les cons sont-ils partout ?
"Les réseaux sociaux donnent le droit de parler à des légions d’imbéciles qui, jusque là, ne parlaient qu’au bar après un verre de vin, sans causer de dommage à la collectivité. On les faisait taire aussitôt, alors que désormais ils ont le même droit à la parole qu’un prix Nobel. C’est l’invasion des imbéciles."
les gens sont en général incurieux, inattentifs et dépourvus de ce que l'on pourrait croire être une prudence élémentaire, à un degré stupéfiant.
On est tenté de conclure qu'ils méritent le sort qui les attend – et je crois qu'ils sont sur le point de le subir !
Xabier
"L'asymétrie de la connerie : la quantité d'énergie qui est nécessaire pour réfuter une connerie est plus grande que pour la dire." Loi de Brandolini
https://2000watts.org/index.php/energies-fossiles/peak-oil/1314-energies-economie-petrole-et-peak-oil-revue-mondiale-decembre-2022.html
Sortie de l’euro, retraite à 60 ans, semaine de 4 jours de travail, abandon du nucléaire… Pourquoi il faut surveiller de près le déliromètre français.
Le délire, combien de divisions ? C’est la grande question à l’aube de cette campagne présidentielle. Attention : « On ne ment jamais tant qu’avant les élections, pendant la guerre et après la chasse », disait Clemenceau. Il faut donc s’attendre à un lot conséquent de fariboles, de fumisteries et de calembredaines. Rien de nouveau. Mais la folie, la vraie, celle qui aurait des conséquences graves si elle était mise en œuvre, que représente-t-elle ?
Le Frexit est un bon critère de mesure. Sortir de l’euro provoquerait assurément un cataclysme économique et un appauvrissement général, notamment des retraités, dont les pensions seraient, en termes réels, dévaluées. Ce serait en outre le synonyme d’une relégation civilisationnelle, avec la perspective pour la France de devenir à moyen terme un protectorat de puissances plus grandes. Or en 2017, les candidats qui prônaient une sortie de l’euro, ou dont le programme économique y aurait conduit tôt ou tard, ont obtenu tout de même un total de 48,41 % des voix au premier tour. Ils avaient un représentant au second, Marine Le Pen, qui n’a recueilli que 33,90 % des suffrages. Et en 2022 ? Ces deux chiffres donneront un aperçu de l’état psychologique du pays.
La communauté des candidats de la banqueroute commence à se former. Elle compte évidemment ces deux gros poissons aux options économiques proches : Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen. Si cette dernière a officiellement renoncé à faire sortir la France de l’euro, elle continue d’exiger, comme Jean-Luc Mélenchon, le retour à la retraite à 60 ans, ce qui reviendrait au même au vu de notre dette publique (qui vient déjà de passer de 97,6 % à 118,2 % du PIB entre fin 2019 et le premier trimestre 2021)… Mais ces deux-là ne seront certainement pas seuls. Ainsi, la candidate à la primaire Europe Écologie-Les Verts (EELV), Sandrine Rousseau, assure dans son programme que le « temps de travail de chacun·e (sic) doit être réduit sur la semaine (semaine de 4 jours) et sur la vie (temps de congés, âge de départ à la retraite) ». Si le but est de mettre rapidement la France en défaut de paiement, c’est une excellente idée.
La tentation de la faillite heureuse – ou du Frexit, c’est la même chose –, qu’elle soit motivée par un nationalisme bas de plafond, un anticapitalisme antédiluvien ou une inquiétante quête de purification morale – ah, quand Sandrine Rousseau évoque « la fin d’une époque de souillure »… –, reste aujourd’hui la forme de démence politique la plus répandue.
D’autres peuvent-elles prospérer sur un champ aussi large ? On pense évidemment à la fièvre antivaccin (ou anti-obligation vaccinale). Impressionnant, et un peu désespérant, ce courant est essentiellement représenté en politique par Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan, François Asselineau ou encore l’écologiste Michèle Rivasi. Mais il n’y a pas là de quoi atteindre des scores électoraux faramineux : plus de 80 % des Français éligibles (plus de 12 ans) ont déjà reçu au moins une dose…
On peut également citer, bien sûr, la déraison qui consisterait à ignorer le défi climatique. Peu de politiques sont aujourd’hui dans le déni du réchauffement. Cela ne signifie pas que tout le monde a des solutions à la hauteur de l’enjeu, loin de là. Il existe cependant quelques candidats qui sont dans la négation de la science : on les trouve principalement chez EELV. La sortie du nucléaire, souhaitée notamment par Sandrine Rousseau et Éric Piolle, se traduirait mécaniquement par une augmentation de nos émissions de CO2. Les données pour comprendre cela se trouvent notamment dans les rapports du Giec. Mais Sandrine Rousseau et Éric Piolle les lisent-ils ? Cela dit, s’il n’y a que les écologistes pour menacer si frontalement ses objectifs climatiques, la France a une chance de parvenir à les atteindre.
Évoquons aussi, parmi les grands égarements de l’époque, celui qui aboutit à renier nos principes de laïcité au nom d’un relativisme loufoque. Une tendance fortement implantée dans le monde universitaire et portée par ces mouvements « woke » vitupérant le « patriarcat blanc hétérosexuel » mais ne trouvant pas grand-chose à redire au sort que les talibans réservent aux femmes ou aux homosexuels. En politique, elle est surtout présente chez les Insoumis et les Verts. Pour l’instant, les enquêtes d’opinion montrent que ce phénomène est très minoritaire, même si les jeunes générations y semblent plus perméables. Jusqu’où ?
« La raison du plus fou est toujours la meilleure », disait Raymond Devos. C’était une blague, mais comme il se pourrait que certains aspirants au pouvoir l’aient prise au premier degré, il n’est pas inutile de surveiller de près le déliromètre français§
Etienne Gernelle
Alain Bauer "les criminels les plus cons de l'histoire"...les criminels, ne sont pas tous des cerveaux ! Alain Bauer, grand criminologue français, spécialiste des questions de sécurité, et professeur de criminologie au Conservatoire national des Arts et Métiers, à New York et à Shanghaï, publie "les criminels les plus cons de l'histoire".
/https%3A%2F%2Fwww.slate.fr%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Fstyles%2F1200x680%2Fpublic%2F14194682140_63181e5377_c.jpg%23width%3D1200%26height%3D680)
Un vaccin contre le coronavirus, ce serait bien. Contre la connerie, ce serait encore mieux.
http://www.slate.fr/story/187188/blog-sagalovitsch-vaccin-coronavirus-connerie
..je lance un appel aux scientifiques du monde entier: laissez tomber le coronavirus..mieux vaut se concentrer sur ce virus autrement dangereux, j'ai nommé l'insondable connerie...
...C’est d’ailleurs le lot des imbéciles que de ne jamais vraiment s’interroger pour savoir s’ils le sont. Pour les autres, il n’est peut-être pas inutile, ni trop tard, de mieux comprendre les petites bêtises de leurs comportements quotidiens afin, le cas échéant, d’y remédier...
Des gens d’une mauvaise foi absolue, vous en avez forcément dans votre entourage. En général, ceux-ci sont prêts à user de toutes les malhonnêtetés argumentatives pour tenter de vous convaincre… ce qui est souvent très énervant! Mais voyez plutôt le bon côté des choses, ces abrutis vous offrent sur un plateau un véritable terrain d’expérimentations qui vous permettra de devenir expert ès sophisme...
Peut-on imaginer un monde, notamment professionnel, d’où la bêtise aurait disparue ? Ce n’est pas ce que nous disent Alvesson et Spicer dans leur livre consacré à la bêtise fonctionnelle dont j’ai déjà eu l’occasion de parler sur ce plateau. Hélas plusieurs auteurs depuis n’ont fait que leur emboîter le pas : Marmion fait état d’une Psychologie de la connerie, Bégaudeau se charge de faire une Histoire, je cite, de ta bêtise enfin le spécialiste de Spinoza Maxime Roverre publie avec un certain succès un essai en forme de questionnement : que faire des cons ?....
Avant –j'entends la période s'étendant du Paléolithique jusqu'à l'apparition d'internet et des réseaux sociaux– le con se faisait rare. On le rencontrait au détour d'un livre, on riait à ses dépens lors de la projection d'un film. On pouvait même le croiser au bistrot, le temps d'un échange laconique, entre deux Picon bières; on reniflait sa présence au travail, dans les transports, parfois au stade, mais cela s'arrêtait là: une fois la porte de chez soi refermée, le con, dans sa grande mansuétude, nous laissait à peu près tranquille...