Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

crypto, monnaie numérique, farce moderne

Publié le par ottolilienthal

Une entreprise de minage de crypto achète quatre centrales électriques rien que pour elle

Le scandale écologique continue.

Hut 8, une des plus importantes entreprises de minage d'actifs numériques outre-Atlantique, vient de réaliser un gros coup en achetant des centrales électriques au Canada, pour y miner tranquillement des cryptomonnaies, nous apprend Futurism.

Si la Cour supérieure de justice de l'Ontario valide sa petite emplette, la société disposera donc bientôt de quatre centrales électriques au gaz naturel dans la province canadienne. Ces infrastructures génèrent une puissance combinée de 310 mégawatts, de quoi miner pas mal de bitcoins.

L'entreprise Hut 8 n'en est évidemment pas à son coup d'essai et possède déjà des installations de ce type au Canada, ainsi qu'aux États-Unis, à New York, au Nebraska et au Texas.

L'utilisation de centrales électriques au gaz naturel et au charbon pour miner des cryptomonnaies a un coût environnemental connu, et dénoncé depuis des années: nuisances sonores, pollution, contamination des sous-sols et des nappes phréatiques. Autant de désagréments qui ne semblent pas trop inquiéter Hut 8.

Mauvaise mine

Plus tôt cette année, une entreprise de cryptomonnaie en Pennsylvanie se vantait même de brûler des pneus pour alimenter ses opérations de minage de bitcoins, ce qui avait moyennement plu aux riverains et aux militants écologistes.

Il faut dire que si le bitcoin est numéro un des monnaies cryptographiques, il l'est aussi en terme d'aberration écologique. En 2021, les opérations liées à cette monnaie numérique équivalaient à la consommation électrique d'un pays comme l'Argentine. Sans parler de sa consommation en eau, infligeant à chaque transaction un terrible coup à la planète.

De son côté, Hut 8 explique que ces centrales électriques sont une opportunité pour l'entreprise, sans évoquer un seul instant l'impact environnemental de son activité:

«Les installations devraient également nous offrir la possibilité de poursuivre des activités génératrices de revenus, y compris la vente d'énergie sur le marché, le minage de bitcoins et l'alimentation d'applications HPC [High-Performance Computing ou calcul haute performance, ndlr] à forte demande, telles que l'intelligence artificielle.»

« Il m’a royalement ignorée » : Christine Lagarde se confie sur les mauvais placements de son fils

Il aurait perdu 60 % de ses investissements dans les cryptomonnaies, malgré les avertissements de sa mère, présidente de la Banque centrale européenne (BCE)

Elle garde un œil alerte sur la baisse des taux, mais n'a pas pu empêcher les mauvais investissements de l'un de ses fils. La présidente de la Banque centrale européenne (BCE) a admis ce vendredi auprès de Reutersqu'un de ses fils avait « presque » perdu l'intégralité de ses investissements dans les cryptomonnaies.

Christine Lagarde a assuré avoir tenté de le détourner de ce type d'investissements à de nombreuses reprises. Sans succès. « Il m'a royalement ignorée, ce qui est son droit », a-t-elle commenté, mais, « quand j'ai eu une discussion avec lui à ce sujet, il a admis à contrecœur que j'avais raison ». On ne sait pas lequel des deux fils de l'ancienne directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) est concerné.

D'après cette dernière, il n'y aurait pas de grandes sommes en jeu, mais la perte représenterait « environ 60 % » de ce qu'il avait investi.

Une « très mauvaise opinion des cryptomonnaies »

Christine Lagarde dénonce depuis un certain temps la spéculation sur les cryptomonnaies, dont le bitcoin (BTC) reste le plus connu. Face à la dématérialisation croissante des paiements et à la multiplication des cryptomonnaies, la BCE a donné son feu vert au projet pilote visant à créer un euro numérique.

Lancé le 14 juillet dernier, et entré en phase préparatoire le 1er novembre 2023, il vise à compenser l'abandon progressif de l'argent liquide et à maintenir l'Europe dans la course, quand d'autres grandes banques centrales, en Chine et aux États-Unis, travaillent aussi à l'émission de leur propre cryptomonnaie.

 

Cette monnaie – pensée pour être facile à utiliser, sécurisée et efficace, selon la BCE – ne devrait pas être accessible au grand public avant 2026.

Delphine Schiltz pour Le Point

https://www.lepoint.fr/economie/il-m-a-royalement-ignoree-christine-lagarde-se-confie-sur-les-mauvais-placements-de-son-fils-25-11-2023-2544544_28.php

Le bitcoin continue de diviser
 

Le directeur général de la Banque des règlements internationaux estime que la cryptomonnaie pourrait «s'effondrer complètement». L'actif se stabilise autour de 33.000 dollars.

Alors que le bitcoin s’impose comme l’actif favori des investisseurs, la Banque des règlements internationaux (BRI) appelle à la prudence. «Les investisseurs doivent être conscients que le bitcoin pourrait bien s'effondrer complètement», a déclaré Augustin Carstens, le directeur général de la BRI devant le Hoover Institute. Ce dernier considère le bitcoin «davantage comme une communauté de joueurs en ligne, qui échangent de l'argent réel contre des objets qui n'existent que dans le cyber espace».

Augustin Cartsens a également émis un avis critique vis-à-vis de Diem, le nouveau nom du projet de cryptomonnaie de Facebook. Même si celui-ci est «certainement plus crédible que le bitcoin», les initiatives privées de stablecoins «ne peuvent pas servir de base à un système monétaire sain» et doivent être réglementées et construites sur les «fondations et la confiance fournies par les banques centrales existantes».

Pour la BRI, les monnaies digitales doivent être émises par les banques centrales. A ce jour, 86% de 65 banques centrales interrogées par la BRI mèneraient des expérimentations sur les monnaies digitales de banques centrales (MDBC). Cependant, une étude du FMI pointe que 80% des banques centrales se seraient pas en mesure d’émettre des monnaies digitales, en raison d’obstacles juridiques. «Il appartient aux différentes juridictions de décider si elles délivrent ou non des MDBC. Mais si elles le font, des questions telles que la ‘dollarisation numérique’ et le rôle potentiel des MDBC dans l'amélioration des paiements transfrontaliers doivent être abordées dans des forums multilatéraux», précise Augustin Carstens.

Coinbase veut profiter de l'envolée des cours

Malgré le ton méfiant de l’institution, la communauté des cryptomonnaies continue de se développer. Vendredi, Elon Musk a déclenché l’euphorie sur le marché en mentionnant le bitcoin sur son compte Twitter, suivi par 44 millions d’abonnés. Le cours du bitcoin a bondi de 8.000 dollars avant de revenir à son niveau initial, soit environ 33.000 dollars.

«Je pense qu’à ce stade, le bitcoin est une bonne chose», a déclaré le patron de Tesla dans une interview sur l’application Clubhouse. Il «est sur le point d’être largement accepté par les gens de la finance conventionnelle», ajoute-t-il.

De son côté, Coinbase, plateforme d’échanges de cryptomonnaies, qui permet d’échanger du bitcoin, a annoncé qu'elle aurait recours à une cotation directe afin de s’introduire en Bourse. La société n'émettra donc pas de nouvelles actions et les investisseurs existants ne seront pas liés par des restrictions de vente. La date de cette opération n’a pas été précisée.

La société a déposé le mois dernier un formulaire S-1 auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) pour son projet d’introduction en Bourse. «Le formulaire S-1 devrait entrer en vigueur une fois que la SEC aura terminé son processus d'examen, sous réserve des conditions du marché et autres», a précisé Coinbase

Coinbase revendique 43 millions d'utilisateurs et 90 milliards de dollars d'actifs. Il s’agirait de la première entrée à Wall Street d’une plateforme de cryptomonnaies.

02/02/2021 L'AGEFI Quotidien

 

"La Baleine de Tokyo" et le bitcoin

 

On se doutait bien que tout n'était pas clair dans les montagnes russes du cours du bitcoin, qui, la semaine dernière, a perdu les deux tiers de sa valeur par rapport à son plus haut historique de décembre 2017.

Des experts, cités par "Le Figaro" (31/3), expliquent cette descente aux enfers notamment par "les ventes importantes d'acteurs historiques qui s'étaient taillé des parts de marché énormes quand la cryptomonnaie balbutiait". Et qui, après avoir fait monter le cours, ramassent leurs bénéfs.

Tel cet avocat japonais, surnommé "la Baleine de Tokyo", qui a liquidé 200 000 bitcoins (d'une valeur globale d'environ 3 milliards de dollars !) entre le plus haut de décembre et février.

Gageons que la Baleine attend que de nouveaux gogos fassent remonter les cours pour liquider ses derniers stocks.

C'est la loi du commerce !

 

Le Canard enchaîné, 4/04/2018

La Banque de Chine n’aime (décidément) pas le Bitcoin
 
Digital Les autorités monétaires ont décrété illégales les levées de capitaux en cryptomonnaies.

En trois jours, le Bitcoin a chuté de 4 189 euros à près de 3 650 euros, soit de 13 %. Le Bicoin et ses cousins (comme l’Ethereum), ont en effet été heurtés par une décision de la Banque de Chine qui a déclaré illégales les levées de fonds en cryptomonnaies. On parle ici de levées de fonds destinées au lancement de start-up dont la croissance nécessite d’importantes mises de fonds. Avec l’avantage pour les entrepreneurs qui utilisent cet outil, de ne pas devoir payer les frais imposés par le système financier pour de telles opérations, et d’éviter des tracasseries comme la publication d’un prospectus détaillé destiné aux investisseurs. Ils évitent aussi de devoir présenter leurs projets à des "venture capitalists", des spécialistes de l’investissement en sociétés naissantes non-cotées.

On parle d’ICO, pour "Initial Coin Offering". L’exemple le plus frappant est celui d’un des cofondateurs de Mozilla (et de son navigateur Internet Firefox) qui a levé plus de 30 millions de dollars, au printemps dernier, en moins d’une minute, pour développer et promouvoir un nouveau navigateur Internet ! La rapidité du succès (ou de l’insuccès) d’une telle opération est évidemment un atout majeur dans le monde des start-up Internet où le temps passe plus vite qu’ailleurs (c’est une image, Albert !).

Très sérieusement, la Banque de Chine qui doit déjà gérer les problèmes liés au surrendement douteux de géants industriels investissant à l’étranger, a estimé que ces transactions recèlent trop de risques pour être acceptables. Elle ne s’est d’ailleurs pas prononcée sur le seul Bitcoin mais sur les cryptomonnaies en général. "Les ICO sont par nature, un type d’opérations non autorisées, illégales, et suspectées d’être liées à des opérations criminelles ou à de la fraude financière du type des pyramides de Ponzi", a relevé le journal chinois China Daily dans son édition en anglais.

 

Patrick Van Campenhout Publié le

 

 

 

 

La monnaie numérique bitcoin attire autant qu'elle inquiète. La banque centrale chinoise a officiellement interdit aux institutions financières, jeudi 5 décembre, d'utiliser cette monnaie non régulée, susceptible de mettre à mal le contrôle qu'exerce l'Etat sur les flux d'argent en Chine. D'autant que sa valeur fluctue fortement. La crainte qu'elle interfère avec les monnaies classiques, contre lesquelles elle peut être échangée, est grande.

 

Elle l'est également à la Banque de France, qui a publié jeudi (PDF) une note mettant en garde contre l'utilisation de la monnaie, qualifiée de « hautement spéculative » et qui « représente un danger financier certain » pour ses détenteurs. La Banque de France appelle aussi à une action des autorités contre les activités illicites permises par cette monnaie numérique.

 

Récemment, pourtant, plusieurs entreprises ont annoncé accepter les paiements avec cette monnaie. Pêle-mêle, on retrouve des voyages dans l'espace proposés par Virgin, un outil de création de magasins en ligne – Shopify – ou l'achat de jeux vidéo à prix libre. Mais l'impact du bitcoin pour ces pionniers est difficile à évaluer.

 

UNE « COURSE À L'ARMEMENT »

 

Le bitcoin est une monnaie numérique sécurisée, dont toutes les transactions sont publiques. Il n'y a pas d'autorité centrale ou de propriétaire : le réseau d'ordinateurs qui fait fonctionner bitcoin se gère lui-même. Si les transactions sont publiques, un internaute n'est pas identifié par son nom et peut avoir autant de comptes qu'il le souhaite.

 

En fournissant de la puissance de calcul au réseau, c'est-à-dire en laissant fonctionner en continu sur son ordinateur le logiciel qui sécurise les transactions, un utilisateur acquiert de l'argent. Cette activité est appelée le « minage ». Seule grande règle : plus le temps passe, moins un calcul génère de bitcoins. Malgré cela, des disques durs donnant accès à de vieilles réserves de bitcoins peuvent désormais valoir plusieurs millions d'euros.

 

Mais cette règle conduit à une « course à l'armement », comme l'explique Business Insider. En une journée, KnCMiner, un constructeur de matériel dédié au minage, a ainsi vendu pour 8 millions de dollars (5,9 millions d'euros) d'ordinateurs spécialisés, à 10 000 dollars (7 300 euros) pièce. Equipées de processeurs spécifiques, ces machines seraient capables de miner pour environ 2 bitcoins par jour, soit actuellement plus de 1 500 euros.

 

RECRUDESCENCE DE « CASSES »

 

Les sommes en jeu, souvent des millions d'euros, attisent les convoitises. Un moyen commun d'échanger des bitcoins est de les placer dans un point d'échange, qui permet de convertir la monnaie numérique en monnaies classiques, comme l'euro. Mais ces points centraux sont devenus la cible privilégiée de pirates en quête de devises.

 

C'est le cas du Bitcoin Internet Payment Services (BIPS), un service danois qui se revendique comme le plus gros point d'échange européen. Comme le rapportait le site Infoworld le 26 novembre, les BIPS ont été visés par une attaque en « déni de service », destinée à les rendre inaccessibles. Une seconde attaque a permis aux assaillants de mettre à mal la sécurité du site et de voler 1 295 bitcoins, valant plus de 1 million d'euros. BIPS a alors décidé de supprimer son service de « porte-monnaie » (stockage en ligne de bitcoins) pour se concentrer sur les échanges.

 

Au début de novembre, c'était le porte-monnaie Inputs.io qui était piraté. Le voleur s'est accaparé 4 100 bitcoins, pour une valeur de 1 million de dollars à l'époque… 4,4 millions de dollars (3,3 millions d'euros) aujourd'hui. Le site a depuis fermé. Plusieurs autres attaques ont eu lieu en novembre, concernant de plus petites sommes.

 

A chaque fois, les utilisateurs lésés expriment leur mécontentement sur des forums spécialisés… eux aussi sujets aux attaques. L'un des forums les plus appréciés, Bitcointalk, a été hacké entre le dimanche 1er et le lundi 2 décembre. Un assaillant a détourné le nom de domaine du site (bitcointalk.org) et a pu intercepter toutes les données transitant vers le site dans la nuit : mots de passe, messages envoyés, messages privés, informations techniques…

 

« LA PLUS GRANDE ESCROQUERIE DE L'INTERNET CACHÉ »

 

Ces nombreux incidents n'ont pas contribué à améliorer l'image de la monnaie, qui est déjà un outil de choix pour l'achat d'objets illicites (armes, drogue, faux papiers…). Elle est même l'unique moyen de paiement de certains magasins en ligne cachés de l'Internet (dark Web). C'est notamment le cas du premier d'entre eux, The Silk Road, fermé au début d'octobre et rouvert un mois plus tard. Ces sites, dont les gestionnaires sont anonymes, sont eux aussi l'objet de « coups » réguliers.

 

Le plus récent a touché Sheep Marketplace, un équivalent d'eBay spécialisé dans la drogue et décrit comme le service le plus populaire après la fermeture de The Silk Road, au début d'octobre. Selon Computerworld, dimanche 1er décembre, la page d'accueil du site a été remplacée par le message « Sheep is down » (« Sheep est tombé ») et annonçait qu'un vendeur avait volé les 5 400 bitcoins des utilisateurs, représentant 4,3 millions d'euros.

 

Certains utilisateurs soupçonnent les créateurs du site d'être partis avec la caisse en blâmant un pirate imaginaire. Avant l'incident, certains vendeurs réputés proches des gestionnaires auraient cassé les prix et réclamé un paiement immédiat… et les administrateurs auraient empêché les utilisateurs de retirer leur argent quelques jours avant le « vol ». Au total, plus de 36 millions d'euros auraient disparu.

 

S'il ne s'agit pas de la première fermeture inopinée parmi les places de marché illicites, celle de Sheep Marketplace est déjà décrite comme « la plus grande escroquerie de l'Internet caché ». Les administrateurs du site ont dirigé les membres vers une seconde place de marché, qui nie actuellement tout lien. Une place concurrente, BlackMarket Reloaded, a décidé de fermer dans la foulée, en laissant ses membres retirer leur argent. Le site explique ne plus pouvoir garantir l'anonymat des internautes.

 

RANÇONS ET VIRUS MINEURS

 

D'autres activités illicites profitent du bitcoin, notamment des virus. Par exemple CryptoLocker, un ransomware, qui infecte un ordinateur et chiffre le contenu du disque dur, rendant les données inexploitables. Le logiciel affiche ensuite ses exigences : un paiement sous quelques jours, sous peine de voir les fichiers définitivement inaccessibles. La rançon pour retrouver les fichiers est payable en bitcoins. Une mise à jour récente a d'ailleurs modifié le montant demandé, pour intégrer les fluctuations de la monnaie : de 2 bitcoins, la dîme est passée à 0,5 bitcoin (400 euros).

 

D'autres virus se sont spécialisés dans le minage à partir d'ordinateurs infectés. Plutôt que de laisser fonctionner le logiciel de minage sur leur propre ordinateur, certains utilisateurs créent des virus chargés de miner des bitcoins ailleurs en leur nom.

 

Ils profitent notamment du fait que, pour se financer, de nombreux logiciels intègrent des « applications tierces non voulues » – par exemple des barres de recherche pour navigateurs Web – lors de leur installation, souvent grâce à une case laissée cochée par l'utilisateur.

 

Certains y intègrent discrètement des outils de minage. Des utilisateurs de l'antivirus MalwareBytes en ont repéré, à la fin de novembre : un logiciel de la société Mutual Public avait téléchargé un mineur bitcoin, qui consommait la moitié des ressources des PC. Une pratique encore rare, qui pourrait se généraliser si elle se révèle efficace.

 

 

Guénaël Pépin
Journaliste au Monde

 

http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/12/05/bitcoin-escrocs-en-pieces-jointes_3524873_651865.html

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article