Elon Musk...
Début septembre, un dîner à la Maison Blanche a rassemblé les patrons de la tech autour de Donald Trump. Les fondateurs de Facebook (Marc Zuckerberg), de Microsoft (Bill Gates) de Google (Serguei Brin), ou d’Open AI (Sam Altman) étaient présents, entre autres. Mais il y avait un absent : Elon Musk, patron de Tesla et Space X, l’ancien meilleur ami du président.
Une brouille qui cache une formidable opportunité
A première vue, sa brouille avec Trump est une catastrophe, puisqu’il avait mis 300 millions de dollars dans sa campagne et qu’il faisait grand cas de son amitié, même si cela avait porté préjudice à Tesla, une des marques préférées des démocrates protecteurs de l’environnement.
Mais les campagnes de boycott de Tesla ne sont que l’écume des jours. En réalité, ses mois de romance avec le président, même s’ils se sont mal finis – mais c’était tellement prévisible, vu le caractère des deux hommes - ont été un accélérateur extraordinaire.
Une fortune dopée par la victoire de Trump
En effet, sa richesse personnelle, qui dépend de la valeur de ses entreprises (X, Tesla, Space X, xAI, et The Boring Company), a explosé lors de l’élection de Trump en novembre 2024 : en quelques semaines, selon Forbes, elle est passée de 251 à 440 milliards de dollars, faisant de lui l’homme le plus riche du monde. Et si ponctuellement, en 2025, la valeur de Tesla a baissé (34 milliards de moins pour Musk en une journée, du jamais vu), ces pertes étaient bien loin d’effacer les gains de fin 2024. De plus, la progression a repris puisque début octobre, sa fortune frôlait les 500 milliards.
Le grand retour de X, l’ex-Twitter
La valeur de son réseau social X, l’ex-twitter, est en particulier revenue à son prix d’achat – 44 milliards – alors qu’elle avait été divisée par deux avec l’effondrement de la publicité. Car à peine Musk a-t-il été associé à la victoire de Trump que tous les annonceurs sont revenus et que X a retrouvé sa valeur initiale auprès des investisseurs, au moment où il en avait besoin.
SpaceX, un atout stratégique incontournable
Par ailleurs, Trump, aussi puissant soit-il, ne l’est pas assez pour annuler les contrats passés par l’Etat avec Musk : le Pentagone et la Nasa ne peuvent pas, aujourd’hui, se passer des satellites Starlink et des fusées de Space X. Trump a eu beau téléphoner à Jeff Bezos pour montrer que Musk avait des concurrents - les fusées Blue Origin et les satellites Kuiper -, SpaceX va garder son avance encore quelque temps.
Le rêve du renard libre dans le poulailler libre
Ce que voulait Musk en créant le ministère pour l’efficacité de l’Etat, le DOGE, c’était moins trouver des économies pour son pays – ça, c’était juste le prétexte -, que de démanteler l’administration pour en finir avec les régulations. Il veut pouvoir tester des voitures autonomes sans être arrêté au moindre accident, essayer des implants cervicaux sur des humains avec moins de contrôles, jouer avec nos données sans être puni pour atteinte à la vie privée, faire décoller une fusée sans payer les dégâts environnementaux... et développer une intelligence artificielle sans réglementation gênante. Bref, devenir « le renard libre dans le poulailler libre », définition du libéralisme absolu.
Une disgrâce toute relative
Et là, pas d’inquiétude : si lui est en disgrâce (et encore : il a serré la main de Trump lors de l’hommage à Charlie Kirk fin septembre), les autres milliardaires du numérique vont continuer de défendre auprès d’un Trump bien évangélisé les allègements réglementaires et les intérêts des géants de la tech.
Christine Kerdellant
Publié le jeudi 16 octobre 2025
https://www.xerficanal.com/strategie-management/emission/Christine-Kerdellant-Trump-a-perdu-un-ami-Musk-gagne-un-empire
Tesla se trouve en difficulté avec la nouvelle loi promulguée par Trump. Les subventions versées aux constructeurs de voitures électriques sont supprimées. Au premier trimestre, Tesla avait reçu $595 millions ce qui avait couvert la perte de $409 millions. En 2024, les subsides de Washington s’élevaient à $2,8 milliards et au total Tesla a perçu $11 milliards de subsides depuis 2015. L’Europe verse également plus de $1 milliard de subside à Tesla par an.
https://2000watts.org/index.php/energies-fossiles/peak-oil/1435-energies-economie-petrole-et-peak-oil-revue-mondiale-juillet-2025.html
Interview•Le spécialiste des réseaux sociaux, David Chavalarias, a décrypté les tweets d’Elon Musk et en dresse un portrait inquiétant..
C’est une plongée aussi fascinante qu’inquiétante dans la tête d’Elon Musk. Sortant de son champ de recherche sur le comportement des réseaux sociaux, le mathématicien David Chavalarias s’est intéressé aux tweets de l’homme le plus riche de la planète, propriétaire de X, Elon Musk.
De la lecture d’Elon Musk en 50 tweets (éd. Seuil), en librairie ce 6 juin, ressort le portrait d’un homme qui abreuve les utilisateurs de son réseau de ses obsessions et dont le but ultime est de conquérir Mars pour y bâtir une planète refuge pour l’humanité face à un risque d’effondrement civilisationnel. Oui, comme Isaac Asimov décrit la planète Terminus dans la série culte de science-fiction Fondation.
Pourquoi avez-vous voulu analyser les tweets d’Elon Musk ?
Je travaille sur X depuis 2016 et j’ai vu le personnage entrer dans le paysage, avec des interventions de plus en plus politiques et parfois cryptiques. Il parle de survie de l’humanité, de conquête spatiale, de la faillite des États-Unis, de virus mental woke, du déclin de l’Europe : on ne voit pas tout de suite le lien entre tout ceci. Il y a eu des biographies d’Elon Musk, mais il me semblait important de revenir à ses verbatims et d’essayer de trouver les clés d’interprétation.
Elon Musk a écrit 80.000 tweets. Le défi a été de trouver dans cette masse ceux qui éclairent sa façon de voir le monde, et de les relier aux courants de pensée auxquels il se raccroche et d’évaluer leur pertinence scientifique. Il a souvent une vision des choses en contradiction avec certaines connaissances scientifiques, même s’il se présente comme quelqu’un à la pointe de la technologie.
Qu’est-ce qui guide l’action d’Elon Musk ?
Très clairement, et c’est vraiment frappant, il ramène tout au fait de « sauver l’humanité ». Le terme « humanité » et le terme « sauver » doivent être compris dans un sens totalement différent des sens usuels, c’est pourquoi il est important de donner du contexte. L’imaginaire d’Elon Musk est empreint des lectures d’Asimov, qui narre la construction de Terminus, ville refuge dans un coin reculé de l’univers, destinée à préserver l’humanité face à l’effondrement de la civilisation. Construire l’équivalent de Terminus sur Mars est devenu pour Musk un impératif moral absolu. Il vit vraiment dans un monde quasiment imaginaire, nourri de science-fiction, où il veut reproduire ses lectures d’enfance à tout prix.
Mais, pour lui, l’humanité désigne l’ensemble des humains susceptibles de vivre un jour dans l’univers ces prochains milliards d’années. C’est ce qu’il faut sauver d’une catastrophe probable sur Terre, y compris au prix d’une partie de la population terrestre actuelle qui, finalement, ne représente qu’une infime portion de l’humanité. C’est assez peu commun comme manière de penser !
Dans le livre, on découvre un univers inquiétant où les progressistes, ceux qui sont « contaminés » par le « virus mental woke », sont déshumanisés, et où faire preuve d’empathie est une faiblesse. Quel est le rapport avec Mars ?
Au-delà de son obsession martienne, il a des obsessions secondaires, et qu’il relie à son projet extraterrestre. Les personnes atteintes du « virus mental woke » favorisent l’humain sur la performance, sont pour la régulation, contre les discriminations, autant d’attitudes qui risquent, selon lui, de ralentir son projet.
Autant ses alliés politiques, comme Donald Trump, parle de wokisme pour dénigrer leurs adversaires, autant Musk est convaincu que le wokisme est un virus contagieux qui transforme ses victimes en zombie, un peu comme un virus informatique. S’il était amené à se répandre sur Terre, cela pourrait compromettre son projet martien. Il s’est donc lancé dans une croisade contre ce « virus mental woke », ce qui est une forme de folie parce que ce n’est évidemment pas une maladie, mais simplement un système de valeurs différent du sien. Et encore, le wokisme désigne tant de choses disparates pour ses détracteurs qu’il ne signifie plus grand-chose.
Elon Musk a manipulé Twitter. Comment a-t-il fait pour le tourner à son avantage ?
Elon Musk a prétendu racheter Twitter au nom de la liberté d’expression, mais il s’agissait en fait d’orienter cette fabrique de l’opinion mondiale dans le sens de ses idées. Dès son arrivée, il a rétabli des comptes autrefois bannis pour appel à la haine, au racisme ou à la violence. Il a abandonné la modération humaine pour la remplacer par un système biaisé : les notes de la communauté. Bien que l’algorithme de X soit secret, on sait qu’il l’a modifié pour se mettre au centre du jeu, en favorisant l’apparition de ses messages dans les fils d’actualité de tous les utilisateurs et en suggérant son compte aux nouveaux utilisateurs. Il est ainsi passé en quelques mois de 80 millions à 220 millions d’abonnés.
Nous avons également mesuré l’augmentation du niveau de toxicité des contenus recommandés par X. Tout cela a permis, de manière systémique, de favoriser les prises de parole de ses alliés à l’échelle de la plateforme et de faire monter la température sociale en rendant les rapports plus conflictuels avec + 50 % de toxicité dans les échanges. Aujourd’hui, il suffit à Elon Musk d’interagir avec un compte ou un contenu pour que ceux-ci soient propulsés au niveau mondial auprès des quelque 600 millions d’utilisateurs de X.
Le rachat de Twitter paraît être la pierre angulaire de son action, qui a mis en branle toute une série d’autres. Cela devrait-il nous alerter sur la puissance des réseaux sociaux ?
Oui, c’est une des raisons pour lesquelles j’ai fait ce livre. Avec mes équipes, nous avions documenté plusieurs dysfonctionnements de Twitter-X. Quand j’ai vu à quel point Musk s’autorisait à instrumentaliser ce réseau social pour manipuler l’opinion publique de divers pays, cela a été un signal d’alerte absolu. Il a par exemple utilisé la puissance de son réseau social à plein pendant les élections américaines, puis allemandes et lors des émeutes au Royaume-Uni de l’été 2024.
Il faut prendre conscience de l’influence structurelle des réseaux sociaux sur nos démocraties et s’en préoccuper. Mais même au-delà, les États-Unis étant clairement devenus hostiles à l’Europe, avec une utilisation des technologies de l’information comme instrument de domination et de guerre hybride, un sursaut est nécessaire pour reprendre la main sur ces technologies et nos démocraties.
Propos recueillis par Emilie Jehanno
https://www.20minutes.fr/high-tech/by-the-web/4157089-20250606-elon-musk-vit-vraiment-monde-quasiment-imaginaire
Alors que les ventes s'effondrent de manière catastrophique, le milliardaire promet de se recentrer sur son entreprise. Mais pour certains, il est déjà trop tard. La marque paye cher les excès de son fondateur, entre controverses politiques et rejet du public.
Le constructeur automobile Tesla s'enfonce dans la crise et Elon Musk ne rassure pas, bien au contraire. Alors que les résultats du premier trimestre de 2025 sont catastrophiques, l'homme d'affaires assure vouloir se recentrer sur Tesla après avoir multiplié les polémiques, rapporte le média en ligne américain Futurism. Mais ce geste désespéré semble bien tardif aux yeux des investisseurs comme du grand public, qui accusent Musk d'avoir durablement terni l'image de la marque.
Tesla a annoncé mardi 22 avril 2025 une baisse de 71% de son bénéfice net par rapport à l'an dernier. Les ventes sont en chute libre, les véhicules déjà vendus se déprécient à grande vitesse et la demande s'effondre. «Il est impossible de nier ce qui vient de se passer ce trimestre, qu'il l'admette ou non», a confié l'analyste Dan Ives, partisan de longue date de Tesla, à CNN. Sur Reddit, certains investisseurs se montrent plus tranchants: «Trop tard mec. Les dégâts sont faits.»
Le retour annoncé d'Elon Musk à la tête de Tesla, censé rassurer, pourrait en réalité aggraver la situation. «Le fait qu'il soit PLUS impliqué avec Tesla ne peut que nuire davantage à la marque», estime un utilisateur sur Reddit. De plus en plus impopulaire, notamment à cause de ses positions politiques radicales et de la brutalité du département de l'Efficacité gouvernementale (DOGE) dont il a la charge, Elon Musk est devenu un poids pour son propre empire.
Ses promesses concernant les robots humanoïdes Optimus et les véhicules totalement autonomes n'ont pas convaincu. Pour beaucoup, ces annonces détournent l'attention des véritables difficultés rencontrées par l'entreprise. Kelly O'Keefe, experte en stratégie de marque, rappelle que Tesla incarnait autrefois «un symbole de préoccupation pour l'environnement». Aujourd'hui, certains clients collent sur leurs voitures des autocollants pour montrer qu'ils ont «acheté cette voiture avant de savoir qu'Elon était fou».
La dégringolade boursière en 2025, le prix de l'action de Tesla ayant chuté de plus de 32% depuis janvier, montre que la promesse d'un renouveau ne suffit plus. «Les dommages causés à la marque par Musk à la Maison Blanche/DOGE au cours des derniers mois ne disparaîtront pas simplement avec cette décision», a écrit Dan Ives dans une note aux investisseurs. À vouloir tout contrôler, le patron de Tesla pourrait finir par tout perdre.
Le comportement d'Elon Musk a provoqué un mouvement de protestations devant les concessions Tesla. Le PDG a tenté de discréditer les manifestants en les accusant d'être des agents rémunérés qui bénéficiaient du «gaspillage et de la fraude» gouvernementaux. Le malaise persiste et une partie du public semble définitivement avoir tourné la page. Pour Gordon Johnson, critique de Tesla et fondateur de la société d'investissement GLJ Research, «les dommages qu'il a causés sont irréversibles à 100%».
https://www.slate.fr/monde/tesla-precipice-retour-elon-musk-inquietute-chute-bourses-ventes-polemique-doge-maison-blanche-milliardaire-controverse-rejet?
Elon Musk fascine autant qu’il agace, divise, provoque et déroute. Visionnaire pour les uns, excentrique pour certains, extrémiste libertarien pour d’autres, il a d’abord été présenté comme un entrepreneur hors norme. Mais cette image est aussi nourrie par des mythes. Nous allons ici décrypter cinq idées fausses sur son génie entrepreneurial.
1. Elon Musk est un inventeur de génie
Contrairement à Steve Jobs ou Bill Gates, Musk n’a pas révolutionné une technologie en particulier, ni même un mode de distribution comme Jeff Bezos. Il est avant tout un excellent stratège et investisseur, capable d’identifier des secteurs en mutation comme la voitures électrique, le spatial, l’intelligence artificielle) et d’y imposer des entreprises dominantes. Tesla, SpaceX et Neuralink ne reposent pas sur des inventions personnelles, mais sur l’optimisation de technologies existantes et un sens aigu du timing.
2. Il a fondé Tesla
Musk n’a pas créé Tesla. L’entreprise a été fondée en 2003 par Martin Eberhard et Marc Tarpenning. Musk est entré au capital en 2004 en investissant 6,5 millions de dollars, devenant ainsi président du conseil d’administration avant d’en prendre le contrôle. Sa contribution a certes été essentielle dans le développement de la marque, mais Tesla n’est pas une création ex nihilo de Musk.
3. Il réussit tout ce qu’il entreprend
Le parcours de Musk est jalonné d’échecs : Tesla a frôlé la faillite plusieurs fois, SpaceX a connu des lancements catastrophiques, et son projet Hyperloop reste un mirage technologique. Musk excelle dans la capacité à pivoter et à lever des fonds, mais toutes ses initiatives ne sont pas des succès éclatants. Son rachat de Twitter (rebaptisé X) est un exemple de pari risqué aux résultats incertains.
4. Il est un manager visionnaire
Musk est un leader charismatique, mais son style de management est souvent décrié. Il impose des rythmes de travail extrêmes, capable de pousser ses équipes à l’épuisement et prend des décisions impulsives. Son talent réside davantage dans la communication et sa capacité à galvaniser investisseurs et managers que dans la gestion opérationnelle quotidienne où il intervient peu.
5. Son succès repose uniquement sur son génie personnel
Musk est un entrepreneur audacieux, mais il ne travaille pas seul. Il s’appuie en effet sur des ingénieurs et des équipes de premier plan. Mais surtout, beaucoup de ses succès reposent sur des financements publics massifs. Tesla a bénéficié d’énormes subventions et de crédits carbone, tandis que SpaceX profite des contrats massifs de la NASA et de l’armée américaine.
Ainsi, on oublie trop que ce grand pourfendeur des dépenses de l’administration via le programme DOGE a souvent été un grand bénéficiaire des aides publiques de l’état américain. Et désormais, il est en plein conflit d’intérêts.
Publié le mardi 25 mars 2025
https://www.xerficanal.com/strategie-management/emission/Cathy-Alegria-5-idees-fausses-sur-le-genie-entrepreneurial-d-Elon-Musk_3753837.html
Le rachat de Twitter, devenu X, se transforme en une opération ruineuse. Alors qu’Elon Musk fait fuir les annonceurs, les emprunts non remboursés se chiffrent en milliards de dollars.
Prêter de l’argent à l’homme le plus riche du monde n’est pas forcément une bonne idée. Surtout quand il s’agit d’Elon Musk, l’incontrôlable patron de Tesla, SpaceX et de X (ex-Twitter). En 2022, prêt à tout pour racheter le réseau social, l’entrepreneur avait accepté de débourser 44 milliards de dollars pour mettre en cage l’oiseau bleu. Sauf qu’il n’a pas sorti cet argent de sa poche… Et les investisseurs qui lui ont prêté de l’argent s’en mordent les doigts. Selon des révélations du Wall Street Journal publiées fin août, ce serait l’un des pires fiascos pour les banques depuis la crise financière de 2008.
La note laissée en souffrance par Elon Musk est salée. Depuis 2022, 13 milliards de dollars n’auraient toujours pas été remboursés à sept grandes banques. Selon le Wall Street Journal, cette affaire risque de limiter leur capacité à prêter de l’argent pour d’autres opérations financières. Le bilan ne s’arrête pas là : depuis son rachat, la valeur du réseau social a dégringolé. D'après le Washington Post, 24 milliards de dollars investis par Elon Musk et ses partenaires seraient partis en fumée. Parmi ces investisseurs malchanceux (ou malavisés), on retrouve le prince saoudien Al-Walid ben Talal Al Saoud (1,36 milliard de pertes), le cofondateur de Twitter Jack Dorsey (720 millions de pertes) ou encore le cofondateur d’Oracle Larry Ellison (720 millions de pertes).
Chez X, la fuite des annonceurs risque de continuer en 2025
Comment le visionnaire à la tête de Tesla et de SpaceX en est-il arrivé là ? La crise chez X s’explique surtout par une fuite spectaculaire des annonceurs publicitaires. Avant le rachat, le réseau social tirait environ 90% de ses revenus de la publicité. Mais Elon Musk a fait fuir les annonceurs en se posant en partisan zélé de la liberté d’expression. Une modération plus laxiste a fait exploser les discours de haine et la désinformation sur X. Cette dérive a rendu la plateforme de moins en moins fréquentable. Pour se défendre, Elon Musk assure régulièrement que les contenus illégaux sont bloqués.
X ne dévoile pas ses résultats financiers. Mais un an après le rachat de Twitter, ils n'étaient pas jolis. «Nous avons toujours un flux de trésorerie négatif, en raison d'une baisse de 50% des recettes publicitaires et d'un endettement important», confiait Elon Musk durant l’été 2023. La situation risque de s’aggraver. Tout d’abord, un front judiciaire s’est ouvert du côté des ex-salariés de Twitter. En juillet, le réseau social a gagné un procès lors duquel d’anciennes recrues lui réclamaient 500 millions de dollars d’indemnités de licenciement. Mais d’autres poursuites visent X.
Et du côté des annonceurs, la débâcle n’est pas finie. Il faut dire que les audiences de Twitter (et donc la visibilité des publicités) ne semblent pas très dynamiques. En Europe, le nombre d'utilisateurs actifs mensuels a décliné de 5% au premier semestre 2024, selon Social Media Today. Cette tendance n’a pas échappé aux annonceurs. Dans une étude parue le 5 septembre, Kantar a interrogé 1000 responsables marketing à travers le monde et 26% d’entre eux prévoient de réduire leurs dépenses publicitaires sur X en 2025. Un recul historique, selon les auteurs de l’étude. Mais Elon Musk n’a peut-être pas tout perdu. «De manière ironique, la diminution des dépenses des annonceurs sur X rendra les consommateurs plus satisfaits de la plateforme, car ils seront exposés à moins de publicités», fait remarquer Gonca Bubani, directrice de l'analyse des leaders d'opinion chez Kantar.
La crise chez X éclabousse les autres entreprises d’Elon Musk
Pour ne rien arranger, la crise chez X a des répercussions sur ses autres entreprises. Après s’être fâché avec la Commission européenne, Elon Musk a engagé un bras de fer contre le Brésil. Fin août, le pays a décidé de bloquer le réseau social car l’entreprise refusait de fermer des comptes proches de l’ex-président d’extrême droite Jair Bolsonaro. Elon Musk s’est insurgé d’une tentative de censure tandis que la justice brésilienne accusait ces comptes de faire de la désinformation et de menacer la démocratie. Le contentieux a éclaboussé Starlink, la constellation de satellites d’Elon Musk : pour forcer X à payer ses amendes (plus de 3 millions de dollars à date), le Brésil a effectivement gelé les comptes de la société. Une décision contestée en justice par Starlink
Malgré ces nombreux déboires, Elon Musk garde de grandes ambitions pour X. L’entrepreneur rêve de faire du réseau social une application à tout faire, ou une «everything app». La plateforme pourrait par exemple permettre de réaliser des paiements en ligne, comme PayPal (l’une des premières entreprises d’Elon Musk). Surtout, X détient 25% de l’entreprise d’intelligence artificielle xAI, un secteur en plein essor. Sur le réseau social, les utilisateurs premium ont accès à l’IA générative Grok à condition de payer 8,4 euros par mois. Mais il n’est pas certain que ces abonnements compensent la chute de revenus publicitaires pour l’instant…
En attendant, Elon Musk mène ses combats politiques sur X. En Europe, exposé à la menace d'une méga-amende (toujours à cause du réseau social), il insulte le commissaire européen Thierry Breton. Aux États-Unis, il est devenu l’un des plus fervents soutiens de Donald Trump, le candidat républicain à l’élection présidentielle qui aura lieu en novembre. En cas de victoire, Elon Musk pourrait même piloter une mission d’audit destinée à examiner les dépenses publiques, qu’il juge trop excessives. Une question effraie logiquement certains investisseurs : avec toutes ces occupations, quand Elon Musk s’occupera-t-il de Tesla et SpaceX ? Une interrogation que l’on partage en voyant le dirigeant de plus en plus actif sur X. Cette semaine, Elon Musk carburait à un rythme effréné de 74 posts par jour en moyenne.
Simon Chodorge Chef de rubrique (automobile & industrie) Publié le
https://www.capital.fr/entreprises-marches/elon-musk-le-rachat-desastreux-de-x-pourrait-il-ruiner-le-milliardaire-1501950
Tesla, la star parmi les stars, qui fabriquent des voitures électriques, a annoncé le licenciement de 14'000 employés soit 10% du staff parce que la demande des voitures électriques est "en baisse". On ne parle pas de restructuration mais d’un ralentissement du business alors que cela a l'odeur d'une restructuration. Les joies de travailler pour une entreprise américaine.
Le dernier jour du mois, certainement pour de ne pas payer le salaire d'avril en entier, Elon Musk a viré l’entier de l’équipe, 500 employés, qui s’occupaient des superchargeurs (recharges rapides). Le système de recharge de Tesla est l’un des systèmes les plus étendus avec plus de 50'000 points de recharge dans le monde. Est-ce que les recharges de Tesla deviendront compatibles avec les autres systèmes ?
https://2000watts.org/index.php/energies-fossiles/peak-oil/1375-energies-economie-petrole-et-peak-oil-revue-mondiale-avril-2024.html
Investir dans l’or, qui «pourrait se hisser à 3 000 dollars à long terme, pourrait être un choix sage et judicieux», aux yeux de notre chroniqueur Thierry Béchu, responsable investissements chez Kanopy AM, pour qui, a contrario, les beaux jours de Tesla en Bourse «semblent bien passés».
Il était une fois le film Les sept mercenaires, traduction bancale des Magnificent Seven. Le film eut un succès retentissant au cinéma en 1961 grâce notamment au magnifique trio constitué par Yul Brynner, Charles Bronson et Steve McQueen. Le synopsis est simple : un groupe de sept mercenaires est appelé au secours par un petit village mexicain fréquemment pillé par des brigands. A la fin du film, le village est sauvé et les brigands en fuite mais au prix de la vie de quatre des sept mercenaires. Faut-il y voir une allégorie de nos sept magnifiques (Magnificent Seven, groupe formé par Apple, Microsoft, Nvidia, Meta, Amazon, Alphabet et Tesla, dont la valeur en Bourse cumulée dépasse celle de chaque grande puissance économique, y compris la Chine, mais à l’exception des Etats-Unis, NDLR) tant vantés l'année passée sur les marchés actions ?
En Bourse, la performance des sept magnifiques a été stratosphérique en 2023. L’indice équipondéré pointe à plus de 100% sur l’année et le seuil des 10% a déjà été franchi en 2024 (cf graphique 1). Cependant, l’année n’est pas convaincante pour les septuplés. Privés de Nvidia, l’indice serait tout juste sur le seuil de flottaison, trahissant une sous-performance manifeste face au S&P 500 (baromètre de la trajectoire de Wall Street, avec les 500 principales sociétés américaines cotées en Bourse, NDLR) et au Nasdaq. Seuls quatre actions présentent des performances positives cette année : Microsoft, Nvidia, Meta et Amazon. Les trois autres sont négatifs et sous-performent nettement.
En Bourse, «les beaux jours de Tesla semblent bien être derrière nous»
Le pire d'entre eux est incontestablement Tesla (-25% depuis le début de l'année et -50% depuis ses plus hauts de 2022). L’action de la firme fondée par Elon Musk souffre d'un retour à la réalité : le constructeur a perdu le leadership sur la voiture électrique à l'avantage du chinois BYD, sa rentabilité s’est fortement dégradée - Stellantis présente une marge opérationnelle nettement supérieure - et son médiatique président Elon Musk continue de se disperser dans des projets aussi nombreux que complexes et mégalomaniaques, alors qu’en période de vents contraires, on doit exiger un total dévouement à l’entreprise (principe cardinal de toute bonne gouvernance). Le graphique 2 présente la performance de Tesla depuis 2020, avec la folle envolée post-covid suivie d’une stagnation peineuse depuis 2021. Les beaux jours de Tesla semblent bien passés, en Bourse.
Si Tesla doit être retiré de la liste des sept magnifiques, je laisse à chacun le choix de deviser sur les autres prétendants à la sortie. L’avenir nous éclairera à ce sujet. Au-delà de ces suppositions boursières, la morale de cette histoire est que les acronymes / métaphores de tout poil ont une date de péremption assez courte. Leur niveau de popularité coïncide généralement avec leur seuil d’obsolescence programmée ! Il convient donc de s’en méfier. Mais qu’on se rassure, de nouveaux acronymes accrocheurs prendront rapidement le relais. Gageons que le thème de l’intelligence artificielle y sera présent.
«L’or pourrait se hisser vers 2 600 dollars et même 3 000 dollars à long terme»
En parallèle de la ruée vers l’IA et les cryptomonnaies, l’or a établi de nouveaux sommets et est sorti à la hausse d’un vaste trading range (bandeau horizontal de fluctuation des cours, NDLR) entre 1 650 et 2 070 dollars l’once (cf. graphique n°3). Du point de vue de l’analyse technique, la rupture haussière des 2 100 dollars sur l’once d’or constitue un signal majeur et suggère une nouvelle phase de progression avec des objectifs techniques théoriques situés à minima vers 2 600 dollars et la zone des 3 000 dollars doit même être considérée comme une cible potentielle à long terme. Certes, cela fait peut-être moins vibrer qu’une cible à 100 000 dollars pour le Bitcoin mais le potentiel de gain est finalement similaire.
«Investir dans l’or pourrait être un choix sage et judicieux»
Aussi, les résonances sont différentes. Dans le cas du bitcoin, la dimension spéculative semble dominer tandis que dans le cas de l’or, les dimensions financières et géopolitiques sont légion. D’une baisse possible des rendements des obligations à la baisse du dollar liée à une dégradation de la dette américaine en passant par la résurgence des conflits multipolaires et la possible explosion de l’Alliance Transatlantique… Les sujets sont nombreux et marqueront indéniablement les prochains mois et années. Ainsi, à l’opposé des Magnificent Seven, l’investissement dans l’or (la vieille relique barbare, expression chère à Keynes) pourrait s’avérer être un choix sage et judicieux, apportant une once de diversification bienvenue.
Thierry Béchu Responsable investissements chez Kanopy AM Publié le
https://www.capital.fr/entreprises-marches/lor-va-faire-un-carton-au-box-office-des-placements-devant-tesla-et-les-sept-mercenaires-1493859
Tesla continue de perdre des parts de marché
https://www.economiematin.fr/tesla-declin-perte-parts-marche-electrique-musk
Le déclin de Tesla ne fait que commencer Après avoir lancé, quasiment à lui tout seul, le changement vers les véhicules électriques, Tesla, le constructeur d’Elon Musk, commence à perdre des parts de marché
Les stocks de Tesla se remplissent à une vitesse sans précédent : un signal de plus de récession...Sur le mois d’octobre, l’usine chinoise de Tesla a produit 16.000 véhicules de plus qu’elle en a vendus. C’est une différence plus importante que sur les neuf premiers mois de l’année.
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Tesla dans l'embarras: le fabricant de véhicules électriques tricherait aux crash tests
https://fr.businessam.be/tesla-embarras-vehicule-electrique-tricherait-crash-tests/
Tesla dans l’embarras: le fabricant de véhicules électriques tricherait aux crash tests...Une ligne de code qui interpelle dans le système des véhicules de Tesla : les noms des organismes qui effectuent des crash tests apparaissent. Voilà un signe que la firme pourrait bien tricher à ces tests, par exemple en améliorant automatiquement le comportement de la voiture pour l’occasion ou en modifiant les véhicules en fonction de l’examen.
Les autorités canadiennes ont ouvert une enquête après un incident survenu à Vancouver où plus rien ne fonctionnait dans le véhicule selon le conducteur.
Nouvel incident grave impliquant une Tesla ? C'est ce qui semble s'être passé au Canada, à Vancouver précisément le 23 mai dernier, nous rapporte le Guardian en s'appuyant sur une information d'Electrek. Une vidéo a été publiée dans laquelle on voit le conducteur d'une Tesla casser la vitre de sa voiture pour sortir alors que de la fumée commençait à se propager dans sa voiture. Selon nos confrères, cette fumée a été aperçue pendant plusieurs minutes avant que l'intérieur du véhicule ne prenne feu.
Interrogé par Electrek, le conducteur de la Tesla a raconté qu'il avait dû "fracasser la fenêtre" avant d'ajouter : "Je l'ai cassée parce que tout le système s'était arrêté. Le courant ne fonctionnait plus. La porte ne s'ouvrait pas. Les fenêtres ne se baissaient plus." Les pompiers sont arrivés sur place et sont parvenus à éteindre l'incendie environ cinq minutes plus tard. Le propriétaire de la Tesla a avoué avoir acheté son véhicule il y a seulement huit mois.
https://www.capital.fr/auto/tesla-sa-voiture-prend-feu-il-doit-casser-la-fenetre-pour-sortir-1437662
Dans le chapitre, la mienne est plus grande que la tienne, l’oligarque Elon Musk a proposé un combat à Vladimir Poutine. S’il gagne, Vlad doit abandonner l’Ukraine. Ce qui est bien avec Elon, c’est qu’il a su rester simple et garder les pieds sur terre.
https://2000watts.org/index.php/energies-fossiles/peak-oil/1261-energies-economie-petrole-et-peak-oil-revue-mondiale-mars-2022.html
Défaut de chauffage sur les voitures Tesla par grand froid : « Une question de vie ou de mort »...La pompe à chaleur de Tesla rencontre des soucis par grand froid. L’intérieur du véhicule ne se chaufferait pas et la visibilité serait impactée, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’habitacle. Les autorités canadiennes ont lancé une enquête.
A travers le monde, de très nombreux conducteurs de Tesla n’ont pas réussi à entrer dans leur véhicule, la faute à une panne de serveurs. En même temps, utiliser son smartphone pour ouvrir une voiture… voiture dont les micros écoutent vos conversations, une voiture qui traque tous vos déplacements. Il n’y a que les métavers de Facebook et la Chine qui puissent rivaliser sur l’intrusion sur votre vie privée. Cerise sur le gâteau, ce système d'espionnage massif vous coûte une blinde !
https://2000watts.org/index.php/energies-fossiles/peak-oil/1236-energies-economie-petrole-et-peak-oil-revue-mondiale-novembre-2021.html
«Des centaines de propriétaires de Tesla sont coincés en dehors de leur voiture» Des voitures électriques de la marque américaine sont à l’arrêt après une panne de serveur. .La panne semble mondiale, des témoignages identiques ayant été rapportés sur le réseau social depuis plusieurs pays
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SolarCity : le fiasco du projet solaire de Tesla
https://fr.businessam.be/solarcity-le-fiasco-du-projet-solaire-de-tesla/
SolarCity : le fiasco du projet solaire de Tesla... En 2016, Elon Musk a convaincu le conseil d’administration de Tesla d’acheter l’entreprise spécialisée en toiture solaire. Depuis, l’entreprise peine à décoller. Et c’est peu de le dire
Elle était inconsciente au volant : poursuite entre la police américaine et une Tesla en pilote automatique....La conductrice était sous l’emprise de l’alcool et avait enclenché le pilote automatique de sa voiture.
Le pilotage automatique d'une Tesla confond la lune avec un feu orange...Le véhicule a ralenti, sans raison, alors qu’il circulait sur une longue ligne droite sans obstacle. Une mésaventure heureusement sans conséquence.
Une nouvelle Tesla S Plaid prend feu, son conducteur coincé dedans.....les pompiers ont dû arroser la voiture pendant plus de deux heures pour éteindre l'incendie...
Il y aurait actuellement entre 10.000 et 20.000 exemplaires incomplets de Tesla qui encombrent les différents parkings du constructeur aux États-Unis. Si la raison exacte de ce ‘cauchemar logistique’ imminent est bien cachée par le constructeur, le site spécialisé Electrek évoque un problème dans la chaîne d’approvisionnement.
Tesla gagne enfin de l'argent… mais pas grâce à ses voitures Le constructeur engrange les milliards de dollars grâce à la revente de crédits carbone.....
Le délire Tesla...Tesla vaut autant en bourse que tous les autres constructeurs qui vendent pour plus de 1 300 milliards de dollars de voitures chaque année, là où Tesla n’en vend « que » pour 28 milliards !
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Tesla : la tulipe du 21ème siècle
https://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/tesla-la-tulipe-du-21eme-siecle-226123
La valorisation totalement extravagante et déconnectée de la réalité de Tesla démontre à nouveau la folie des marchés financiers, qui se comportent avec son action comme les spéculateurs du 17ème siècle avec les bulbes de tulipe...
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