La scandinavie prend les armes...
"Que se passera-t-il si la Russie gagne en Ukraine ?" : sans attendre son adhésion à l'Otan, la Suède s'est déjà préparée à accueillir des militaires ... Östersund, petite ville du centre de la Suède, est désormais destinée à devenir un "hub" militaire pour les alliés...La Suède, historiquement non-alignée, a choisi de rejoindre l'Otan après l'invasion de l'Ukraine. Ce choix est soutenu par 60% des Suédois
"Ce serait pire de rester silencieux ou d’essayer de prétendre que tout va bien" : en Suède, la menace d'une guerre avec la Russie au cœur de la vie politique..."Tous les signaux, toutes les analyses que nous faisons, pointent clairement vers une situation sécuritaire beaucoup plus difficile."...Tous les spécialistes de la défense s’accordent à dire qu’une bonne douche froide, ça a le mérite de remettre les idées en place
Le plus gros navire de guerre au monde visite Oslo, au grand dam de Moscou L’«USS Gerald Ford», plus de 330 mètres de long, va prendre part à des exercices dans l’océan Arctique. La visite du porte-avions américain en Norvège a été fustigée par l’ambassade de Russie.
Les temps changent en Finlande : d’anciens officiers militaires entrent au parlement, tandis que la droite dure s’installe au gouvernement...Neutre depuis des décennies, la Finlande vient tout juste d’intégrer l’OTAN, face à une menace russe de plus en plus oppressante. Des craintes qui se reflètent dans les votes des Finlandais : d’anciens officiers militaires sont catapultés parlementaires.
La Finlande, petite nation mais poids lourd militaire pour l'OTAN face à la Russie..Ce que le pays nordique apporte à l'organisation? Beaucoup....elle dispose d'une artillerie nombreuse, puissante, mobile –notamment de plus de canons que la France et l'Allemagne réunies.
Les pays nordiques, des "cibles légitimes" pour la Russie, mais prêts à combattre ensemble
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La Russie a ouvertement menacé les trois royaumes scandinaves et la Finlande par le biais de son ambassade en Suède. Or, ceux-ci renforcent leur coopération militaire, à la fois dans et hors du cadre de l’OTAN. Les Nordiques veulent mettre sur pied une force combinée de 250 avions de combat modernes. ..
Dans les prochaines semaines, les citoyens suédois qui auront 18 ans cette année recevront dans leur boîte aux lettres une lettre sur les étapes de leur enrôlement dans l'armée, dans le cadre du service militaire obligatoire. La conscription a été réintroduite en Suède il y a quelques années, et c'est un nombre record de jeunes gens depuis lors qui seront convoqués ce printemps pour passer par le processus de sélection de l'enrôlement. "J'ai toujours considéré la conscription comme quelque chose de bien, car je veux faire carrière dans la police ou l'armée", déclare Ida Gullberg, une élève de seconde habitant à Karlstad.
https://www.francetvinfo.fr/#xtor=EPR-555-[newsletterquotidienne]-20230112&pid=726375-1535047208-be45da26
Danemark : un jour férié supprimé pour augmenter le budget de la défense...Le nouveau gouvernement danois entend accélérer les investissements dans la défense après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, rapporte la « BBC ».... « Il y a la guerre en Europe, et nous devons renforcer nos défenses »
Le chef d'état-major américain, le général Mark Milley, a affiché samedi la détermination des Etats-Unis à soutenir la Suède et la Finlande avant leur adhésion à l'Otan, à bord de l'USS Kearsarge, le plus gros navire de guerre américain ne s'étant jamais ancré dans le port de Stockholm.
Pourquoi une invasion russe de la Finlande n'est pas pour demain
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Pourquoi une invasion russe de la Finlande n’est pas pour demain... Bien que la Russie puisse avoir suffisamment de soldats, de chars, de véhicules blindés et d’avions pour envahir la Finlande, il lui est fortement déconseillé de le faire. Contre des Finlandais aguerris (littéralement) et leur artillerie supérieure, l’armée russe n’a aucune chance
L'Estonie, la Suède ou encore la Finlande ont vu, ces derniers jours, des hélicoptères ou des avions russes s'aventurer dans leur ciel. Une manière pour la Russie de dissuader la Suède et la Finlande d'adhérer à l'Otan.
Des avions de chasse français ont escorté un aéronef russe hors de l'espace aérien de l'Estonie mardi 3 mai, dans le cadre de la police de l'air de l'Otan, dont l'Estonie est membre. Mercredi 4 mai, c'est un hélicoptère russe qui s'est introduit dans l'espace aérien de la Finlande. Il y a quelques semaines, la Suède avait également subi des incursions russes dans son ciel.
Montrer les conséquences d'une adhésion à l'Otan
La Suède et la Finlande envisageraient de rentrer de l'Otan, ce qui n'est pas de l'avis des Russes. "Ils manifestent leur mécontentement, et aussi une manière d'exercer une pression directe sur ces deux pays, sachant que la Finlande a elle aussi une frontière directe avec la Russie", explique Peer de Jong, expert en sécurité internationale. La candidature de la Finlande à l'Otan ne serait qu'une question de jour, et le gouvernement suédois mène des consultations sur la question. La Russie cherche donc à leur faire comprendre les conséquences potentielles d'une adhésion à l'Otan.
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La Finlande et la Suède n’attendent pas leur entrée dans l’OTAN pour se défendre face à la Russie: le verrouillage de l’Est est en cours...L’invasion de l’Ukraine a démultiplié les craintes de la Finlande et de la Suède à l’égard de la Russie. Les deux pays scandinaves vont vraisemblablement demander très bientôt à intégrer l’OTAN. Dans le même temps, ils déploient les grands moyens pour sécuriser ce qui pourrait, selon eux, constituer des cibles potentielles pour Moscou
La Finlande se prépare à une éventuelle invasion russe
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La Finlande se prépare à une éventuelle invasion russe...Maintenant que la Finlande a décidé de rejoindre l’OTAN, de plus en plus de Finlandais se préparent à une éventuelle invasion russe...en temps de guerre, le pays peut faire appel à 280.000 soldats professionnels et à quelque 900.000 réservistes
Face au rapprochement de la Finlande et de la Suède avec l’OTAN, la Russie agite la menace nucléaire: « Si on nous force la main… »... Depuis que la guerre en Ukraine a éclaté, la Finlande et la Suède s’activent chacune en vue de rejoindre l’OTAN. Alors que l’on pouvait croire qu’il leur faudrait de nombreux mois avant de rentrer leur demande, les choses semblent se précipiter ces derniers jours. La Russie réagit.
"La Finlande et la Suède veulent rejoindre l'OTAN dès cet été"
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« La Finlande et la Suède veulent rejoindre l’OTAN dès cet été »..« La Russie n’est pas le voisin que nous pensions qu’elle était »,..Poutine « pourrait être la meilleure chose qui soit arrivée à l’OTAN ».
Le vent tourne : la Suède envisage très sérieusement d’entrer dans l’OTAN, la Finlande ne compte même plus demander l’avis à sa population...Nous l’avons déjà écrit: la guerre en Ukraine semble pousser la Finlande et la Suède dans les bras de l’OTAN. Chaque semaine, les deux pays scandinaves semblent faire un pas supplémentaire vers l’Allianc
"Le risque d'invasion russe dans les pays baltes est réel"
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« Le risque d’invasion russe dans les pays baltes est réel » « C’est palpable. L’intention de Poutine est claire depuis le début », considère Richard Shirreff. « Après tout, il a déclaré que le règlement de sécurité le plus approprié pour l’Europe était un nouveau Yalta
Navires de guerre suspects et drones au-dessus de ses centrales nucléaires: la Suède se demande à quoi joue la Russie..."Une attaque contre la Suède ne peut être exclue », avait annoncé le ministre suédois de la Défense, Peter Hultqvist, à la radio suédoise
Les agissements russes mettent la Suède sur les nerfs: elle déploie des centaines de militaires, au cas où…..Le gouvernement suédois a envoyé des centaines de soldats supplémentaires sur l’île de Gotland, dans la mer Baltique. Selon le ministère de la Défense, une attaque russe est une possibilité. La Suède veut donc se préparer à ce risque.
Trois pays scandinaves s’allient face à la Russie: « Nous la savons prête à utiliser la puissance militaire pour atteindre ses objectifs » Face aux ambitions croissantes – et aux tensions qui en découlent – de la Russie en mer Baltique, trois pays scandinaves ont décidé de passer un nouvel accord de Défense: la Suède, le Danemark et la Norvège
La Suède prend les armes.... Jusqu’à ces dernières années, le pays était neutre et (presque) sans armée. Et puis… face à l’agressivité de Moscou, Stockholm se réarme....Le général Karlis Neretnieks sourit. Il savoure ce moment, celui de la victoire. Cela fait dix ans qu'il fait la guerre, qu'il frappe à toutes les portes de l'état-major
Les points forts du système industriel de la Suède...si la France souhaite s’inspirer de la Suède, il est une erreur de vouloir limiter le modèle suédois aux réformes structurelles, mais bien de regarder l’ensemble des facteurs expliquant le maintien d’une base productive bien plus élevée qu’en France
À cause de la vague de froid, la Suède importe de l'électricité produite par des centrales à charbon
À cause de la vague de froid, la Suède importe de l'électricité produite par des centrales à charbon.. l’énergie éolienne qui fournit en moyenne 20% de la consommation électrique ne peut plus en fournir que 9%.....les particuliers ont été invités à faire attention, par exemple en limitant l’utilisation des aspirateurs...
la situation est hors de contrôle: ‘Les plus de 80 ans restent devant les portes des hôpitaux’..Depuis plusieurs semaines, la Suède connaît une très forte résurgence des cas de coronavirus. À présent, la situation est dramatique: les hôpitaux saturent.
Inquiète face aux ambitions russes, la Suède s'arme massivement..Le pays scandinave va augmenter son budget militaire de 40 % d'ici à 2025, rapporte « The Economist ». La conséquence d'un climat régional tendu...
Au joli royaume de Suède, la mafia est devenue reine : des "familles" contrôlent les banlieues
La population de Suède ne reconnaît plus son pays : depuis au moins deux ans, il a totalement perdu sa réputation de grande tranquillité. Une quarantaine de clans mafieux sèment désormais la ...
... quasi-consensus politique, qui se dessine en Suède face à l’éventualité d’une nouvelle crise migratoire, au sud de l’Europe. Un mot d’ordre : « plus jamais 2015 », auquel adhèrent désormais l’ensemble des formations politiques...
En Suède, les limites de la société plurielle
En 2015, le royaume de 10 millions d'habitants a reçu 160 000 demandeurs d'asile, avant de fermer ses frontières. Depuis, les Suédois s'interrogent sur leur modèle d'intégration. Article rése...
Suède: l'extrême droite vers un score historique aux législatives
Sauf immense surprise, l'extrême droite devrait réaliser un score historique aux législatives du 9 septembre en Suède où elle prospère sur l'exaspération d'électeurs qui s'estiment menacés...
La Suède a rappelé mercredi, jour de sa fête nationale, 22.000 réservistes pour un exercice inédit depuis plus de 40 ans destiné à tester la mobilisation de cette force d'appui à l'armée professionnelle sur fond de tensions entre la Russie et les Occidentaux. Ces manoeuvres annoncées mardi et qui engagent 40 bataillons sur tout le territoire suédois s'inscrivent dans un effort accru de remilitarisation après des décennies de désinvestissement dû au dégel Est-Ouest et à la fin de la Guerre froide...
L’immigration faisant partie de l’identité suédoise, les problèmes d’intégration y ont été niés jusqu’à la caricature. L’extrême droite, elle, monte en puissance.
Selon le communiqué de presse de la police, l’édition d’août 2015 du festival de la jeunesse We Are Sthlm s’est déroulée dans le calme. Les mémos, rédigés par les gardiens de la paix sur place, relatent une tout autre histoire : 36 plaintes pour agression sexuelle ; plus de 200 hommes bannis du périmètre, en majorité (toujours selon les mémos) des jeunes demandeurs d’asile afghans, arrivés en Suède comme mineurs non accompagnés. Pourquoi ce silence ? «C’est un point sensible, a reconnu un des chefs de la police, Peter Agren, au quotidien Dagens Nyheter. Nous n’osons parfois pas dire ce qu’il en est, par peur de faire le jeu des Démocrates de Suède», formation d’extrême droite. Quelques jours plus tard, le journal révélait que toutes les plaintes impliquant un demandeur d’asile étaient désormais tenues secrètes. La mesure d’exception, adoptée en octobre, tranche avec le principe de transparence, habituellement de mise en Suède.
Amineh Kakabaveh, ancienne peshmerga d’origine iranienne devenue députée du Parti de gauche, a fondé l’association «Ni putes ni soumises» à Stockholm, il y a dix ans. L’attitude de la police ne la surprend pas : «Il y a des filles qui meurent dans les quartiers, après avoir été poussées de leur balcon, mais on en parle très peu. Les affaires sont classées sans suite. Le débat est infecté. On a peur d’apporter des voix» aux Démocrates de Suède (SD). Elle s’en prend aux féministes qui, même au sein de son parti, «réfutent l’argument culturel, en disant que ce n’est qu’une question de violence des hommes contre les femmes. Cela part peut-être d’une bonne intention, mais c’est nuisible». Cet été, avec d’autres, Amineh Kakabaveh a dénoncé la montée du fondamentalisme islamiste dans certains quartiers de Suède et l’impact que le phénomène avait sur les droits des femmes. La direction de son parti a immédiatement réagi, condamnant «le généralisation et la propagation de rumeurs, qui prétendent que l’oppression, l’homophobie et l’intégrisme sont le fait d’une religion particulière ou n’existent que dans les banlieues».
Il y a certains sujets, en Suède, qu’il vaut mieux éviter, estime l’économiste Joakim Ruist, spécialiste des migrations, qui voit une contre-réaction à une tendance observée dans les années 90 : «Dès qu’un immigré commettait un crime, son origine était mentionnée en une des journaux, créant une atmosphère de suspicion. Aujourd’hui, c’est le contraire, au point d’en être ridicule : c’est controversé de dire que l’emploi des réfugiés est de 20 % inférieur à celui des Suédois, ou qu’il y a des problèmes culturels dans les banlieues. Le pire, c’est la façon dont on médiatise les bonnes nouvelles : une enquête qui montre les bénéfices de l’immigration est rapportée telle quelle dans les médias, tandis que la méthodologie d’une autre, qui pointe des problèmes, est discutée à n’en plus finir.»
Parmi les sujets sensibles : le nombre d’immigrés que la Suède peut accueillir avant que son modèle social ne vacille. En 2012, le journaliste politique Mats Knutson anime un débat sur ce thème, sur la chaîne publique SVT. Dans un pays dont 16,5 % des habitants sont nés à l’étranger et qui a accueilli 250 000 demandeurs d’asile en deux ans, «c’était un sujet qui nous semblait légitime, alors que de plus en plus d’élus locaux en discutaient», explique le journaliste. Laminée par la critique, l’émission a été accusée de reprendre la rhétorique xénophobe de SD et de faire le jeu des racistes. Ses collègues, affirme Mats Knutson, ont retenu la leçon. «La Suède est un pays très conformiste et fortement centralisé. Cela affecte le débat. Ceux qui se distinguent risquent de mettre en danger leur carrière. L’indépendance n’est pas encouragée.» Le journaliste pointe du doigt le succès des idéologies libérales et le choc provoqué par l’entrée de l’extrême droite au Parlement en 2006 : «Les autres partis, qui avaient défendu jusque-là une politique migratoire libérale, se sont retrouvés paralysés. C’était devenu une question de prestige, pour eux, que de maintenir la politique qu’ils avaient défendue.» Le politologue Andreas Johansson Heinö souligne l’importance de la question de l’immigration dans l’identité suédoise : «L’image que nous avons de nous-mêmes est construite sur l’idée d’un peuple tolérant et ouvert, qui embrasse le multiculturalisme. On en a fait une vérité indiscutable.» La montée de SD a brouillé les cartes : «On s’est retrouvé avec un débat très simpliste, où ce n’était plus nécessaire de défendre rationnellement ses d’arguments. Il suffisait de dire que ceux qui étaient en face étaient les méchants.» Les autres partis n’ont plus eu qu’une obsession : se distancer de l’extrême droite. Le journaliste social-démocrate Göran Greider reconnaît un certain «aveuglement», qui a conduit «à ne plus lutter contre le racisme que par l’antiracisme». L’eurodéputé libéral Jasenko Selimovic : «Si les Démocrates de Suède disaient que la Terre est ronde, les autres clameraient qu’elle est plate.»
Pourtant, remarque Torkild Stranberg, le maire libéral de Landskrona (sud), où l’extrême droite a obtenu un score record en 2002, il ne s’agissait pas de reprendre la rhétorique de SD, mais de reconnaître qu’il y avait des problèmes d’intégration dans certains quartiers : «Le nier, c’est vivre dans un monde imaginaire. Pendant ce temps-là, on ne fait rien et on est ensuite forcé de prendre des mesures drastiques, dans la panique.» C’est ce qu’il a écrit, avec d’autres élus, dans une tribune, il y a un an. «Nous avons été accueillis soit par le silence, soit on nous a traités de raciste.» La polémiste Alice Teodorescu s’inquiète surtout de la rapidité avec laquelle «ce qui était une posture dite fasciste en août est devenu la politique du gouvernement», à savoir la décision d’introduire des contrôles d’identité aux frontières (depuis le 4 janvier) et de refuser l’entrée aux demandeurs d’asile sans papiers. La crise des réfugiés et l’arrivée de 163 000 personnes en 2015 ont changé la donne. «Un chapitre est terminé, constate le journaliste Mats Knutsson. Il suffit de regarder les débats au Parlement : les chrétiens-démocrates demandent l’expulsion des délinquants sexuels ; les libéraux parlent d’une culture de l’honneur qui accompagne l’immigration… Plus personne n’est accusé de faire le jeu de SD en demandant de réduire les arrivées. C’est aussi un signe du conformisme : quand l’idéologie dominante change, tout le monde suit.»