Asie...
Élections reportées, inflation, talibans: ces trois crises qui étranglent le Pakistan...Alors que des élections générales devaient avoir lieu en novembre, elles ont été décalées à fin janvier. C'est le signe d'un pays fragile au futur incertain, en proie à une instabilité sécuritaire, politique et économique.
Vague de chaleur record pour un mois d’avril en Asie En Chine, en Inde, au Bangladesh et en Asie du Sud-Est, des températures records ont été enregistrées durant ce mois d’avril 2023. Une vague de chaleur qui a causé des décès et qui pousse les climatologues à tirer la sonnette d’alarme.
L’Inde inflige des sanctions à la Chine, les tensions montent...Alors que le torchon brûle de plus en plus entre la Chine et l'inde, en plein conflit sur la question des frontières, New Delhi annonce l'interdiction de 118 applications de l'Empire du Milieu...
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Malgré le coronavirus, la Chine et l'Inde poursuivent leur course aux armements
https://asialyst.com/fr/2020/06/27/coronavirus-chine-inde-course-armements/
La pandémie de coronavirus n’a pas mis en sourdine la rivalité stratégique entre la Chine et l’Inde. En témoignent les heurts meurtriers à la frontière himalayenne le 15 juin dernier. Quels sont les ressorts de cette course régionale aux armements ?
Son père était adulé. Pour Rama X, roi de Thaïlande récemment intronisé, c'est une autre paire de manches...
Le charbon de bois, la nouvelle méthode pour se suicider en Asie
http://www.slate.fr/story/156083/asie-epidemie-suicide-charbon-de-bois-hong-kong-taiwan-coree
Quasiment inconnue il y a vingt ans, la méthode de suicide par combustion de charbon de bois est de plus en plus plébiscitée par les Asiatiques. La couverture médiatique de décès de stars locales a largement contribué à propager l'épidémie...
À trop se focaliser sur les statistiques économiques à court terme, on risque de perdre de vue les tendances longues de nos sociétés et les renversements du monde. Si l'on écoute les commentateurs du quotidien et les marchands de prophétie à bon marché, l'Occident - nous assure-t-on - serait en crise et le siècle appartiendrait à l'Asie. On envisagera ici le contraire, non par esprit de contradiction mais parce que l'avenir des nations nous semble reposer sur des fondements plus durables que les cours de la
Par contraste, les pays occidentaux retrouvent des couleurs : la paix y est ferme, la justice relativement équitable, le contrats respectés, la corruption pas inconnue mais minime. Et il se trouve, simultanément, que les innovations techniques récentes favorisent le regain de l'Occident. L'exploitation du gaz de schiste et le forage horizontal des réserves de pétrole, par exemple, restaurent l'indépendance énergétique de l'Occident, aux États-Unis, au Canada , en Europe : ils font baisser les prix de revient. La robotisation de la production industrielle, voire de certains services, et les avancées rapides de la reproduction en trois dimensions, réduisent la part salariale dans les coûts à telle enseigne que les délocalisations ne confèrent plus un avantage décisif. Pour toutes ces raisons, on envisagera une relocalisation et une ré-industrialisation en Occident : l'avantage relatif de la production de masse au loin décline chaque jour, ce dont Chinois et Indiens se rendent compte. Dans le sens de la relocalisation, militent aussi les exigences de qualité et de rapidité chez les consommateurs. S'y ajoutent les exigences des chercheurs en technologie industrielle qui constatent que l'on innove plus vite quand on contrôle toutes les étapes de la production plutôt que de s'en tenir éloignés.
Ce regain envisageable de l'Occident pourrait évidemment être brisé par des politiques économiques maladroites, de celles qui découragent les innovateurs et les entrepreneurs : une fiscalité excessive, des pesanteurs bureaucratiques insupportables, des normes idéologiques anti-progrès (comme le refus français d'exploiter le gaz de schiste) et des spéculations suicidaires comme celles qui ont failli détruire le système financier et bancaire mondial.
Mais, au total, la confiance devrait revenir en Occident parce que les tendances que nous avons recensées plus haut, ce que l'on appelle l'histoire longue, finiront par l'emporter sur les lubies politiciennes, les idéologies de circonstances et le catastrophisme. Parions donc, sans risque excessif, que le siècle à venir sera occidental et le restera aussi longtemps que l'état de droit et la paix y seront la norme ; les pays émergents, on le regrette, en restent encore fort éloignés.
Guy Sorman
Grand voyageur, l'essayiste français Guy Sorman poursuit sa chronique de la mondialisation.