gouvernement
Elle avait déjà tiré le signal d'alarme en 2018, dénonçant un dispositif « coûteux et peu efficace »… Cinq ans plus tard, la Cour des comptes souligne quelques réelles avancées pour soutenir le développement de l'énergie éolienne, mais son constat demeure sombre : planification, cartographie, tarification… Sur ces points cruciaux, en gros, rien ne va !
Dans un rapport publié ce mardi 17 octobre, la Cour des comptes passe au crible le résultat des politiques engagées depuis 2017 pour éliminer les freins au développement de l'énergie éolienne terrestre et maritime. Et elle s'inquiète de politiques publiques qui ne permettront pas, en l'état, de répondre aux objectifs que le gouvernement s'est lui-même fixés – soit parce qu'elles restent engluées dans un écheveau administratif « incompréhensible », soit par défaut de pilotage.
Il y a pourtant urgence : qu'on soit pour ou contre le développement de l'énergie éolienne, la France a pris très tôt des objectifs ambitieux en la matière. Et lorsque la Commission européenne, en 2009, impose aux États membres de fixer un objectif contraignant de part des énergies renouvelables (ENR) dans leur mix électrique, l'Hexagone, bien que déjà fortement décarbonée « puisque sa production est majoritairement issue du nucléaire et de l'hydraulique », est priée de faire du zèle : alors que l'Allemagne doit atteindre 18 % d'ENR dans son mix électrique en 2020, l'objectif fixé à la France est de 23 %... Un engagement gravé dans la loi en 2015.
Bilan en 2023 ? Si les émissions de CO2 de l'Allemagne restent deux fois supérieures à celles de la France, Berlin a atteint ses objectifs… Alors que Paris, dont la part d'ENR dans le mix atteint comme elle 19,1 %, est soumis à amende. Et elle est salée : « À ce niveau, la France devrait payer 960 millions d'euros pour la seule année 2020 », note la Cour. Une somme que des négociations acharnées, menées par la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher, n'ont permis de réduire, pour l'instant, qu'à 500 millions d'euros – à cette heure, aucune somme n'a été payée.
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En 2022, Emmanuel Macron, prenant brusquement conscience de la pénurie d'électricité à venir, s'engage sur de nouveaux objectifs : il promet de doubler l'éolien terrestre d'ici 2050, et de porter la capacité d'éolien en mer installée de 0 GW… à 40 GW ! Un an plus tard, un « pacte éolien » avec la filière consacre l'objectif. Où en est-on aujourd'hui ? « Un seul parc est en service en France, celui de Saint-Nazaire, pour 0,48 GW », note froidement la Cour des comptes. Et les « freins réglementaires » bridant l'atteinte des objectifs sont légion…
Un cadre réglementaire trop complexe
Votée le 10 mars 2023, la loi d'accélération des énergies renouvelables, si elle pourrait porter quelques fruits, est loin d'avoir abattu tous les obstacles, alertent les magistrats. Pour l'éolien terrestre, « les servitudes réglementaires, qui visent à interdire ou limiter les interférences avec les radars et les zones de survol des avions civils et militaires, limitent le foncier disponible et la hauteur des éoliennes. Seulement 20 % du territoire est ainsi disponible pour l'éolien », note la Cour, qui recommande d'épargner (au moins !) les parcs existants de l'obligation, lorsqu'ils seront renouvelés, d'installer les pylônes à moins de 500 mètres des habitations. « Dans le département du Finistère, 83 % des éoliennes sont en deçà de 500 mètres des habitations et 55 % dans l'ensemble de la région Bretagne. Cette situation n'étant pas la seule en France, d'autres régions sont exposées à un risque de diminution brutale de la capacité́ installée lors de l'arrivée en fin de vie des parcs actuels », soulignent les magistrats, qui recommandent des dérogations.
En même temps qu'ils soulignent les impasses de la loi : pour alléger les procédures, le texte de 2023 prévoit des « zones d'accélération » permettant de s'affranchir de certaines contraintes… Mais elles s'inscrivent dans le cadre des schémas locaux d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires (les SRADDET), chargés d'élaborer une planification régionale de l'éolien alors qu' « ils ne contiennent aucune identification géographique des parcs à implanter. […] L'État a tenté de reprendre la main en confiant aux préfets de région le soin d'élaborer des cartes, construites en additionnant les contraintes… » Les DREAL, chargées de cartographier les zones « les plus favorables aux éoliennes » (élévation, ventologie, etc.), s'appuient sur des méthodologies disparates, appréciant différemment les contraintes en termes de biodiversité ou d'impact sur le paysage… D'où une autre recommandation de la Cour : celle de « vérifier la cohérence de l'application des procédures ».
Absence de pilotage
La même absence de pilotage est pointée, avec une inquiétude marquée, concernant l'éolien en mer : « les objectifs sont extrêmement ambitieux », souligne la Cour des comptes, puisqu'il s'agit de multiplier par quarante la capacité d'éolien offshore installée. Mais où installer les cinquante parcs promis, d'ici à 2050 ?
La réponse est nette : on n'en sait rien, car absolument rien n'est tranché. Les documents de façades maritimes, en cours d'élaboration, ne dessinent qu'une maille grossière de zones pouvant accueillir éventuellement des parcs, sans études détaillées ni description des fonds marins – lesquels sont en réalité mal connus. À quoi rime, dans ce cas, le lancement prématuré d'appels d'offres, annoncés en grande pompe, alors qu'aucun répondant ne peut estimer, faute de cartographie détaillée, le coût réel de son projet ni celui de son raccordement au réseau ? « La question reste ouverte », répond froidement la Cour. Qui évoque la stratégie déployée par notre voisin danois, en avance sur ses objectifs, où « une structure unique assure à la fois la planification spatiale, les études du milieu, les appels d'offres et la délivrance de tout ou partie des autorisations administratives... » La Cour ne propose pas une telle solution, mais souligne « la nécessité de se doter, pour un grand projet aux enjeux majeurs, d'une gouvernance et d'une organisation opérationnelle efficaces », sous la forme d'une réelle structure. Aujourd'hui, « il n'y a tout simplement pas de maître d'ouvrage », déplorent les magistrats.
Tarifs mal pensés et absence de contrôles
Un défaut global de vision et de pilotage qui explique, en partie, le fait qu'un nombre croissant d'acteurs de l'éolien boudent les appels d'offres… Car pour répondre aux ambitions du gouvernement français, les candidats ne se bousculent pas. Et pour cause : jusqu'en 2022, documente la Cour, beaucoup avaient pris l'habitude d'adapter à la baisse leurs projets pour pouvoir se présenter à un « guichet unique », afin d'éviter les procédures d'appels d'offres, lourdes et complexes. Indispensables pourtant à la maîtrise des coûts, ces procédures restent d'une lenteur telle qu'elles ont conduit nombre d'acteurs à « se tourner vers les marchés extérieurs », note la Cour. En moyenne, il faut 7 ans pour qu'un projet d'éolien terrestre aboutisse en France, 10 ans pour un projet d'éolien maritime… Soit deux fois plus de temps qu'ailleurs en Europe.
Un bilan doublement préoccupant. D'abord, les coûts ne sont pas toujours maîtrisés, note la Cour. Pendant des années, les parcs éoliens (la France en recense aujourd'hui 2 200) ont bénéficié de tarifs de rachat très avantageux, garantissant un prix fixe de l'électricité produite pour vingt ans ou plus, indépendamment des réalités du marché – garantissant surtout à de nombreux producteurs de juteux « surprofits ». « Jusqu'en 2020, le développement de l'éolien s'est traduit par des charges croissantes atteignant près de 2 milliards d'euros en 2020 », documentent les magistrats. Et si « des modifications de la réglementation ont mis fin à ces effets d'aubaine en 2022 et 2023, le manque à gagner pour l'État qui en a résulté s'élèverait à 767 millions d'euros pour le seul 1er trimestre 2022 », s'alarme la Cour…
« Depuis 2013, personne n'a demandé une seule fois ses comptes à un parc éolien en exploitation »
Le mécanisme de « tarifs garantis » a été remplacé par un système de « complément de rémunération » : les exploitants mettent d'abord leur électricité sur le marché, puis l'État complète jusqu'au tarif convenu par contrat. Mais d'abord, seuls les nouveaux contrats sont concernés… Et les anciens, renégociés en 2018, l'ont été à des tarifs encore deux à trois fois supérieurs au marché : « Au total, note la Cour, la renégociation (des contrats d'éolien offshore, NDLR) a fait passer la moyenne du tarif par MWh des six parcs de 185,55 euros à 140 euros », quand le parc de Dunkerque, un an plus tard, était attribué au tarif de 44 €/MWh.
Autre point noir : le contrôle de la production et des comptes des parcs éoliens est quasiment inexistant. Depuis 2013, « personne (ni la DGEC, ni la CRE, ni EDF…) n'a demandé une seule fois ses comptes à un parc éolien en exploitation. » En clair : impossible de vérifier d'éventuels surprofits, la porte est restée grande ouverte à toutes les dérives… Et elle l'est toujours.
La Cour des comptes recommande donc fortement de s'atteler « à connaître l'économie réelle des parcs », et de « se donner les moyens d'un contrôle réel des contrats ». Un impératif, selon les magistrats, qui espèrent que ce troisième rapport en 10 ans sur les dérives du développement de l'éolien sera, enfin, suivi d'effets… Car « sur ces enjeux extrêmement mouvants, conclut-elle, les effets peuvent se chiffrer rapidement en milliards. »
https://www.lepoint.fr/politique/developpement-de-l-eolien-la-cour-des-comptes-decrit-un-paquebot-sans-pilote-17-10-2023-2539678_20.php
Début septembre, l’Agence internationale de l’énergie a annoncé que le pétrole et le gaz méthane atteindraient leur pic de consommation d’ici à la fin de la décennie. La pression monte sur les solutions de remplacement dont la mission est de prendre le relais pour maintenir notre modèle économique vieux de deux cents ans.
Riche de ce défi, l’industrie des énergies renouvelables devrait avoir le vent en poupe.
La réalité peine à accommoder cette perception. Face à l’inflation et aux taux d’intérêt élevés, tant du côté de l’électricité solaire qu’éolienne, c’est la soupe à la grimace. Certains fabricants sont contraints de mettre un genou à terre. Tout conspire à ce que l’espace entre les lèvres et la coupe n’arrive pas à diminuer.
Du côté de l’éolien, d’ambitieux projets offshores prennent l’eau. En Angleterre, lors de la dernière mise aux enchères de fermes d’éoliennes, aucun promoteur ou investisseur n’a daigné faire d’offre face aux conditions inatteignables élaborées par le gouvernement.
A la bourse, le secteur éolien a dégringolé de plus de 20% durant l’été. Le secteur est particulièrement vulnérable face à la hausse des taux d’intérêt car les promoteurs concluent des contrats à long terme, fixant le prix de vente de l’électricité avant d’entreprendre les travaux. De plus, une lutte acharnée entre les constructeurs chinois et européens a déclenché une spirale de diminution des coûts de fabrication.
Ainsi, les composants bon marché se multiplient et les pannes s’enchaînent. Siemens a dû créer une réserve de plus de 1 milliard d’euros afin de prendre en charge les défauts de production sur des installations en activité.
De plus les contraintes économiques se couplent à des problèmes de pénuries de main-d’œuvre, de matières premières et de composants. Ces vents contraires freinent la mise en service de nouvelles installations.
L’entreprise suédoise Vattenfall a vu ses coûts grimper de 40%, pendant que les actions du géant danois Orsted ont chuté de 30% depuis la fin du mois d’août.
Si comme Donald Trump, on regarde le soleil, les fabricants de panneaux solaires européens et américains clament que le tsunami de marchandises chinoises a fait chuter les prix à des niveaux suicidaires. A travers l’Europe, plus de 7 milliards d’euros de marchandises traînent dans des entrepôts dans l’attente de trouver des acquéreurs. Pour diminuer les stocks, les fabricants sont obligés de vendre au rabais.
Dans ce contexte, la concurrence extrême ne fait pas de prisonnier, même les entreprises chinoises subissent les foudres des investisseurs. Les actions de Sungrow, JA Solar ou Risen ont chuté de 30 à 40%.
Ces baisses sont d’autant plus étonnantes et déstabilisantes que ces entreprises bénéficient de subsides et de demandes d’investissement portées par des programmes de transition électrique soutenus par Washington, Pékin et Bruxelles.
En réalité, ce marasme a trouvé sa genèse dans la crise économique de 2008. Alors que le boom des énergies propres prenait son essor dans un contexte de taux zéro et d’une inflation inexistante, les modèles d’affaires ont été imaginés pour naviguer sur une mer d’huile. Pour satisfaire à leur croissance exponentielle, ces entreprises avaient misé sur des créations infinies d’actions, des prêts gratuits et des tarifs de l’électricité favorables.
La tempête économique actuelle crée des vagues bien trop grandes.
Dans ce qui ressemble à une occasion manquée, un homme résume cette situation paradoxale à sa manière. «Nous ne pouvons pas débrancher le système énergétique d’aujourd’hui avant de construire le système de demain», dixit le Sultan Al-Jaber.
On ne peut en vouloir au président pétrolier de la prochaine COP28 de défendre son terrain de jeu. Cependant, dans son décryptage il manque un objet crucial: une montre suisse! N’avons-nous jamais eu autant besoin d’entendre un tic-tac pour nous rappeler, qu’au niveau des énergies, le temps vient à manquer ?
Si l’Allemagne super-efficace ne peut plus soutenir une industrie éolienne, la Grande-Bretagne n’a aucune chance de construire la sienne.
Ça devait être l’avenir. Utiliser une technologie de pointe pour capturer la puissance du soleil – soit directement à partir des photons dans la lumière du soleil, soit indirectement via les gradients de température et de pression créés par le réchauffement de la Terre par le Soleil. Nous allions bientôt voir un monde de l’énergie trop bon marché au mètre, qui, à son tour, ouvrirait une quatrième révolution industrielle. Nous ne posséderions rien et serions heureux dans cette utopie communiste de luxe entièrement automatisée. Et même lorsqu’il n’était pas tout à fait à la hauteur de sa facturation, les promoteurs pouvaient se rabattre sur le mantra en trois parties pour couvrir l’échec technologique :
Ce n’est qu’un prototype
Il améliorera
C’est inévitable.
Le rôle de la Grande-Bretagne dans l’avenir post-fossile était assez clair. Situées dans l’Atlantique Nord-Est à l’endroit où le Gulfstream et le Jetstream se croisent, les îles britanniques reçoivent plus que leur juste part de vent (et les jours de pluie qui l’accompagnent). Ainsi, les gouvernements britanniques successifs depuis les années 1990 ont entrepris de faire de la Grande-Bretagne un leader mondial dans la production d’électricité à partir de l’éolien.
Pour vendre la vision d’un système énergétique « vert » à un public britannique sceptique à juste titre, les sociétés d’énergie verte – qui sont souvent simplement rebaptisées sociétés d’énergie ordinaires – leurs alliés militants et leurs politiciens fantoches ont fait deux promesses : une énergie bon marché et une révolution de l’emploi.
La fabrication des technologies de récupération de l’énergie renouvelable, qui s’avéreraient non renouvelables, créerait de nouveaux emplois hautement qualifiés et bien rémunérés. Il en va de même pour l’effort massif requis pour déployer et gérer la nouvelle infrastructure. Et, comme c’est le cas pour toutes les technologies énergétiques, il y avait forcément des emplois indirects dans l’ensemble de l’économie.
En même temps, tous les éléments de preuve montraient que le coût des énergies renouvelables diminuait… et continuerait de le faire dans une version d’énergie renouvelable de la loi de Moore. Selon Nathalie Thomas du Financial Times, les économies ont été réalisées grâce à la taille des éoliennes déployées au large des côtes britanniques :
« Les entreprises d’énergie renouvelable ont déclaré lundi que les plus grandes éoliennes, chacune plusieurs fois plus puissantes que leurs prédécesseurs des anciens parcs éoliens, sont responsables d’une chute spectaculaire de leurs coûts… Au large de Liverpool, les éoliennes qui ont commencé à tourner en mai dans le cadre du projet d’extension Burbo Bank de Dong Energy mesurent chacune 195 m de haut et sont capables de générer 8 MW d’électricité. Une seule de ces éoliennes produit plus d’électricité que le premier parc éolien offshore du monde, Vindeby au Danemark, qui a été mis hors service plus tôt cette année après 25 ans d’exploitation. »
En 2019, Jillian Ambrose du Guardian nous a promis ce qui suit :
« La prochaine vague de parcs éoliens offshore du Royaume-Uni produira de l’électricité propre sans coût supplémentaire pour les consommateurs, après que les accords de subventions bas niveau sont tombés pour la première fois sous le prix du marché.
« De nouveaux projets éoliens en mer alimenteront des millions de foyers britanniques dans le cadre de contrats de soutien sans subvention au cours des quatre prochaines années, à la suite d’une enchère record de subventions gouvernementales.
« Vendredi, les résultats de la vente aux enchères ont montré que les coûts de l’éolien offshore avaient chuté d’un tiers pour atteindre environ 40 £ le mégawattheure, ce qui est inférieur au prix de l’électricité sur le marché de gros de l’énergie. »
Dans les années avant que le monde ne devienne fou, le prix de l’électricité s’était établi à environ 40 £ par mégawattheure. Et en 2019, le prix semblait encore baisser. Bien que le confinement ait faussé la tendance, la baisse des prix semble confirmer l’idée que les énergies renouvelables sont de moins en moins chères :
Mais ce n’est pas ce qui s’est passé. Quatre ans après la promesse de Jillian Ambrose de conclure des contrats sans subvention pour la prochaine génération de parcs éoliens, les enchères sont tombées à plat. Comme le rapporte Michael Race de la Pravda:
« Aucun nouveau contrat de projet éolien offshore n’a été acheté par les développeurs lors d’une vente aux enchères gouvernementale clé, portant un coup à la stratégie d’énergie renouvelable du Royaume-Uni… Des initiés de l’industrie ont déclaré à la BBC que le prix plancher de 44 £ par mégawattheure fixé pour la dernière vente aux enchères ne tenait pas compte des coûts plus élevés. »
Que s’est-il passé? Ces turbines toujours plus grosses et plus efficaces sont-elles soudainement devenues moins efficaces? Ou est-ce que l’efficacité des turbines n’était qu’un facteur secondaire dans la fixation du prix de l’électricité ?
Ce qui s’est passé au printemps 2020, c’est que les gouvernements de la planète se sont lancés dans une série de fermetures destructrices sur le plan économique qui ont fait des ravages sur les marchés des combustibles fossiles – à un moment donné, le prix des contrats à terme sur le pétrole est devenu négatif. entraînant de fortes baisses de profits et une fuite des investissements. Ainsi, lorsque les économies se sont de nouveau ouvertes à l’automne 2021, l’offre était insuffisante pour répondre à la demande. Dans une économie de marché, cela signifiait des prix plus élevés, voire extrêmement élevés. Et surtout, ces prix ont alimenté le prix de l’électricité :
Les sanctions autodestructrices contre le charbon, le pétrole et le gaz russes n’ont pas non plus aidé, les prix de l’hiver dernier étant bien supérieurs à la moyenne précédente et même les mois d’été moins chers affichant un prix bien supérieur à ce que l’économie peut se permettre.
Si, cependant, la propagande des énergies renouvelables avait été correcte, non seulement cela ne devrait pas avoir d’importance, mais cela aurait dû conduire à quelque chose d’une aubaine dans la mesure où l’électricité renouvelable moins chère est inférieure aux combustibles fossiles. C’est-à-dire, en ce moment de prix élevés des combustibles fossiles, les producteurs d’électricité renouvelable promis de moins en moins chers auraient dû tirer des millions de livres de la différence entre le coût promis inférieur à 35 £ par mégawattheure et le prix garanti de 44 £ par mégawattheure du gouvernement.
Au lieu de cela, les entreprises qui auraient pu soumissionner pour construire les nouveaux parcs éoliens offshore ont été réduites à se plaindre du coût de l’acier et de la masse salariale croissante. Mais ce ne sont pas les seuls intrants qui ont augmenté en prix ces dernières années. Comme le prix des combustibles fossiles a atteint des sommets inégalés depuis le krach de 2008, tout ce qui est fabriqué, fabriqué et/ou transporté à partir de combustibles fossiles a augmenté en conséquence. Ce qui, à son tour, a mis en évidence le secret de l’énergie renouvelable… qu’elle est intimement dépendante des combustibles fossiles à chaque étape.
Le problème de la hausse des prix ne s’arrête pas non plus à l’apport énergétique. Avant la salade de sanctions mal avisées, l’Allemagne avait été le noyau manufacturier européen de l’industrie éolienne. Mais la fabrication d’éoliennes a été l’une des premières victimes de la désindustrialisation auto-imposée par l’Allemagne. Entre autres, cela détruit les revendications déjà gonflées de nouveaux emplois dans l’industrie éolienne, car les éoliennes des futurs parcs éoliens devront être construites en Chine… Si l’Allemagne super-efficace ne peut plus soutenir une industrie éolienne, la Grande-Bretagne n’a aucune chance de construire la sienne.
Heureusement, les emplois revendiqués pour l’énergie éolienne ont été grandement exagérés. Les 480 000 emplois revendiqués par Simon Jack à la Pravda d’ici 2030 sont temporaires – et le chiffre est basé sur le volume de travail projeté, et non sur le nombre de personnes qui seraient effectivement employées. Autrement dit, les mêmes équipes de construction migreraient d’un projet à l’autre, plutôt que chaque projet employant sa propre équipe unique. Lorsqu’il s’agit d’exploiter une ferme éolienne, le nombre d’employés est remarquablement faible. Le parc éolien de Gwynt-yr-mor au large de la côte nord du Pays de Galles – autrefois le plus grand au monde – emploie seulement 13 personnes, bien que 700 emplois temporaires aient été créés dans la construction. En ce qui concerne les nouveaux emplois théoriques dans la fabrication de turbines, l’usine allemande Nordex de Rostock, qui a fermé ses portes en février dernier, employait quelque 600 travailleurs, au mieux, les futures usines britanniques – en supposant qu’elles puissent être compétitives – n’emploieraient pas plus de deux mille personnes.
Le fait est qu’à mesure que le coût de l’énergie augmente – comme en Europe depuis 2021 – les choses qui étaient bon marché deviennent chères, tandis que les choses qui étaient chères deviennent inabordables. Cela peut se manifester, entre autres, par le fait que le prix de l’acier augmente trop haut ou que les travailleurs en difficulté demandent un salaire plus élevé (ce qui n’a pas suivi le rythme de l’inflation). Il s’avère que même l’Allemagne ne pouvait concurrencer la Chine que tant qu’elle avait accès à des combustibles fossiles russes bon marché pour soutenir son économie. À l’ère des combustibles fossiles coûteux, loin d’être la voie à suivre, les éoliennes, ainsi que les technologies de récupération d’énergie renouvelable non renouvelables (NRRHT) en général, sont rendues aussi inabordables que tout le reste. Et même si nous continuons à soutenir l’emploi au Xinjiang, la quatrième révolution industrielle européenne promise disparaît déjà dans le rétroviseur.
Au moins les gens qui ont fait la promotion des vertus de la production d’électricité nucléaire dans les années 1960 ont une excuse pour ne pas livrer l’électricité promise trop bon marché au compteur – le gouvernement américain insistant sur le fait que les réacteurs étaient configurés pour produire du combustible pour les armes plutôt que bon marché électricité pour la consommation domestique. Les défenseurs de l’énergie éolienne n’ont aucune excuse. Non seulement les gouvernements ne se sont pas mis en travers de leur chemin, mais ils se sont pliés en quatre pour subventionner autant d’énergie éolienne que les sociétés d’énergie étaient prêtes à construire. Et contrairement aux subventions supposées sur les combustibles fossiles, les subventions à l’énergie éolienne ont été une injection directe d’argent destinée à rendre l’investissement aussi attrayant que possible… si une industrie éolienne abordable et rentable ne pouvait pas être construite dans cet environnement, elle ne le sera jamais.
Les actions du plus grand développeur de parcs éoliens offshore du monde se sont effondrées à Copenhague mercredi après avoir averti : "La situation dans l’éolien offshore américain est grave."
Orsted A/S a été frappée par une dépréciation massive de 16 milliards de couronnes danoises (2,3 milliards de dollars) sur son portefeuille américain en raison de chaînes d’approvisionnement engorgées, de la flambée des taux d’intérêt et de l’assèchement des crédits d’impôt en argent facile - un signe d’avertissement que la bulle de la révolution énergétique verte est en difficulté.
Le PDG Mads Nipper a averti les investisseurs lors d’une conférence téléphonique : "La situation dans l’éolien offshore américain est grave."
Bloomberg explique davantage les vents contraires qui frappent Orsted :
Les projets Ocean Wind 1, Sunrise Wind et Revolution Wind de la société aux États-Unis sont pénalisés par les retards des fournisseurs, qui pourraient entraîner des dépréciations allant jusqu’à 5 milliards de couronnes, a-t-il déclaré mardi soir. Des taux d’intérêt élevés pourraient également ajouter 5 milliards. De plus, le promoteur est toujours en pourparlers avec les intervenants fédéraux pour obtenir des crédits d’impôt supplémentaires, qui n’ont pas progressé comme prévu. En cas d’échec, il pourrait conduire à des dépréciations allant jusqu’à 6 milliards de couronnes.
Les analystes de Bernstein ont averti les clients dans une note : "L’annonce d’aujourd’hui signale les risques dans le portefeuille américain et ne fait rien pour améliorer le sentiment baissier des investisseurs sur l’action."
"Bien que les haussiers pourraient soutenir que bon nombre de ces problèmes liés à la dépréciation sont déjà connus, l’annonce ne devrait pas augurer d’un prix de l’action Orsted déjà affaibli", a déclaré à ses clients l’analyste de Citigroup Inc. Jenny Ping.
Nous devrions étiqueter le crash d’Orsted comme de la 'panique verte.' Les haussiers désireux de voir réussir la révolution de l’énergie climatique pourraient repenser leurs vues à moyen terme
(extraits, texte complet via le lien)
Tyler Durden
Mercredi 30 août 2023
L'industrie éolienne vient de perdre la partie
Il y a quelque temps, en mai, j'ai écrit un billet intitulé "Sortez de l'éolien maintenant". La raison en était que les signes se multipliaient, indiquant que le secteur de l'énergie éolienne avait des difficultés à se maintenir.
Aujourd'hui, deux mois plus tard, le secteur lui-même a abandonné le jeu des énergies renouvelables bon marché. Non pas que beaucoup de gens ne feront pas comme si rien ne s'était passé et ne continueront pas à prétendre que l'énergie éolienne est à la fois bon marché et propre. Cela ne veut pas dire non plus qu'un grand nombre d'autres personnes n'achèteront pas ces affirmations et ne se demanderont pas, dans quelques années, ce qu'il est advenu de leur argent. Mais bon.
Voici ce qui s'est passé cette semaine. Merci à Azra Dale et Stephen Heins d'avoir partagé l'information sur leurs supports. Trois groupes de pression du secteur des énergies renouvelables au Royaume-Uni ont écrit au gouvernement pour lui demander, premièrement, plus d'argent, deuxièmement, un traitement préférentiel en ce qui concerne les prix des enchères CfD et, troisièmement, plus d'argent. Sans ambages. Avec une bonne dose de frustration face à l'avarice du gouvernement.
Selon RenewableUK, Energy UK et Scottish Renewables, "l'accent mis actuellement sur l'obtention de capacités renouvelables au prix d'exercice le plus bas possible - en minimisant les dépenses plutôt qu'en maximisant les bénéfices - risque de créer un environnement d'investissement moins attrayant au Royaume-Uni.
Le nivellement par le bas des prix d'exercice encouragé par le processus d'enchères actuel est en contradiction avec la réalité des coûts des projets et des besoins d'investissement, ce qui met en péril les objectifs de déploiement".
Sommes-nous tous d'accord pour dire qu'il s'agit d'un charmant petit exemple de tentative d'interprétation d'une situation désespérée. Et qui échoue. Misérablement.
Car dès que vous dites que le prix bas n'est pas le plus important, vous détruisez le mythe des énergies renouvelables bon marché et de la "baisse des coûts".
Parce qu'à partir du moment où vous dites que "le processus d'enchères actuel est en contradiction avec la réalité des coûts des projets et des besoins d'investissement, mettant en péril les objectifs de déploiement", vous admettez que l'énergie que vous produisez n'est pas bon marché et qu'elle le devient de moins en moins avec la hausse des taux de la Banque d'Angleterre.
Comme si le fait d'abandonner la partie en général ne suffisait pas, les trois associations proposent des moyens spécifiques par lesquels le gouvernement doit leur donner plus d'argent. Tout d'abord, elles proposent un budget plus important pour le prochain appel d'offres sur l'énergie éolienne en mer.
"Le budget pour l'éolien offshore à fondation fixe devrait être au moins deux fois et demie plus élevé que son niveau actuel pour maximiser la capacité qui pourrait être obtenue lors de la vente aux enchères de cette année.
N'est-ce pas là la définition même des termes "abordable" et "les coûts baissent", et "l'éolien est désormais moins cher que tout, sauf peut-être le solaire" ? Et ce n'est que le début des demandes de l'industrie des tout-petits.
Les associations proposent également des budgets spéciaux pour les technologies émergentes telles que l'énergie éolienne flottante et l'énergie marémotrice, ces budgets devant être utilisés "pour accélérer la réduction des coûts et mettre en place des chaînes d'approvisionnement".
Ils veulent également des garanties pour ces budgets et des garanties que les technologies seront déployées indépendamment de tout : "Cela pourrait être réalisé en fixant des objectifs de déploiement clairs et en délimitant les budgets pour chaque technologie, afin de s'assurer que chacune d'entre elles garantisse une quantité minimale de nouvelles capacités.
L'analogie qui me vient à l'esprit est, par exemple, que les producteurs de tomates disent au gouvernement qu'il doit exiger que les gens achètent au moins 1 000 tonnes de tomates chaque année, sinon ils ne pourront pas survivre, et que ce n'est pas juste.
La troisième demande, je veux dire proposition, est presque digne des plans astucieux de Baldrick. Elle stipule que les futurs "paramètres du CfD devraient refléter plus étroitement leur environnement économique en termes de coûts de la chaîne d'approvisionnement et de taux d'intérêt". Ahem.
Laissez-moi traduire : dans le prolongement de la première demande, l'industrie veut des garanties que ses futures offres ne seront pas jugées sur les prix, ce qui est la façon dont toutes les offres sont normalement jugées (à l'exception des pots-de-vin et autres), mais sur... je ne sais pas quoi, en fait.
Je ne sais pas, mais Net Zero Watch le sait. Dans un communiqué dénonçant les trois associations éoliennes, Net Zero Watch a déclaré que la troisième proposition se résumait à "une révision des règles d'enchères afin que les gagnants ne soient pas déterminés par les offres les plus basses, mais par une décision administrative qui pondère les offres en fonction de leur "valeur" dans la contribution aux objectifs de Net Zero".
Dans un dernier élan d'arrogance, les organismes industriels déclarent que "les associations professionnelles concluent que la définition de la valeur des CfD pour les consommateurs devrait être fondamentalement recadrée pour refléter les objectifs de zéro net du Royaume-Uni et pour maximiser la quantité de capacité renouvelable qui pourrait être fournie à un coût inférieur à celui des nouveaux projets gaziers".
Oui, c'est ce qu'ils ont dit sérieusement. Les associations industrielles ont sérieusement exigé que le gouvernement d'un pays donne aux entreprises du secteur des garanties qu'il y aurait un marché important et confortable pour leurs produits et que leurs profits seraient assurés. Et je pensais que le PDG d'Ørsted était arrogant.
Voici comment Net Zero Watch résume la situation :
En effet, cela ne ferait pas qu'augmenter les subventions totales à une industrie qui, jusqu'à récemment, prétendait être si bon marché qu'elle n'avait plus besoin de soutien public, mais cela lui fournirait également des parts de marché protégées, ce qui réduirait presque entièrement les risques pour les investisseurs aux dépens des consommateurs. Ce serait également une invitation ouverte à la corruption.
J'ai dû me tromper en ne conseillant pas vraiment aux gens d'arrêter le vent. Si le gouvernement britannique cède, les profits seront une certitude. Enfin, jusqu'à ce que le gouvernement ou les citoyens soient ruinés à cause de tout ce soutien à l'énergie éolienne bon marché.
Je vois là des problèmes moraux et éthiques assez importants, mais que sais-je ? Cela mis à part, si l'industrie éolienne obtient ce qu'elle veut, et c'est peut-être le cas, je me demande si cela ne créera pas un précédent pour d'autres industries qui exigeraient le même traitement.
Par exemple, les agriculteurs pourraient exiger le même marché garanti pour leurs produits, quel qu'en soit le coût, à un prix minimum confortable, bien sûr, qui serait pris en charge par le gouvernement si la demande n'était pas suffisante.
Ou encore, les constructeurs automobiles pourraient exiger que le gouvernement s'assure que leurs voitures se vendent quel qu'en soit le coût - à un prix minimum confortable, bien sûr, qui serait pris en charge par le gouvernement en cas d'absence de demande.
Pour moi, cela ressemble à la libre entreprise et au libre marché
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La seule bonne façon de montrer qu'une source d'énergie produit de l'« énergie nette » consiste à comparer les coûts totaux du système (sans subventions ni mandats) au prix non subventionné que les citoyens peuvent se permettre de payer pour la production. Si une source d'énergie a vraiment un « EROEI élevé », le véritable coût de production sera très faible par rapport au prix que les gens peuvent se permettre de payer, de sorte qu'elle peut être fortement taxée. Cette taxe peut être utilisée pour fournir des services gouvernementaux.
L'éolien et le solaire reçoivent la subvention de "passer en premier". C'est une énorme subvention. Elle crée des distorsions majeures dans le système de tarification. Cela crée des prix négatifs pour les autres fournisseurs d'électricité, en particulier au printemps et à l'automne, lorsque la demande d'électricité est faible. Cela pousse d'autres fournisseurs d'électricité à la faillite, à moins qu'ils ne soient également fortement subventionnés. Le nucléaire en est particulièrement affecté. Aux États-Unis, certaines subventions ont été accordées au nucléaire pour contrer cette tendance, mais en Europe, l'éolien et le solaire ont tendance à être des systèmes utilisés pour tenter de remplacer le nucléaire. Bien sûr, le nucléaire est prévisible et relativement peu coûteux, surtout s'il a été correctement installé et entretenu.
Le système éolien et solaire laisse les gens inquiets de "geler dans le noir" en hiver. Cela les rend très dépendants de l'achat de gaz naturel de quelqu'un, quelque part, quand ils en ont besoin. Cela conduit à beaucoup moins d'électricité disponible en cas de besoin.
EROEI est fondamentalement un mensonge lorsqu'il est appliqué à l'éolien et au solaire.
(commentaire de Gail Tverberg sur son blog ce jour)
S'affranchir du vent maintenant...Avertissement : Il ne s'agit pas d'un conseil en investissement. Il s'agit d'une confrontation à la réalité.
"L'industrie éolienne et les chaînes d'approvisionnement sont confrontées à des défis. Si les énergies renouvelables restent une solution compétitive, rapide à déployer et sûre pour répondre aux besoins énergétiques de l'Europe, l'interaction complexe entre la hausse de l'inflation, l'augmentation des coûts du capital et des intrants, ainsi que les difficultés liées à la chaîne d'approvisionnement et à la main-d'œuvre ont eu un impact sur l'industrie des énergies renouvelables comme sur toutes les autres industries."
Il s'agit d'un paragraphe du résumé d'un document rédigé par Ørsed, le fabricant danois de turbines éoliennes, dans lequel l'entreprise décrit "une voie vers le progrès" dans le cadre de la transition énergétique qui envisage un développement massif - étonnamment - de l'énergie éolienne.
Il s'agit d'un document intéressant dans la mesure où son message se résume essentiellement à exhorter les décideurs politiques à apporter un soutien plus important à ce développement. Un soutien beaucoup plus important que celui déjà accordé. Car avec les niveaux actuels de soutien - politique et financier - l'énergie éolienne ne fonctionne pas comme annoncé. Je sais que c'est choquant.
Et cela devait être si facile. Les progrès technologiques ont rendu les éoliennes plus efficaces et les coûts des matières premières étaient confortablement bas. Les aides publiques étaient en plein essor.
Tous les prévisionnistes s'attendaient à ce que l'industrie de l'énergie éolienne navigue en douceur grâce à son rôle essentiel dans la transition vers l'électrification totale. Ce qui a apparemment échappé à tous les prévisionnistes, ce sont quelques détails mineurs, tels que l'inflation, les tendances de la production de matières premières et les politiques des banques centrales.
Une célèbre citation de film affirme que l'hypothèse est la mère de toutes les erreurs. Il s'agit d'une paraphrase d'une observation faite par le politologue américain Eugene Lewis Fordsworthe, qui, fait intéressant, l'a révisée par la suite pour tenir compte de la possibilité que certaines hypothèses conduisent à des résultats positifs.
Pas s'il y en a trop, semble-t-il, si l'on en croit les derniers développements dans le domaine de l'énergie éolienne...
La grande tromperie énergétique : La vérité derrière l'arnaque des 5 000 milliards de dollars d'énergies renouvelables
Saviez-vous que les gouvernements du monde entier ont dépensé plus de 5 000 milliards de dollars au cours des deux dernières décennies pour subventionner l'énergie éolienne, l'énergie solaire et d'autres prétendues énergies renouvelables ?
Pour mettre les choses en perspective, si vous gagniez 1 dollar par seconde 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par an, soit environ 31 millions de dollars par an, il vous faudrait 158 550 ANNÉES pour gagner 5 000 milliards de dollars.
5 000 milliards de dollars, c'est une somme d'argent presque insondable.
Cependant, même avec ce soutien financier astronomique, le monde dépend toujours des hydrocarbures pour 84 % de ses besoins énergétiques, soit une baisse de seulement 2 % depuis que les gouvernements ont commencé à dépenser sans compter pour les énergies renouvelables il y a 20 ans.
C'est ce qu'affirme Mark Mills dans un rapport du Manhattan Institute, qui conclut que :
Les leçons tirées de la dernière décennie montrent clairement que les technologies solaires, éoliennes et de batteries ne peuvent pas être mises en œuvre en cas de besoin, qu'elles ne sont pas intrinsèquement "propres" ni même indépendantes des hydrocarbures, et qu'elles ne sont pas bon marché.
Compte tenu de tout cela, il devrait être clair que les soi-disant énergies renouvelables - plus précisément, les énergies non fiables - ont été un échec retentissant. Elles ne sont pas viables pour la production d'électricité de base, même si elles ont bénéficié de 5 000 milliards de dollars de subventions et si elles ont fait l'objet de vingt ans d'efforts. Aujourd'hui, l'utilisation de l'énergie éolienne et solaire pour la production massive d'électricité est une solution politique artificielle qui n'aurait pas été choisie sur un marché de l'énergie véritablement libre.
L'énergie éolienne et solaire peut être utile dans des situations spécifiques. Mais il est ridicule de penser qu'elles peuvent fournir une énergie de base fiable à une économie industrielle avancée. C'est comme essayer de faire entrer une cheville carrée dans un trou rond.
Néanmoins, les gouvernements, les médias, les universités et les célébrités insistent avec désinvolture sur l'imminence d'une "transition" énergétique, comme si elle était prédestinée.
Il est choquant et déprimant de constater que tant d'adultes pensent pouvoir modifier comme par magie l'économie, la chimie, les contraintes techniques et la physique de la production d'énergie pour les adapter à leurs fantasmes enfantins et à leurs agendas politiques.
Les énergies non fiables, c'est-à-dire les énergies renouvelables, ne remplaceront pas les hydrocarbures de sitôt et n'apporteront certainement pas la sécurité énergétique... malgré ce que croient de nombreuses personnes "sérieuses".
Lorsqu'il s'agit de disposer d'une énergie de base fiable, la majeure partie de l'humanité n'a que trois choix :
1) les hydrocarbures - charbon, pétrole et gaz
2) l'énergie nucléaire
3) abandonner la civilisation moderne pour un niveau de vie préindustriel.
À moins que des extraterrestres amicaux ne livrent une nouvelle technologie énergétique magique, la plupart des endroits n'ont pas d'autres alternatives.
Les gouvernements occidentaux ayant l'intention de passer au vert, de sanctionner les grands exportateurs d'énergie (Russie, Iran, Venezuela) et d'éviter les hydrocarbures en général (ESG, taxes sur les bénéfices exceptionnels, limitation de l'exploration, réglementations contraignantes), il ne reste plus qu'à faire un choix simple.
Ils peuvent soit adopter l'énergie nucléaire, qui ne produit aucune émission de carbone, soit renoncer à une électricité fiable.
Je pense que les gouvernements occidentaux ne tarderont pas à se tourner vers l'énergie nucléaire pour deux raisons.
Raison n° 1 : la hausse des prix des hydrocarbures.
Raison n° 2 : le GNC.
Hausse des prix des hydrocarbures
Tout d'abord, une clarification nécessaire.
Des mots vagues et imprécis conduisent à une pensée vague et imprécise.
Le terme "combustibles fossiles" en est un excellent exemple.
Lorsque le commun des mortels entend "combustibles fossiles", il pense à une technologie sale datant des années 1800. Beaucoup croient qu'ils brûlent des dinosaures morts pour alimenter leur voiture. Ils pensent également que les combustibles fossiles vont bientôt s'épuiser et détruire la planète en l'espace d'une décennie.
Aucune de ces choses absurdes n'est vraie, mais de nombreuses personnes y croient. L'utilisation d'un langage trompeur et vague joue un rôle important.
Je vous suggère de rayer le mot "combustibles fossiles" de votre vocabulaire et de lui préférer le mot "hydrocarbures", qui est bien meilleur et plus précis.
Un hydrocarbure est une molécule composée d'atomes de carbone et d'hydrogène. Ces molécules sont les éléments constitutifs de nombreuses substances différentes, y compris des sources d'énergie telles que le charbon, le pétrole et le gaz. Ces sources d'énergie constituent l'épine dorsale de l'économie mondiale depuis des décennies, fournissant de l'énergie aux industries, aux transports et aux foyers.
La civilisation moderne n'a que deux choix pour l'énergie de base : les hydrocarbures ou le nucléaire.
Je pense que les prix des hydrocarbures augmenteront considérablement dans les mois à venir, ce qui rendra le nucléaire - la seule alternative pratique - encore plus attrayant qu'il ne l'est déjà.
Je pense que quatre tendances lourdes vont pousser les prix des hydrocarbures à la hausse.
Tendance n° 1 : la fin du système des pétrodollars : Le gouvernement américain perdra bientôt sa capacité à imprimer de l'argent pour acheter de l'énergie, un privilège incroyable dont aucun autre pays ne dispose. Cela aura des conséquences importantes sur les prix du pétrole.
Tendance n° 2 - Dépréciation généralisée des monnaies : Les gouvernements du monde entier n'ont d'autre choix que de s'engager dans une dépréciation croissante de leur monnaie. L'année 2023 pourrait être l'année du crescendo.
Tendance n° 3 - Hystérie du carbone et sous-investissement : Les gouvernements ont réorienté des milliers de milliards de capitaux du nucléaire et des hydrocarbures vers l'éolien et le solaire. De plus, la folie ESG, les objectifs "net zéro" et d'autres politiques gouvernementales défavorables ont conduit à un sous-investissement massif dans les hydrocarbures. Je m'attends à ce que l'hystérie du carbone entraîne un resserrement de l'offre et une hausse des prix.
Tendance n° 4 : les troubles géopolitiques : Le conflit entre la Russie (deuxième exportateur de pétrole) et l'Ukraine n'a pas de fin en vue. Les tensions avec l'Iran peuvent exploser à tout moment. Par conséquent, les troubles géopolitiques pourraient facilement s'intensifier, entraînant des perturbations dans l'approvisionnement en hydrocarbures de la Russie et du Moyen-Orient.
Il s'agit là de quatre tendances lourdes qui poussent à la pénurie et à une hausse significative des prix des hydrocarbures.
Lorsque les hydrocarbures deviennent chers, le monde se tourne vers d'autres solutions. Et il n'y en a qu'une : le nucléaire.
Sécurité énergétique
Il est primordial d'avoir un accès sûr à l'énergie, qui est essentielle à toute économie et à la stabilité de tout pays. C'est pourquoi la sécurité énergétique est une sécurité nationale.
Sans sécurité énergétique, tout pays se trouve dans une position vulnérable. Aucune nation souveraine ne peut tolérer d'être à la merci de quelqu'un d'autre pour quelque chose d'aussi crucial que l'énergie.
Sans surprise, de nombreux gouvernements se tournent inévitablement vers le nucléaire pour garantir leur accès à une énergie fiable. En effet, une petite quantité d'uranium peut produire une énergie considérable dans une centrale nucléaire.
Selon le Nuclear Energy Institute, une pastille d'uranium d'un pouce de haut peut produire autant d'électricité qu'une tonne de charbon, 149 gallons de pétrole et 17 000 pieds cubes de gaz naturel.
Il n'est pas pratique pour les pays qui ne disposent pas de réserves nationales d'hydrocarbures de stocker plusieurs années de charbon, de pétrole ou de gaz. En revanche, il est pratique pour les pays de stocker de l'uranium pour une durée de cinq ans pour les centrales nucléaires.
Prenons l'exemple du Japon.
Le Japon est la troisième économie mondiale. Avant la catastrophe de Fukushima, les centrales nucléaires produisaient environ 30 % de l'électricité japonaise.
Après Fukushima, le Japon a fermé tous ses réacteurs nucléaires.
Le Japon a fermé ses centrales nucléaires en dépit d'une politique gouvernementale qui l'oblige à constituer des stocks d'énergie pour une durée d'au moins cinq ans. Cette politique remonte au début des années 1970, lorsqu'une grande guerre régionale au Moyen-Orient a perturbé l'approvisionnement en énergie et ébranlé le Japon, qui ne dispose pas de ses propres ressources énergétiques.
L'uranium est le seul moyen possible pour le Japon de respecter les conditions de cette politique. Il n'est pas possible pour Tokyo de stocker du charbon, du pétrole ou du gaz pour une durée de cinq ans.
Le Japon a fait une exception d'urgence à cette politique en raison de Fukushima. Mais sans sécurité énergétique, il se trouve dans une position vulnérable face à son rival historique, la Chine. Cela est particulièrement vrai si des troubles géopolitiques au Moyen-Orient ou en Europe de l'Est perturbent l'approvisionnement en pétrole et en gaz.
Il serait ironique de voir le Japon souffrir d'un nouveau choc pétrolier pendant la période où il a suspendu la politique qui devait justement l'en protéger. Cela devrait inciter le Japon à ne pas retarder le redémarrage de ses réacteurs nucléaires.
En fait, le Japon a récemment opéré un virage spectaculaire vers l'énergie nucléaire parce qu'il a finalement réalisé qu'il n'y avait pas d'autre solution pour répondre à ses besoins en matière de sécurité énergétique.
Tokyo a commencé à réactiver ses réacteurs nucléaires et à mettre en œuvre des politiques pro-nucléaires.
Si le redémarrage des réacteurs japonais est un facteur important pour l'équilibre du marché, ce n'est pas le seul. Même si la demande japonaise d'uranium ne revient jamais, les 150 nouveaux réacteurs en Chine pourraient créer une nouvelle demande énorme qui la compensera largement à long terme.
Voilà ce qu'il en est de l'uranium.
Je ne serais pas surpris de voir les prix des hydrocarbures grimper en flèche dans le cadre d'une crise géopolitique, ce qui aurait pour effet de catalyser les prix de l'uranium à la hausse.
Quoi qu'il en soit, les prix des hydrocarbures devraient s'envoler pour les autres raisons que j'ai mentionnées plus haut. En conséquence, je m'attends à ce que les pays occidentaux deviennent bientôt désespérés en matière de sécurité énergétique.
Ils finiront par se rendre compte, comme le Japon, que l'énergie nucléaire est la seule solution. Cette prise de conscience donnera un coup de fouet au marché haussier de l'uranium qui est déjà en cours.
Avec les multiples crises qui se déroulent en ce moment même, le prochain grand mouvement pourrait se produire de façon imminente.
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Les énergies renouvelables s'approchent lentement des rendements décroissants
Autrefois source d'espoir pour maintenir notre mode de vie moderne, les énergies renouvelables sont sur le point d'atteindre des rendements décroissants (c'est-à-dire qu'elles apportent de moins en moins de bénéfices à la société à chaque ajout d'un nouveau panneau solaire ou d'une nouvelle éolienne). Pour mémoire, les combustibles fossiles ont depuis longtemps dépassé le même stade, où le forage d'un nouveau puits ou l'ouverture d'une nouvelle mine consomme plus de ressources et d'énergie que le précédent - sans parler de l'augmentation des niveaux de CO2. La question est la suivante : pouvons-nous poursuivre la civilisation de haute technologie basée sur les énergies renouvelables ou sommes-nous sur le point de rencontrer les mêmes limites qu'avec toutes les autres technologies que nous avons utilisées dans le passé ?
Il n'est pas facile de fournir des données pour étayer les affirmations selon lesquelles les rendements sont décroissants. Cela va bien au-delà des "simples" calculs de retour sur investissement - il faut une approche holistique, une véritable évaluation du berceau à la tombe si vous voulez. Jusqu'à présent, je n'ai pas trouvé d'étude de ce type (les travaux de Simon Michaux s'en rapprochent le plus). Si vous êtes un chercheur indépendant ou un étudiant à la recherche d'un sujet de thèse, n'hésitez pas à approfondir le sujet - mais faites-moi savoir ce que vous avez trouvé.
En attendant, comme d'habitude, considérez ce qui suit comme une expérience de pensée et voyez si cela a un sens pour vous. Comme toujours, faites preuve d'esprit critique et ne prenez pas pour argent comptant tout ce que je dis (et encore moins les personnes non éduquées des médias grand public). Ceci étant dit, voyons ce que pourraient être les signes inquiétants d'un rendement décroissant de la société lorsqu'il s'agit de déployer les "énergies renouvelables" à grande échelle.
Tout d'abord, prenons cette petite nouvelle en provenance de mon petit pays. Depuis l'automne dernier, la Hongrie a cessé d'accepter l'alimentation de toutes les nouvelles installations solaires, y compris celles installées sur les toits des maisons familiales. On pourrait dire que c'est le résultat de mauvaises décisions politiques, d'une mauvaise gestion, d'un plafonnement des prix de l'électricité ou autre, ou encore commencer à réfléchir de manière critique à ce sujet. Comme mon petit pays corrompu est loin d'être le seul à prendre de telles décisions (comme la réduction drastique des frais d'alimentation, bien en dessous du point de retour économique en Californie ensoleillée), mon sixième sens me dit que nous sommes confrontés à des problèmes systémiques ici.
On a de plus en plus le sentiment que nos réseaux électriques ne sont pas tout à fait à la hauteur lorsqu'il s'agit d'accepter de grandes quantités d'électricité "renouvelable". Prenons l'exemple de la nouvelle suivante, qui nous vient de la capitale mondiale du "libre marché" : les États-Unis. Dépourvus de la moindre compréhension technique, les économistes qui écrivent l'essai ci-dessus (en plus de donner de nombreux autres "excellents" conseils d'investissement, dont "un effort pour placer des réacteurs à fusion nucléaire sur la lune"), concluent que le problème peut être résolu en dépensant plus d'argent. C'est aussi simple que cela. Mais avant de passer à la proposition de dépenses d'argent, il faut d'abord comprendre certaines choses.
Les énergies renouvelables sont intrinsèquement et désespérément intermittentes. Elles produisent de l'électricité selon leur propre calendrier, en fonction du temps et de l'heure de la journée, sans tenir compte de la demande réelle d'électricité. Elles surproduisent pendant les jours venteux et ensoleillés, et sous-produisent terriblement pendant les soirées où la demande tend à être la plus élevée.
Afin de compenser ce défaut inhérent, il faut ajouter une sorte de stockage. Comme vous pouvez vous y attendre, cela augmente les coûts d'au moins 30 à 40 %, ce qui rend absurde toute proposition d'installer des panneaux solaires sur votre toit pour lutter contre la hausse des prix de l'électricité. L'ajout d'un système de stockage sur batterie à une maison familiale porterait le délai de récupération bien au-delà de dix ans, ou de la durée de vie pratique de nombreux éléments de l'installation. La situation n'est pas non plus très différente lorsqu'il s'agit des grands réseaux nationaux. Lion Hirth, dans son étude de 2013 intitulée : The Market Value of Variable Renewables - The Effect of Solar and Wind Power Variability on their Relative Price (La valeur marchande des énergies renouvelables variables - L'effet de la variabilité de l'énergie solaire et éolienne sur leur prix relatif), a constaté que l'ajout d'énergie éolienne au-delà de 30 % de l'électricité totale produite et d'énergie solaire au-delà de 15 % réduit effectivement de moitié leur valeur marchande (la réduisant à 50-80 %) - exactement en raison des investissements supplémentaires nécessaires pour maintenir la stabilité du réseau... Du moins jusqu'à ce que le niveau suivant soit atteint, où les services publics devraient investir davantage encore dans des équipements et des systèmes de stockage toujours plus sophistiqués et compliqués. Ainsi, l'affirmation selon laquelle l'énergie solaire et éolienne est moins chère que les combustibles fossiles n'est vraie que dans la mesure où elle est bien équilibrée par les technologies anciennes et polluantes qu'elle vise à "remplacer".
La croissance économique dépend d'une énergie bon marché. Si le coût de l'électricité, par exemple, augmente de manière disproportionnée (par rapport aux autres coûts/avantages liés à la gestion d'une économie), les gens et les entreprises commencent à réfléchir sérieusement à la manière de conserver et d'acheter moins, et certainement pas à la manière d'accroître leur consommation. Puisqu'aucune activité économique ne peut être réalisée sans dépenser d'abord de l'énergie, tous les efforts seront faits pour réduire toutes les dépenses autres que l'énergie : investissements compris. Espérer que les prix de l'électricité augmenteront (et resteront) suffisamment élevés pour justifier des dépenses supplémentaires en matière de stockage, c'est en fait espérer des niveaux de prix de l'énergie induisant une récession et tuant l'industrie - comme ceux que nous connaissons actuellement en Europe.
Actuellement, toute activité industrielle, y compris la production de plaquettes de polysilicium pour fabriquer des panneaux solaires, ou l'extraction et la fusion de métaux de terres rares pour fabriquer des aimants puissants pour les éoliennes et les moteurs électriques, dépend à 100% de la disponibilité de combustibles fossiles abondants et bon marché. Qu'il s'agisse d'excavatrices minières, de camions à benne basculante ou de navires de fret engloutissant du diesel à la pelle, ou de fonderies fonctionnant grâce à la chaleur de processus stable et aux courants électriques générés par le charbon et le gaz naturel, les combustibles fossiles sont partout... Jusqu'à présent, pas un seul panneau solaire ou éolienne sur Terre n'a été produit uniquement avec de l'électricité "renouvelable" (de l'exploitation minière à l'installation, entièrement hors réseau, et non soutenue par des combustibles fossiles ou des astuces comptables). Il n'est donc pas irrationnel de supposer qu'une fois les combustibles fossiles disparus, les énergies renouvelables le seront aussi. Sans le moindre délai. Si vous pensez le contraire, dites-moi pourquoi il n'y a pas de projets réels en cours en ce moment visant à prouver l'extraordinaire affirmation que les énergies renouvelables peuvent effectivement être produites uniquement par des énergies renouvelables ? Je suppose que vous commencez à voir où je veux en venir.
Toutes les énergies renouvelables (et tout ce qui est électrique) dépendent de la disponibilité du cuivre, une matière première finie que l'on trouve en concentrations de plus en plus faibles, de plus en plus loin de la civilisation, et qui nécessite toujours plus d'eau douce, et oui de carburant diesel, pour être obtenue année après année alors que les gisements bon marché à extraire s'épuisent lentement. À mesure que ces ressources deviennent plus chères (et rares) et que les teneurs en minerai se dégradent, l'exploitation du cuivre deviendra tout d'abord non rentable, puis cessera. C'est la principale raison de la pénurie de cuivre qui s'annonce, malgré une demande qui explose (du moins en théorie), et non un "manque d'investissement". Les sociétés minières attendent des prix qui mettraient la plupart des clients en faillite - afin de pouvoir extraire le cuivre restant (plus cher) pour ceux qui restent.
Enfin, nous arrivons au sujet inquiétant des flux de déchets. L'énergie éolienne et solaire a une durée de vie de 15 à 25 ans, alors que les centrales à charbon ou nucléaires durent facilement cinq décennies, voire plus. Cela signifie que nous devrions construire au moins deux fois plus d'énergie renouvelable pour remplacer complètement les sources traditionnelles sur la même période. (Sans parler du fait que la production réelle d'électricité à partir des "énergies renouvelables" tend à être bien inférieure à leur capacité nominale - voir le point 1 ci-dessus). On peut donc supposer sans risque un rapport de remplacement de un à quatre (si ce n'est plus) au cours des cinquante prochaines années... En d'autres termes, il faudrait construire au moins 4 parcs éoliens pour remplacer une centrale au charbon de même capacité au cours des 50 prochaines années. Cette approche, bien sûr, produirait des mégatonnes de déchets non recyclables : des pales d'éoliennes (fabriquées à partir de résines dérivées du pétrole) aux plaquettes de polysilicium dopées avec des métaux rares mais toxiques, en passant par les innombrables bassins de décantation contenant des millions de mètres cubes d'eaux usées acides et pleines de métaux lourds, laissées par l'exploitation minière.
Sachant tout cela, il n'est pas difficile de comprendre ce qui se passerait si les compagnies d'électricité parvenaient à secouer l'arbre magique de l'argent suffisamment fort pour être couvertes d'énormes quantités de liquidités... Suffisamment pour investir dans des "réseaux intelligents". Si elles voulaient vraiment résoudre le problème de l'intermittence causé par l'adoption d'une trop grande quantité d'énergie "renouvelable", elles devraient construire des connexions interétatiques (nécessitant des milliers, voire des millions de tonnes d'aluminium pour les câbles de transmission et des quantités incalculables de cuivre pour les transformateurs haute tension, les commutateurs et les onduleurs "intelligents"), ainsi que des systèmes de stockage par gravité, des parcs de batteries et bien d'autres choses encore. Tout cela en parallèle avec le remplacement du vieux réseau électrique vieillissant, qui provoque des incendies et des pannes... En conséquence, nous verrons :
Les prix du cuivre s'envoler, faisant chuter la plupart des calculs de retour sur investissement des réseaux intelligents.
Une augmentation significative de la demande en diesel et en eau douce de la part des mines qui augmentent leur production dans les endroits les plus reculés, des Andes arides aux forêts luxuriantes du bassin du Congo. De nouvelles infrastructures devraient être construites à grands frais (routes, chemins de fer, câbles de transmission d'électricité, ainsi que des centrales électriques au charbon ou au gaz naturel alimentant les mines et les raffineries en électricité).
Il s'ensuivrait une accélération similaire de la déforestation et de la création de bassins de décantation toxiques, les accidents empoisonnant les eaux avoisinantes devenant encore plus fréquents... Sans parler de l'augmentation des émissions de CO2.
La production de lithium, de cobalt, de germanium et des innombrables autres métaux rares nécessaires à la transition devrait être intensifiée de manière encore plus importante, car la demande de ces substances rares serait multipliée par cent par rapport au niveau actuel.
Dans l'ensemble, il faudrait extraire plus de terre au cours des prochaines décennies que nous ne l'avons fait au cours des dix derniers millénaires. Les sociétés d'exploitation minière et de combustibles fossiles s'enrichiraient au-delà de toute mesure et seraient incitées à investir davantage dans de nouveaux puits de pétrole et de nouvelles mines, ce qui rapprocherait encore davantage l'épuisement inévitable de ces ressources (ainsi que l'effondrement du climat).
N'oubliez pas que les combustibles fossiles ont largement dépassé leur point de rendement décroissant. L'énergie nette qu'ils fournissent à la société est déjà en baisse et le serait encore plus rapidement si nous nous lancions dans cette mission. Nous n'avons plus le temps ni l'échelle pour électrifier notre monde.
Les rendements décroissants des énergies renouvelables approchent à grands pas. Afin d'en ajouter davantage au réseau, les réseaux électriques devraient être complètement réorganisés. Si un pays disposant de suffisamment d'argent se lançait dans une telle mission, il finirait rapidement par évincer les réseaux nationaux concurrents du marché des ressources finies, rendant le changement plutôt injuste et inégal. Néanmoins, si cette approche insensée devait réussir, malgré les nombreux défis techniques actuellement insurmontables, le pays en question remplacerait son réseau basé sur les combustibles fossiles par un réseau renouvelable à un coût matériel et environnemental élevé au nom de la réduction des émissions de CO2, mais sans aucun avantage économique supplémentaire. Ce nouveau réseau produirait la même vieille électricité 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour sa même vieille clientèle industrielle et résidentielle, qui abandonne maintenant les combustibles fossiles et demande encore plus de jus que jamais... pour fabriquer les mêmes vieux trucs qu'avant la transition.
Il en résulterait bien sûr une augmentation considérable de la complexité technique et sociétale, à laquelle s'ajouterait un calendrier de remplacement deux fois plus fréquent que pour les anciennes technologies. L'ensemble du réseau nécessiterait une révision complète avec des onduleurs, des dispositifs de commutation intelligents, des panneaux solaires vieillissants, des boîtes de vitesse d'éoliennes défectueuses, des pales cassées et tout le reste toutes les deux décennies (voire moins pour les composants électroniques sensibles et les batteries). Nous nous retrouverions rapidement dans un scénario où une part importante (et toujours plus importante) de l'économie travaillerait jour après jour pour remplacer ou recycler des équipements, extraire et fondre des métaux pour ce qui ne peut être récupéré à partir de matériel cassé... Tout cela afin de maintenir un réseau électrique d'une complexité byzantine sans aucune sauvegarde (comme le gaz naturel, le pétrole ou le charbon).
L'électricité deviendrait absolument indispensable pour tous les secteurs de l'économie, y compris la fabrication des équipements qui rendent tout cela possible. Tout cela coûterait de plus en plus cher, car les anciennes mines (qui fournissent le remblai nécessaire aux composants non recyclables) s'épuiseraient et il faudrait construire de nouvelles mines produisant des minerais de qualité toujours inférieure. Imaginez seulement ce qu'il resterait de la nature après quelques remplacements dans le processus.
Si tout cela semble être un défi impossible à relever, alors c'est peut-être le cas.
Devrions-nous alors revenir aux combustibles fossiles ? Eh bien, ce navire est parti depuis longtemps, comme je ne cesse de le répéter. Le pétrole a peut-être déjà dépassé son pic de production en 2018, et son long déclin dû à l'épuisement naturel se profile à l'horizon. Le pétrole étant essentiel pour produire presque tout, son lent épuisement rapprocherait de plus en plus le déclin de la production de gaz naturel et de charbon également....
Sans parler du fait que nous avons déjà dépassé tous les seuils de sécurité en matière de concentration de CO2 dans l'atmosphère. La dernière fois qu'elle a été aussi élevée qu'aujourd'hui, les températures mondiales étaient supérieures de 3 à 4 degrés, sans calottes glaciaires sur les deux pôles et sans humains se débattant autour. Cela nous donne de nombreuses raisons d'éviter toute émission supplémentaire de gaz climatiques à partir d'aujourd'hui, y compris l'exploitation minière et la construction.
Quelle est la solution alors ? Les sociétés devraient réapprendre à vivre avec de moins en moins d'énergie et finalement se passer complètement d'électricité ou de combustibles fossiles dans les décennies et le siècle à venir. Y parviendront-elles ? Aucune chance. L'énergie étant l'économie, en consommer de moins en moins signifierait une activité économique de plus en plus faible. Cela se traduirait rapidement par des pertes de bénéfices et des dettes insoutenables (pour les gouvernements comme pour les entreprises), entraînant des défauts de paiement et une perte générale de produits et de services. Personne ne voterait pour cela.
Il n'est donc pas difficile de comprendre pourquoi tout le monde a intérêt à maintenir le statu quo d'une manière ou d'une autre. Il n'est pas étonnant non plus que tout le monde se cache derrière des murs de déni : le culte des combustibles fossiles nie volontiers l'épuisement des ressources et le changement climatique, tandis que le camp des énergies renouvelables nie la pollution, les difficultés techniques et, bien sûr, l'épuisement des ressources minérales limitées dont dépend toute leur techno-utopie.
Il n'y a qu'une seule entité en pleine conscience de la réalité : la nature. L'épuisement de ses riches gisements de pétrole et de métaux nous enseignera donc à la dure ce que nous pouvons ou ne pouvons pas réaliser, indépendamment de ce que nous voulons croire possible. Au cours des prochaines décennies, nous devrons nous adapter à ces réalités fondamentales ainsi qu'à la détérioration rapide de notre situation écologique. Un changement de paradigme, s'éloignant de la consommation de masse - et de la forte utilisation d'énergie - sous une forme ou une autre, est à court terme.
À la prochaine fois,
B
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Le patron de Siemens Energy en a marre des problèmes de l’éolien: « Cela demande 10 fois plus de matériaux que les technologies conventionnelles »...Siemens Energy estime que ses résultats sont « freinés » par les mauvaises performances Siemens Gamesa Renewable Energy, sa filiale qui fabrique des éoliennes.
L'énergie éolienne en Allemagne :
Grandes promesses, petits rendements
Les exploitants gardent le facteur de charge de leurs parcs éoliens comme un secret d'Etat. Le Neue Züriche Zeitung l'a calculée lui-même en simulant 18 000 types d'éoliennes par analyse des données météorologiques heure par heure sur une période de dix ans.
En réalité à cause du plafonnement de la production électrique et protection des espèces volantes (Les Verts allemands veulent donc désormais restreindre considérablement la protection des espèces d'oiseaux menacées), la rentabilité sera inférieure à ces simulations.
Par exemple à Reichertshüll, l'un des plus grands parcs éoliens forestiers de Bavière., 11 éoliennes de la société Nordex y ont été raccordées au réseau en 2017 avec un facteur de charge > 25%. Du moins en théorie. En effet, la simulation ne peut que partiellement tenir compte de la topographie complexe de la forêt et des limitations dues aux exigences en matière de bruit et de protection des espèces.
En réalité, le facteur de charge est "nettement inférieur à 20%", selon l'investisseur suisse.
Les résultats théoriques sont décevants.
Selon un calcul de l'Institut allemand de l'énergie éolienne datant de 2003, la rentabilité des grandes installations en Allemagne commence à partir d'un facteur de charge de 23%. A l'époque, les exploitants recevaient toutefois de l'Etat un prix de rachat fixe très élevé. Avec le modèle actuel de prime de marché, le directeur de la chaire d'énergie éolienne de Stuttgart, Po Wen Cheng, estime qu'une valeur indicative d'environ 30% est réaliste. Interrogés par la NZZ, les développeurs de projets de parcs éoliens n'ont pas souhaité s'exprimer à ce sujet.
1/4 des éoliennes existantes ne seraient théoriquement pas rentables sans subvention, ultra-majoritairement dans le sud du pays.
Seules 15% seraient très rentables théoriquement (en vert, image 1) avec un facteur de charge > 30%, toutes situées dans la moitié nord du pays, dont 83% à l'extrême nord.
Mais la consommation électrique du pays est surtout dans les länder du sud et dans la Rhur (en bleu, image 2) : la Bavière et le Bade-Wurtemberg, avec le site chimique de Ludwigshafen tout proche, ont besoin de presque trois fois plus d'électricité que les cinq Länder du nord de l'Allemagne.
C'est pourquoi d'immenses lignes électriques sont désormais construites, lignes électriques qui dérangent énormément.
(https://www.rtbf.be/…/en-allemagne-les-reseaux-delectricite…)
Malgré ces énormes différences de rentabilité, tous les Länder doivent réserver 2% de leur territoire à l'énergie éolienne d'ici fin 2023. Il n'est pas certain que l'on trouve des investisseurs pour ces surfaces.
En effet, lors des appels d'offres pour l'obtention de subventions pour de nouveaux projets éoliens, les soumissionnaires se sont faits de plus en plus rares. C'est justement dans le sud, où la pénurie d'électricité est la plus importante, que personne ou presque ne veut investir.
L'Allemagne encourage donc le développement de l'énergie éolienne même sur les mauvais sites.
De plus, la rentabilité des éoliennes s'améliore avec la taille. Pour les éoliennes construites depuis 2015, la hauteur de la tour et le diamètre du rotor ont plus que doublé. Le facteur de charge est également nettement plus élevé, avec 29%, contre 21% pour celles d'avant 2000. Plus les éoliennes produisent d'électricité, plus elles marquent le paysage. Mais les chercheurs ont démontré que le taux de collision de certains rapaces et oiseaux migrateurs est nettement plus élevé lorsque le diamètre du rotor augmente.
https://www.nzz.ch/…/windkraft-in-deutschland-grosse-verspr…
(par adrien couzinier)
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Energie : la galère de l'énergie solaire
https://2000watts.org/index.php/home/thomas-norway/1280-energie-la-galere-de-l-energie-solaire.html
la galère de l’énergie solaire... "Je ne suis pour ou contre aucune technologie, je suis pour la compréhension du problème et l’acceptation démocratique des conséquences de nos choix."
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Energie: un scénario 100% renouvelables ne tient pas la route ! - Causeur
https://www.causeur.fr/electricites-renouvelables-intermittentes-elri-contexte-190519
Energie: un scénario 100% renouvelables ne tient pas la route !....Sans cesse paraissent des études, y compris d’acteurs institutionnels comme l’ADEME, assurant à l’opinion qu’à échéance, toute l’électricité dont les consommateurs auront besoin sera fournie, avec l’appoint de l’hydroélectricité, par les électricités renouvelables intermittentes (ElRi), électricités éolienne et solaire photovoltaïque...
Les quantités de déchets provenant de l’éolien et du solaire photovoltaïque, notamment, sont beaucoup plus importantes que ceux du nucléaire pour une même quantité d’électricité produite. Et ces déchets « renouvelables » sont éternellement toxiques, contrairement aux déchets radioactifs dont la dangerosité décroît avec le temps.
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La réalité d'un échec prévisible des énergies renouvelables - EconomieMatin
http://www.economiematin.fr/news-realite-echec-previsible-energies-renouvelables
...l'éolien et le voltaïque ne peuvent pas être considérées comme des énergies renouvelables. Le dire c'est bien, le répéter c'est nécessaire, mais le prouver c'est mieux..Favoriser ces filières pour satisfaire des « ego » n'est pas acceptable…
Les coupures californiennes montrent clairement l’impasse dans laquelle conduit le rêve de l’électricité « tout renouvelable »...C’est pourtant la voie dans laquelle s’engagent résolument es macroniens français (la programmation pluriannuelle de l’énergie adoptée cet été vise 38 % en 2028)..Si vous croyez les promesses des politiciens verts, faites provision de bougies !
L'État a tellement privilégié l'éolien et le solaire que les opérateurs doivent procéder à des coupures de courant, en l'absence de vent et de soleil.
L'anecdote est cruelle. Ces derniers jours, alors que la Californie connaît des températures extrêmes, dépassant dans certains endroits 50 degrés, les possesseurs de Tesla ont vu sur leur tableau de bord s'afficher un message les incitant à modérer l'utilisation de leur voiture électrique. S'ils souhaitent recharger leur batterie, Tesla les invite à le faire dans les stations Supercharge, et non chez eux, ou à se brancher à leur domicile mais dans l'après-midi, lorsque la demande en énergie est moindre. Tesla, l'icône californienne de la voiture électrique, donc peu polluante, doit se rendre à l'évidence : les énergies renouvelables ne sont pas infaillibles.
La Californie a fait le pari du renouvelable pour produire son électricité : environ un tiers de cette énergie est produit grâce aux immenses champs de panneaux solaires et d'éoliennes qui couvrent certains endroits dépeuplés, comme au cœur du désert Mojave, sur la route de Las Vegas. Mais le système énergétique californien est à la peine. La canicule qui sévit dans l'État, ainsi qu'au Nevada voisin, entraîne une surconsommation d'électricité. En cause, les climatiseurs qui tournent à plein régime. Aux États-Unis, en période de fortes chaleurs, les innombrables climatiseurs peuvent représenter 70 % de la consommation du secteur résidentiel, selon l'Agence internationale de l'énergie.
Le système électrique californien est mis à rude épreuve. D’abord, plusieurs centrales à gaz sont à l’arrêt ; ensuite, depuis plusieurs années, le Golden State a fait le choix de se passer du nucléaire. En 2012, l’opérateur de San Diego, San Diego Gas & Electric, a fermé une centrale dotée de deux réacteurs de plus de 1 000 MW chacun, car le site nucléaire est situé sur une zone sismique. Il l’a remplacé par une centrale à gaz, beaucoup plus polluante en termes d’émissions de CO2. Une autre centrale, Diablo Canyon Power Plant, devrait connaître le même sort.
Les éoliennes et les panneaux solaires pourraient sans doute compenser la perte de capacité nucléaire. Le problème, c’est que depuis des semaines, le vent souffle peu, et les panneaux solaires sont inefficaces la nuit alors que les températures restent élevées. En l’absence de capacité de stockage, l’électricité produite la journée ne peut donc être restituée la nuit. Les opérateurs n’ont pas le choix : en manque de capacité de production, ils doivent couper l’électricité de leurs clients. L’un des principaux fournisseurs californiens, PG & E, a ainsi privé de courant près de 220 000 foyers la semaine dernière. L’urgence de la situation l’a contraint à couper l’électricité sans prévenir ses clients, durant des périodes de 60 à 90 minutes… Plus de 100 000 familles alimentées par Edison International ont subi le même sort. Les entreprises sont elles aussi mises à contribution : les fournisseurs leur demandent de réduire leur consommation…
Lire aussi : Le nucléaire, grand absent du plan de relance ?
Jeudi matin, plus de la moitié de l'électricité produite par la Californie l'était par les centrales à gaz, une source d'énergie fossile qui émet 490 grammes de CO2 par kWh produit, 40 fois plus que le nucléaire. Les innombrables éoliennes ne fournissaient que 17 % de l'électricité californienne, et le solaire… 0 % (il faisait encore nuit). Les émissions totales de CO2 de l'État font frémir : le site ElectricityMap les évalue à 294 grammes de CO2 par KWh produit, contre 61 grammes en France où le nucléaire fournissait, jeudi matin, 60 % de l'électricité produite (l'hydraulique 8 %, le solaire 10 % et l'éolien 5 %). Il y a donc urgence, pour la Californie comme pour les États voisins, à trouver une solution pour stocker l'électricité produite par ses champs de panneaux solaires et d'éoliennes. Un sujet sur lequel travaille ardemment, avec son projet Megapack, Tesla…
Par Michel Revol
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L'industrie des éoliennes en crise - EconomieMatin
http://www.economiematin.fr/news-industrie-eolien-crise-covid-france-situation-butre
L'industrie des éoliennes en crise ..Mme la Ministre Elisabeth Borne, en avait-elle été informée avant de signer en catimini le décret concernant la Programmation Pluriannuelle de l'Énergie basée sur l'éolien ?..il ne serait pas impossible que ce soient les chinois qui prennent un jour le contrôle de la production d’électricité éolienne française...
L’éolien, le solaire et les batteries menacés par une pénurie de matières premières..Pour pouvoir multiplier les éoliennes, les panneaux solaires et les voitures électriques à batteries, il faut avoir accès à des quantités grandissantes de matières premières et de métaux aussi divers que le cuivre, le lithium, le manganèse, le nickel, le cobalt, les terres rares
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Photovoltaïque : le grand gaspillage des municipalités
https://www.contrepoints.org/2020/01/31/363317-photovoltaique-vert-le-grand-bluff-ecolo
Pour les pouvoirs publics, l’essentiel est d’exhiber leur fibre « écolo » aux citoyens, peu importe l’efficacité et le coût des mesures prises pour la collectivité. L’important est d’être sur la photo du journal local, ou encore mieux de passer à la télévision, pour montrer qu’ils défendent l’environnement....
L'avenir incertain de l'éolien terrestre européen
http://www.science-climat-energie.be/2019/12/20/lavenir-incertain-de-leolien-terrestre-europeen/
...Si la politique actuelle est maintenue, le montant du soutien financier apporté par l’Etat aux éoliennes sur la période 2011-2018 (72,7 à 90 milliards €) sera supérieur au coût de construction initial de l’ensemble du parc nucléaire français établi en 2012 par la Cour des Comptes (environ 80 milliards, valeur 2019
Dans une récente étude parue fin 2018, l’Ademe affirme que le tout énergies renouvelables compose l’horizon énergétique le plus compétitif. Une position qu’il convient d’interroger. Par François Lévêque, Mines ParisTech et Dominique Finon, Centre national de la recherche scientifique (CNRS).....
Julien Aubert : Le rapport en question se concentre uniquement sur le coût économique de l'éolien, plus exactement le coût du subventionnement à l'éolien (terrestre et maritime) qui passe soit par des appels d'offre (mise en compétition pour acheter des prix au moins cher), soit par les tarifs de rachat (acheter son électricité à un certain prix). Depuis dix-quinze ans générale, nous avons déjà dépensé neuf milliards d'euros pour produire quelques pourcents d'électricité et nous avons déjà engagé environ quarante milliards d'euros qui se décomposent entre le terrestre et le maritime. Les engagements futurs porteront, avec les engagements présents, à un coût total évalué entre soixante-dix et quatre-vingt milliards. Un élément de comparaison : le parc nucléaire historique a coûté quatre-vingt milliards d'euros (en euros 2019). Cela veut dire que pour produire soixante-quinze pourcents de l'électricité pendant quarante ans, nous avons donc dépensé autant que pendant vingt ans pour produire trois fois moins. Cependant, cela n'a pas d'influence sur la lutte contre les gaz à effet de serre. On va donc dépenser entre 70 et 90 milliards pour n'avoir aucun résultat sur le réchauffement climatique.
La thématique du réchauffement climatique a été portée par les écologistes qui ont réussi à faire croire aux gens que c'était la priorité, mais en réalité leur véritable agenda n'est pas l'avenir de la planète mais la dénucléarisation. En voici une preuve : lors de l'audition d'hier où j'ai présenté au Ministre de Rugy les chiffres, ce dernier m'a immédiatement attaqué, non pas pour contester les chiffres de l'éolien, mais pour dire que le nucléaire était beaucoup plus cher. Prenons le au mot : en incluant le démantèlement des centrales etc., on ajoute trente milliards d'euros : la somme s'élève à 135 milliards d'euros pour 75% pendant 40 ans, contre les 80 milliards d'euros pour 15% pendant vingt ans. Par année, ca fait 45 millions le % de nucléaire contre 266 millions pour l’éolien !
La seule manière d'augmenter le potentiel électrique des éoliennes terrestre, ce serait d'avoir des moteurs plus gros etc... Donc des mats plus hauts... Cela ne sera pas accepté. Surtout, on prend un risque majeur : on nous affirme les yeux dans les yeux qu'il est possible de gérer sur le réseau cet afflux d’électricité intermittente, ce qui n'est pas vrai. Il y a eu des passages l'an dernier où, faute de vents dans l'Europe en général, on a eu un manque subit d'électricité que les centrales nucléaires françaises arrivent à compenser car elles sont pilotables. En diminuant les nucléaires on diminue la capacité de pilotage européenne et en cas de black-out, cela nous coûtera des milliards d'euros.
Quand on produit trop d'éolien, on est même contraint parfois de payer les gens pour qu'ils en achètent, ce qui fait qu'il y a des coûts cachés. Sans parler des cadeaux faits aux promoteurs, dans le cadre de la renégociation du parc éolien en mers. On a triomphé en expliquant aux gens qu'on avait a baissé le prix d'achat. Ce qu'on n'a pas dit aux Français, c'est qu'on avait consenti dans le même temps à payer sur les fonds publics les raccordements de ces éoliennes en mer. Les prix ont baissé mais les coûts du réseau ont compensé. Tout ceci se retrouve dans la facture d'électricité qui a bondi de 40% en dix ans à cause du financement des énergies renouvelables, et désormais depuis 2016 à la pompe. De plus, quand on est forcément subventionné, lorsqu’il y a une très forte production intermittente, les prix baissent et cela tue les industries non-subventionnées et fragilise celui qui est le moteur du circuit : le nucléaire. Qui plus est, le gouvernement veut mettre en concurrence les barrages hydro-électriques : il se trouve que ces barrages nous servent pour redémarrer le parc électrique en cas de black out. Que le secteur privé s'occupe de cela est un vrai problème.
Dans le cadre de mon mouvement, je publierai un livret à l'automne sur une autre vision de l'écologie qui répondra plus amplement à cette question. Il devrait y avoir un moratoire sur l'éolien terrestre, quand on considère les coûts. On devrait aussi plafonner le soutien aux énergies renouvelables et voter tous les ans au parlement ce plafond d’aide. Sur l'éolien, j'ai eu des réponses pitoyables du ministre de l'écologie : je lui ai montré qu'il avait renégocié un contrat à deux cent et quelques euros du mégawatt/heure pour les 6 premiers parcs. Je lui ai dit que, six mois plus tard sur le parc de Dunkerque, les chiffres sortent à cinquante euros et qu'il s'est donc fait avoir. Premièrement, il n'a pas cru le chiffre des Échos ; deuxièmement, il prétend que les marchés ne sont pas comparables parce que ce ne sont pas les mêmes zones. Dans ce cas là, mieux valait tout construire là où c’est le moins cher ! Cet argument ne tient pas : il a simplement subventionné l'industrie éolienne.
Valérie Pécresse avait affirmé qu'elle ne voulait pas de nucléaire en Ile-de-France mais semble oublier que le nucléaire permet d’électrifier sa région. Il faut moins de vert et plus d'écologie.
À l'occasion de la Semaine européenne du Développement Durable, M le Préfet de Saône-et-Loire se félicite de voir émerger le premier champ éolien du département à La-Chapelle-au- Mans ...Avec ses 4 éoliennes de 180 mètres en bout de pale.......................................................
La transition électrique européenne, une impasse?
http://www.science-climat-energie.be/2019/03/28/la-transition-electrique-europeenne-une-impasse/
...aucun gouvernement ayant décidé de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre (GES), ne s’est soucié des conséquences de leurs décisions. Ceci explique les déboires des pays qui se sont précipités dans une stratégie de pénétration accélérée de production d’électricité renouvelable intermittente....
Le député LR Julien Aubert, qui vient d’obtenir une commission d’enquête sur la transition énergétique, espère que ses conclusions feront l’effet d’une « bombe »
« Les Français ont le droit de savoir qui fait la politique énergétique de la France et avec quel argent », juge Julien Aubert, député LR. Il avait déposé en décembre une proposition de création de commission d’enquête « sur l’impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l’acceptabilité sociale des politiques de transition énergétiques ». Cette commission va bien être créée d’ici trois semaines. L’élu du Vaucluse espère bien en être le président.
« On verra qui la majorité va nommer comme rapporteur, quelqu’un qui jouera le jeu ou qui bloquera le fonctionnement de la commission… » attend-il de savoir. Ses membres vont chercher à répondre à des questions finalement assez simples. Qu’est-ce qu’on prélève aux gens, sous quelle forme ? La fiscalité verte contribue-t-elle vraiment et exclusivement à la sauvegarde de la planète et, sinon, vers quoi une partie est-elle détournée ? « Ni le Parlement, ni les Français n’ont une vision très claire de ce qui est exactement prélevé en taxes et quasi-taxes pour le financement de la transition énergétique, juge Julien Aubert. A l’autre bout du tuyau de la dépense, ce n’est pas très clair non plus. »
Spécialiste de l’énergie, Julien Aubert veut notamment comprendre pourquoi l’Etat avance tel un bulldozer pour couvrir d’éoliennes le territoire. « Combien cela coûte-t-il vraiment ? Quels sont les lobbies qui sont derrière ? Qui sont les acteurs qui ont fait fortune dans ce secteur ? J’espère avoir des réponses à toutes ces questions », explique Julien Aubert. Il se demande aussi pourquoi on a mis le paquet sur la voiture électrique en négligeant les biocarburants ou le moteur à hydrogène. Le député souhaiterait que les auditions soient publiques. « On a eu une commission d’enquête sur le nucléaire, il est temps d’en avoir une sur les énergies renouvelables », conclut-il.
07 Février 2019
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Les députés veulent connaître le vrai coût des énergies renouvelables
" Les Français ont le droit de savoir qui fait la politique énergétique de la France et avec quel argent ", juge Julien Aubert, député LR. Il avait déposé en décembre une proposition de cr...
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Des éoliennes, à quel prix? LHK
https://lilianeheldkhawam.com/2018/10/06/des-eoliennes-a-quel-prix-lhk/
L’argent public et ses généreuses subventions ont coulé à flot en direction des énergies dites renouvelables. Cela n’a pas échappé à l’attention des mafias dont un rapport d’Europol nous informait dès 2013, sur le fait que « la mafia investit dans les parcs éoliens pour blanchir son argent » et récupérer les aides européennes!...
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Le déclin des renouvelables en 14 graphiques
https://energieetenvironnement.com/2018/08/18/le-declin-des-renouvelables-en-graphiques/
La transition énergétique aura-t-elle lieu? Bien malin qui pourrait le dire, Chose certaine, elle n’a pas lieu en ce moment. Les investissements dans le solaire, l’éolien et la biomasse stagnent partout dans le monde, quand ils ne sont pas carrément en déclin. Un récent rapport de Bloomberg compile les données trimestrielles du 1er janvier 2005 au 30 juin 2018. On trouvera ici un aperçu des principales tendances mondiales et nationales...
Le débat public sur la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) de 2018 à 2028 vient de s'achever. Ce dispositif aura comme conséquences le développement au forceps de l’électricité éolienne en France !
Le débat public sur la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) de 2018 à 2028 vient de se terminer. Cette PPE, on l’a vu très clairement au cours du débat, aura comme conséquences le développement au forceps de l’électricité éolienne en France. Car on nous l‘a sans arrêt répété, quelle que puisse être la valeur des arguments des opposants qui se sont manifestés, la loi (Loi sur la transition énergétique et la croissance verte, LTECV) est la loi, et elle sera appliquée telle quelle, aussi irrationnelle et contradictoire qu’elle puisse être ! Pourquoi un débat alors ?
Bernard Durand est géochimiste des combustibles fossiles, ex-directeur de la division Géologie-Géochimie de l'IFPEN et ex-directeur de l'ENS de Géologie.
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Retrouvez Yves Calvi tous les jours à 18h20 en clair et en direct sur Canal+.
https://www.mycanal.fr/docus-infos/l-info-du-vrai-du-21-06-des-eoliennes-pour-sauver-hulot/p/1499677
L’éolien en mer : de la folie furieuse ! ... Il est impressionnant de voir autant de gens bardés de diplômes, dont des conseillers de notre président m’a-t-on dit, et semble-t-il le MO à lire ses réponses, ne pas comprendre un problème qui est du niveau du certificat d’études. Je préfère croire qu’ils ne veulent pas le comprendre, ou nient l’existence du problème, pour des raisons qu’eux seuls peuvent nous donner. Discuter des mérites respectifs des différents moyens de produire l’électricité à partir de leur seul coût de production n’a aucun sens. C’est pourtant exactement ce que font ceux qui comparent les prix de production de l’éolien, des centrales à combustibles fossiles et du nucléaire. Ce qu’il faut faire, c’est comparer les coûts de l’électricité des mix électriques comprenant ces différentes sources....
La Grande-Bretagne a passé pratiquement neuf jours sans aucune énergie éolienne générée. Selon les météorologues, cette période calme sans vent devrait encore durer deux semaines. Par ailleurs, selon les climatologues, ce phénomène témoigne également des risques associés à certaines formes d'énergie renouvelable...
Allemagne : ambiance de démolition dans l'éolien
https://augustinmassin.blogspot.fr/2018/04/allemagne-ambiance-de-demolition-dans.html
Il y a maintenant près de 29 000 éoliennes en Allemagne. L'année dernière, ils représentaient environ 16% de la production d'électricité. Cependant, après des décennies d'énergie éolienne, la fermeture de nombreuses installations pourrait bientôt entraîner une baisse de la production. La raison n'est pas que les installations ne fonctionnent plus - mais que leur soutien financier est sur le point d'expirer...
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La Cour des comptes alerte sur le coût des EnR
http://huet.blog.lemonde.fr/2018/04/19/la-cour-des-comptes-alerte-sur-le-cout-des-enr/
Voulez vous frémir ? Devant une somme d’argent faramineuse. D’argent public. Dont la finalité est fortement controversée ? En voici une, piochée dans le dernier rapport de la Cour des comptes. Un rapport sur «le soutien aux énergies renouvelables». Ce chiffre ? 121 milliards d’euros. Il est inéluctable. Il représente en effet uniquement le montant du soutien public auquel s’est engagé l’Etat par les contrats signés avant 2017 au bénéfice des producteurs d’électricité d’origine éolienne et photovoltaïque (plus un chouïa de biométhane)...
Les magistrats de la Rue Cambon publient un rapport sur la politique en faveur des énergies renouvelables. Un dispositif extrêmement coûteux et peu efficace.
La Cour des comptes n'aime sans doute pas se répéter. Or, il y a cinq ans, ses magistrats avaient déjà fait les gros yeux. Dans un rapport consacré aux « politiques publiques de soutien aux énergies renouvelables », ils jugeaient sévèrement les pratiques gouvernementales en la matière. La Cour des comptes fustigeait le caractère « difficilement atteignable » des objectifs de la France en matière d'implantation d'éoliennes, panneaux solaires et autres dispositifs de production d'énergie verte, ainsi que le « montant très élevé des engagements financiers consentis par l'État ». Plutôt inquiets, les magistrats allaient jusqu'à mettre en garde contre des « risques budgétaires » dans les années à venir.
Cinq ans après, le constat est le même et les magistrats, qui ont sans doute la désagréable impression de ne pas avoir été écoutés, n'y vont pas par quatre chemins. Dans un rapport publié mercredi 18 avril, ils fustigent une politique qui reste incohérente, inefficace et extrêmement coûteuse.
Il conviendrait donc [...] de définir une stratégie énergétique cohérente.
La France, il est vrai, est allée vite, et fort. En 2013, rappelle la Cour des comptes dans son rapport, l'Union européenne fixe un objectif de 27 % d'énergies renouvelables en 2030 dans la production d'électricité. La France va plus loin. En 2015, Ségolène Royal, alors ministre de l'Environnement, impose dans la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte un objectif de 32 %. L'ennui, c'est qu'il faut bien se donner les moyens de l'atteindre, avec des étapes. C'est le rôle de la Programmation pluriannuelle de l'énergie, qui est en cours de discussion pour les périodes 2018-2023 et 2024-2028. Mais il s'y ajoute une difficulté : la nécessité de baisser de 75 à 50 % la part du nucléaire dans la production d'électricité d'ici à 2025. Ainsi en a décidé François Hollande lors du précédent quinquennat, ainsi l'a redit Emmanuel Macron. Les énergies vertes doivent donc compenser cette décrue de l'atome.
Problème, selon les sages de la Rue Cambon : « Ce dernier objectif [la baisse du nucléaire, NDLR] n'est pas compatible avec la trajectoire d'augmentation des capacités d'énergies renouvelables. » En clair : on n'arrivera pas à réduire si rapidement la part du nucléaire en si peu de temps, parce que les capacités hydrauliques, éoliennes ou solaires ne seront pas suffisantes. D'où la leçon administrée par la Cour des comptes : « Il conviendrait donc [...] de définir une stratégie énergétique cohérente »...
Lire aussi Transition énergétique : le cauchemar des antiéoliens
L'argent coule pourtant à flots. Les gouvernements successifs n'ont pas lésiné afin de soutenir, principalement, l'éolien et le solaire. Pour la seule année 2016, la Cour des comptes estime la somme des dépenses publiques consacrée aux énergies renouvelables à 5,3 milliards d'euros. En 2023, si l'effort se poursuit, cette somme pourrait atteindre 7,5 milliards. Une facture qui s'explique par le soutien financier de l'État. Surtout avant 2011, il a mis en place des aides, comme des tarifs garantis de rachat de l'électricité ou des subventions. Autant d'engagements pour le futur, pour des résultats qui ne sont pas à la hauteur, dénonce la Cour des comptes : l'État doit ainsi payer chaque année 2 milliards d'euros pour produire par le solaire... 0,7 % du mix électrique français. Soit, d'ici à 2030, la bagatelle de 38,4 milliards d'euros, pour une goutte d'eau énergétique.
Cette addition commence à faire peur. Plusieurs appels d'offres pour des éoliennes implantées en mer sont remis en cause par le gouvernement actuel, tant les conditions tarifaires étaient avantageuses. Deux projets lancés en 2011 et en 2013 pourraient, par exemple, coûter 40,7 milliards d'euros pour « un volume équivalant à 2 % de la production électrique ».
La leçon de la Cour des comptes est d'autant plus rude que, malgré ces ambitions gouvernementales, aucune filière de poids n'a été créée. « Contrairement à d'autres États européens, la France n'est pas en effet parvenue à se doter de champions dans ce secteur. Une clarification des ambitions industrielles françaises en matière d'énergies renouvelables s'impose donc », notamment dans le stockage et les réseaux intelligents. Les atermoiements de l'État touchent d'ailleurs les industriels : la remise en cause des deux appels d'offres pour l'éolien offshore risque de frapper les entreprises voisines, qui espéraient se développer grâce à ces marchés.
Pour en finir avec ces errements, la Cour des comptes suggère au gouvernement de faire preuve d'un peu de bon sens. Il devrait établir une stratégie de développement « plus concertée » en s'aidant d'un comité formé des différents acteurs de l'énergie. « À l'image du Conseil d'orientation des retraites, [il] pourrait réaliser des scenarii prospectifs », écrit la Cour. Le marché de l'électricité s'est ainsi effondré ces dernières années, ce qui a aggravé la situation, mais les experts gouvernementaux ne l'ont pas vu venir. La Cour des comptes demande aussi plus de concertation entre les ministères, et un peu plus de transparence sur l'argent public engagé. Les magistrats ne le disent pas, mais ils espèrent aussi, sans doute, que cette fois ils seront un peu plus entendus qu'en 2013...
Par Michel Revol
Xerfi Canal a reçu Rémy Prud'homme, Professeur émérites des Universités et ancien directeur adjoint de l’environnement à l’OCDE, dans le cadre de son livre "Le Mythe des énergies renouvelables : Quand on aime on ne compte pas".
La baisse des coûts des renouvelables ne les a pas rendues réellement plus désirables pour les entreprises du secteur énergétique. Dans les faits, le coût élevé des investissements et leur faible rentabilité se sont traduits par la chute des profits et de la valeur des entreprises...
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Politique climatique : erreur française, fraude des mots
http://huet.blog.lemonde.fr/2018/02/22/politique-climatique-erreur-francaise-fraude-des-mots/
Plus l’Etat français dépense l’argent public pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre, et plus elles augmentent. Un proverbe des Shadoks ? Non, le constat tout à fait officiel et détaillé fait par le ministère dirigé par Nicolas Hulot. La France prend en effet très au sérieux son rôle dans l’action mondiale pour atténuer la menace climatique future. Elle a donc mis au point une Stratégie nationale bas carbone...
/https%3A%2F%2Fwww.contrepoints.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2017%2F02%2F2157853327_196db5d864_z.jpg)
L'enfumage des énergies renouvelables "pas chères"
Les énergies renouvelables (à l'exception de l'hydraulique) servent de " pompes à fric " pour quelques intérêts particuliers et créent une bulle financière en profitant de promesses politiqu...
https://www.contrepoints.org/2018/01/16/307513-lenfumage-energies-renouvelables-cheres
/https%3A%2F%2Fwww.techniques-ingenieur.fr%2Factualite%2Fwp-content%2Fuploads%2F2018%2F01%2Froute-solaire-big.jpg)
409 et non pas 767 kWh par jour en moyenne. Les experts se sont donc trompés dans leurs estimations. Un problème de joints serait notamment à l'origine de cette défaillance. Il y a environ un a...
https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/route-solaire-normande-electricite-51088/
Une île de Sein en autonomie électrique renouvelable ?
Hubert Flocard et Jean-Pierre Le Gorgeu ont étudié les possibilités d'approvisionner les populations de l'Ile de Sein avec de l'électricité produite par des sources renouvelables https://www.sauvonsleclimat.org/images/articles/pdf_files/etudes/SeinRenouvelable.pdf
Voici le résumé de l'étude
L’île de Sein, un petit territoire au ras des flots, une population très faible, surtout l’hiver, jusqu’ici approvisionnée en électricité par des diesels au tarif pratiqué sur le continent, au nom d’une péréquation tarifaire au financement assuré par l’ensemble des français à travers la Contribution au Service Public de l’Electricité (CSPE). Tout semblait devoir perpétuer un dispositif favorable à l’île et sa population.
Oui mais voilà, cadeau « royal » tombé du ciel, la Loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte (LTECV) est intervenue et la Programmation Pluriannuelle de l’Energie 2016 (PPE) dans son volet relatif aux Iles du Ponant fixe pour l’île de Sein un objectif d’autonomie énergétique : 50% d’énergies renouvelables (EnR) en 2023, 100% en 2030.De quoi obliger à se mobiliser une EDF jusqu’ici restée dans une expectative prudente : mise en place d’un dispositif basé sur des panneaux photovoltaïques, une éolienne, une batterie au lithium, le tout géré par un dispositif de pilotage dit EMS.
Cette étude s’est attachée à évaluer la pertinence des objectifs fixés par la PPE, avec comme données d’entrée la consommation de l’île fournie par EDF sur son site « Iles du Ponant », des indications portées par un panneau EDF visible sur l’île, ainsi que l’analyse de 2 années de production électrique bretonne réalisée antérieurement.
Les conclusions sont les suivantes :
- Pour limiter à 50 % la production diesel, il faudrait soit des panneaux solaires et des éoliennes dont la production serait en moyenne annuelle égale à 50 % de la consommation de l’île et disposer en plus de 28 batteries du type de celle qui va être installée sur l’île (170 kWh de capacité) afin de stocker puis restituer l’énergie, soit installer des moyens permettant une production renouvelable équivalente à 60 % de la consommation en acceptant d’en gaspiller 1/6ème . De toute façon dans ces deux cas, la difficulté de la tâche de « béquille des renouvelables » qui sera alors impartie aux groupes diesels serait sans commune mesure avec celle à laquelle ils sont aujourd’hui confrontés et probablement insurmontable par les machines actuellement sur l’île.
- Pour un taux de 100%, il faudrait une production renouvelable équivalente à 300 % de la consommation dont on gaspillerait les 2/3 et, en plus, avoir recours à 800 batteries. Sans batteries, l’objectif est tout simplement inatteignable quelle que soit la puissance renouvelable installée.
- L’objectif d’un taux de couverture de 50% serait donc très coûteux à atteindre et celui de 100% est totalement irréaliste. Il est probable qu’EDF privilégiera plutôt le maintien de l’équilibre d’un réseau fragilisé par l’injection massive d’EnR et cherchera à optimiser le fonctionnement des diesels.
Il ressort de l’étude que le problème du stockage quand on veut développer l’usage d’EnR intermittentes dans de petits territoires aux réseaux par essence déjà fragiles a été complètement sous-estimé par la PPE.
Les îliens ne sont pas près de pouvoir se passer de diesels ni de s’affranchir de la solidarité nationale.
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Communiqué du 14 DÉCEMbre 2017 |
Il faut dépenser de l'énergie pour en produire. Dès lors, il est de première importance d'évaluer le rapport de l'énergie produite à l'énergie investie pour la produire. Le mot investissement évoque immédiatement une dépense monétaire. Or il ne s’agira pas ici d’argent, mais, j’insiste, d’investissement énergétique. De quoi s’agit-il ?
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Les énergies renouvelables sont dangereuses pour l'environnement, c'est la Banque Mondiale qui le dit ! Son nouveau rapport, intitulé (en anglais) " Le rôle croissant des minéraux et des métau...
https://reporterre.net/Le-developpement-des-energies-renouvelables-implique-toujours-plus-d-activite
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Le Soleil, le vent et l'électricité
Quelle place pourrait prendre le solaire dans la production d'électricité ? Voici quelques éléments de réponse - qui ne font pas le tour de la question, mais en abordent certains aspects. La ...
http://huet.blog.lemonde.fr/2017/05/11/le-soleil-le-vent-et-lelectricite/
.. Martin Norman relève que l'Islande se targue d'être à la pointe des énergies renouvelables alors "qu'elle est loin de remplir les objectifs" internationaux en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Un rapport publié en février par l'Institut des études économiques de l'Université d'Islande indique que le pays ne sera pas en mesure de respecter les accords de la COP21 signés à Paris. Selon ce rapport, les émissions de gaz à effet de serre augmentent dans tous les secteurs de l'économie, sauf la pêche et l'agriculture. Si rien n'est fait, elles devraient grimper de 53% à 99% en 2030 par rapport à 1990, au lieu de diminuer de 40%...
60 000 propriétaires menacés de faillite par les éoliennes
Vous êtes propriétaire et démarché pour une éolienne, ou vous avez signé un bail, ou encore il y a déjà une éolienne sur votre terrain? Alors lisez bien et faites lire ceci à vos enfants, à votre avocat ou à votre notaire.... Si votre commune s'en occupe, n'oubliez pas que vous êtes aussi contribuable... et si vous appréciez l'environnement, préservez le.
Les USA comptent 14 000 éoliennes abandonnées, information dans "AmericanThinker" à l'occasion des désastres environnementaux des gigantesques fermes éoliennes dévastées de Kamaoa, de Tehachapi, et bien d'autres. Les sociétés qui les possédaient se sont évanouies. Les recherches de responsabilité sont difficiles ou impossibles. Ce scandale encore peu connu arrive très vite en France car les techniques utilisées sont les mêmes chez nous, puisque ce sont très souvent de mêmes fonds de pension qui possèdent ces éoliennes. Les propriétaires ont loué leurs terrains aux promoteurs éoliens qui leur ont assuré tout prendre en charge et restituer le terrain « en l’état ». Des élus locaux et parfois des fonctionnaires ont aussi "rassuré" ces propriétaires aux côtés des promoteurs. Ils ignorent souvent que les éoliennes sont en fait revendues dès leur mise en service et simplement gérées par les promoteurs. Les promoteurs éoliens constituent pour chaque projet des sociétés coquilles au capital minimum de quelques milliers d’euros dont les actionnaires changent au fil des années, selon des ramifications infinies en France et à l'étranger y compris dans les paradis fiscaux. La recherche de toute responsabilité en cas de problème risque de ne jamais aboutir. Alors que la finance n'hésite pas à abandonner des entreprises avec du personnel, il est encore plus facile d'abandonner des éoliennes.
Les propriétaires subissent deux énormes menaces qui sont des bombes à retardement sur leur patrimoine et leur situation personnelle. Ils devraient faire relire leur bail par des experts ou des avocats indépendants avant qu’il ne soit trop tard. Les jurisprudences les menacent à chaque instant selon la règle « pollueur-payeur » qui frappe le propriétaire des terrains.
La plupart du temps les contrats de location de terrain signés avec les promoteurs éoliens l’ont été à l’amiable, sans la présence d’un expert indépendant ou d’une association agréée de consommateurs. Il existe d’ailleurs de nombreux doutes sur la légalité de ces opérations par rapport à la législation sur la vente à domicile par des professionnels rappelée par la DGCCRF. De nombreux baux risquent d'être non valables en cas de litige.
Deux menaces importantes les concernent : tout d’abord la défaillance pure et simple de la société avec laquelle ils ont contracté, et donc des provisions de démantèlement qui les couvrent. Malgré les dispositions légales contraignantes et le Code de Commerce, la plupart de ces sociétés ne publient même pas leurs comptes. De ce fait, il est souvent impossible de vérifier que les provisions légales de démantèlement sont constituées. Plusieurs défaillances sont déjà survenues.L'un des principaux promoteurs éoliens français ne vient il pas de faire l'objet d'une opération financière atypique sur son parc éolien, devenu la propriété majoritaire d'une curieuse banque egyptienne jusqu'ici inconnue en Europe, et tout cela géré depuis l'étranger ?
Par un subterfuge, le démantèlement est prévu au ras du sol selon le Décret 2011-985 du 23 aout 2011. Mais cette astuce occulte les obligations bien plus importantes et réelles des articles L162-9 et suivants de la loi n° 2008-757 du 1er août 2008. Or chaque éolienne nécessite 2 à 3000 tonnes de béton souterrain, parfois plus. Ce béton et ses ferrailles sont d’importantes menaces de pollution ou de perturbation du sol et des nappes phréatiques. A la moindre alerte, à la moindre sommation, c’est donc le propriétaire du terrain et non le promoteur éolien, qui sera recherché, par exemple par la police de l’eau, par un syndicat intercommunal, ou par une association de protection de la nature. Et de toutes façons il faudra restituer le site dans son état initial à la fin du bail. Le coût complet de démantèlement d’une éolienne est chiffré par les entreprises spécialisées de 650 à 850 000 €. Les sommes provisionnées, quand elles le sont, ne sont pas de ce niveau. Le coût d’enlèvement de leur socle en béton hautement ferraillé n’est pas inférieur à 250 000 € , et encore s’il n’y a pas de pollution par les huiles des éoliennes. Chaque éolienne contient 600 litres d’huiles industrielles dont plusieurs fuites ont été observées. Il suffit de dix litres d’huile pour polluer le sol en milieu naturel et atteindre un taux critique.
L'éolien a cessé d'être prioritaire dans les énergies renouvelables avec les leçons décevantes de l'expérience sur 10 ans. Désormais les taxes et les aides vont décliner avec la réforme intervenue en Europe et en France à partir de 2017. Les tarifs de démarrage sont ramenés au niveau du marché, très inférieur, ainsi que vient de le confirmer le 20 avril 2017 une délibération de la Commission de Régulation de l'Energie. Bill Gates a confirmé au Financial Times qu'il doublait à 2 milliards ses investissements dans les énergies renouvelables mais qu'il excluait à présent tout investissement dans l'éolien, non efficace et non rentable. Malgré de gros investissements, son ami Warren Buffett a tout juste retrouvé sa mise dans l'éolien grâce à une défiscalisation massive mais avec un déficit industriel de 35%, et des subventions déjà fortement réduites sous Obama qui n'iront pas mieux avec Trump.
La Californie ou Hawaï sont envahis d’éoliennes rouillées abandonnées. L’Ecosse, ou l'Allemagne, figurent parmi les premiers pays face au casse-tête d'assumer une quantité très importante de déchets de pales d’éoliennes dans les dix prochaines années, car les pales ont une durée de vie limitée et deviennent cassantes. Les seuls déchets de plastique de pales d'éoliennes atteignent 225 000 tonnes par an au niveau mondial selon Scottish Natural Heritage et le département spécialisé des systèmes industriels de l'Université d'Iowa USA (2016). Personne n'avait pensé à ce bilan carbone calamiteux.
En fait, les propriétaires ont hérité en pleine propriété des immenses socles en béton implantés dans leur terrain, sans les voir, et sans le savoir. De toutes façons, même si le démantèlement atteint son terme, ce qui est très aléatoire et hypothétique pour de nombreux cas, l’enlèvement du socle béton restera à leur charge, soit 250 000 euros par éolienne. Les baux de location signés par les promoteurs ne le disent pas, la plupart du temps. A la moindre pollution, ce coût sera multiplié par trois. Si le promoteur fait défaillance et disparait, comme malheureusement on le prévoit pour un certain nombre, l'intégralité du coût de démantèlement des éoliennes sera à la charge du propriétaire...et de ses enfants... car alors, il faudra débourser de 650 000 à 850 000 € par éolienne... pour garder son terrain !
Ludovic Grangeon
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La start-up créatrice de " l'arbre à vent " met la clé sous la porte
Un temps présidée par l'ex-ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, la société bretonne NewWind, spécialisée dans le petit éolien, va cesser ses activités.
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L'imposture du coût du kilowattheure photovoltaïque ou éolien
La propagande antinucléaire n'hésite pas à utiliser la notion de coût du kilowattheure pour l'électricité issue du photovoltaïque ou de l'éolien, en la comparant à l'électricité nucléai...
![Le vilain secret des énergies renouvelables - Express [FR]](https://image.over-blog.com/2MxlSOYRmkpgK_wwARfPe6rikfU=/170x170/smart/filters:no_upscale()/https%3A%2F%2Ffr.express.live%2Fwp-content%2Fuploads%2Fsites%2F2%2F2015%2F11%2Fwind_turbine_from_under.jpg)
Le vilain secret des énergies renouvelables - Express [FR]
https://fr.express.live/2017/02/27/vilain-secret-energies-renouvelables/
Le recours aux sources d’énergie renouvelables a beaucoup progressé au cours de ces dernières années, pour le plus grand bénéfice de tous, mais ce qui semble une bénédiction recèle un vilain secret, affirme The Economist. En effet, des investissements énormes seront nécessaires pour qu’elles puissent totalement se substituer aux sources d’énergie polluantes. Mais il y a là un problème de financement, et pour le résoudre, il faudra développer un nouveau business model....
le commentaire ci dessous provient du blog de Mathieu Auzanneau "Oilman", il résume l'impasse de ces projets :
Le plan du gouvernement pour développer le photovoltaïque et les éoliennes est inutile sur le plan environnemental et coûteux. Il revient à substituer à une production d'électricité déjà assurée par le nucléaire le même volume émanant d'installations non existantes. Soit 53 milliards d'engagements pour 6 milliards d'économies...
@ Carl, le PV a deux problèmes: sa faible densité énergétique et son intermittence. On s’en est déjà longuement expliqué sur ce blog.
Qui dit faible densité énergétique dit grandes surfaces occupées : en France, la quantité d’énergie solaire reçue annuellement par km2 est d’environ 1,3 TWh en moyenne. Les centrales solaires n’en récupèrent actuellement sous forme d’énergie électrique que 2 à 3 %. Il est possible de faire nettement mieux, peut-être arriver un jour à 10 %, d’une part en optimisant la disposition des panneaux de manière à rendre les centrales plus compactes, comme à Cestas près de Bordeaux, d’autre part en augmentant le rendement des cellules photovoltaïques.
Le problème de l’intermittence est le handicap le plus important. Pour le compenser, il faut soit disposer d’une centrale d’appoint pour produire quand il n’y a pas de soleil, typiquement un groupe électrogène pour une maison autonome, soit d’un stockage, typiquement une batterie pour une maison autonome.
En somme, une installation solaire autonome ne peut pas être constituée seulement de panneaux solaires, mais comporte aussi une centrale de back-up ou un stockage, plus un système électrique qui relie les deux. Il en est de même pour l’éolien autonome, qui comprend des éoliennes mais aussi des centrales de back-up ou des stockages.
Ces faits pourtant évidents sont toujours ignorés dans les discussions sur les prix, qui portent essentiellement sur les prix et les performances des panneaux. Or quel que soit le prix des panneaux, un ensemble photovoltaïque sera toujours au moins aussi cher que la centrale de back-up ou le stockage qui lui est nécessaire !
D’autre part, les centrales de back-up sont et resteront beaucoup moins chères au kWh produit que les panneaux, et également que les stockages. Ce qui veut dire que la solution la moins coûteuse pour une maison autonome électriquement est tout simplement … un groupe électrogène !
A l’échelle européenne, on constate que le prix de l’électricité pour les ménages a augmenté proportionnellement aux capacités d’éolien et de solaire qui ont été installées et la corrélation est magnifique. Pourquoi ? Tout simplement parce que éolien et solaire ont besoin aussi à cette échelle de centrales de back-up, et que l’on a été obligé de conserver les centrales conventionnelles existantes et de surcroît de développer les réseaux électriques. Il faut oublier les stockages. A cette échelle les capacités de stockage à créer et leurs coûts sont pharamineux.
L’exemple de l’Allemagne est particulièrement démonstratif : ce pays a installé d’énormes capacités d’éolien et de solaire sans diminuer d’un watt ses capacités de centrales conventionnelles conventionnelles. Et après Fukushima, il a dû remplacer la diminution de ses capacités nucléaires par des capacités supérieures en fossiles ! Résultat le prix de l’électricité pour les ménages y a doublé. Et , ce qui est un comble, les émissions de CO2 de son électricité n’ont pas diminué, malgré les renouvelables !
On ne peut pas superbement ignorer les problèmes de prix, sauf quand on est un bobo parisien. Ces augmentations de prix, dues aux taxes (feed-in tariffs) destinées à financer les renouvelables, pèsent sur les consommateurs et proportionnellement beaucoup plus sur les plus pauvres d’entre eux.
Ci-joint une vidéo de Nigel Farage qui s’exprime sur le sujet d’une façon simple et directe.
http://fr.friends-against-wind.org/realities/the-media-is-biased-for-the-wind-industry