principe de Peter, réflexions..

Xerfi Canal, Stimuler la réflexion sur l'économie, la stratégie et le management

https://www.xerficanal.com/strategie-management/emission/Olivier-Meier-Le-principe-de-Peter-quelle-alternative-a-la-promotion-des-incompetents-_3751933.html?utm_source=brevo&utm_campaign=XC260923&utm_medium=email

Le principe de Peter, également connu sous le nom de "principe de l'incompétence hiérarchique", suggère que dans une hiérarchie, chaque employé a tendance à atteindre son niveau d'incompétence. Selon ce principe, tout poste peut donc à terme être occupé par une personne incapable d’en assumer la responsabilité. Plusieurs facteurs peuvent contribuer à expliquer un tel phénomène :

Management : les absurdités du principe de Peter

https://www.capital.fr/votre-carriere/management-les-absurdites-du-principe-de-peter-1378546

On dit souvent d’un manager qui semble dépassé par les contraintes de son poste: « Il a atteint son seuil de Peter », ou « Il a explosé son seuil d’incompétence. » Ces notions sont passées peu à peu dans le fonds commun de la culture managériale et on ne réfléchit plus vraiment à ce fameux principe de Peter...

Ne pas enseigner l'économie

Invité hier à Toulouse, par des étudiants de Sciences Po Toulouse et de l'Ecole supérieure de commerce, j'ai proposé quelques réflexions sur l'histoire du développement , rappelant que les pays pauvres ont commencé à sortir de la pauvreté, à partir des années 1980. Il est apparu à tous à cette époque que la pauvreté n'était pas la conséquence de l'impérialisme ( thése de Lénine ), ni d'une culture inadéquate ( thése de Max Weber ) et que l'aide n'était pas d'une grande utilité, ce que Peter Bauer avait expliqué dés les années 1950.

Mais plus intéressants que mon propos furent les conversations avec les étudiants: tous leurs professeurs d'économie sont Keynésiens ou marxistes et ne tiennent aucun compte ni de la réalité , ni des recherches en économie les plus récente. Ils enseignent quelques dogmes usés , voire proposent sur un même plan ce qui est avéré faux et ce qui est prouvé vrai. On n'est pas surpris mais je n'imaginais pas que la situation fut si grave.

Comme l'avait suggéré Pierre-André Chiappori, aprés avoir analysé les ouvrages d'économie dans les lycées, mieux vaudrait ne pas enseigner l'économie du tout, que d'enseigner ça!

Guy Sorman

Le futur, c'est tout de suite

Grand voyageur, l'essayiste français Guy Sorman poursuit sa chronique de la mondialisation.

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