la gazette des animaux

Publié le par ottolilienthal

Les chats roux seraient-ils plus aventureux que les autres grâce aux Vikings ?...

Si vous êtes les heureux propriétaires d'un chat roux, voici une information qui pourrait bien vous intéresser. Interrogé par la BBC, le biologiste et expert en comportement félin Roger Tabor a expliqué ce qui rendrait ces matous si aventureux.

Des chats roux aventureux

Selon le spécialiste basé dans l'Essex, en Angleterre, "le consensus scientifique est qu'il existe certaines différences de tempérament entre les races de chats, comme les Birmans, vifs, ou les Persans, placides, mais pas de différences de couleur", a-t-il déclaré à la BBC.

"Cependant, les études sur les perceptions des propriétaires racontent une histoire différente, les chats tricolores et gris étant 'distants' et le chat roux étant considéré comme 'plus amical et plus affectueux'".

Ainsi, Roger Tabor affirme que s'il y a un chat qui traîne dans un espace public et qui a envie d'être caressé par un étranger, il y a de fortes chances qu'il soit roux.

Tout cela pourrait notamment être dû à notre comportement envers eux. Ainsi, "la perception selon laquelle les chats roux sont plus amicaux et plus confiants avec les gens peut les rendre moins craintifs à l'idée de se promener sur les trottoirs et les routes", a noté l'expert.

Les chats roux déjà appréciés par les Vikings

Nous ne serions pas les seuls à apprécier cette nature extravertie. Roger Tabor affirme ainsi que ces petits félins à la fourrure orangée étaient déjà très populaires parmi les Vikings : "Cette explication a été proposée par Neil B Todd il y a près de 50 ans dans Scientific American, où il a cartographié la forte présence du gène félin roux dans des endroits où se trouvaient des colonies vikings en Europe et au Royaume-Uni."

"Il pensait que les Vikings transportaient des chats roux depuis la Turquie et autour de la mer Noire vers la Scandinavie et leurs colonies en Grande-Bretagne. York, autrefois bastion viking, compte toujours une population de chats roux plus élevée que Londres".

Avant de conclure : "Les Vikings ont peut-être simplement aimé la fourrure distinctive, mais je dirais que la nature perçue comme amicale et moins craintive du chat roux pourrait être la raison pour laquelle il s'est hardiment promené sur leurs bateaux. On pourrait dire que les chats roux eux-mêmes ont un tempérament viking, amical avec les gens avec qui ils s'entendent, mais féroce avec les chats adverses".

https://www.geo.fr/animaux/les-chats-roux-seraient-ils-plus-aventureux-que-les-autres-grace-aux-vikings-histoire-voyages-turquie-mer-noire-220143?utm_source=pocket-newtab-fr-fr

Ces étranges cigales qui sortent de terre tous les 17 ans ont été écoutées grâce à la fibre optique

Les cigales périodiques, connues pour sortir de terre tous les 17 ans, font tellement de bruit lorsqu'elles sont à la surface qu'elles peuvent être détectées par un tronçon de fibre optique.

Les cigales périodiques, qui émergent par milliards tous les 17 ans environ, sont responsables alors d'une véritable cacophonie dans certaines parties d'un vaste territoire des Etats-Unis, s'étendant de Washington à l'est de l'Etat de l'Illinois, en passant par la Géorgie.

Car les mâles vont alors appeler pour attirer une réponse des femelles. "C'est fort, ça n'arrête pas, c'est incessant, expliquait en 2021 auprès de l'AFP un certain Peter Peart. Mais on s'y habitue, ça devient un bruit de fond". C'est parce que ces insectes sont aussi bruyants qu'ils peuvent être entendus par un câble destiné à la fibre optique.

Une fibre optique à l'écoute de la Brood X

De nombreux chercheurs ont en effet trouvé le moyen de tirer parti de cette technologie. Quand une impulsion optique est envoyée dans un tel câble, des imperfections minuscules font qu'une petite fraction du signal est renvoyée vers la source, c'est la rétrodiffusion. En tenant compte du moment de ce retour par rapport à l'heure de diffusion de l'impulsion, il est possible de savoir où se situe l'imperfection car la vitesse de la lumière est connue et constante. 

"S'il existe des sources acoustiques à proximité du câble à fibre, leurs vibrations modulent la phase optique de cette lumière rétrodiffusée ; par conséquent, ces signaux acoustiques peuvent être détectés et localisés, expliquent dans une étude parue le 30 novembre dans Journal of Insect Sciencedes chercheurs de l'entreprise NEC, spécialisée dans l'informatique et la télécommunication. En termes simples, un système DAS (Distributed Acoustic Sensing, soit Détection Acoustique Distribuée, ndlr) mesure la phase optique de la lumière rétrodiffusée sur toute la longueur de la fibre et suit son changement et son origine, détectant et localisant ainsi les événements acoustiques le long du parcours de la fibre". Un seul capteur peut couvrir 50 kilomètres de câble avec une résolution spatiale de 1 mètre.

En 2021, les chercheurs de NEC se sont intéressés à la Brood X, la plus importante des 15 populations de cigales périodiques ("brood" signifie "couvée"). Ces insectes sortent de terre dans au moins 15 Etats américains, à l'est du pays, après un cycle de 17 ans. Le phénomène couvrait aussi le secteur du NEC Laboratories America, Inc à Princeton. Certains chercheurs de l'entreprise ont donc décidé d'utiliser les câbles de fibre optique du site pour tenter d'écouter la Brood X, entre le 9 et le 24 juin.

Par Anne-Sophie Tassart le 01.12.2023

https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/arthropodes/ces-etranges-cigales-qui-sortent-de-terre-tous-les-17-ans-ont-ete-ecoutees-grace-a-la-fibre-optique_175393?utm_source=pocket-newtab-fr-fr

Pourquoi faut-il craindre une pénurie de nourriture pour animaux en rayons

Les fabricants de nourriture pour animaux constatent une flambée des prix sur toutes leurs chaînes de production. Sans oublier les pénuries.

Allez-vous avoir du mal à trouver des croquettes et de la pâtée pour votre chien ou votre chat dans les semaines à venir ? Il semblerait bien que oui, et cela pourrait coûter même bien plus cher à en croire Les Échos. Alors que plus d'un foyer sur deux possède un animal de compagnie (essentiellement des chiens et chats), le secteur de la nourriture pour animaux est confronté à plusieurs problématiques qui pourraient provoquer une pénurie de produits en rayons. Et il n'y a pas que les petites entreprises françaises qui sont touchées, les grands groupes comme Mars - qui détient les marques Pedigree, Sheba, Ronron, Royal Canin ou Whiskas, ainsi que Nestlé, qui recense notamment Friskies, Gourmet, Felix ou Purina - sont dans la même situation.

Problème, à cause de la grippe aviaire et de la fièvre porcine notamment, la production de viande a chuté. Or les aliments que l'on donne aux animaux de compagnie sont essentiellement (90 %) composés de protéines animales. Même si les spécialistes du secteur utilisent des parties peu consommées comme les abats, le constat est sans appel et les matières premières disponibles se sont raréfiées, constate la déléguée générale de la Fédération des fabricants d'aliments préparés pour chiens, chats, oiseaux et autres animaux familiers (Facco).

Emballages, céréales, biocarburants…

Et qui dit pénurie, dit envolée des tarifs, avec par exemple une flambée de 42 % sur la volaille, détaillent Les Échos. Des producteurs ont aussi dû trouver des alternatives sur certains produits, comme le canard. Et cela a un effet sur les exportations, puisque les fabricants qui s'approvisionnaient à 49 % en France vont chercher leurs matières premières bien plus loin désormais. Mais le secteur de la nourriture pour chats est aussi confronté à d'autres écueils, comme la flambée des cours des céréales, essentielles à la fabrication des croquettes. Mais aussi des biocarburants. Pourquoi ? Car les producteurs d'aliments utilisent des graisses animales pour "enrober leurs croquettes", comme le détaille le directeur d'une PME bretonne.

Or, ces graisses sont dans le viseur de la filière des biocarburants et les prix ont été multipliés par trois. Il faut aussi prendre en compte le prix des emballages et les délais de livraison de ceux-ci. Depuis un an et demi, le directeur de cette PME bretonne évalue la hausse globale de ses coûts entre 30 % et 50 %. Résultat, ce sont les clients qui trinquent puisque selon le cabinet NielsenIQ, les produits animaliers ont bondi de 13,26 % en un an. Et si certains sont tentés de prendre des produits d'entrée de gamme, la donne est la même : ils ont encore plus flambé (plus de 15 %), et surtout, ils ne sont pas toujours au goût de vos petites bêtes préférées !

 

 

 

https://www.capital.fr/conso/pourquoi-faut-il-craindre-une-penurie-de-nourriture-pour-animaux-en-rayons-1452429

Tortues, lézards, serpents : attention danger

 

Ces "animaux de compagnie" sont porteurs de bactéries susceptibles d'être transmises, dont la salmonellose, même en l'absence de contact direct.

 

 

Ni "encombrants" ni bruyants, ne nécessitant pas de soins spécifiques au quotidien, les tortues, les serpents ou les lézards sont souvent appréciés des enfants ou des ados comme animaux de compagnie". En cédant, les adultes ne savent pas toujours - et même assez rarement - qu'ils peuvent faire courir un risque d'infections potentiellement graves à leur progéniture, particulièrement aux moins de 5 ans. Deux études* publiées mardi matin dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) le prouvent.

 

Toutes deux insistent sur le risque de salmonellose. Le contact avec les reptiles est une source de transmission de Salmonella bien connue des spécialistes, des cas d'infection à cette bactérie transmise par des reptiles domestiques ont été décrits dès les années 1960. Les auteurs de la première étude ont analysé les cas de salmonellose chez les jeunes enfants consécutifs à une exposition aux reptiles depuis 1993.

 

Ce travail a permis d'identifier 871 cas de salmonellose liés à une exposition aux reptiles sur cette période de vingt ans : 77 infections isolées et 794 épidémiques. "Les cas isolés rapportés étaient majoritairement des gastro-entérites (69 %) - qui, comme la salmonellose, se manifestent par des diarrhées et de la fièvre - et 31 % étaient des infections autres que digestives", notent-ils. "Ces infections à Salmonella sont parfois graves, notamment chez les enfants de moins d'un an, avec une létalité non négligeable (4 décès rapportés)." Ils concluent naturellement que l'exposition aux reptiles est "à déconseiller chez les jeunes enfants par mesure de précaution".

 

Des parents peu informés

 

Devant ce risque, plusieurs pays ont d'ailleurs mis en place des mesures de contrôle et des recommandations. Les États-Unis, par exemple, déconseillent l'achat d'un reptile aux familles ayant un enfant de moins de 5 ans et leur suggèrent de trouver un nouveau foyer pour leur animal lors de l'arrivée d'un nourrisson à la maison. En France, il n'existe pour l'instant aucune recommandation, alors qu'un peu plus de 3 % des foyers possédaient un reptile (essentiellement des tortues) en 2012. Les parents sont généralement peu informés.

 

Et c'est ce que montre bien la seconde étude publiée dans le BEH réalisée en 2012. Les auteurs se sont penchés sur les cas d'enfants de moins de 5 ans atteints de salmonellose dont le diagnostic a été confirmé par le Centre national de référence des Salmonella et dont l'infection était due à un type de bactérie connu pour être porté par les reptiles. Les parents des jeunes malades ont été interrogés par téléphone avec un questionnaire sur les symptômes, leur survenue dans l'entourage du malade, les voyages récents et les contacts avec des animaux.

 

Au total, 13 des 41 enfants inclus (soit un tiers) avaient été exposés à des reptiles, dont un par contact direct. Deux enfants ont même présenté une méningite. Chez l'un de ces deux cas, le même type de Salmonella a été identifié chez le patient et chez son lézard domestique. Les animaux les plus fréquemment incriminés étaient les iguanes et les tortues, perçus comme "peu dangereux" en raison de leur petite taille, soulignent les chercheurs, qui rappellent la possibilité de contamination des enfants même en l'absence de contact direct (via les mains d'un adulte). Mais seule une famille sur les treize ayant eu un enfant contaminé connaissait le risque avant l'apparition de la maladie.

 

* Réalisées par des chercheurs de l'Institut de veille sanitaire (InVS), de l'Institut Pasteur, de la Direction générale de l'alimentation et de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).

 

 

 

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