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infrastuctures : vieillissement et entretien difficile..

Publié le par ottolilienthal

Ascenseurs : «1,5 million de pannes et des copropriétaires qui continuent à payer leurs charges !»...

Le député socialiste Philippe Brun a déposé une proposition de loi visant à lutter contre les pannes d’ascenseurs qui s’éternisent dans les copropriétés et les HLM. L’Assemblée nationale l’examinera le 12 décembre.

«Un patient coincé au dixième étage d’une tour depuis un mois et demi, faute d'ascenseur. Son infirmière témoigne. C'est inacceptable !», dénonce le collectif Ascenseurs en colère sur le réseau social X, le 3 novembre. «Cette infirmière témoigne d'une réalité insupportable. Partout en France, les pannes d'ascenseur gâchent des vies. Aidez-nous à faire entendre ces voix», répond Noah Tefrit, qui a créé Ascenseurs en colère le 24 septembre. Cette collaboratrice du député Philippe Brun vient de trouver un appui à sa lutte contre les pannes d’ascenseurs à répétition en copropriété ou en HLM, avec la proposition de loi déposée le 29 octobre par le parlementaire socialiste au bureau de l’Assemblée nationale.

Cosigné par une soixantaine d’autres députés socialistes, ce texte vise à «lutter contre les pannes d'ascenseurs non prises en charge». Des pannes au nombre de «1,5 million en France, chaque année» et qui, pour certaines, durent «jusqu’à 10 mois, ce qui constitue une source de difficultés majeures, en particulier pour les personnes à mobilité réduite, les jeunes parents ou les personnes âgées», dénonce Philippe Brun. Et, pendant ce temps, «des centaines de milliers de copropriétaires et de locataires continuent de payer des charges pour leurs ascenseurs», déplore le député. En effet, sur les 380 000 ascenseurs installés dans des immeubles d’habitation en France, 80 % se trouvent en copropriété et 20 % dans des HLM.

Deux jours maximum pour intervenir en cas de panne

Philippe Brun juge ces pannes d’ascenseur «d’autant plus préoccupantes que, d’ici 2035, trois Français sur dix auront plus de 60 ans, et 77 % d’entre eux souhaitent privilégier le maintien à domicile» à l’entrée en maison de retraite. Sans oublier que «l’ascenseur, qui assure 100 millions de trajets quotidiens, est le principal moyen de transport pour nos concitoyens».

Afin d’accélérer la réparation des pannes d’ascenseurs, l’article 1er de la proposition de loi prévoit l’obligation, pour les syndics de copropriété ou les bailleurs sociaux, d’informer, dans un délai de deux jours ouvrés au maximum, les ascensoristes de toute panne d’ascenseur. À compter de cette notification, les ascensoristes disposeront de deux jours ouvrés pour intervenir, et de huit jours ouvrés pour résoudre la panne.

L’Assemblée nationale étudiera la proposition de loi le 12 décembre

Le non-respect de ces délais par l’ascensoriste sera sanctionné d’une astreinte de 1 000 euros par jour de retard. Et, à défaut de résolution de la panne dans le premier délai de deux jours, l’ascensoriste devra mettre en place des mesures de ravitaillement et d’accès aux soins pour les personnes à mobilité réduite habitant l’immeuble.

La proposition de loi oblige également les ascensoristes à disposer de stocks de pièces suffisants pour répondre à ces nouvelles obligations de réparation rapide. L’absence de constitution d’un tel stock sera passible d’une amende égale ou supérieure à 1 % du chiffre d’affaires de l’ascensoriste. L’article 2 de la proposition de loi prévoit une entrée en vigueur des obligations de délai de réparation au 1er janvier 2026 et des obligations de stocks de pièces au 1er juillet 2026. Le texte sera étudié par l’Assemblée nationale lors de la niche parlementaire du groupe socialiste, le 12 décembre, indique Philippe Brun à Capital.

Christine Lejoux Cheffe de service immobilier
 
https://www.capital.fr/immobilier/coproprietes-bientot-une-nouvelle-loi-pour-imposer-des-delais-de-reparation-des-ascenseurs-1504941

 

Après l’effondrement du pont de Baltimore, les États-Unis face au défi d’une infrastructure vieillissante...

Si le pont Francis-Scott-Key va être reconstruit à l’aide de fonds fédéraux, de nombreuses autres structures américaines ne bénéficient pas du même soutien.

Selon certains spécialistes, l’effondrement du pont Francis-Scott-Key de Baltimore est le dernier exemple en date du défi auquel font face les infrastructures américaines alors que manquent les fonds et la motivation pour entretenir les ponts vieillissants.

Le pont de Baltimore « est une infrastructure ancienne et fiable qui, en toutes autres circonstances raisonnables, aurait été encore debout dans vingt ou trente ans », affirme Joseph L. Schofer, professeur émérite de génie civil et environnemental à l’École d’ingénieurs McCormick de l’Université Northwestern. « Si vous arrivez et que vous retirez la pile principale, il n’y a aucun moyen de sauver le pont ».

Bien qu’il n’ait aucune raison de croire qu’une négligence ait pu jouer un rôle dans l’effondrement du pont, Joseph L. Schofer rappelle que c’est toutefois le cas dans certaines catastrophes infrastructurelles. Il cite en exemple l’effondrement du pont de Fern Hollow, à Pittsburgh, en Pennsylvanie : le Conseil national de la sécurité des transports (NTSB) avait conclu que les rapports et les recommandations intéressant la réparation de poutres en acier rongées par la corrosion avaient été ignorés et que c’est ce qui avait entraîné l’effondrement de ce pont de 136 mètres de long qui a précipité dans sa chute un bus et quatre voitures vers le parc qui se trouvait en dessous.

Les experts s’inquiètent de cette tendance perturbante qui voit s’enchaîner déraillements de trains, effondrements d’autoroutes et de ponts, et ruptures de barrages dans l’ensemble des États-Unis. Mais quelles sont les zones qui préoccupent le plus les ingénieurs civils par le risque de catastrophe imminente qu’elles présentent ? Et que pouvons-nous faire ?

 

UN EFFONDREMENT PHYSIQUE EST À L’ŒUVRE

Le pont Francis-Scott-Key, emprunté chaque jour par plus de 30 000 véhicules, sera rebâti grâce à des fonds fédéraux.

« En ce qui concerne la suite des événements : vous avez un pont qui s’est effondré, et il ne fait pas de doute qu’on souhaite le reconstruire. Donc quelles sont les options ? » se demande Joseph L. Schofer.

« De là, il y a des options de conception tout à fait intéressantes susceptibles de rendre la probabilité de ce genre d’événement très faible voire même nulle, et je pense que c’est certainement ce qu’ils vont faire avec le prochain ouvrage. »

Toutefois, de nombreuses autres structures cruciales ne bénéficient pas de la même attention, et aucune région des États-Unis n’est épargnée.

« Les histoires édifiantes abondent », prévient Maria Lehman, présidente de la Société américaine du génie civil (ASCE) et vice-présidente du Conseil national consultatif des infrastructures (NIAC) de l’administration Biden. « Chaque comté dans le pays tient une liste des ponts qu’il remplacerait demain s’il en avait les moyens. »

Parmi les 617 000 ponts des États-Unis ne figurent pas uniquement les édifices qui enjambent des fleuves redoutables, mais aussi toutes les passerelles qui franchissent des autoroutes et tous les ponceaux joignant les deux rives d’un ruisseau ; près d’un dixième d’entre eux sont en grand péril. « S’il faut penser catastrophe, eh bien nous y sommes déjà », s’alarme Amlan Mukherjee, directeur du service de la durabilité des infrastructures chez WAP Sustainability Consulting.

En 2007, l’effondrement d’un pont de l’Interstate 35W, dans le Minnesota, a fait treize victimes et 145 blessés. Plus récemment, en 2021, un pont à six voies enjambant le Mississippi a été fermé durant trois mois, perturbant les déplacements et le transport interétatiques, car un inspecteur avait omis une fissure importante. Selon un rapport de l’ASCE publié en 2021, les Américains effectuent chaque jour 178 millions de trajets empruntant des ponts présentant des déficiences structurelles.

Selon Maria Lehman, malgré cet état de fait, les dépenses infrastructurelles dans le pays ne représentent que 1,5 à 2,5 % du PIB américain, soit en proportion moins de la moitié de ce que l’Union européenne investit dans ce domaine. Du fait de cette incurie financière au long cours, il est désormais trop tard pour mettre en œuvre un certain nombre de solutions. De nombreux ponts américains ont été construits pour durer trente à cinquante ans, et près de la moitié sont vieux d’un demi-siècle au moins. L’âge moyen des digues américaines est également de cinquante ans ; et celui des barrages est de cinquante-sept ans en moyenne.

 

QUEL AVENIR POUR LES INFRASTRUCTURES AMÉRICAINES ?

Amlan Mukherjee est optimiste quant à l’utilisation des nouvelles technologies pour résoudre certains problèmes liés aux infrastructures du pays, bien que l’on ait tardé à les adopter. Les drones peuvent par exemple fournir aux inspecteurs humains des vues rapprochées de zones hors de portée et réduisent la probabilité d’une erreur humaine ; un drone utilisé dans le cadre d’un projet sans lien avait d’ailleurs fortuitement pris des images de la fissure du pont du Mississippi deux ans avant sa découverte.

Bilal Ayyub, professeur de génie civil et environnemental à l’Université du Maryland à College Park, a également travaillé avec les chemins de fer nord-américains dédiés au fret pour détecter des maillons faibles grâce à des modélisations informatiques. Cela peut consister à passer en revue des milliers de gares pour « identifier exactement quel point est susceptible d’avoir le plus de répercussions s’il venait à rompre », explique-t-il.

Selon les spécialistes, il y a toutefois une bonne nouvelle : en 2021, le Congrès américain a adopté la Loi bipartisane relative aux infrastructures (Bipartisan Infrastructure Law), qui prévoit l’investissement de 1 100 milliards d’euros sur cinq ans dans les systèmes défaillants qui permettent à la société américaine de fonctionner ; il s’agit du plus important investissement fédéral de l’histoire des États-Unis.

« Les huit derniers présidents ont affirmé que nous devrions dépenser beaucoup d’argent, quelque chose comme 1 000 milliards de dollars, dans les infrastructures, et aucun n’a lié les actes à la parole », déplore Maria Lehman.

Cependant, à moins d’être renouvelé régulièrement, ce financement fera à peine office de pansement. Selon elle, il est temps pour les États-Unis de commencer à entretenir les systèmes qui rendent possible la vie de tant d’Américains tant qu’ils sont encore en état de marche.

« Si vous avez une fuite dans votre toit, vous montez là-haut, vous la repérez, vous remplacez les bardeaux, vous mettez un peu de goudron, fait-elle remarquer. Si vous laissez couler, ce ne sont plus de petites réparations qui seront nécessaires : il faudra tout remplacer. »

Allie Yang, Alissa Greenberg
 
Publication 2 avr. 2024

Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.

Il sera pratiquement impossible de faire face aux coûts d'entretien de nos infrastructures. Nous avons des pipelines de toutes sortes à entretenir, ainsi que des infrastructures de transport d’électricité. Un incendie majeur en Californie a été déclenché par une ligne de transmission construite pour soutenir l'hydroélectricité et qui n'avait pas été correctement entretenue.

Vous parlez de ponts et de tunnels. Je pense au tunnel de Boston qui a connu des problèmes il y a quelques années. Il semble que Seattle ait dû reconstruire certaines vieilles rues. Les problèmes sont partout...

Gail Tverberg

Les écoles d’Angleterre cherchent des espaces alternatifs, craignant que la crise  n’affecte 1000 personnes

Les enseignants se démènent pour utiliser les bibliothèques, les chapiteaux, les préfabriqués,   après qu’au moins 156 écoles en Angleterre aient été identifiées comme ayant du béton aéré potentiellement dangereux.

Alors qu’environ 24 écoles sont déjà confrontées à une fermeture temporaire et que le gouvernement demande à plus de 100 écoles de fermer au moins certaines zones touchées, le ministre des Écoles, Nick Gibb, a déclaré que les chiffres allaient probablement augmenter.

Un responsable des domaines scolaires a déclaré au Guardian que le nombre de personnes touchées d’une manière ou d’une autre pourrait atteindre 1000, et a déclaré que la crise pourrait se terminer par l’enseignement des enfants dans des bâtiments temporaires pendant une décennie.


Le béton cellulaire autoclavé renforcé (Raac) a été utilisé jusqu’aux années 1990 et est maintenant considéré comme  « susceptible de s’effondrer avec peu ou pas de préavis », selon le Comité exécutif de la santé et de la sécurité.

Gibb a déclaré que le gouvernement adoptait « une approche très prudente », car les écoles de Surrey, d’Essex, de Kent, de Bradford, de Leicester, de Durham, de Brixton, de Southend et de Cumbria étaient parmi celles qui auraient été touchées par les préoccupations concernant le matériel, qui a été impliqué dans plusieurs effondrements soudains.

De nombreuses écoles se tournent vers l’apprentissage à distance, bien que les ministres affirment que cela ne devrait être qu’un dernier recours. Jeudi, le ministère de l’Éducation a ordonné aux écoles de fermer immédiatement tout bâtiment construit avec le Raac, un changement par rapport à la politique précédente qui exigeait une telle action uniquement dans les cas à haut risque.


Dans une école de Surrey, les blocs sanitaires sont interdits, ce qui signifie que des toilettes de style festival sont installées. Les gouvernements d’Irlande du Nord et d’Écosse ont annoncé qu’ils vérifient les écoles pour le Raac. Les chiffres obtenus par les libéraux démocrates écossais ont montré que la substance était présente dans au moins 35 écoles en Écosse.

La secrétaire écossaise à l’éducation, Jenny Gilruth, a déclaré vendredi soir que les conseils à travers l’Écosse effectuaient des évaluations, et que tous devraient faire rapport d’ici la semaine prochaine.

Le gouvernement britannique a fait volte-face sur son annonce de jeudi qu’il ne paierait pas pour que les écoles en Angleterre érigent des structures temporaires, ce qui avait suscité la colère des directeurs d’école qui géraient des budgets déjà tendus.

On ne sait toujours pas quels incidents récents ont incité le gouvernement à ordonner la fermeture de toutes les installations utilisant le Raac si près du début de la nouvelle année universitaire.

Les fonctionnaires ont dit que c’était dû à « un petit nombre de cas où le Raac causé des problèmes sans avertissement », certains très récemment. Ils ont refusé de donner les emplacements, car des enquêtes étaient en cours, mais ont déclaré que cela avait « réduit notre confiance ans le Raac".


Bien que les écoles soient toujours contrôlées, Gibb a déclaré : « Les parents peuvent être assurés que s’ils n’ont pas de nouvelles des écoles, il est sûr d’envoyer leurs enfants à l’école. »

Une école d’Ascot a érigé des chapiteaux dans le parc pour fournir un espace aux élèves de quatre salles de classe fermées.

L’école secondaire Preston Lodge d’East Lothian a dû fermer 23 salles de classe, soit environ la moitié de l’espace scolaire. Le trimestre a commencé il y a deux semaines en Écosse et les enfants sont enseignés dans 16 Portakabins érigés dans le parc.

La classe la plus jeune des nouveaux arrivants est encore en grande partie enseignée dans leur ancienne école primaire, qu’un enseignant a décrite comme « déjà surpeuplée ». Les travaux devraient prendre des mois, pas des semaines. Le conseil a également fermé The Bruton, un espace de spectacle et un théâtre à Musselburgh, qui a été construit avec Raac.

Fri 1 Sep 2023 13.31 BST

(extraits, texte complet via le lien)

 

 

"Gratte-ciel : une mauvaise idée alors que l'énergie décline

Les immeubles de grande hauteur ne dureront pas longtemps sans combustibles fossiles. En Corée du Nord, où l'électricité est rarement allumée, les pauvres vivent dans les penthouses et montent des dizaines d'escaliers pour s'y rendre.

Alice Friedemann http://www.energyskeptic.com

….. Il a coûté 550 millions de dollars pour rénover l'Empire State Building en remplaçant 6 500 fenêtres, trois millions d'ampoules et 67 ascenseurs par des plus économes en énergie. Cela coûtera beaucoup plus cher pour les gratte-ciel modernes recouverts de verre qui ont commencé dans les années 1970, l'un des pires avec l'un des pires gratte-ciel de 58 étages de Donald Trump sur la 5e avenue (Triomphe 2019).

….La consommation d'électricité par mètre carré de surface au sol dans les immeubles de grande hauteur était près de 2,5 fois plus élevée dans les immeubles de bureaux de plus de 20 étages que dans ceux de 6 étages ou moins. La consommation de gaz pour le chauffage était d'environ 40 % supérieure pour les immeubles de grande hauteur, et les émissions totales de carbone de ces immeubles étaient deux fois plus élevées. Il faut beaucoup de climatisation pour garder une tour de verre fraîche en été. Les gratte-ciel de verre sont les pires contrevenants. Les grandes fenêtres peuvent offrir des vues magnifiques, mais elles laissent échapper de la chaleur par temps froid ; même les fenêtres à triple vitrage perdent beaucoup plus de chaleur qu'un mur de briques bien isolé. Par temps chaud, les fenêtres en verre transforment les intérieurs des bâtiments en fours, et les températures augmentent encore plus avec la chaleur des personnes et des ordinateurs dans un bureau. Ce n'est que le développement de la climatisation moderne qui a rendu l'intérieur des bâtiments de verre tolérable en été,

……Toutes les structures ont besoin d'un entretien, d'une maintenance et d'une rénovation réguliers pour garder leurs fondations solides. La durée de vie d'un bâtiment commercial varie en moyenne de 50 à 60 ans et peut aller plus loin en fonction des techniques de préservation employées par le propriétaire et de la manière dont le bâtiment est utilisé. Les 1 à 15 premières années, le bâtiment dispose d'un budget d'entretien limité. Dans les années 16-30, le bâtiment a besoin d'une refonte complète pour remplacer les systèmes détériorés. De 31 à 49 ans, des projets de renouvellement d'actifs plus coûteux sont entrepris. A 50 ans, le bâtiment, devenu trop vieux, revient à la deuxième phase de rénovation pour tenir debout encore 10-15 ans. Chaque structure est unique

…..La durée de vie d'un bâtiment commercial est généralement de 50 à 60 ans sans nécessiter de réparations ou de rénovations majeures. La plupart des bâtiments ont une fonction claire lorsqu'ils sont construits et ne sont souvent pas adaptés à une adaptation importante.

…..Razorback Concrete Company (2020) Quelle est la durée de vie du béton ? Pour les projets à grande échelle comme les bâtiments, le béton devrait durer jusqu'à 100 ans s'il est correctement entretenu. Les projets concrets qui subissent plus d'usure, comme les trottoirs et les allées, ont une durée de vie prévue d'environ la moitié de celle-ci, soit 50 ans.

Surtout, le béton ne dure pas éternellement comme le montrent les articles ici.

……Les immeubles de grande hauteur seront-ils utiles à l'avenir ?

J'imagine que les quelques personnes qui parviennent à survivre dans les paysages urbains malgré leur faible capacité de charge l'auront fait en stockant des années de nourriture dans les étages supérieurs des immeubles de grande hauteur et en collectant les précipitations pour les réservoirs de stockage aux étages supérieurs. Les gens vivront également dans des immeubles de grande hauteur, même s'ils doivent monter des escaliers, car ils sont beaucoup plus faciles à défendre que les maisons unifamiliales, comme me l'a dit un ami qui a grandi au Mexique. Il a dit que seuls les pauvres vivaient dans des maisons unifamiliales car il était si facile de s'y introduire."

(Ted Kaczynski, commentaire sur le blog de Tverberg)

"J'ai un frère qui est architecte – la grande majorité de son activité consiste aujourd'hui à réparer des bâtiments gouvernementaux qui s'effondrent. Il cherche constamment à embaucher car il y a tellement de travail…

Lors de ma visite il y a quelques mois, j'ai remarqué que le béton des viaducs était en si mauvais état que les barres d'armature étaient visibles… et les nids-de-poule… profonds et partout…

C'est une bataille perdue d'avance.

Rome s'effondre..."

(Fast Eddy, même source)

"Le béton est fabriqué en chauffant du calcaire, de l'argile et du schiste dans de grands fours, puis en broyant le résultat pour obtenir une poudre de ciment. Le béton peut résister à de fortes pressions, mais pas à de fortes tensions. La découverte de la méthode de renforcement du béton à l'aide de barres d'acier a permis de résoudre ce problème et a conduit à l'utilisation du béton armé dans tous les grands bâtiments et infrastructures de transport du monde entier. Le béton armé est utilisé dans les gratte-ciel, les tunnels, les trottoirs, les pistes d'atterrissage, les autoroutes et les barrages, entre autres.

Smil explique que l'un des problèmes du béton est que des facteurs environnementaux tels que l'humidité, le gel et les vibrations peuvent entraîner sa détérioration. Sa durée de vie typique se situe entre 20 et 100 ans, en fonction de l'entretien. Étant donné qu'une grande partie du béton dans le monde a été mis en place au cours de la seconde moitié du XXe siècle, il doit déjà être remplacé ou détruit, un projet qui se poursuivra pendant des décennies."

(source : écrit de Vaclav Smil)

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