alimentation niouzes
Depuis ce lundi 10 février, la poudre de ver de farine est autorisée en Europe pour la fabrication de produits alimentaires tels que du pain ou des compotes. Sur les réseaux, certains alertent sur la chitine qu’elle contient, et qui serait dangereuse
Le ver est dans le fruit. Voilà une expression métaphorique qu’il est désormais possible de prononcer (presque) au premier degré : Depuis ce lundi, l’ajout de poudre de ver de farine est autorisé en Union Européenne dans la fabrication de certains aliments comme le pain, le fromage ou encore la compote, et dans une limite de 4 %.
Un feu vert de la Commission européenne qui n’a pas manqué de venir sur les réseaux avec son lot de réactions. Parmi celles-ci, la résurgence d’une affirmation que la chitine, composant organique de la « carapace » des insectes, « ne peut pas être traitée pas nos intestins ». Cette molécule favoriserait par ailleurs « le cancer, les parasites, les champignons et à peu près tout ce qui cause des maladies […] Maintenant vous savez pourquoi ils veulent que nous mangions des insectes », conclut un message de ce type, lorsque d’autres déclinaisons de celui-ci énoncent une simple « dangerosité ».
D’où viennent ces affirmations ? Sont-elles vraies ? Est-il réellement dangereux pour l’homme de consommer de la poudre d’insecte ? Le Fake Off de 20 Minutes tentent de répondre à ces questions.
D’où viennent ces messages ?
La première occurrence virale au sujet de la dangerosité pour les humains de la chitine présente dans les insectes remonte à l’été 2022, d’abord sur les réseaux anglophones. Une semaine après, le 8 août 2022, celui-ci apparaît sur Facebook en français et se trouve alors partagé près de 10.000 fois, avait constaté l’AFP.
C’est ce même texte que l’on retrouve in extenso à nouveau aujourd’hui sur certains comptes d’internautes.
Pourquoi c’est (partiellement) faux ?
Comme souvent avec les contenus à caractère complotistes, (« Maintenant vous savez pourquoi ils veulent que nous mangions des insectes »), l’argumentaire repose sur une première affirmation vraie (la chitine n’est pas « digérée » par les humains), avant de la détourner pour servir un propos frauduleux.
Mareike Janiak, auteure d’un article scientifique sur les gènes des chitinases (les enzymes dégradant la chitine) publié en 2018 dans Molecular Biology and Evolution, a expliqué à l’AFP que même si la chitine n’était pas intégralement digestible, cela ne la rendait pas pour autant dangereuse pour la santé. « Les biologistes ont longtemps pensé que les mammifères ne produisaient pas d’enzyme capable de décomposer la chitine, mais cela ne signifie pas qu’un insecte ne peut pas être traité par l’intestin », a-t-elle souligné.
Selon elle, la chitine s’apparente à la cellulose qui compose la paroi cellulaire de nombreuses plantes mais que le corps humain ne peut dégrader faute d’enzyme adéquate. « Nous mangeons tout de même des aliments comme le céleri, et c’est sain pour nous », met-elle en perspective. Et bien que certaines parties des légumes ne soient pas digestibles, les fibres insolubles qu’ils contiennent sont néanmoins bénéfiques. « Nos intestins extraient les nutriments des végétaux et évacuent les fibres indigestibles, ce qui permet de faire circuler les aliments dans notre tube digestif et d’obtenir des selles saines », ajoute-t-elle.
Le ver de farine « pas un aliment pour mammifères » ?
Les insectes sont consommés par les humains depuis des millénaires, y compris en Occident, et sont encore consommés dans certaines cultures, bien que de potentiels risques sanitaires liés à la consommation d’insectes existent.
Des mammifères comme les fourmiliers, les musaraignes et les tatous mangent tous des insectes, certains presque exclusivement, a expliqué Mareike Janiak. De plus, « de nombreux primates mangent des insectes, y compris de nombreux petits singes (singes capucins, singes écureuils, tamarins…), des tarsiers, mais aussi des chimpanzés, l’espèce la plus proche de la nôtre ».
Une étude publiée en 2020 dans le NFS Journal a conclu que la qualité nutritionnelle des insectes comestibles est « équivalente et parfois supérieure à celle des aliments d’origine animale. »
« Ceci et le fait que les insectes comestibles ont un taux de croissance plus rapide, une efficacité de conversion alimentaire élevée et nécessitent moins de ressources pour être élevés par rapport au bétail, devraient en faire une source de nourriture de qualité plus attrayante, en particulier pour les populations rurales pauvres des pays en développement », selon l’étude.
Les haricots secs sont l’une des bases de l’alimentation des Brésiliens. Une excellente occasion pour les Français de redécouvrir cette légumineuse, en dégustant une bonne “feijoada” par exemple...
En France les haricots secs n’ont pas bonne presse : ce sont tout juste des fayots, lourds à digérer et provoquant des flatulences. Ils ne font guère partie de notre gastronomie, à la notable exception des flageolets accompagnant le gigot d’agneau ou des haricots blanc du cassoulet. Rien à voir avec la passion délirante des Anglais pour leurs fameux baked beans.
Vive le haricot sec !
Au Brésil, les haricots sont, avec le riz (leur complément préféré), les aliments de base de la nourriture quotidienne, surtout des classes populaires. Le tout saupoudré de farofa (farine de manioc). Les nutritionnistes nous rappellent que cette combinaison, arroz e feijão (riz et haricots) est parfaite pour la santé. Les haricots sont riches en glucides (sucres lents) et en protéines, mais aussi en fibres et en minéraux. Ils contiennent peu de graisse et peu de sodium, remarquable qualité dans un pays où l’on a tendance à manger trop gras et trop salé.
L’expatrié a aussi la surprise de découvrir la variété de l’offre de haricots au Brésil, à commencer par les couleurs : noirs, rouges, marrons, blancs… Il y a toute une gamme de haricots marrons, par exemple. Il y en a donc pour tous les goûts. Pour bien l’apprécier, il faut que notre feijão ait été bien préparé. Il faut le laisser tremper la veille, bien savoir l’épicer (curcuma, paprika, ail et feuille de laurier) et le laisser cuire et mijoter longuement dans un grand faitout. On en fait généralement de grandes quantités que l’on peut consommer les jours suivants : juste en les réchauffant, c’est presque meilleur.
“Feijoada”
Le feijão est bien sûr à la base de la feijoada, l’un des plats les plus connus de la gastronomie brésilienne. Pour la feijoada, c’est le haricot noir qui est retenu, toujours avec ses comparses, le riz blanc et la farofa (parfois à l’œuf ou à la banane), mais aussi avec le chou vert revenu et coupé en fines lamelles, des quartiers d’orange (si, si…), du manioc frit, des rillons, une petite sauce ad hoc (tomate, oignon, piment) et surtout de nombreux morceaux de viande de porc de toutes sortes, y compris oreilles, queues, pieds et saucisses variées, mais aussi de bœuf (viande séchée).
Au Brésil, on aime raconter aux touristes que la feijoada était un plat réservé aux esclaves que les maîtres ont adopté par la suite, en en faisant ainsi un véritable plat national. La meilleure preuve : les haricots et les bas morceaux du porc sont une nourriture de pauvres. Cette histoire ne résiste pas à l’analyse historique : la feijoada vient en ligne droite du Portugal, où elle est un plat traditionnel de certaines régions depuis fort longtemps. Le Brésil l’a juste “tropicalisée”, comme à son habitude. Le moment privilégié de la feijoada est le déjeuner du samedi. À déguster, à Rio, en bonne compagnie, avec une bonne samba, plein de caïpirinhas ou de nombreuses bières “stupidement” glacées !
Mais il y a un grand “mais”. La consommation de haricots a tendance à baisser au Brésil. La nourriture traditionnelle est concurrencée par la nourriture industrielle avec sa trilogie “hamburger, frites, pizza”, arrosée de coca-cola, en particulier parmi les jeunes. Avec toutes les conséquences diététiques catastrophiques que l’on imagine. Bien dommage pour le goût et surtout pour la santé…
Chaque type de haricot est une source importante de fibres, de protéines, de vitamines et de minéraux. Tous présentent de réels bénéfices pour votre santé, mais lesquels choisir ?...
À bien des égards, les haricots sont d'excellentes sources d'énergie. Ces super-aliments contiennent des vitamines et des minéraux essentiels, mais aussi des protéines, des glucides complexes, des fibres, des amidons résistants et des antioxydants. Ils contiennent en général approximativement 120 calories pour 80 grammes. Ils sont faibles en matière grasse, se cuisinent de mille manières et sont peu chers.
Puisqu'ils poussent en gousses, les haricots sont des membres importants de la famille des légumineuses et sont incroyablement bénéfiques pour votre santé. « Comme ils possèdent une grande concentration de nutriments bénéfiques pour la santé, consommer plus de haricots pourrait améliorer la santé globale et également diminuer le risque de développer certaines maladies, notamment les maladies cardiaques, le diabète et de nombreux types de cancer », déclare Julie Garden-Robinson, professeure et spécialiste en nourriture et en nutrition à l'université d'État du Dakota du Nord, aux États-Unis.
Manger des haricots peut aussi participer au contrôle du poids, selon une étude publiée en mars 2024 dans la revue Nutrition Journal. D'autres études ont démontré que manger régulièrement des haricots diminue le cholestérol total et le cholestérol LDL, mais cela réduit aussi les pics de glycémie qui se produisent normalement après avoir mangé.
Et pourtant, la majorité des personnes ne consomment pas régulièrement la quantité recommandée de haricots. « Je pense que c'est parce qu'on ne connaît souvent qu'une ou deux manières de les cuisiner et parce qu'on pense qu'on n'aime pas les haricots, car on ne les a goûtés que cuisinés d'une certaine manière », explique Chelsea Didinger, nutritionniste dans le Colorado, aux États-Unis, et fondatrice de A Legume a Day. « Il est facile de les inclure [dans votre alimentation] de différentes manières. »
LES HARICOTS NOIRS
Les haricots noirs sont des denrées diététiques en Amérique du Sud et en Amérique Centrale depuis plus de 7 000 ans et, récemment, leur popularité a considérablement augmenté aux États-Unis. Lorsqu'ils sont cuits, les haricots noirs ont un intérieur blanc crémeux, même s'ils conservent leur enveloppe foncée.
Nutriments : Les haricots noirs cuits sont une riche source de protéines et de fibres, en plus de contenir une grande quantité de calcium, de fer, de potassium, de magnésium, de phosphore et de vitamine B9. Ils sont aussi une bonne source de choline, un nutriment moins connu que votre cerveau et votre système nerveux utilisent pour réguler les souvenirs, l'humeur, le contrôle des muscles et d'autres fonctions essentielles.
Des avantages notables pour la santé : De plus, des recherches ont démontré que manger des haricots noirs cuits avait des effets bénéfiques sur les vaisseaux sanguins et les fonctions vasculaires et réduisait les concentrations nocives de cholestérol LDL, ce qui réduit le risque de maladies cardiovasculaires.
Comment en consommer davantage : Si votre consommation de haricots noirs se limite à la soupe aux haricots noirs, vous passez à côté de nombreuses déclinaisons. Ces haricots à la saveur terreuse peuvent être incorporés dans les chilis, les tacos, les quesadillas, les ragoûts, les salades et même certains desserts.
« Inclure des haricots noirs en purée dans une pâte à brownie permet d'obtenir une texture plus moelleuse et une dose de nutritiments intéressante », explique Jackie Newgent, nutritionniste basée à Los Angeles et autrice du livre The Plant-Based Diabetes Cookbook.
LES HARICOTS CANNEBERGE
Ces haricots mouchetés brun rose-rouge beige, également appelés haricots cocos, sont présents dans les plats traditionnels italiens, espagnols et portugais. À la cuisson, les taches disparaissent pour laisser place à une texture crémeuse et à une saveur de noisette légèrement sucrée.
Nutriments : En plus d'être une excellente source de protéines et de fibres, ces haricots contiennent du calcium, du fer, du magnésium, du phosphore, du potassium et de la vitamine B9.
Des avantages notables pour la santé : De plus, les recherches ont mis en exergue le fait que les haricots canneberges sont riches en antioxydants et en composés phytochimiques qui possèdent des propriétés anti-inflammatoires. Les antioxydants peuvent prévenir ou ralentir les dommages, comme le stress oxydatif, causés aux cellules par des molécules instables appelées radicaux libres.
Comment en consommer davantage : On les utilise pour les pasta e fagioli, un ragoût italien, mais également dans d'autres ragoûts, soupes, gratins, salades et plats à base de riz ou de quinoa.
LES HARICOTS ROUGES
Ces haricots en forme de rein, qui sont soit rouge foncé soit rouge clair, ont une texture ferme. Ils sont souvent utilisés dans les plats typiques d'Amérique Centrale et des Caraïbes, ainsi que dans les plats espagnols et portugais et dans les currys de l'Inde du Nord. Les haricots rouge clair ont une saveur plus douce, alors que les haricots rouge foncé ont une saveur plus intense.
En revanche, les haricots blancs ou les haricots cannellini, qui ont une texture douce et une saveur peu prononcée, sont couramment utilisés dans la cuisine italienne.
Nutriments : Non seulement ces haricots sont remplis de protéines et de fibres, mais ils contiennent aussi énormément de micronutriments, notamment le calcium, le fer, le magnésium, le potassium, le phosphore, la vitamine B9 et le sélénium.
Des avantages notables pour la santé : Comme pour les haricots noirs, il a été démontré que consommer des haricots rouges cuits a des effets positifs sur la fonction des vaisseaux sanguins et réduit également la pression sanguine.
Comment en consommer davantage : Les haricots rouges peuvent être utilisés dans les soupes, les ragoûts, les chilis, les gratins et les salades. Les haricots blancs peuvent être utilisés dans les plats de pâtes, les soupes, comme la soupe Tuscan ribollita, et les salades.
LES HARICOTS BLANCS
Les haricots blancs Navy et les haricots Great Northern sont des haricots de couleur blanche et de forme ovale qui ont une saveur douce et délicate. Les haricots Great Northern sont l'aliment principal de plats comme le cassoulet, tandis que les haricots blancs Navy leur sont préférés pour les fèves au lard et la soupe de haricots blancs.
Nutriments : Si l'on considère leur valeur nutritionnelle, les haricots Great Northern fournissent énormément de protéines et de fibres ainsi qu'une quantité considérable de calcium, de fer, de magnésium, de phosphore, de potassium, de sélénium et de vitamine B9. C'est la même chose pour les haricots blancs Navy qui sont aussi une très bonne source de choline. Il est intéressant de noter que la biodisponibilité du fer, c'est-à-dire la proportion du nutriment qui est digérée et absorbée, est plus élevée pour les haricots blancs que pour les autres.
Des avantages notables pour la santé : Comme pour les haricots noirs, il a été démontré que consommer des haricots blancs Navy était bénéfique pour les intestins, améliorant à la fois les microbes bénéfiques qui y résident et l'intégrité de la barrière intestinale. Les recherches suggèrent que la consommation des composés des haricots Great Northern réduit l'inflammation vasculaire et le stress oxydatif.
Comment en consommer davantage : Ces deux types de haricots blancs peuvent être utilisés dans de nombreux autres plats, comme les soupes, les chilis, les salades... On peut également les cuisiner en purée, en smoothie ou pour dresser des plats. Jackie Newgent propose une salade de haricots blancs à faire chez soi : versez 160 grammes de haricots Great Northern cuits dans un récipient avec deux cuillères à café de vinaigre de vin blanc ou de jus de citron et une à deux cuillères à soupe de basilic fraîchement coupé. Secouez le mélange, puis assaisonnez avec de l'huile d'olive, du sel et du poivre. Un des plats préférés d'Abbie Gellman, diététicienne et cheffe cuisinière basée à New York, est un plat de haricots blancs sur du pain grillé, accompagné de pesto et d'un œuf au plat.
LES HARICOTS PINTO
Fréquemment utilisés dans les plats mexicains et espagnols, ces haricots bruns ont une saveur terreuse lorsqu'ils sont cuits.
Nutriments : En plus d'être riches en fibres et en protéines, les haricots Pinto sont de bonnes sources de calcium, de fer, de magnésium, de phosphore, de potassium, de sélénium, de vitamine B9 et de choline, et contiennent même des traces de vitamines E et K.
Des avantages notables pour la santé : Des recherches menées à l'université d'État de l'Arizona ont démontré que lorsque des adultes consommaient quotidiennement 80 grammes de haricots Pinto cuits pendant huit semaines, ils constataient des réductions significatives de leur taux de cholestérol.
Comment en consommer davantage : Les haricots Pinto sont le plus connus frits, explique Gellman, mais ils peuvent aussi être incorporés dans des plats à base de riz, des chilis, des burritos, des soupes, des tacos et des quesadillas, entre autres.
Compte tenu de tous ces avantages, utilisations et types de saveurs, cela vaut la peine d'incorporer différents haricots dans vos plats. « Les gens me demandent parfois quel est le haricot le plus sain », explique Chelsea Didinger. « Ma réponse est que les haricots que vous consommez en plus grande quantité sont les plus sains pour vous, car ils sont tous incroyablement sains. »
Cet article a initialement paru sur le site nationalgeographic.com en langue anglaise.
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Demandez à une personne végétarienne pourquoi elle n'est pas vegan et vous entendrez principalement des réponses commençant par: «Je ne peux pas me passer de…» Fromage, beurre, miel, œufs: certains aliments sont plus difficiles à remplacer que d'autres, soit parce que leurs substituts ne sont pas aussi satisfaisants (en matière de saveur ou de texture), soit parce que leur rôle est absolument unique.
Les œufs font partie de cette deuxième catégorie: dans la cuisine classique, ils semblent tout simplement incontournables, notamment par leur composition atypique et leur aptitude à être transformés de mille façons. Mais les scientifiques sont des petits malins. Et après des années de recherches et d'expérimentations, l'œuf vegan est sur le point de faire sa grande entrée dans notre système de consommation.
La création d'œufs ne nécessitant pas de poules (ni d'autres volatiles) ne date pas tout à fait d'hier: çà et là, dans les magasins spécialisés ou dans certains restaurants, il existe d'ores et déjà des alternatives relativement satisfaisantes, comme celle de la start-up française Papondu. Mais à 9 euros les six «œufs», cela reste un immense luxe.
À ce titre, le média américain TechCrunch s'intéresse au projet de l'entreprise finlandaise Onego Bio, qui a travaillé sur des principes de fermentation et se base sur un champignon bien précis, Trichoderma reesei, pour créer le Bioalbumen, un œuf ne nécessitant de faire appel à aucun animal. Lancée en 2022, la start-up scandinave est en train d'atteindre un niveau de compétitivité impressionnant, qui devrait lui permettre de vendre ses faux œufs à des tarifs concurrentiels.
Chez Onego Bio, on affirme que la composition du Bioalbumen est «biologiquement identique» à celle d'un œuf classique et qu'il singe idéalement la bioalbumine, la protéine la plus présente dans les œufs de poule. Ses arguments de vente sont nombreux: non seulement, on fiche totalement la paix aux poules, mais en plus, l'impact environnemental de cette invention est divisé par dix par rapport aux œufs ordinaires.
Cofondatrice de Onego Bio, Maija Itkonen se félicite d'avoir trouvé un procédé de fabrication qui permet d'atteindre des seuils de productivité «bien, bien plus élevés» que ceux jusque-là visés par les concurrents. En outre, ajoute-t-elle, «le produit est simple en ce qu'il ne nécessite pas d'équipement particulier», d'où le fait qu'il est capable de rivaliser avec n'importe quel concurrent non vegan. Une excellente nouvelle sur le plan de la transition écologique.
2025 devrait donc être l'année au cours de laquelle les œufs végétaux vont commencer à remplacer sérieusement les œufs de poule. Et c'est par l'Amérique du Nord que Onego Bio entend entamer son invasion. Le Bioalbumen n'a pas encore reçu les agréments de rigueur, dont le statut GRAS («Generally Recognized as Safe», littéralement en français «généralement reconnu comme sans danger»), mais cela ne saurait tarder. Une fois cette formalité franchie, il pourra s'installer sur le territoire nord-américain. Ensuite, ce sont l'Europe, l'Amérique du Sud et l'Asie qui sont visées.
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Le mirage d'une baisse des prix alimentaires....Attendues, les baisses des prix alimentaires vont décevoir. Alors que leur boom était directement lié à l'explosion des coûts des matières premières agricoles et énergétiques qui ont suivi le rebond de l'activité post-Covid et le déclenchement du conflit en Ukraine, beaucoup s'attendent maintenant à un retour à la situation antérieure. C'est tout simplement impossible.
Mais pourquoi donc les Français boudent-ils les légumineuses ? La consommation de légumineuses en France a été divisée par quatre en vingt ans. Pourquoi tant de snobisme pour des aliments aux multiples qualités ? ...Plus qu’un boudage en règle, les légumineuses seraient donc un angle mort de la cuisine. « Dans l’imaginaire collectif, le modèle du repas idéal se décompose souvent comme ceci : légumes, viande, féculent, voire un dessert et un fruit »
80 % des boulangeries pourraient fermer face à l’augmentation des coûts de production...Alors que la baguette de pain vient d’être classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, de nombreux boulangers français risquent de fermer début 2023, devant la hausse des prix de l’électricité et des matières premières.
Faire soi-même pour faire des économies et agir pour l'environnement, c'est possible avec les tutos Atelier Zéro Déchet de Joséphine Dabilly. Le fast-food industriel n'est pas une fatalité. Le pain burger fait tranquillement à la maison c'est très bon. Sain, facile, pas cher et bon pour la planète.
Le fait maison c'est bien connu, c'est un gage de manger sain et manger bon. Pour les burgers il en est de même, il suffit juste que vous mettiez la main à la pâte.
Les ingrédients :
- 1 sachet de levure de boulanger
- 280g de farine
- 1 cuillère à café de sucre
- 1 cuillère à café de sel
- 75g de lait
- 75g d’eau
- 30g de beurre
- 1 jaune d’œuf
Pour fabriquer vos bons pains
- Commencer par réhydrater la levure de boulanger dans un peu d'eau tiède pendant 10min.
- Dans un saladier, mélanger la farine, le sel, le sucre et la levure réhydratée.
- En parallèle, tiédir l’eau, le lait et le beurre dans une casserole et ajouter tout ça au mélange précédent.
- Mélanger quelques instants. Puis pétrir jusqu'à l’obtention d’une pâte lisse et élastique, ça peut prendre quelques minutes. Si la pâte est trop collante, ajoutez un peu de farine.
- Diviser la boule de pâte en 4 parts égales et les déposer sur une planche en bois. Les recouvrir d'un torchon propre et laisser gonfler environ 1h.
- Quand les pains ont bien levé, les badigeonner de jaune d’œuf (ou d’huile d’olive) et les saupoudrer de graines de sésame.
- Il n’y a plus qu’à les faire cuire 10 à 15min, jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés.
Attention
N’hésitez pas à prendre de l’avance, ces pains se congèlent très facilement.
Les astuces :
1/ Pour garnir votre burger, optez pour un steak végétal à base de haricots rouges ou lentilles par exemple et du ketchup maison.
2/ Pour les frites, vous pouvez remplacer la pomme de terre par de la patate douce, succès garanti !
► À voir sur france.tv dans notre collection Atelier Zéro Déchet
► Retrouvez l'ensemble de nos programmes sur france.tv
https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/inflation-contre-la-vie-chere-vive-le-fait-maison-y-a-bon-le-pain-burger-2676440.html
« L’alimentation ultra-transformée a tendance à favoriser l’apparition de maladies chroniques intestinales »....Benoît Chassaing, directeur de recherche à l’Inserm, analyse le lien entre alimentation ultra-transformée, microbiote et maladies intestinales...Actuellement, 250.000 personnes souffrent d’une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) en France. Si longtemps, les gastro-entérologues refusaient de voir une corrélation entre l’alimentation
Infographie. La face sombre de l'avocat
https://www.courrierinternational.com/grand-format/infographie-la-face-sombre-de-l-avocat
La face sombre de l’avocat...en quarante ans, la production mondiale de ce fruit, bon pour la santé, a été multipliée par cinq. Très consommatrice en eau, sa culture soulève de nombreuses questions environnementales
Agriculture. Au Zimbabwe, un retour forcé aux céréales locales..agriculteurs et citoyens abandonnent le maïs et cultivent et consomment du millet et du sorgho..Le menu de la famille Svosve, installée à Mudzi, une région dans le nord-est du pays, a changé du tout au tout. La famille a tiré un trait sur le maïs pour passer aux céréales locales, notamment le sorgho et le millet
ALTERNATIVE. Le niébé est la plus importante culture de légumineuse à graines d’Afrique subsaharienne
Appartenant à la famille des Fabaceae, le niébé Vigna unguiculata (L.) Walp est une légumineuse à graines originaire d'Afrique, aujourd'hui cultivée dans presque toutes les régions tropicales et subtropicales. Les principaux pays producteurs sont le Nigeria et le Niger, qui représentent à eux deux près de la moitié de la production mondiale.
Cette denrée de base, exploitée et valorisée de manière efficiente, pourrait constituer un véritable rempart contre la malnutrition et la dépendance vis-à-vis de certains produits, comme le riz, les protéines animales et le blé, dont on mesure aujourd'hui, à la lumière du conflit russo-ukrainien, les vulnérabilités pour les populations subsahariennes. Le niébé offre aussi un large éventail de possibilités gastronomiques, pour la plupart méconnues. Par exemple, plus de 50 plats peuvent être réalisés avec ce dernier, incluant entrées, plats de résistance, desserts, et même le pain !
Après la domestication de ses formes sauvages par les premiers cultivateurs d'Afrique, dès le Néolithique, le niébé fut rapidement introduit en Inde. Les dates de l'introduction du niébé en Europe divergent et font toujours l'objet de débats entre scientifiques, mais tout le monde s'accorde sur le fait que le niébé y était déjà consommé quelques siècles avant notre ère. Alors appelé dolique à œil noir, habine des Landes ou haricot mongette de Provence, il était cultivé dans le sud de la France, avant son remplacement progressif par le haricot commun (Phaseolus vulgaris L.), plus productif et mieux adapté aux climats tempérés.
Le niébé occupe une bonne place dans les politiques de diversification agricole en Afrique de l'Ouest et du Centre. À ce titre, les États de la région tentent d'accompagner le regain d'intérêt pour cette plante locale longtemps délaissée, malgré ses nombreuses vertus et en particulier ses qualités nutritionnelles. Avec un contenu en protéines supérieur à 20 %, la graine mûre représente une source importante d'acides aminés. Elle contient une grande quantité d'amidon (50 à 67 %) et présente de fortes teneurs en fibres alimentaires et en vitamines de type B (acide pantothénique ou acide folique). La graine est également riche en microéléments essentiels, tels que le fer, le calcium et le zinc, et possède une faible de teneur en matière grasse, ce qui en fait une ressource très intéressante d'un point de vue nutritionnel.
Seule la présence de quelques facteurs antinutritionnels, qui peuvent réduire la digestibilité ou bien la biodisponibilité de certains minéraux essentiels (magnésium, calcium, fer, zinc), constitue des freins pour l'acceptabilité et la promotion de cette légumineuse à graines. L'utilisation des différentes techniques de préparation et des efforts dans la sélection variétale visant à réduire ces composés antinutritionnels pourraient permettre de limiter les effets indésirables et d'améliorer encore les vertus du niébé.
En Afrique subsaharienne, le niébé est un aliment de base très prisé pour ses feuilles, ses gousses vertes et ses graines sèches pour l'alimentation humaine, ou pour ses fanes riches en protéines, qui constituent un fourrage de qualité pour le bétail. En plus de leur haute teneur en protéines, comparable à celle des graines mûres, les fanes présentent des taux d'acides aminés essentiels encore plus élevés. Ces dernières sont une ressource très prisée durant la saison sèche, car les paysans qui récoltent et stockent le fourrage de niébé pour la vente en pleine saison sèche augmentent leurs revenus de 25 %.
Dans la moitié nord du Sénégal, la récolte des cultures vivrières traditionnelles, comme le mil, le sorgho, l'arachide et les variétés tardives de niébé sous forme de gousses sèches, a généralement lieu entre octobre et décembre. La possibilité de récolter les variétés de niébé à cycle court, c'est-à-dire à récolte précoce, est très importante, car elle procure de la nourriture à un moment de l'année où les greniers sont presque vides (période de soudure).
La vente des gousses est aussi une opportunité pour les producteurs, et notamment les femmes qui sont très souvent impliquées dans la culture, la récolte et la vente de niébé, d'obtenir des revenus à une période critique où les prix des autres denrées sont au plus haut.
Depuis plusieurs années, cette spéculation est passée d'une culture vivrière à une culture de rente, au même titre que l'arachide. Le circuit de transformation du niébé est très prometteur : non seulement le prix est plus rémunérateur, mais il y a aussi beaucoup plus de possibilités de valorisation. Les transformatrices sénégalaises disent que tout ce qui peut être réalisé avec le mil, le maïs et le riz peut l'être avec le niébé.
En Afrique de l'Ouest, notamment au Sénégal et au Burkina Faso, le niébé joue un rôle majeur dans la rotation ou l'association avec des cultures de céréales (maïs, mil et sorgho), en particulier en zones caractérisées par une faible pluviométrie et des sols peu fertiles. Au Sénégal, le niébé est surtout cultivé dans les régions de Diourbel, Louga et Thiès. Avec à peine 300-500 mm d'eau par an et une pluie erratique qui se répartit sur les trois mois d'hivernage (juillet-septembre), cette zone est sujette aux sécheresses.
L'utilisation par les producteurs de plusieurs variétés améliorées par la recherche agricole, qui bouclent leurs cycles en deux mois, permet de limiter l'impact des sécheresses et d'obtenir des gousses fraîches en pleine période de soudure.
Outre ces variétés à cycle court, d'autres variétés très appréciées des producteurs à port érigé ou rampant sont également disponibles. Grâce à l'utilisation de semences de qualité, les rendements en graines peuvent atteindre 800 kilos, voire 1,3 tonne par hectare avec les nouvelles variétés.
En dépit d'une teneur en protéines importante, les besoins en azote minéral pour la culture du niébé sont peu élevés. Ce paradoxe peut s'expliquer par une particularité commune à une grande partie des légumineuses qui sont capables de fixer le diazote atmosphérique présent en abondance dans l'air grâce à une interaction symbiotique avec des bactéries du sol, appelées rhizobiums. Cette symbiose fixatrice d'azote procure aux légumineuses un avantage net dans des sols pauvres et représente un levier d'amélioration de la productivité des cultures associées complémentaires, telles que le mil, le sorgho ou le maïs, et participe à la durabilité des agroécosystèmes.
Afin d'améliorer la production tout en respectant l'environnement, divers types de biofertilisants sont utilisables, comme les engrais organiques ou le compost (résidus d'origine végétale et/animale décomposés, stabilisés et enrichis) qui sont couramment utilisés, mais insuffisants pour couvrir de grandes surfaces de culture. L'inoculation de micro-organismes promoteurs de la croissance des plantes, comme les bactéries fixatrices d'azote (rhizobiums) ou les champignons endomycorhiziens, représente également un levier potentiel d'amélioration de la production du niébé et a minima de stabilisation des rendements en graines. Leur utilisation par inoculation, une technique simple d'apport en masse des micro-organismes sélectionnés au moment du semis, est en cours de structuration au Sénégal avec le développement d'unités de production de champignons mycorhiziens en milieu paysan.
Pour l'heure, au Sénégal, les principaux freins au développement de cette culture sont l'accès à des semences de qualité, la pauvreté des sols, les ravageurs, les processus de transformation et l'organisation de la filière.
Pour lever ces freins, il est donc nécessaire de soutenir les sélectionneurs qui développent des variétés de niébé plus résistantes à la sécheresse et aux principaux ravageurs de culture. La sélection de variétés résistantes permettant une lutte préventive contre les ravageurs est d'autant plus importante que les traitements curatifs par des produits phytosanitaires qui accroissent les problèmes sanitaires (risques d'intoxication), économiques (coûts de ces produits) et environnementaux (appauvrissement des sols, pollution des nappes). Les pratiques culturales, comme l'association niébé-céréale, peuvent également atténuer l'impact de certaines maladies. Pour renforcer ou diversifier le circuit de transformation, le financement de projets intersectoriels permettant d'intégrer et de valoriser le savoir-faire local est primordial, par exemple le développement de solutions et de sites dédiés à la bonne conservation des grains, la transformation et leur commercialisation.
Si un cadre national interprofessionnel de la filière niébé a récemment été mis en place, cette interprofession doit cependant être renforcée et représentative de tous les acteurs. En parallèle, il est fondamental de structurer la recherche autour de vastes programmes multidisciplinaires et de soutenir le transfert à grande échelle des résultats qui en sont issus. Seule une action en ce sens des décideurs politiques et des bailleurs permettra le développement de cette filière niébé à haut potentiel pour les pays d'Afrique subsaharienne, mais aussi pour les pays du sud de l'Europe qui font face à des sécheresses de plus en plus fréquentes.
Jean-Christophe Avarre, Antoine Le Quéré, Mouhamadou Moussa Diangar, Moustapha Guèye pour The Conversation.com
https://www.lepoint.fr/afrique/souverainete-alimentaire-ce-niebe-qui-pourrait-sauver-l-afrique-subsaharienne-24-05-2022-2476909_3826.php
Sur votre table de Noël, l'aliment le plus polluant n'est pas forcément celui auquel vous pensez. Entre le fromage local et les ananas venus de l'autre bout du monde, ce sont les fruits exotiques qui ont le moins d'impact sur la planète. Contrairement à une idée largement répandue, le transport ne pèse pas si lourd dans le bilan carbone de nos assiettes. Novethic fait le point sur les pires aliments pour la planète.
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infographie résilience alimentaire - Les Greniers d'Abondance
https://resiliencealimentaire.org/infographie-resilience-alimentaire/
Infographie sur la Résilience Alimentaire par Les Greniers d'Abondance Elle vulgarise le livre "Vers la Résilience Alimentaire - Faire face aux menaces globales à l'echelle des territoires" (qui sort en librairie le 15/09/2020).
Des haricots résistant au réchauffement climatique sont testés en Colombie
http://www.slate.fr/story/99555/test-haricots-resistant-rechauffement-climatique-colombie
...«en se basant sur une analyse utilisant 19 modèles climatiques mondiaux, les experts ont conclu qu’avec les variétés actuelles, l’espace pouvant accueillir la production de haricots diminuerait de 50% d’ici 2050»..
Jusqu'à 50% de pertes: la jaunisse menace la production européenne de sucre - Business AM
https://fr.businessam.be/jusqua-50-de-pertes-la-jaunisse-menace-la-production-europeenne-de-sucre/
Jusqu’à 50% de pertes: la jaunisse menace la production européenne de sucre..Déjà contraints de pratiquer des tarifs très bas, les producteurs de sucre doivent à présent faire face à la propagation de la jaunisse dans leurs cultures de betteraves. Transmis par les pucerons, le virus pourrait réduire la production de sucre de 25 % en France et même davantage en Allemagne et en Belgique, si la situation ne s’améliore pas.
Avenir sombre : une famine mondiale
https://www.linkedin.com/pulse/avenir-sombre-une-famine-mondiale-joel-grea
...le système de production alimentaire mondial actuel n'est pas soutenable....Voici quelques-une de ces menaces. Chacune d'entre elles serait suffisante pour causer une pénurie planétaire, mais elles surviennent toutes en même temps !..
L'ONU et l'OMC mettent en garde l'humanité contre un risque de crise alimentaire mondiale liée au coronavirus. "Les incertitudes liées à la disponibilité de nourriture peuvent déclencher une vague de restrictions à l'exportation", provoquant elle-même "une pénurie sur le marché mondial",...
Quel risque de pénurie alimentaire en Europe ? Avec le développement du Covid-19, les craintes de pénuries alimentaires ont refait surface en Europe. Pourtant, quand la politique agricole commune a été créée entre 1957 et 1962, le principal objectif était bien la garantie de la sécurité des approvisionnements via l’accroissement de la production. ..
« Déléguer notre alimentation est une folie. Nous devons en reprendre le contrôle. » Il y a un passage de l’allocution télévisée d’Emmanuel Macron du 12 mars qui n’a pas échappé à Stéphane Linou. « On m’a demandé si c’était moi qui avais écrit cette partie du discours »...
Les collectifs de jardins russes : une organisation résiliente - Les Greniers d'Abondance
https://resiliencealimentaire.org/les-collectifs-de-jardins-russes-une-organisation-resiliente/
La Russie offre un exemple d’agriculture péri-urbaine collective à grande échelle. En plus de contribuer significativement à la production agricole du pays, ce « circuit parallèle » confère au système alimentaire russe plusieurs attributs importants de résilience, dont l’Histoire récente a permis d’attester l’efficacité...
De plus en plus étalées, les villes dépendent désormais de la chaîne alimentaire mondialisée, et de ses nombreux aléas, pour se nourrir...Les maires des communes ont ainsi la responsabilité politique de prendre des mesures pour assurer la sécurité alimentaire de leurs villes...
Il faut s'intéresser au corps, plutôt qu'au "mental" explique notre coach Christophe Bourgois Costantini........
Alimentation durable: un autre sujet de discorde?
https://www.telos-eu.com/fr/societe/alimentation-durable-un-autre-sujet-de-discorde.html
En janvier 2019, la célèbre revue médicale The Lancet a publié un long article confirmant la forte interdépendance entre alimentation, santé et environnement. Ce travail y aborde de très nombreuses problématiques, telles que la fertilisation des sols, la pollution des eaux, la fragilité de la biodiversité, les émissions de gaz à effet de serre, ou encore l’hypertension artérielle des personnes, le diabète et l’obésité....
Chevigny-Saint-Sauveur organise ce week-end sa quatrième Fête de l’Escargot. Le gastéropode est emblématique de la Bourgogne, mais, le saviez-vous, dans leur grande majorité, les escargots consommés en France sont importés. Rencontre avec un héliciculteur côte-d’orien.

Vernot, France
Bruce Duvic s’est lancé dans l’héliciculture il y a deux ans. Avec son confrère Frédéric Marcouyoux, il anime la marque « l’Escargot Bourguignon » qui élève, prépare, cuisine et commercialise ses escargots à Vernot, dans le canton d'Is-sur-Tille. En ce mois de février, les escargots de l’élevage sortent de leur léthargie dans la pièce où ils ont passé l’hiver, et ils entament leur phase de reproduction. La ponte a commencé. Les jeunes gastéropodes qui vont naître dans une douzaine de jours ne seront pas mis dans les parcs extérieurs avant les saints de glace les 11, 12 et 13 mai. Pour éviter tout incident climatique, ils resteront au chaud dans un bâtiment. 700.000 naissances sont prévues. Au bout du processus, 70% de ces escargots seront commercialisés
L'escargot de Bourgogne, animal sauvage dont l'élevage n'est pas rentable
Ces gastéropodes sont des Gros-Gris, Helix aspersa maxima, une espèce originaire d’Afrique du Nord. Paradoxalement, les escargots les plus consommés en France sont des escargots dits de Bourgogne, Helix pomatia, mais ils sont importés. Alors pourquoi ne les élève-t-on pas ? Bruce Duvic explique que l’animal est plus difficile à élever, il lui faut trois ans pour atteindre sa maturité sexuelle, et de surcroît il pond beaucoup moins d’œufs que les Petits-Gris et les Gros-Gris. Autrement dit, il serait difficile de vivre d’un élevage d’Helix pomatia.
Une espèce protégée
« 95% des escargots consommés chaque année par les Français sont des escargots de Bourgogne, ramassés dans des pays européens » précise Bruce Duvic. Car l’Helix pomatia est ramassé en pleine nature, et en France où l’espèce, rare, est protégée depuis 1979, il est interdit de le prélever entre le 1er avril et le 30 juin inclus. Les autres mois, le ramassage n’est autorisé que pour les sujets dont le diamètre est d’au moins trois centimètres.
Les escargots en provenance des pays de l’Est constituent-ils une concurrence malvenue pour nos éleveurs ? Pas pour l’héliciculteur côte-d’orien, qui estime que le soleil brille pour tout le monde. « On est sur des marchés de proximité, et en fin de saison on peut avoir du mal à satisfaire la demande ». Il y a donc encore une marge de développement pour l’héliciculture bourguignonne.
Ne pas confondre escargot de Bourgogne et escargot turc
Et si dans votre jardin, vous vous réjouissez de voir une bonne quantité de gros escargots s’ébattre à la moindre pluie, ne vous y trompez pas. Ce ne sont peut-être pas des escargots de Bourgogne mais des cousins originaires des Balkans et de Turquie, des Helix lucorum, une espèce importée et qui s’est répandue dans l’environnement, notamment dans le Dijonnais. Il est reconnaissable à sa couleur marron avec des stries blanches très marquées. Détail supplémentaire fourni par Bruce Duvic : quand on retourne l’escargot turc, on peut remarquer que son manteau, entre le pied et la coquille, est marron, alors qu’il est blanc chez l’Helix pomatia.
samedi 23 février 2019 à 18:01
Un article de synthèse publié en 2009 par Donald Davis de l’université du Texas [1], mettant l’accent sur la baisse des teneurs en certains micronutriments dans les fruits et légumes depuis un siècle, a été utilisé par divers médias pour dénigrer l’agriculture moderne par rapport à l’agriculture d’autrefois recourant à des variétés végétales anciennes et n’utilisant pas de produits phytosanitaires ou engrais de synthèse. Ainsi, selon les déclarations récemment martelées dans un documentaire1 diffusé et rediffusé par France 5 « Au cours des 50 dernières années, les aliments ont perdu jusqu’à 75 % de leur valeur nutritive… et il faut 100 pommes actuelles pour le même apport de vitamine C qu’une seule pomme ancienne et 20 oranges au lieu d’une pour l’apport de vitamine A ». L’agriculture intensive est stigmatisée pour sa course aux rendements, notamment par la sélection de variétés productives en matière sèche, donc en glucides et protéines, aux dépens des teneurs en micronutriments, éléments minéraux, oligoéléments et vitamines. En fait, l’examen des graphiques de la revue de Davis montre que seulement quelques teneurs ont baissé en moyenne de 10 à 25 % et donc bien loin de l’énorme déclin que d’aucuns proclament !
Toute la vérité sur les dates de péremption
http://www.lejsl.com/actualite/2017/09/22/toute-la-verite-sur-les-dates-de-peremption
Dans la jungle des acronymes -DLC, DDM, DCR et DLUO- affichés sur les produits qu'ils achètent, les consommateurs se perdent. Résultat : nous jetons chaque année 20 kilos de nourriture. Comment éviter le gâchis ? Voilà quelques clés...
Les aliments que vous pouvez manger périmés
En France, on jette plus de 20 kg de nourriture par personne et par an, dont 7 kg encore dans leur emballage. Aux Etats-Unis c’est 40% des aliments qui sont envoyés à la poubelle. Tout ça à cause de la confusion qui règne autour des dates de péremption inscrites sur les produits, selon la BBC.
A Slate, on vous avait déjà expliqué la différence entre DLC (date limite de consommation) et DLUO (date limite d’utilisation optimale). En bref: si vous dépassez la première, vous risquez de tomber malade. Si vous allez au-delà de la DLUO, pas de risque pour la santé, seulement une altération du goût, de la couleur et de la texture du produit avec le temps, explique une nutritionniste à l’Express. Elle ajoute:
«Il y a moins de risques à consommer un produit dont la date est dépassée, qu’un produit mal conservé.»
Des petits conseils sur les aliments que l’on peut manger une fois périmés, donnés sur le site de l’université de Liège:
- Les surgelés: très longue durée de conservation. A noter toutefois, ne pas excéder 6 mois pour des produits faits maison et congelés, et 9 mois pour des steaks hachés.
- Les boîtes de conserve: mangeable plusieurs années après la DLUO pourvu qu’elles ne soient pas déformées, abîmées, gonflées ou rouillées.
- Les produits secs (céréales, farine, purée): même chose que pour les boites de conserve. Il faut juste les garder bien au sec pour empêcher le développement de certains micro-organismes.
- Le chocolat: bon jusqu’à ce qu’apparaisse une fine pellicule blanche en surface. Après il faut jeter vos tablettes.
- Le lait stérilisé (UHT): bon jusqu’à deux mois, voire plus, après la DLUO. Aucun risque pour la santé, le seul inconvénient, c’est l’altération du goût et la diminution en vitamines et en sels minéraux du produit.
En revanche certains produits nécessitent d’être vigilants, fait remarquer Notre Temps:
- Les œufs: tout dépend comment vous les mangez. Durs, ils peuvent attendre jusqu’à 3 ou 4 semaines, 23 jours après la ponte pour une préparation (comme un gâteau par exemple), à la coque il faut qu’ils soient extra frais. Le risque vient de la coquille, si elle est fendue, des germes peuvent se développer à l’intérieur, il faut alors jeter votre œuf. Ne le lavez pas s’il est sale, vous rendriez la coquille poreuse aux germes.
- Les produits à la coupe et poissons frais sont à consommer dans les deux jours maximum.
Pour finir et contrairement à une idée reçue, la DLUO des eaux et bouteilles de soda est très importante. Une fois dépassée, les composants du récipient en plastique peuvent migrer dans la boisson et ce n’est vraiment pas recommandé.
http://www.slate.fr/life/78366/manger-aliment-apres-date-peremption