batteries électriques blues
Un cargo nommé « Morning Midas » transportant environ 3000 véhicules, dont 750 voitures électriques, est en feu depuis dix jours au large des côtes de l’Alaska. Les 22 membres de l’équipage ont été évacués après qu’un incendie se soit déclaré au début du mois de juin.
Actuellement, seul un des trois remorqueurs prévus, le Gretchen Dunlap, a atteint le site situé à environ 200 miles au sud des îles Adak. L’équipage ne peut observer et documenter l’épave en feu qu’à une distance de sécurité en raison des grandes quantités de fumée toxique émanant du navire.
Le navire en feu dérive vers le nord-est
Le navire sans équipage dérive vers le nord-est à une vitesse d’environ deux miles par heure. Selon Zodiac Maritime, le propriétaire du navire, un autre remorqueur devrait arriver vendredi ou samedi, et un troisième lundi. Toutefois, les experts estiment qu’il sera peut-être déjà trop tard.
Alors que l’incendie continue de faire rage, les véhicules brûlés à bord pourraient se déplacer, ce qui risquerait de déstabiliser la coque déjà très endommagée et de faire couler le navire. Des vents violents aggravent la situation, non seulement en provoquant une mer agitée, mais aussi en risquant de raviver les flammes. Les batteries lithium-ion des voitures électriques représentent un danger particulier, car elles brûlent à des températures extrêmement élevées, libérant des gaz toxiques et propageant rapidement l’incendie.
Inquiétudes environnementales
Le « Morning Midas », construit en 2006, transportait 3048 véhicules lorsque l’incendie s’est déclaré. Malgré les efforts de l’équipage pour l’éteindre, il a été contraint d’évacuer sur le porte-conteneurs Cosco Hellas. L’incendie en cours fait craindre une catastrophe écologique, car le navire transporte également environ 300 tonnes de fioul lourd.
Les experts en sécurité appellent depuis longtemps à un renforcement des mesures de sécurité incendie sur les navires transportant des véhicules électriques. Un avion des garde-côtes américains a survolé à plusieurs reprises l’épave en feu. Toutefois, compte tenu de l’état du navire, il est peu probable que même plusieurs remorqueurs parviennent à le remorquer jusqu’à un port.
Incidents précédents
Cet incident fait écho à un autre incendie mortel survenu en 2023 sur un cargo transportant des voitures électriques en mer du Nord. Cet événement, qui a fait un mort et plusieurs blessés, a incité un comité de sécurité des transports néerlandais à demander une meilleure préparation aux situations d’urgence pour les navires opérant dans la région.
https://fr.businessam.be/un-cargo-en-feu-au-large-de-lalaska-menace-de-provoquer-une-catastrophe-ecologique/
La Chine restreint l'accès des voitures électriques aux parkings souterrains après une vague d'incendies
L'inquiétude concernant la sécurité des batteries entraîne des mesures drastiques dans plusieurs villes du pays
https://www.larazon.es/motor/china-restringe-acceso-coches-electricos-parkings-subterraneos-oleada-incendios_2025040567f11b54eec2d3000147a502.html
Il devait être le fleuron européen de la batterie électrique. Le pionner suédois Northvolt vient de déposer le bilan. « Nous sommes désolés », a déclaré Tom Johnstone, président par intérim du groupe, en grande difficulté depuis plusieurs mois. Il peut l’être. L’une des plus grosses faillites de l’histoire du pays, impliquant 5 000 salariés, est aussi un symptôme de la maladie qui frappe l’industrie européenne des voitures électriques.
Elle est d’abord confrontée à une féroce concurrence chinoise qui a pour elle un triple avantage, le contrôle des terres rares, la maîtrise de la technologie et l’intuition qu’il fallait miser d’abord sur des véhicules bon marché. Ensuite, les constructeurs européens ont subi des réglementations étouffantes que la Commission tente aujourd’hui d’adoucir. Sans doute trop tard dans un monde trop vieux. Enfin, les projections de vente de voitures électriques se sont révélées beaucoup trop ambitieuses. Cette faiblesse de la demande est d’ailleurs l’une des raisons principales de la chute de Northvolt qui a désespérément cherché de nouveaux investisseurs à la fin de l’année dernière pour se renflouer.
La question est maintenant : qui sera le prochain à tomber ? La France a décidé de mettre le paquet sur des gigafactories, ces usines à batteries censées assurer sa souveraineté dans ce domaine. Ces colosses aux pieds d’argile risquent de souffrir des mêmes maux que l’ex-champion suédois. Créer des marchés artificiels, dans lesquels l’offre ne répond pas à une demande naturelle est une aberration économique. Une preuve supplémentaire des effets pervers de la trop fréquente déconnexion entre l’économie du climat et l’économie tout court.
Irene Inchauspé 10 03 25
https://www.lopinion.fr/economie/les-tristes-lecons-de-la-faillite-de-northvolt?
François Lenglet : L'eldorado des batteries auto tourne au cauchemar
Incendie de batteries au lithium : le tribunal suspend la mise en demeure adressée à Bolloré Logistics...Il y a près de deux ans, 892 tonnes de batteries au lithium s'embrasaient dans un entrepôt de l'entreprise Bolloré Logistics à Grand-Couronne (Seine-Maritime). Près de 12 000 batteries étaient entreposées sur ce site pour le compte de la société Blue Solutions....
Ce dimanche 1ᵉʳ décembre, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus sur un incendie de batteries au lithium près du site Stellantis Sochaux-Montbéliard. Un camion qui devait les transporter a pris feu.
Quatre personnes sont mortes samedi soir dans l'accident d'une voiture électrique Tesla, qui a pris feu sur une route départementale des Deux-Sèvres, a-t-on appris ce dimanche auprès de la gendarmerie...D'après les premiers éléments de l'enquête, le véhicule aurait percuté à vive allure plusieurs panneaux de signalisation.
Une Tesla immergée dans l’eau prend feu dans un garage...L’ouragan Helene qui a frappé le sud-est des Etats-Unis a fait au moins 130 morts depuis jeudi. Les dégâts sont énormes. Plus de deux millions de personnes sont encore sans électricité. Une Tesla a pris feu à l’intérieur d’un garage en Floride
Alors que l'ouragan Helene s'intensifie et se dirige vers la Floride, le gouverneur Ron DeSantis a averti les propriétaires de véhicules électriques de l'État de déplacer leurs voitures vers des terrains plus élevés en raison du risque d'intrusion d'eau salée. Lorsque l'eau salée pénètre dans une batterie de véhicule électrique, elle peut provoquer des incendies plusieurs jours, voire plusieurs semaines après l'exposition.
« Si vous avez un véhicule électrique, vous devez l’amener sur des terres plus hautes », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse mercredi. « Faites attention à ce que ces terres ne soient pas inondées. Cela peut provoquer des incendies. »
Pourquoi n'a-t-on pas dit aux gens de se méfier de l'intrusion d'eau salée dans leurs batteries ? En plus de se méfier des légers chocs sur leurs batteries, qui peuvent les endommager de manière permanente.
Il n’est pas étonnant que les compagnies d’assurance facturent des frais élevés pour les véhicules électriques
(Gail Tverberg sur son blog)
Le fabricant de batteries Northvolt supprime 1 600 emplois : un “cauchemar vert”....prise dans la tourmente, l’entreprise suédoise a annoncé la suppression de 25 % de ses effectifs. Un coup de frein brutal pour le pionnier européen des batteries électriques, qui enchaîne les déboires ces derniers mois. La success-story pourrait bien tourner au cauchemar, estiment les médias suédois.
"Il n’a fallu que quelques secondes pour qu’un parking souterrain résidentiel sud-coréen soit ravagé par les flammes. Le coupable : un véhicule électrique Mercedes-Benz EQE qui n’était pas rechargé.
L'incendie a incinéré des dizaines de voitures à proximité, brûlé 100 autres véhicules et contraint des centaines d'habitants à se réfugier dans des abris d'urgence, les bâtiments situés au-dessus du parking ayant perdu l'électricité et l'électricité. Personne n'est mort, mais l'incendie a mis huit heures à s'éteindre."
source :
Avec cette vidéo surréaliste, les pompiers mettent en garde la population......aux États-Unis, des pompiers partagent une vidéo dans laquelle on voit un chien provoquer un incendie en mâchant une batterie portable.
la dure vie des batteries...
Il y a environ un an, la batterie de mon ordinateur portable a rendu l'âme. La mort n'a pas été rapide. Elle a d'abord gonflé, transformant mon pavé tactile en une bosse plutôt intéressante. Puis elle a rendu l'âme. Nous nous en sommes débarrassés de manière responsable et avons acheté une batterie de remplacement, car je suis très attaché à mes appareils électroniques et je ne les changerais qu'en cas de mort confirmée et incontestable.
Imaginez cependant ma frustration lorsqu'il y a environ un mois, mon ordinateur portable s'est éteint au milieu d'un podcast d'Energy Realities. Il n'y a eu aucun avertissement, il s'est simplement éteint. Quelques expériences menées par inadvertance ont révélé la cruelle vérité : la nouvelle batterie était morte, elle aussi, à peine un an après sa mise en service.
Le cas de la batterie de l'ordinateur portable Slav est l'un des nombreux exemples qui montrent que la technologie lithium-ion n'est pas tout à fait à la hauteur. Inutile de rappeler les innombrables rapports faisant état de VE qui s'enflamment sans raison apparente et d'exploitants de navires qui refusent de transporter des VE pour des raisons de risque d'incendie.
Le dernier en date de cette longue série d'incidents malheureux est, bien sûr, cet accident sur l'autoroute californienne, où un camion transportant des batteries de VE s'est renversé, un incendie s'est déclaré et a bloqué des milliers de personnes dans la circulation pendant des heures, parce qu'éteindre un incendie de batterie, ce n'est pas comme éteindre un incendie normal.
Imaginez maintenant mon rire incrédule lorsque j'ai vu ce titre : Des millions de batteries de véhicules électriques pourraient être mises à la retraite dans des fermes solaires. Pour être honnête, j'ai vu ce titre des mois avant les dernières nouvelles sur les batteries, mais imaginez quand même. Les batteries se transforment en incendies spontanés, elles durent à peine quelques années, mais oui, bien sûr, réutilisons les batteries de VE dans des installations solaires parce que cela a un sens circulaire merveilleusement net.
En effet, c'est le cas. Le stockage des batteries fait fureur. Tout le monde semble travailler sur une sorte de meilleure batterie... et voilà que Rystad Energy nous annonce que les investissements dans la technologie des batteries sont sur le point de chuter cette année, pour la première fois depuis 2020.
Il n'y a pas de quoi s'inquiéter, n'est-ce pas ?
Irina Slav
https://irinaslav.substack.com/p/its-a-battery-life?utm_campaign=email-half-post&r=216vfx&utm_source=substack&utm_medium=email
Un énorme incendie de déchets et un suspect: le lithium...
Le centre de recyclage Serbeco SA est en proie aux flammes depuis jeudi après-midi. Un important dispositif de pompiers sera sur place encore une bonne partie de la nuit. Le patron pousse un coup de gueule.
L'épaisse fumée était visible loin à la ronde. Plusieurs dizaines de tonnes de déchets ont pris feu ce jeudi en fin d'après-midi et brûlaient encore en soirée à l’usine de recyclage Serbeco, dans la zone industrielle du Bois-de-Bay, à Satigny.
Une alarme automatique, actionnée par des capteurs thermiques, s’est déclenchée à 17h35. En ce jour de fête nationale, aucun ouvrier ne se trouvait sur les lieux au moment du départ du feu. À leur arrivée, les pompiers ont fait face à «un incendie en plein développement, très fumigène et de grande dimension, d’une surface au sol de 400 mètres carrés», a expliqué le premier lieutenant Nicolas Millot, officier de communication du Service d’incendie et de secours (SIS). À 20h, d’immenses tas «d’encombrants en attente de prétri, constitués de bois, de métal, de carton, de plastique», selon la description du directeur des lieux, Bertrand Girod, continuaient à se consumer.
«Prolifération d'incidents dus au lithium»
L’homme est remonté. «Dans la branche, nous faisons face à une prolifération de ce type d’incidents. Elle est directement liée à la présence massive de piles et de batteries au lithium. En fin de vie, les objets qui les contiennent finissent le plus souvent avec les déchets mélangés. On hérite de ce problème dont on n’est pas responsable. On est arrivé au bout de ce qu’on pouvait faire.»
Les puffs montrées du doigt
Bertrand Girod énumère tous les objets qui contiennent du lithium: «Les écouteurs sans fil, les caméras, les cartes de vœux musicales. Tout ce qui est portatif et fait du bruit et de la lumière. Mais aussi les batteries de vélos, de trottinettes électriques. Et les puffs, qui normalement devraient être ramenées aux buralistes.» Il explique que piles et batteries peuvent s’enflammer à la suite d’un défaut ou d’un simple choc, «même plusieurs mois après».
«Trois départs de feu par mois»
L’usine Serbeco de Satigny a déjà connu un incendie «très important» il y a dix ans, et un autre, «significatif», en juin 2023. Mais ça, ce sont les sinistres pour lesquels les pompiers se sont déplacés. «Il y a aussi ceux que nous maîtrisons nous-mêmes durant l’exploitation. Il y a cinq ans, nous avions trois départs de feu par an. Là, c'est trois par mois. Si ça continue, dans deux ans, ce sera trois par semaine.»
«Les pouvoirs publics doivent informer»
Le directeur, qui explique que les assurances se désengagent et refusent désormais d’intervenir dans la branche, ou alors avec des prix prohibitifs - «la nôtre ne prend plus de clients, notre franchise a été multipliée par 20 et atteint 1 million, alors que la prime a été quintuplée» -, en appelle aux pouvoirs publics. «Nous voulons qu’ils informent les gens. Qui sait qu’on ne peut pas mettre les puffs à la poubelle, par exemple? Il faut aussi que les magasins acceptent les objets en retour. Nous désirons de l’argent pour faire progresser les techniques de détection. Et la Confédération doit mettre sur pied un fonds pour pallier le retrait des assurances. Le recyclage des déchets est une tâche d’utilité publique.»
Septante personnes mobilisées
Derrière lui, les pompiers continuent à s’affairer. Entre les sapeurs professionnels, les volontaires de Satigny et de Vernier, les samaritains et les policiers, quelque 70 personnes sont mobilisées. Elles travailleront toute la nuit: un tel incendie, même s’il n’a causé ni blessé ni dégâts autre que des déchets, met des heures à être maîtrisé. Une enquête devra déterminer l'origine du sinistre. «Mais lorsqu'il s'agit de feux qu'on gère nous-mêmes, dans 99% des cas, des batteries en sont la cause», insiste Bertrand Girod.
François Lenglet : L'industrie des batteries pour voitures électriques va mal...- L'industrie des batteries pour voitures électriques connaît un coup de frein spectaculaire "La capacité de production prévue a été réduite de 2 millions de batteries par an", François Lenglet...
Incendie de véhicules électriques : les pompiers face aux dangers des batteries au lithium, "nous faisons preuve d’une vigilance accrue"...L’idéal est de stocker ses véhicules électriques (voiture, trottinette) en extérieur...une batterie peut être endommagée et prendre feu quelques jours après l’incident
L'entreprise Suédoise de batteries électriques Northvolt va recevoir une subvention de €700 millions et une garantie financière de €202 millions. Bruxelles a accepté cet accord sous peine de voir le Suédois aller chercher les énormes subventions américaines. Washington aligne les dollars afin d'attirer des entreprises étrangères. Largement déficitaire, les fabricants de batteries ne peuvent pas survivre sans de larges subsides. L'usine comptera 3'000 emplois et produira 1 million de batteries par an dès 2029.
(2000 watt)
La batterie de la trottinette explose et met le feu : quatre blessés à Saint-Chamond L’incendie qui s’est déclaré au troisième étage d’un immeuble de neuf niveaux a fait quatre blessés légers : un bébé de 10 mois, une fillette de 10 ans, une adolescente de 17 ans et un homme de 46 ans.
Les faits, cette semaine : « Les stations de suralimentation de Tesla autour de Chicago sont devenues ce que certains résidents appellent des « cimetières de Tesla » alors que l’explosion arctique fait tourner leurs batteries à plat.
C’est ce que dit le Daily Mail, qui est un chiffon de droite, donc nous ne devrions pas le croire et devrions plutôt revenir à soutenir The Guardian avec 2 livres par mois. Il y a juste un problème avec ça.
Le Daily Mail cite des conducteurs qui se plaignent de la situation. Il cite également des données scientifiques sur les piles et les températures inférieures à zéro. La version courte : ils ne vont pas bien ensemble. Le froid vide les batteries. Et ce n’est pas seulement le Daily Mail qui en fait rapport.
Une autre chose que le froid fait aux batteries est de ralentir la recharge. C’est à cette fin que Tesla a apparemment émis un avis aux propriétaires de voitures les exhortant à préconditionner leur batterie avant de partir pour les bornes de recharge - 30 à 45 minutes à l’avance, pour de meilleurs résultats. Malheureusement, je n’ai pas trouvé la source où je l’ai lu, alors n’hésitez pas à m’accuser de désinformation, voire de désinformation.
Pas encore de zombies mais les voilà. À peu près au même moment où les rapports sur les Teslas morts autour des bornes de recharge à Chicago ont été publiés, un autre rapport a été diffusé sur CBC au Canada. Je conseille fortement de s’asseoir et de ne rien boire pendant les cinq prochaines secondes.
« Les voitures électriques « le meilleur véhicule » dans des températures glaciales, Sask. « La CBC nous a dit cette semaine, en citant ces défenseurs — deux hommes de moins de 30 ans — pourquoi exactement les VE sont les meilleurs pour les températures inférieures à zéro.
Je vais maintenant vous donner quelques citations parce qu’il n’y a aucun moyen que je pourrais faire cette ode à la justice des véhicules électriques :
Citation 1 : "Vous savez, il n’y a pas de démarrage de la voiture. C’est toujours un peu allumé, non? C’est comme un téléphone, en gros, ou un ordinateur sur roues."
Ici, nous constatons une absence de pensée indépendante, qui a été remplacée par des slogans publicitaires pour l’industrie des véhicules électriques.
Citation 2 : "Je crois qu’un véhicule électrique est le meilleur dans ces températures, juste parce que c’est une voiture plus simple. Elle prend soin d'elle même si je n’y pense pas. »
Ici, nous voyons un essai de fantaisie qui essaie de présenter les véhicules électriques comme des dispositifs magiques qui peuvent s’entretenir eux-mêmes, contrairement aux véhicules à moteur à combustion interne encombrants que vous devez entretenir 24 heures sur 24 parce qu’ils sont si horriblement complexes que quelque chose va toujours mal.
Citation 3 (ma préférée absolue) : « Je peux laisser mon véhicule débranché pendant la nuit à –40°, activer l’application sur mon téléphone, préchauffer la voiture, le volant chauffant, les sièges chauffants… En gros, je saute dans la voiture, tout est décongelé, bien chaud et je m’en vais."
Irina Slav
https://irinaslav.substack.com/p/life-among-the-zombies?utm_source=post-email-title&publication_id=376351&post_id=140760931&utm_campaign=email-post-title&isFreemail=true&r=216vfx&utm_medium=email
Des bus électriques flambant neufs paralysés à Oslo
L'hiver est là et avec lui le froid glacial. Et maintenant, les transports publics sont également paralysés. La toute nouvelle flotte de bus électriques d'Oslo n'est pas conçue pour ces températures négatives : leurs batteries tombent lamentablement en panne dans le froid glacial.
L'opérateur de transport confirme que les bus électriques ne sont tout simplement pas assez fiables en hiver : "L'autonomie des bus électriques diminue considérablement dans le froid. Les batteries s'épuisent plus rapidement. Au total, environ 140 départs ont été affectés.
Oslo souhaite que les transports publics locaux soient totalement exempts d'émissions. C'est pourquoi 183 nouveaux bus articulés électriques ont été livrés en avril 2023. Le contrat de 100 millions d'euros a été signé l'année dernière. Ces bus circuleront sur les lignes les plus fréquentées d'Oslo.
https://aussiedlerbote.de/en/brand-new-electric-buses-paralyzed-in-oslo/
Pour extraire des métaux destinés aux voitures électriques des pays les plus riches, il faut de l’eau. Au Maroc, au Chili, en Argentine… les mines engloutissent la ressource de pays souffrant déjà de la sécheresse.
Batteries, moteurs… Les voitures électriques nécessitent des quantités de métaux considérables. Si rien n’est fait pour limiter leur nombre et leur poids, on estime qu’elles pourraient engloutir plusieurs dizaines de fois les quantités de cobalt, de lithium ou de graphite que l’on extrait aujourd’hui.
Démultiplier la production minière dans des proportions aussi vertigineuses a une conséquence directe : elle pompe des ressources en eau de plus en plus rares. Car produire des métaux exige beaucoup d’eau. Il en faut pour concentrer le métal, pour alimenter les usines d’hydrométallurgie, pour les procédés ultérieurs d’affinage ; il en faut aussi pour obtenir les solvants et les acides utilisés à chacun de ces stades, et encore pour simplement limiter l’envol de poussières dans les mines. Produire 1 kilogramme de cuivre peut nécessiter 130 à 270 litres d’eau, 1 kg de nickel 100 à 1 700 l, et 1 kg de lithium 2 000 l [1].
Selon une enquête de l’agence de notation étatsunienne Fitch Ratings, les investisseurs considèrent désormais les pénuries d’eau comme la principale menace pesant sur le secteur des mines et de la métallurgie. Elle estime que « les pressions sur la ressource, comme les pénuries d’eau localisées et les conflits d’usage, vont probablement augmenter dans les décennies à venir, mettant de plus en plus en difficulté la production de batteries et de technologies bas carbone ». Et pour cause : les deux tiers des mines industrielles sont aujourd’hui situées dans des régions menacées de sécheresse [2].
L’entreprise anglaise Anglo American, cinquième groupe minier au monde, admet que « 75 % de ses mines sont situées dans des zones à haut risque » du point de vue de la disponibilité en eau. La voiture électrique devait servir à lutter contre le réchauffement climatique. Le paradoxe est qu’elle nécessite de telles quantités de métaux que, dans bien des régions du monde, elle en aggrave les effets : la sécheresse et la pénurie d’eau.
Au Maroc, la mine de cobalt de Bou Azzer exploitée par la Managem, qui alimente la production de batteries de BMW et qui doit fournir Renault à partir de 2025, prélèverait chaque année l’équivalent de la consommation d’eau de 50 000 habitants. À quelques kilomètres du site se trouvent la mine de manganèse d’Imini et la mine de cuivre de Bleida, tout aussi voraces en eau, qui pourraient bientôt alimenter les batteries de Renault. Le groupe a en effet annoncé vouloir élargir son partenariat avec Managem « à l’approvisionnement de sulfate de manganèse et de cuivre ».
Importer de l’eau depuis le désert
Importer du cobalt, du cuivre ou du manganèse depuis la région de Bou Azzer, cela revient en quelque sorte à importer de l’eau depuis le désert. Les prélèvements de ces mines s’ajoutent à ceux de l’agriculture industrielle d’exportation. À Agdez et dans les localités voisines, les robinets et les fontaines sont à sec plusieurs heures par jour en été, alors que la température peut approcher les 45 °C. « Bientôt, il n’y aura plus d’eau, s’insurgeait Mustafa, responsable des réseaux d’eau potable du village de Tasla, lors de notre reportage à Bou Azzer. Ici, on se sent comme des morts-vivants. »
Un des conflits socio-environnementaux les plus graves qu’ait connus le Maroc ces dernières années s’est produit à 150 kilomètres de là, et il porte lui aussi sur l’eau et la mine. Dans la région du Draâ-Tafilalet, dans la commune d’Imider, la Managem exploite une mine d’argent, un métal aujourd’hui principalement utilisé pour l’électricité et l’électronique, en particulier automobile. D’ailleurs, selon le Silver Institute, « les politiques nationales de plus en plus favorables aux véhicules électriques auront un impact positif net sur la demande en argent métal ». À Imider, les prélèvements d’eau croissants de la mine d’argent ont poussé les habitants à la révolte. À partir de 2011, incapables d’irriguer leurs cultures, des habitants ont occupé le nouveau réservoir de la mine, allant jusqu’à construire un hameau de part et d’autre des conduites installées par la Managem. En 2019, les amendes et les peines d’emprisonnement ont obligé la communauté d’Imider à évacuer cette zad du désert, mais les causes profondes du conflit perdurent.
« Ici, on se sent comme des morts-vivants »
Autre exemple : au Chili, le groupe Anglo American exploite la mine de cuivre d’El Soldado, dans la région de Valparaiso. Les sécheresses récurrentes conjuguées à l’activité minière entraînent des coupures d’eau de plus en plus fréquentes. Pour le traitement du minerai, Anglo American est autorisé à prélever 453 litres par seconde, indique Greenpeace, tandis que les 11 000 habitants de la ville voisine d’El Melón n’ont parfois plus d’eau au robinet. En 2020, cette pénurie a conduit une partie de la population à occuper l’un des forages de la mine, comme au Maroc.
Désalinisation d’eau de mer
L’année suivante, les associations d’habitants ont déposé une plainte à la Cour suprême du Chili pour exiger la protection de leur droit constitutionnel à la vie, menacé par la consommation d’eau de l’entreprise minière. Face au mouvement de contestation national No más Anglo (On ne veut plus d’Anglo), le groupe a dû investir dans une usine de désalinisation de l’eau pour alimenter une autre de ses mégamines de cuivre au Chili. Distante de 200 kilomètres, l’usine fournira 500 litres par seconde à la mine de Los Bronces, soit la moitié de ses besoins en eau.
Les entreprises minières mettent souvent en avant des innovations technologiques permettant d’économiser l’eau sur des sites. Dans les faits, les prélèvements en eau de cette industrie ont augmenté de façon spectaculaire ces dernières années : l’Agence internationale de l’énergie note qu’ils ont doublé entre 2018 et 2021. Cette augmentation s’explique par la ruée sur les métaux critiques, notamment pour les batteries, ainsi que par le fait que les gisements exploités sont de plus en plus pauvres. Comme l’explique l’association SystExt, composée de géologues et d’ingénieurs miniers, « la diminution des teneurs et la complexification des minerais exploités et traités conduisent à une augmentation exponentielle des quantités d’énergie et d’eau utilisées pour produire la même quantité de métal ».
Réduire d’urgence la taille des véhicules
En bref, il y de plus en plus de mines, des mines de plus en plus voraces en eau, et de moins en moins d’eau. Les métaux nécessaires aux batteries jouent un rôle important dans ces conflits, qu’ils aient lieu au Maroc, au Chili ou sur les plateaux andins d’Argentine ou de Bolivie où l’extraction du lithium est âprement contestée par les peuples autochtones. Comme l’écrit la politologue chilienne Bárbara Jerez, l’électromobilité est inséparable de son « ombre coloniale » : la perpétuation de l’échange écologique inégal sur lequel est fondé le capitalisme. Avec les véhicules électriques, les pays riches continuent d’accaparer les ressources des zones les plus pauvres. Surtout, au lieu de s’acquitter de leur dette écologique en réparant les torts que cause le réchauffement climatique au reste du monde, ils ne font qu’accroître cette dette.
Entre une petite voiture de 970 kg comme la Dacia Spring et une BMW de plus de 2 tonnes, la quantité de métaux varie du simple au triple. Pour éviter, de toute urgence, que les mines ne mettent à sec des régions entières, la première chose à faire serait de diminuer la demande en métaux en réduisant la taille des véhicules. C’est ce que préconise l’ingénieur Philippe Bihouix, spécialiste des matières premières et coauteur de La ville stationnaire — Comment mettre fin à l’étalement urbain (Actes Sud, 2022) : « C’est un gâchis effroyable de devoir mobiliser l’énergie et les matériaux nécessaires à la construction et au déplacement de 1,5 ou 2 tonnes, pour in fine ne transporter la plupart du temps qu’une centaine de kilogrammes de passagers et de bagages », dit-il à Reporterre.
« C’est un gâchis effroyable »
« C’est à la puissance publique de siffler la fin de partie et de revoir les règles, estime l’ingénieur. Il faudrait interdire les véhicules électriques personnels au-delà d’un certain poids, comme les SUV. Fixer une limite, ou un malus progressif qui devient vite très prohibitif, serait un bon signal à envoyer dès maintenant. Puis, cette limite pourrait être abaissée régulièrement, au rythme de sortie des nouveaux modèles. »
C’est loin, très loin d’être la stratégie adoptée par le gouvernement. À partir de 2024, les acheteurs de véhicules de plus de 1,6 tonne devront payer un malus écologique au poids. Les véhicules électriques, eux, ne sont pas concernés par la mesure.
LES BESOINS EN MÉTAUX EN CHIFFRES
En 2018, l’Académie des sciences constatait que le programme de véhicules électriques français repose sur « des quantités de lithium et de cobalt très élevées, qui excèdent, en fait et à technologie inchangée, les productions mondiales d’aujourd’hui, et ce pour satisfaire le seul besoin français ! » En clair : si on ne renonce pas à la voiture personnelle, il faudra, pour disposer d’une flotte tout électrique rien qu’en France, plus de cobalt et de lithium que l’on en produit actuellement dans le monde en une année.
L’Agence internationale de l’énergie estime que la demande de lithium pour les véhicules électriques pourrait être multipliée par 14 en 25 ans, celle de cuivre par 10 et celle de cobalt par 3,5. Simon Michaux, ingénieur minier et professeur à l’Institut géologique de Finlande, a calculé récemment que si l’on devait électrifier les 1,4 milliard de voitures en circulation sur la planète, il faudrait disposer de l’équivalent de 156 fois la production mondiale actuelle de lithium, 51 fois la production de cobalt, 119 fois la production de graphite et plus de deux fois et demie la production actuelle de cuivre [3]. Quelles que soient les estimations retenues, ces volumes de métaux ne pourraient provenir du recyclage, puisqu’ils seraient nécessaires pour construire la première génération de véhicules électriques.
https://reporterre.net/Les-voitures-electriques-assoiffent-les-pays-du-Sud?utm_source=pocket-newtab-fr-fr
Coûts, chargeurs et réalité
Sur le parking de l'un des supermarchés de la ville, il y a une station de VE à deux chargeurs. Sur un panneau entre les chargeurs, il y a une affiche avec ce qui semble être un écureuil avec un message au-dessus de sa tête. Le message est le suivant : "La nature vous remercie".
J'ai toujours trouvé ce message - et l'affiche dans son ensemble - aussi ridicule qu'amusant, compte tenu de l'empreinte environnementale de l'exploitation minière et de l'intensité énergétique du traitement des métaux et des minerais. Mais comme la plupart d'entre vous le savent, ce n'est que le début des problèmes de l'industrie des véhicules électriques.
Lundi, je me suis penché sur la question des primes d'assurance pour les VE et sur la possibilité que ces primes deviennent un autre facteur, comme il est de bon ton de le dire ces jours-ci, qui dissuade l'adoption massive. En termes humains, cela signifie que des primes d'assurance plus élevées dissuaderont probablement davantage de personnes d'acheter un VE.
Aujourd'hui, commençons par une histoire qui a fait le tour du monde le mois dernier. Il s'agit d'un couple d'Édimbourg qui possède une Tesla et qui a eu la malchance de voir la pluie tomber sur - et s'accumuler sous - la voiture et endommager sa batterie. Après avoir remorqué la voiture et diagnostiqué la situation, la société leur a rapidement envoyé une facture de réparation de 17 000 livres.
Laissant de côté la décision d'Edinburgh Live de qualifier la pluie dans la capitale écossaise d'événement "météorologique extrême", ce qui, à mon avis, revient à qualifier la chaleur torride à Dubaï de phénomène inouï, le reportage relate la stupeur du couple face à la facture, même si le dommage n'avait rien à voir avec eux. Il s'agissait simplement d'une infiltration d'eau de pluie dans la batterie... dont la garantie ne prévoyait pas ce genre d'incident.
Ce n'est pas une très bonne décision de la part de l'acteur dominant du marché des véhicules électriques, mais comme nous le savons tous, le pouvoir corrompt.
Examinons une autre partie de la Grande-Bretagne, à savoir les comtés de Gloucestershire, Devon, Kent, Norfolk, West Yorkshire et Tyne and Wear.
Pourquoi s'intéresser à ces comtés ? Eh bien, pas vraiment, mais un rapport intéressant les concernant a été publié au début du mois dans le Daily Mail, ce torchon conservateur et négationniste du climat. L'article citait des données du ministère des transports montrant que le nombre de chargeurs publics dans ces six comtés avait récemment diminué.
"Il s'agit de la première baisse dans la plupart de ces régions depuis 2019, et elle est très probablement due à la mise hors service par les entreprises de chargeurs financièrement non viables", indique la publication. L'idée même qu'il puisse y avoir des chargeurs financièrement non viables n'importe où dans l'un des pays dont les gouvernements sont les plus enthousiastes à l'égard des VE doit être horrible.
Ce qui est encore plus horrible, c'est que le problème des chargeurs ne se limite ni à la non-viabilité financière, ni au Royaume-Uni...
Irina Slav
8 novembre
https://irinaslav.substack.com/p/the-unbearable-awkwardness-of-evs-036?utm_source=post-email-title&publication_id=376351&post_id=138377502&utm_campaign=email-post-title&isFreemail=true&r=216vfx&utm_medium=email
Le transport maritime a connu plusieurs graves incendies, les soupçons se portent sur l’emballement des batteries, impossible à contenir par les pompiers.
Simple transbordement, ligne régulière de ferry ou transport maritime marchand sillonnant les océans, un risque nouveau d'incendie à bord des navires mobilise le recours à des méthodes renforcées. Le simple fait d'avoir des voitures électriques dans les soutes expose à des incendies spontanés, certes rares, mais d'autant plus difficiles à circonscrire qu'ils se produisent soudainement, montent très rapidement en température et gagnent les alentours dans un environnement confiné. La propagation démultiplie la difficulté d'intervention pour les services de sécurité du bord qui envisagent des mesures pour éviter ces situations complexes.
Parmi celles-ci, il en est une surprenante qui pourrait aboutir : n'accepter à bord d'un navire ou d'un ferry que des batteries chargées au maximum à 30 %, car l'emballement est le fait de batteries pleines. Plus facile à dire qu'à faire, car la gestion « du reste à consommer » avant l'embarquement n'est pas une chose simple à gérer pour le conducteur et se double d'une quasi-obligation de recharger rapidement dès le débarquement effectué.
L'idée est formulée par le lieutenant de vaisseau Hervé, chef du bureau d'expertise maritime des marins-pompiers de Marseille, qui sert depuis 2016 de référent français pour les ports de l'Hexagone et les interventions en mer. Il planche actuellement, avec 150 experts du secteur, sur de nouvelles méthodes d'intervention imposées par le risque particulier de voitures lestées de 400 à 600 kilos de batteries.
« L 'incendie avec emballement thermique dû à un échauffement des batteries » est au cœur des préoccupations. « Et cet emballement thermique, quand il intervient, on ne sait pas le stopper, dit le lieutenant Hervé. Les éléments constitutifs des batteries contiennent de l'oxygène. Quand les éléments se décomposent, ça entretient de fait l'incendie. On arrive aux alentours de 800-900 degrés assez rapidement. »
Détection thermique et robots pompiers
Pour tenter de le circonscrire, il faudra utiliser une quantité doublée d'eau, passant de 500 à 1 000 litres/minute, ce qui n'est guère un problème sur un navire. Mais il faut des heures d'efforts pour abaisser la température et éviter les reprises de feu. Il faudra aussi, pour la prévention, équiper le navire roulier de systèmes de détection thermique et concevoir pour la première intervention des robots-pompiers capables d'approcher le brasier.
Sans doute faudra-t-il aussi charger différemment les bateaux afin de faciliter ces tâches et limiter les effets de propagation à d'autres voitures rangées portières contre portières. Elles sont de plus en plus électriques sur les bateaux rouliers venus d'Asie mais les thermiques ont aussi un réservoir sujet aux explosions.
L'embrasement en chaîne est la pire des situations et peut devenir incontrôlable en pleine mer. La rubrique des faits divers a relaté plusieurs incendies de ce type, dont un, le Felicity Ace, chargé de 4 000 voitures de luxe italiennes et allemandes en route vers les États-Unis, a fini par sombrer au large des Açores en 2022. En août dernier, le Fremantle Highway chargé de 3 784 voitures, a également pris feu mais l'enquête n'a pas réussi à déterminer l'origine de l'incendie.
Il faudrait aussi distinguer les véhicules selon le type de batteries utilisées, une lithium-ion de chimie LFP (lithium fer phosphate) étant moins dense en énergie et moins susceptible d'emballement comparée aux NMC (nickel manganèse cobalt) majoritairement utilisée aujourd'hui par l'industrie. D'ailleurs, une étude suédoise des assurances maritimes avance que les voitures électriques sont 20 fois moins susceptibles de prendre feu que les thermiques.
C'est peut-être vrai, mais le problème n'est pas là, il est dans la virulence de l'incendie et la difficulté d'intervenir en milieu confiné ce qui peut être aussi le cas d'un parking public ou privé, dans un immeuble. Le règlement de la question n'arrivera qu'avec une nouvelle génération de batteries utilisant une autre chimie plus sécurisée que celles actuellement en service.
Le PDG du groupe TATA, va rencontrer le premier ministre anglais Rishi Sunak afin de construire une usine de batteries électriques.
Natarajan Chandrasekaran cherche, comme tous les constructeurs de ces usines, de larges subsides et une électricité payée par les contribuables afin d’être rentable.
https://2000watts.org/index.php/energies-fossiles/peak-oil/1335-energies-economie-petrole-et-peak-oil-revue-mondiale-mai-2023.html
(extrait)
Les véhicules électriques et les batteries au lithium représentent un sérieux risque d’incendie pour les navires...Les incendies sur les navires sont en augmentation. Les batteries ne sont pas toujours à l’origine des feux, mais aggravent la situation. La compagnie d’assurance Allianz analyse comment limiter les risques.
Les incendies se sont multipliés cette année dans les décharges et les sites de recyclage. Les recycleurs alertent sur le problème croissant des déchets d'équipements contenant des batteries lithium-ion, qui dégagent de l'hydrogène au contact de l'eau, d'où les départs de feu.
Le monde du recyclage est en feu et les batteries lithium-ion sont pointées du doigt. « Les recycleurs constatent une augmentation considérable du nombre d'incendies sur des installations de traitement et de recyclage des déchets », s'alarme Federec, l'association des entreprises de recyclage, en soulignant « les conséquences lourdes de cette sinistralité : perte des bâtiments et des machines, arrêts de production, risque humain, grandes difficultés à faire assurer les installations, sanctions administratives ».
L'association voit trois causes à l'actuelle recrudescence d'incendies. Tout d'abord, un temps de stockage plus long des déchets depuis les restrictions apportées à leur exportation hors d'Europe, ainsi que l'augmentation des températures l'été, qu'évoque l'incendie spontané intervenu sur le site d'enfouissement de la Semardel en juin à Vert-le-Grand (Essonne). Mais la troisième raison est la principale : l'arrivée croissante de déchets d'équipements contenant des piles et batteries au lithium. Avant, il n'y en avait que dans les déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE). Désormais, il y en a partout, des vélos aux brosses à dents en passant par les clés de voiture.
Les conditions de stockage et d'acheminement des déchets peuvent endommager les batteries, et les fendre. Or « le lithium est un élément très inflammable, réagissant aux chocs et au contact avec l'eau », souligne Federec. Au contact de l'eau, le lithium dégage de l'hydrogène. D'où des départs de feux lors d'un été pluvieux en France.
Cette année, « il ne se passe plus un jour sans notification d'un incendie, et partout en Europe les recycleurs font le même constat », témoigne Olivier François, président de la commission internationale de Federec. Même en l'absence de statistiques nationales, il estime que les cas dépassent cette année la centaine.
Le Bureau d'analyse des risques et pollutions industriels (Barpi) « recense autant d'accidents en l'espace de trois ans (2016-2019) que sur les quinze ans depuis l'arrivée sur le marché en 1991 » des batteries lithium-ion, souligne Federec et « la situation devient ingérable pour les recycleurs, des assureurs refusent désormais d'assurer les sites », prévient le président de Federec, François Excoffier.
L'association a préparé un courrier au Premier ministre. « On a mis sur le marché des bombes incendiaires et puisqu'il est impossible d'éviter les batteries lithium-ion, les préfets doivent se saisir du sujet, nos sites être inscrits comme sites prioritaires et les pompiers doivent se familiariser avec nos installations, afin que les départs de feux y soient éteints plus rapidement qu'aujourd'hui », poursuit Olivier François. *
L'autre axe d'action est d'informer le grand public du danger du lithium et des points de collecte adaptés. Reste la question récurrente de l'écoconception des équipements. Même les dynamos de phares de vélo sont aujourd'hui souvent remplacées par une alimentation au lithium-ion, alors que les dynamos donnaient satisfaction depuis des décennies. Les industriels ne font pas assez d'écoconception et le sujet est au coeur de la plupart des problèmes du secteur du recyclage.
Myriam Chauvot
Des millions de batteries de voitures électriques seront mises au rebut au cours des dix prochaines années. Et ensuite ? les véhicules électriques contiennent une bombe à retardement potentielle pour l’environnement : leurs batteries.
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Batteries à charge rapide : les limites de la physique
https://www.contrepoints.org/2020/08/14/378037-batteries-a-charge-rapide-les-limites-de-la-physique
Batteries à charge rapide : les limites de la physique .. Il faut abandonner l’idée de recharger la batterie d’une voiture électrique en moins de 5 minutes : la physique dit non....Il existe une barrière, invisible mais bien présente...
Ces accumulateurs sont si petits qu'ils sont difficilement repérables.
On retrouve aujourd'hui les batteries au lithium dans de nombreux appareils: smartphones, ordinateurs, tablettes, trottinettes, cigarettes électroniques... Et au bout de la chaîne, ce sont les usines de recyclage qui trinquent, raconte The Verge.
Depuis plusieurs années, de nombreuses usines ont subi des incendies à cause de ces batteries au lithium, dont tout le monde, y compris l'académie qui décerne les prix Nobel, vante les mérites.
Aux États-Unis, la situation alarme: «À l'échelle nationale, on perd environ un établissement par mois, qui part en fumée à cause de feux de batteries», décrit à The Verge Bill Keegan, président d'une entreprise de gestion de déchets et recyclage au Minnesota.
Ces accumulateurs au lithium sont bien souvent si petits que les employé·es des centres de recyclage n'arrivent pas à les repérer. Or, s'ils sont abîmés, soumis à de fortes températures ou courts-circuités, ils subissent un emballement thermique qui les chauffe jusqu'à les faire fumer, puis brûler.
D'après Ryan Fogelman, vice-président de Fire Rover, une entreprise fabriquant des systèmes de prévention des incendies, les batteries au lithium sont responsables de la recrudescence de ces feux.
Entre 2016 et 2019, la fréquence a augmenté de 26%, selon le rapport annuel de Ryan Fogelman, qui évalue le nombre total d'incendies à 1.800 l'an passé aux États-Unis et au Canada.
Le phénomène risque de perdurer, tant le marché des batteries au lithium est en bonne santé. En 2017, il était évalué à plus de 30 milliards de dollars et devrait atteindre d'ici 2025 les 100 milliards, selon le cabinet de recherches Roots Analysis.
Si le processus de recyclage de ces accumulateurs reste flou encore aujourd'hui, il est toutefois possible en France de les déposer dans des centres de collecte pour piles et batteries.
Repéré par Aurélien Defer —
http://www.slate.fr/story/188025/batteries-lithium-responsables-incendies-centres-recyclage
Les voitures électriques face à un nouvel obstacle - Express
https://fr.express.live/les-voitures-electriques-face-a-un-nouvel-obstacle/
... Selon le consultant AlixPartners, les constructeurs automobiles lanceront plus de 200 nouveaux véhicules électriques d’ici 2023. Toutefois, ils pourraient se retrouver face à un obstacle majeur. En effet, la demande pour une forme de nickel nécessaire pour la conception des batteries de véhicules électriques commence à dépasser l’offre....
La surprise de l’été : l’excès d’optimisme sur la voiture électrique a cassé la spéculation sur le lithium. Les cours du lithium, ce « métal rare » utilisé dans la fabrication des batteries, continuent de baisser. Les prévisions sur l’électrique avaient fait la fortune des spéculateurs, mais ils ont vu trop grand. .......
La consommation mondiale de lithium et de cobalt augmente sensiblement plus vite que la production en raison de forte demande en batteries lithium-ion pour l’industrie automobile. On avance souvent que le recyclage de vieilles batteries va permettre de combler une partie de la différence, mais le recyclage demeure une procédure compliquée, énergivore et plus efficace pour récupérer le cobalt que le lithium. De plus, la capacité mondiale reste très limitée. Un article rédigé par une équipe de l’Académie chinoise ses sciences fait le point...
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Les batteries domestiques au banc d'essai
https://energieetenvironnement.com/2018/06/14/les-batteries-domestiques-au-banc-dessai/
Un organisme indépendant d’Australie, le Lithium Ion Battery Test Centre, met à l’épreuve depuis deux ans 18 batteries conçues pour le stockage domestique. Ses essais démontrent qu’en dépit de progrès, cette industrie est encore loin d’être arrivée à maturité. Plusieurs batteries se sont avérées difficiles, voire impossibles à installer et plusieurs unités ont dû être remplacées sous garantie ou ont montré des signes d’usure prématurée. Sans parler des fournisseurs qui ont fait faillite en cours de route....