'Bregret', les 'regrets du Brexit...
Royaume-Uni : le plongeon, de pire en pire....Tous les déboires du pays ne sont évidemment pas les conséquences de son divorce avec l’Europe. Mais force est de constater que 2 ans après le Brexit, rien ne va plus de l’autre côté de la Manche... La situation est pour le moins critique et nombre de Britanniques sont étranglés par une inflation à 2 chiffres. C’est le plus mauvais résultat des membres du G7
Le coût faramineux du Brexit pour le Royaume-Uni Les sommes envolées sont folles et le retard est immense....On parle désormais de «Bregret» et de «Bregretters» pour qualifier le sentiment britannique d'avoir fait le mauvais choix en décidant de quitter l'Union européenne (UE) et celles et ceux, de plus en plus nombreux, qui en subissent les conséquences.
Le 31 janvier 2020, le Royaume-Uni quittait officiellement l'Union européenne. Trois ans plus tard, on parle de plus en plus de "Bregret", contraction de "Brexit" et "regret", chez les Britanniques.... "De toute évidence, les Britanniques n'ont pas le cœur à célébrer cet anniversaire. Ici, on parle de plus en plus de 'Bregret', les 'regrets du Brexit', car trois ans après cette sortie officielle de l'UE, l'inflation est au plus haut et la productivité est en berne"
Royaume-Uni: les dures leçons de deux ans de Brexit
https://www.lopinion.fr/international/royaume-uni-les-dures-lecons-de-deux-ans-de-brexit
Dans quelques jours, cela fera exactement deux ans que le Royaume-Uni est sorti de l’Union européenne. Cet anniversaire de divorce est assez peu réjouissant en soi ; le fait qu’il coïncide avec une situation chaotique outre-Manche ajoute à la désolation. Les partisans du Brexit avaient clamé que rompre avec Bruxelles était la seule façon
Alors que le Royaume-Uni traverse une sévère crise du pouvoir d’achat avec une inflation record en 2022, près de deux millions de foyers ont au moins une facture impayée en novembre. Et la situation devrait continuer d’empirer en 2023...Les Britanniques sont en train de vivre “un nouvel hiver du mécontentement”, écrivait le Financial Times début décembre. Car pour le journal économique, la crise actuelle au Royaume-Uni n’est pas sans rappeler l’épisode éponyme désignant les grandes grèves qui avaient ébranlé le pays pendant l’hiver 1978-1979
«l' hiver du mécontement » paralyse le Royaume-Uni...Infirmières, employés du train, police aux frontières... C'est quoi ces grèves en série ?...Jusqu’à 100.000 infirmières des hôpitaux publics se sont jointes au mouvement social d’ampleur au Royaume-Uni pour réclamer des hausses de salaires et de meilleures conditions de travail
La crise politique britannique suivie de l’arrivée à Downing Street de Rishi Sunak démontre que le Brexit était une impasse.
Évidemment que la crise politique britannique est la conséquence directe du Brexit ! Elle met en évidence les contradictions qui mènent aujourd'hui le Royaume-Uni dans une impasse. En effet, la majorité, qui a décidé, en juin 2016, du retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne, n'était unie que sur cet objectif, car profondément divisée sur tout le reste, en particulier savoir que faire de ce Brexit. Quitter le plus grand marché au monde et refuser la notion d'un rapprochement progressif des pays européens ne sont pas des détails, mais des choix fondamentaux de société. Encore faut-il savoir où on veut aller. Depuis 2016, le pays est incapable de répondre à cette question.
En effet, grossièrement, la majorité qui a voté pour le Brexit se divise en deux blocs, l'un qui voulait se débarrasser de la réglementation de l'UE et l'autre qui voulait protéger l'économie britannique d'une ouverture à la concurrence et à l'immigration. D'un côté, les adeptes inconditionnels du libre-échange, prêts à faire de leur pays un « Singapour-sur-Tamise », quitte à détricoter l'appareil réglementaire mis en place par l'UE pour défendre le consommateur ; de l'autre, les victimes de la mondialisation – nos Gilets jaunes pour faire bref – , qui veulent défendre leur emploi contre l'immigré ou contre les importations en provenance de Chine. La contradiction est absolue entre les uns et les autres : les uns veulent ouvrir grandes les frontières ; les autres, les fermer. Le génie de Boris Johnson fut de dissimuler cette opposition et de remporter les élections législatives en maintenant unie cette coalition du Brexit. On lui reproche d'être un menteur invétéré et de dire tout et l'inverse, mais c'était la seule manière de surmonter l'aporie qui est au cœur du projet de Brexit. Cela étant, ce n'était que reculer pour mieux sauter. Tôt ou tard, il fallait bien choisir : déréguler ou protéger.
La direction du Parti conservateur était à l'évidence plus proche des dérégulateurs que des protectionnistes, de la City de Londres que des friches industrielles des Midlands. Liz Truss avait donc levé l'ambiguïté et s'était engagée avec détermination dans cette voie. Réduire les impôts – en particulier des plus riches – n'était qu'une première étape dans un choix résolument néolibéral. Dérégulation et ouverture des frontières allaient suivre, annonçait le chancelier de l'Échiquier. Le Royaume-Uni a alors découvert qu'il n'a pas les moyens de susciter la méfiance des marchés financiers qui ont négativement réagi à cet accroissement subi d'un déficit budgétaire déjà préoccupant après la crise du Covid. La débâcle monétaire qui a suivi a amené au pouvoir un Premier ministre qui incarne, au contraire, l'orthodoxie économique qui ne se permettra aucune aventure. Les impôts vont être augmentés, les dépenses réduites et les relations avec l'Union européenne pacifiées.
Que signifie la victoire de M. Sunak ?
Les prédécesseurs de M. Sunak ne cessaient de menacer de remettre en cause le protocole qui régit le cas particulier de l'Irlande du Nord après Brexit. Mme Truss s'interrogeait publiquement pour savoir si M. Macron était « un ami ou un adversaire ». Dès sa prise de fonctions, le nouveau Premier ministre a mis de l'eau dans son vin. Sa rhétorique est beaucoup plus modérée ; sa première conversation téléphonique avec le président français presque chaleureuse. Nul n'imagine qu'il ne lance une guerre commerciale avec le principal partenaire de son pays. Il sait qu'il n'en pas les moyens.
Que signifie la victoire de M. Sunak ? D'abord, c'est la défaite des partisans du Brexit des deux camps. Le Brexit vient de faire pschitt… Le Royaume-Uni ne connaîtra donc ni retour au protectionnisme ni déréglementation sauvage. Le premier est contraire aux intérêts de la Cité de Londres ; la seconde se heurte à une opinion publique qui est malgré tout plus proche des Européens que des Américains en étant attachée à la défense de son système socialisé de santé et au maintien d'une réglementation forte pour la protection des consommateurs. Ne reste alors que le conservatisme le plus classique que représente M. Sunak, fait d'austérité budgétaire et de soutien aux entreprises.
Mais le nouveau Premier ministre risque de se heurter à un double obstacle : à l'intérieur, il décevra les électeurs du Parti travailliste qui avaient rejoint les torys aux dernières élections législatives pour suivre la politique inverse de celle qu'il annonce, celle que prétendait porter Boris Johnson ; à l'extérieur, le seul choix qui s'offre à lui est désormais l'immobilisme, c'est-à-dire ne pas toucher à une réglementation qui est largement d'origine de l'UE pour conserver l'accès au premier marché à l'exportation du pays. En d'autres termes, le Royaume-Uni ne sera qu'un satellite de l'Union européenne. Il en suivra la législation sans avoir son mot à dire tout en en subissant les tracasseries douanières. Le Brexit était bel et bien l'impasse que dénonçaient ses adversaires. Le Royaume-Uni ne subira sans doute pas le désastre que ceux-ci prédisaient, mais il y perdra paradoxalement une part de son indépendance.
Par Gérard Araud
Liz Truss et les chiffres apocalyptiques de l'économie britannique...semaine horribilis pour la Première ministre...«J'ai déjà écrit que la politique économique de Liz Truss était de l'économie vaudoue, et elle a prouvé que j'avais raison.»
La livre sterling est-elle en danger ? L'ancien secrétaire américain au Trésor, Larry Summers, n'y est pas allé avec le dos d'une cuillère..."je pense que le Royaume-Uni restera dans l'Histoire comme une des pires gestions macroéconomiques d'un grand pays depuis longtemps »
L’Angleterre a passé une semaine Olympique. Tout à commencé par l’annonce de Nabilla qui quitte Dubaï pour peut-être rejoindre Londres et faire des selfies à la Fashion Week pour vendre des sacs Balenciaga à 10'000 boules à la Génération Z. Comme une catastrophe n’arrive jamais seule, la première Ministre Liz Truss a nommé Jacob Rees-Mogg comme secrétaire d'État aux affaires, à l'énergie et à la stratégie industrielle.
Le poste lui va à merveille car Jacob est un négationniste notoire de la science du climat et un (très) proche des pétroliers.
Mais le summum vient du plan de relance budgétaire de la première ministre Liz Truss. En deux mots : création de dettes monstrueuses à plus de $200 milliards, une baisse d’impôts pour les grandes fortunes et sur les dividendes. En même temps, l’organisation du «all you can eat» énergétique. Vous pouvez consommer la quantité de gaz et d’électricité que vous voulez, le tout pour le même prix. Le gouvernement paie la différence. C'est sûr qu'avec ce genre d'incitations, l'Angleterre va pouvoir gérer comme un chef son hiver à venir!
Kwasi Kwarteng, ministre de l’économie, mise sur la croissance pour rembourser cette création de dettes de plus de $200 milliards. Heu ! comment dire ? Pour augmenter la croissance, il faut augmenter la consommation de gaz, de pétrole et de charbon. L’Angleterre possède bien des gisements de gaz et de pétrole qui restent à développer dans les années à venir, mais là, le pays se dirige vers la récession, avec plus de 10% d’inflation et surtout une équipe de clowns qui dirige le pays.
Ben si avec ça, les anglais n’enfilent pas leurs gilets jaunes !
(extrait de https://2000watts.org/index.php/energies-fossiles/petrole/prix-petrole/1297-le-petrole-chute-comme-les-bourses.html
Royaume-Uni : panique à bord...Passée la période de deuil après le décès d’Élisabeth II, la protestation sociale reprendra au Royaume-Uni...Pris au piège de l’isolement, rattrapé par une conjoncture qui se dégrade, l’économie britannique s’enfonce dangereusement avec à la clé une population en voie d’appauvrissement................................
Un drame britannique: la livre sterling se dirige vers une parité avec le dollar Impensable il y a peu, cela annonce de noirs horizons...Le monde dans son ensemble souffre, mais la Grande-Bretagne, en solitaire depuis le Brexit, semble secouée de marasmes plus puissants encore que ceux traversés ses camarades occidentaux.
La crise énergétique touche de plein fouet nos voisins britanniques. Les tarifs réglementés de l’énergie vont augmenter de 80 % à partir d’octobre au Royaume-Uni et les factures de gaz et électricité pourraient augmenter encore « considérablement » l’an prochain en pleine crise du coût de la vie
"Un grand nombre de travailleurs estiment qu'il est impérieux de passer à l'action pour obtenir des augmentations salariales", explique sur franceinfo Marc Lenormand, maître de conférences en études anglophones et civilisation britannique.
"Ce qui frappe, c'est l'ampleur du mouvement, mais aussi le nombre d'entreprises dans lesquelles les travailleurs ont voté pour la grève" au Royaume-Uni, analyse Marc Lenormand, maître de conférences à l’université Paul Valéry en études anglophones et civilisation britannique, spécialiste des mouvements sociaux et de l’histoire des syndicalismes britanniques.
Il revient sur la multiplication des grèves, notamment dans les transports, contre l'inflation et pour la hausse des salaires, au Royaume-Uni, un mouvement d'ores et déjà historique puisque ce sont les premières grèves "depuis vingt, trente, voire quarante ans" selon les secteurs, souligne Marc Lenormand.
franceinfo : Est-on face à un mouvement d'une ampleur historique ?
Marc Lenormand : Ce qui est historique dans ce mouvement, ce sont les secteurs en grève. Au cours des trente dernières années, les principales grèves au Royaume-Uni ont surtout touché le secteur public, principalement contre les politiques d'austérité. C'était le cas par exemple pendant ce que l'on a appelé "l'hiver du mécontentement", en 1978-1979. Ce qui est particulier aujourd'hui, c'est de voir des secteurs privés, parfois industriels, en grève, ce qui n'a pas été le cas selon les secteurs depuis vingt, trente, voire quarante ans. Par exemple, à partir de demain, il y a une grève de huit jours qui démarre dans le principal port de containers du pays. Et c'est la première fois depuis 1989 qu'il y aura une grève dans ce port. Dans les chemins de fer, c'est la première grève nationale depuis 1994. Ce qui frappe, c'est l'ampleur du mouvement, mais aussi le nombre d'entreprises dans lesquelles les travailleurs ont voté pour la grève.
Les mouvements de grèves sont relativement rares au Royaume-Uni, sont-ils considérés comme une action extrême ? Comme le signe d'une situation très difficile ?
C'est surtout quelque chose qui est très compliqué à mettre en œuvre. En France, le droit à la grève est inscrit dans la Constitution. Ce n'est pas le cas au Royaume-Uni puisque dans les années 1980 et 1990, les gouvernements conservateurs ont introduit un cadre extrêmement restrictif. Cela veut dire qu'aujourd'hui, pour faire grève, il faut que les organisations syndicales fassent une campagne longue auprès de leurs adhérents, qu'ils organisent un scrutin et que ce scrutin vote majoritairement en faveur de la grève. Il y a même des seuils encore plus élevés dans certains secteurs puisque dans les transports, il faut non seulement au moins la moitié des adhérents et adhérentes consultés, mais aussi 40% du corps électoral, c'est-à-dire de l'ensemble des travailleurs susceptibles de se mettre en grève.
C'est le signe d'un malaise très profond chez les travailleurs britanniques ?
Ce qui est tout à fait remarquable, c'est qu'effectivement dans ces consultations, il y a des taux de participation très forts, souvent de plus de 80%. Cela a été le cas dans le rail, sur les docks par exemple. Et des votes pour l'action de grève ont dépassé les 90% : dans le secteur de la Poste, 98% des postiers ont voté pour la grève. Donc, cela manifeste effectivement une détermination, et en tout cas une situation dans laquelle un grand nombre de travailleurs et travailleuses estiment qu'il est impérieux de passer à l'action pour obtenir des augmentations salariales. Parce que l'on sait que l'inflation au Royaume-Uni va dépasser 13% cette année, et qu'il est possible que près de deux tiers des foyers britanniques ne puissent pas payer leurs factures d'énergie cet hiver
https://www.francetvinfo.fr/economie/pouvoir-achat/greves-au-royaume-uni-ce-qui-frappe-c-est-l-ampleur-du-mouvement-souligne-un-specialiste_5317417.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20220822-[lespluspartages/titre3]
Une grève générale inédite qui « témoigne du malaise » de toute une population...« Les populations modestes et aussi les classes moyennes sont touchées. Et ça va empirer cet hiver pour entrer dans une crise durable »... « Les gens ont peur et les syndicats témoignent d’un malaise que l’on n’avait pas connu depuis longtemps. »
Inflation galopante, sécheresse, baisse du niveau de vie… Malgré l’urgence, le Premier ministre déchu, de retour de lune de miel, est aux abonnés absents.
Même le militant conservateur le plus dévoué à Boris Johnson doit être déconcerté par le je-m'en-foutisme du Premier ministre déchu qui doit quitter le 10 Downing Street le 5 septembre. Alors que le royaume est frappé par une inflation galopante, une baisse draconienne du niveau de vie et une sécheresse sans précédent, le chef du gouvernement est aux abonnés absents.
Albion coule des jours moroses et les sujets de Sa Majesté dépriment. Johnson, lui, affiche une totale désinvolture.
Ainsi, au lieu de remonter le moral au plus bas de ses administrés, BoJo, accompagné de son épouse Carrie, est parti en voyage de noces en Slovénie dans un hôtel de luxe… écolo. D'après son site Internet, le palace permet à ses fortunés clients « d'harmoniser rythme de vie et équilibre intérieur ». Pendant que Londres « brûle » et se serre la ceinture, le Premier ministre a passé une semaine à faire des randonnées, de la bicyclette et du tourisme.
En outre, à la suite de la levée de boucliers, Boris le Magnifique a été obligé d'abandonner la réception de mariage prévue à Chequers, la résidence de campagne des Premiers ministres. Il a été contraint de se rabattre sur un bal champêtre dans le domaine d'un généreux donateur au Parti conservateur, Lord Bamford. Qu'importe que le milliardaire en question soit climatosceptique et réactionnaire, tant qu'il règle la note des agapes !
L'envolée vertigineuse du coût de la vie fragilise des pans entiers de la population qui réclame une aide financière d'urgence ? Downing Street réplique avec une totale insensibilité que la réponse au triplement des tarifs du gaz et de l'électricité est l'affaire du prochain Premier ministre, pas du locataire actuel.
De surcroît, l'habile jongleur d'images n'a même pas jugé bon de recevoir les « Lionnes » après leur victoire à l'Euro de foot féminin qui s'est déroulé en Angleterre. Il a également snobé les Jeux du Commonwealth organisés à Birmingham en se contentant d'un simple message d'encouragement. Il a fait fi de son attachement proclamé à tout vent à la grande famille d'outre-mer, pièce centrale de son grand chantier, le « Global Britain » (la Grande-Bretagne planétaire), promis par les brexiteurs.
Depuis sa chute le 7 juillet, Johnson multiplie aussi les déclarations elliptiques, tour à tour sarcastiques, désabusées et provocatrices. Tandis que la course à sa succession oppose Liz Truss à Rishi Sunak, il a fait dire par un lieutenant qu'il se verrait bien rester au pouvoir comme le souhaite une majorité de militants conservateurs. Devant les attaques le comparant à un Donald Trump refusant de reconnaître sa défaite, l'intéressé a été contraint de démentir avoir de telles intentions
Une réputation de légèreté s'est, certes, toujours accrochée aux basques d'un homme politique peu assidu à la tâche. Mais depuis qu'il a accepté de rendre son tablier à la rentrée, l'ancien chef des torys refuse de gouverner. Il est parti ailleurs, au ciel de la gloire, là-haut où il n'est point de trublion pour lui chicaner ses lauriers.
Résultat, celui qui a gagné la plus forte majorité conservatrice lors du raz de marée électoral du 12 décembre 2019 est au plus bas des sondages. Selon une enquête YouGov réalisée le 2 août, 66 % de l'électorat critique son action de Premier ministre, contre 28 % qui le soutient. Trois quarts des personnes interrogées ne lui font pas confiance et 62 % d'entre elles auraient préféré qu'il quitte le pouvoir après sa démission de leader des torys. Aujourd'hui, il serait battu à plates coutures dans sa propre circonscription d'Uxbridge (ouest de Londres).
Que va faire Johnson après avoir quitté le pouvoir ? Il compte s'enrichir. À l'instar de Tony Blair, le sortant entend devenir multimillionnaire grâce à des conférences, des activités de conseil et l'écriture de ses Mémoires.
Surtout, Boris Johnson va pouvoir terminer son livre sur son grand héros, Shakespeare. Dans Le Roi Lear, dont le manteau de pourpre et d'or cache les bras maigres, le barde de Stratford-sur-Avon évoque la perte du pouvoir, la trahison et l'échec. Toute ressemblance avec la réalité serait purement fortuite.
La libéralisation du marché de l’électricité anglaise est un parfait cas d’école à éviter. En théorie, le client final paie moins cher, bla, bla, bla. Dans la réalité, c’est lui qui trinque. La société Bulb Energy a fait faillite et le gouvernement a dû injecter € 2 milliards en novembre dernier pour ne pas laisser tomber les 1,6 millions de clients. L’histoire devient encore plus belle quand l’on apprend que les dirigeants se répartissent € 2,5 millions de bonus payés par le secteur public.
L’inflation atteint 9%, l’électricité a augmenté de 54% depuis le début avril. Pour le gaz, la facture a augmenté de € 70 par mois.
Kwasi Kwarteng, ministre et secrétaire de l’industrie, a demandé à la Geological Survey de faire une nouvelle évaluation des impacts des forages de gaz de schiste et si de nouvelles technologies pourraient supprimer les tremblements de terre. Il y a deux ans, suite à des secousses de 2,9 sur Richter, le gouvernement avait imposé un arrêt des forages. Avec le manque de gaz, la décision pourrait être renversée.
https://2000watts.org/index.php/energies-fossiles/peak-oil/1268-energies-economie-petrole-et-peak-oil-revue-mondiale-avril-2022.html
L'économie britannique s'enfonce dangereusement...Un véritable coup de massue vient de s’abattre sur le pouvoir d’achat des britanniques : la facture de gaz et d’électricité, encadré par le régulateur, a fait un bond en avant de 54%.
Le Brexit va-t-il provoquer la réunion des deux Irlande au sein d’un même pays ?...les Irlandais du nord semble décidés à punir dans les urnes les partis unionistes (pro-britanniques) lors des élections de mai prochain, et c’est le Sinn Fein, le parti pro-réunification de l’île qui gagne en popularité
Le Royaume-Uni n’a pas encore vu tous les effets du Brexit....Un an après sa sortie effective de l’Europe, l’économie britannique est surtout touchée par la pandémie....Une première bougie peu éclatante. Deux jours avant l’anniversaire ce vendredi de l’accord de sortie signé avec l’Union européenne (UE), le Royaume-Uni a vu sa croissance économique révisée
les sujets de conflits s’accumulent entre le Royaume-Uni et l’Europe, Boris Johnson se servant de ces différents dossiers pour faire diversion, pour faire oublier à son électorat une situation économique intérieure dégradée.....
L’Angleterre manque de vétérinaires, le Covid et le Brexit en cause...Depuis le premier confinement, 3,2 millions de foyers ont accueilli un nouvel animal de compagnie..Mais le nombre de vétérinaires n’a logiquement pas augmenté en conséquence
Ce mercredi 7 octobre, Boris Johnson partageait dans un discours son plan de stratégie économique pour le Royaume-Uni suite au Brexit, mais celui-ci n'a pas reçu un accueil favorable outre-manche. ....
Pénuries au Royaume-Uni : les amers regrets des « Brexiters » Cinq ans après le Brexit, de nombreux partisans du « Leave » déchantent, raconte Le Parisien, alors que le Royaume-Uni fait face à de nombreuses pénuries.
Brexit : Le Royaume-Uni en proie à des pénuries d’essence dues à des « achats de panique »...Le gouvernement appelle à ne pas paniquer et envisage de faire appel à l’armée pour livrer du carburant
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"Le vrai choc du Brexit est encore à venir" - Business AM
https://fr.businessam.be/le-vrai-choc-du-brexit-est-encore-a-venir/
« Le vrai choc du Brexit est encore à venir »....La fédération britannique du commerce de détail BRC met en garde contre des pénuries supplémentaires et des prix plus élevés dans les supermarchés britanniques en raison des nouveaux contrôles frontaliers liés au Brexit sur les aliments provenant de fournisseurs de l’UE
Brexit : le Royaume-Uni fait face à une pénurie massive, la reprise économique menacée
Les patrons des supermarchés, des restaurants ou encore des usines alertent le gouvernement britannique sur les problèmes d'approvisionnements qu'ils rencontrent depuis le Brexit et la pandémie ...
le Royaume-Uni fait face à une pénurie massive, la reprise économique menacée...Les patrons des supermarchés, des restaurants ou encore des usines alertent le gouvernement britannique sur les problèmes d'approvisionnements qu'ils rencontrent depuis le Brexit et la pandémie de Covid-19. Les pénuries ont d'ores et déjà entrainé la fermeture de nombreux établissements.
Michel Barnier et la Perfide Albion : la grande illusion du Brexit....La lecture du journal de Michel Barnier[1] à travers quatre années de négociations du Brexit est d’une richesse à laquelle une recension ne peut rendre justice
Boris Johnson est un Premier ministre comique. Mais ses frasques ont tué des dizaines de milliers de personnes..la Grande-Bretagne a été dirigée par un homme au jugement si faible et hésitant qu’il est difficile de trouver une figure d’incompétence comparable dans l’histoire britannique
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Le Royaume-Uni est-il à moins de deux ans de l'implosion? - Business AM
https://fr.businessam.be/le-royaume-uni-est-il-a-moins-de-deux-ans-de-limplosion/
Le Scottish National Party (SNP), au pouvoir en Écosse, s’est engagé jeudi à organiser un référendum sur l’indépendance d’ici la fin de l’année 2023. Un vote majoritaire en faveur du ‘Leave’ entraînerait l’implosion du Royaume-Uni après 314 années d’union entre l’Angleterre et l’Écosse.
La pandémie a provoqué la plus importante contraction du PIB britannique depuis le Grand hiver de 1709, lequel avait détruit la plupart des récoltes sur le continent européen...l’économie britannique s’est contractée de 9,9% au terme de l’année 2020, témoignent les données de l’Office britannique des statistiques nationales (ONS)
Grande oubliée des négociations du Brexit, la Place de Londres paie les pots cassés.....malaise de la City, qui peut avant tout s’en prendre à son gouvernement....Malgré les 7 % du PIB, 10 % des recettes fiscales et 1,1 million de postes qu’il représente, le secteur financier n’a pas fait partie de ses priorités dans les discussions avec l’UE...
Le Brexit a des conséquences directes sur la vie des Britanniques. Depuis quelques jours, il devient de plus en plus compliqué de trouver des fruits et des légumes dans les rayons frais. La faute aux lourdeurs administratives du Brexit, et ce n’est pas près de s’arranger.
les Anglais n‘ont obtenu ni le beurre, ni l’argent du beurre mais Boris Johnson fait croire à ses sujets qu’ils ont gagné. Quel gâchis ! .. Ils voulaient l’indépendance, le beurre et l’argent du beurre, ils n’auront rien que des « emmerdes ».....
selon Bruno Le Maire, le Royaume-Uni risque de payer le prix fort, met-il en garde. Parce que nos "amis Britanniques" payent "le prix du populisme, ils payent le prix des mensonges", estime-t-il...alors que l'impact du Brexit sur l'économie française devrait se limiter à 0,1 point (de pourcentage) en 2021
Le Royaume-Uni en “urgence économique”, déficit public abyssal en 2020 !...e déficit public devrait se creuser à 19% du PIB en 2020... le pays a dernièrement fait état d'une envolée à plus de 100% du PIB de sa dette publique
Royaume-Uni : la grande détresse économique....Les risques d’un Brexit dur ont considérablement augmenté, même si un compromis de dernière minute est toujours possible vu les conséquences politiques, économiques et sociales qu’aurait un non-accord en plus de la crise de la Covid-19 de l’Autre côté de la Manche
Il aura fallu 634.751 votes, soit 1% de sa population, pour plonger le Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande dans une aventure dont il ressortira profondément affaibli...le commerce britannique mettra plusieurs années à se remettre de sa rupture irrationnelle et nationaliste..
Le pays s’enfonce dans la récession avec une chute « record » de 20,4 % de son PIB au 2e trimestre...Des centaines de milliers de personnes ont déjà perdu leur emploi, et malheureusement, dans les mois à venir, beaucoup d’autres vont faire de même », a commenté le ministre des Finances Rishi Sunak...
Alors même que le Royaume-Uni doit affronter les conséquences négatives à court terme du Brexit, c’est une économie déjà très affaiblie qui subit de plein fouet la crise du Covid-19, une crise particulièrement mal gérée au plan sanitaire avec le pire bilan de toute l’Europe occidentale
..le bond du chômage au Royaume-Uni aggrave les problèmes financiers des ménages du pays, qui peinent de plus en plus à payer leurs factures... La pandémie de coronavirus plombe les finances des Britanniques, les ménages se retrouvant face à un "tsunami" de dette...
La stratégie de lenteur de Boris Johnson dans la négociation post-Brexit fait craindre qu'il mise sur l'effondrement européen
Le séjour de Boris Johnson en soins intensifs n'a en rien altéré sa détermination d'abattre les défenses de l'Union européenne dans la négociation des relations futures. Le temps perdu par la crise du Covid-19 met la pression sur les négociateurs, Michel Barnier et David Frost, tous remis de la maladie qui les a affectés. La semaine de négociation qui s'est achevée est « décevante », selon les termes du négociateur européen.
Le désaccord reste très large (en dehors d'une convergence sur le nucléaire). Pour le dire simplement, Boris Johnson ne souhaite pas s'engager fermement sur le principe de règles de compétitions équilibrées (le « level playing field »), alors même qu'il s'y est engagé dans la déclaration politique qui accompagnait l'accord de retrait.
Il n'entend pas s'aligner sur le droit européen de la concurrence (qui encadre et proscrit les aides d'État) et le dumping fiscal. Il ne souhaite pas non plus regrouper le contenu de ce partenariat dans un seul accord soumis à une seule gouvernance, mais préfère établir plusieurs accords distincts avec, pour chacun, un mécanisme propre de gouvernance. « Cela entraînerait des complexités et un manque de transparence », répond Michel Barnier.
L'Union européenne a mis sur la table un projet d'accord complet dès le 18 mars (plus de 350 pages). En réponse, le Royaume-Uni a fait parvenir quelques textes parcellaires, mais a exigé la confidentialité. Si bien que Michel Barnier ne peut pas communiquer les contre-propositions britanniques… Johnson met le coude sur sa copie.
Le Premier ministre britannique ne veut pas non plus continuer à reconnaître la Convention européenne des droits de l'homme ni la prédominance de la Cour de justice de l'UE dans l'interprétation des règles inspirées par le droit européen. Pour Barnier, cette position entraîne une conséquence directe : le Royaume-Uni ne pourra pas, dans ce cas, profiter d'un échange de données personnelles des citoyens européens. Les garanties n'y seraient pas… La coopération judiciaire et policière s'en trouverait également gravement compromise. Ce sont des « limites sérieuses à notre futur partenariat ».
Enfin, l'Union européenne a posé comme préalable un accord de long terme sur la pêche. Sans cela, le Royaume-Uni ne pourra pas compter sur l'accès au marché unique européen avec zéro taxe et zéro tarif. Une offre exceptionnelle compte tenu des liens d'interdépendance tissés avec le Royaume-Uni depuis 1973. « S'il n'y a pas d'accord sur la pêche, il n'y aura pas d'accord commercial, prévient Michel Barnier. Il faut que ce soit clair comme du cristal pour le Royaume-Uni. »
Par ailleurs, l'accord de retrait qui entrera en vigueur le 1er janvier n'a pas non plus progressé en parallèle. Le Comité joint qui doit régler la mise en place des contrôles sanitaires et phytosanitaires en mer d'Irlande piétine. « Le Royaume-Uni ne progresse pas », constate Michel Barnier, qui travaille sur cet aspect avec le commissaire Maros Sefcovic.
En somme, « BoJo » adopte la stratégie du « surplace », tel un pistard sur un vélodrome, sachant que le chronomètre file à toute allure vers la date du 30 juin. Il s'agit de la date butoir avant laquelle les parties doivent convenir conjointement de prolonger ou non la période de transition qui conduit au 31 décembre. Il ne reste que deux rounds de négociation avant cette date, les 11 mai et 1er juin. Aucune des deux parties ne veut demander officiellement la prolongation, car ce serait se mettre en position de faiblesse. Au contraire, Johnson a demandé à David Frost de réitérer son message : « Le Royaume-Uni quittera le marché unique et l'Union douanière au 31 décembre. »
Est-ce seulement une tactique ? Ou bien Johnson songe-t-il réellement à quitter l'UE, même sans accord. Les conséquences économiques néfastes seront de toute façon inéluctables. L'accord de partenariat ne ferait que les atténuer, et non les éliminer. Dans le contexte de crise économique mondiale, Johnson fait le pari que les Européens – déjà empêtrés dans le marasme économique – finiront par craquer et qu'il obtiendra le beurre et l'argent du beurre. Naturellement, le Royaume-Uni, lui aussi, va plonger dans la crise économique. L'île de Sa Majesté aura-t-elle les reins assez solides pour tenir, sachant qu'elle ne bénéficie pas des largesses de la BCE ?
Par ailleurs, le pari du « global Britain » de Johnson, à savoir la relance du Royaume-Uni dans le commerce international (hors UE avec les États-Unis et le Commonwealth) semble passé sous l'éteignoir dans un premier temps du fait du ralentissement des échanges internationaux tant que le virus n'est pas vaincu par un vaccin ou un traitement…
Brexit : le saut historique de l'Europe et du Royaume-Uni dans l'inconnu
Jean-Marc Jancovici : «La Grande Bretagne quitte officiellement l'Europe ce soir. Ils ont beau avoir des gouts culinaires discutables et conduire à gauche, le retrait des anglais prive l'Europe de 13 % de sa population, 5 % de sa superficie, un quart de ses eaux territoriales, 15 % de son PIB, un des plus importants contributeurs nets à son budget (plus de 10 milliards d'euros par an), une puissance militaire et nucléaire, sa plus grande place financière, et ses meilleures universités.
L'Europe perd surtout le pays qui a fait le plus de chemin sur ses émissions propres de gaz à effet de serre (quasi disparition du charbon dans l'électricité), qui a fourni le rapport Stern et le discours de Mark Carney, qui a mis en place le premier équivalent du Haut conseil pour le climat, qui est revenu de la libéralisation partout (en pratique une partie des transports et des nouveaux modes de production électriques sont quasi nationalisés), et qui contribue significativement à la recherche mondiale sur la question climat.
Ironie du sort, l'Europe, conçue pour garantir la paix, perd donc le grand pays le plus sérieux sur la préservation de la stabilité climatique, elle-même contributrice à la paix. Espérons que la France saura rebondir pour initier les rapprochements pertinents avec ces "nouveaux norvégiens".»
(publié par J-Pierre Dieterlen)
https://www.facebook.com/jeanmarc.jancovici/posts/10158962283232281
...Factures en hausse, fragilisation de l’approvisionnement, freins à la transition énergétique : le Brexit, qui sera effectif à partir de vendredi, pourrait perturber le marché électrique au Royaume-Uni....La Grande-Bretagne dépend largement de l’UE pour son approvisionnement : sa propre production d’électricité a baissé en 2018 de 1,6% selon les dernières statistiques disponibles....
« Nous sommes en 2192. Le Premier ministre britannique se rend à Bruxelles pour demander une prolongation du délai pour le Brexit. Personne ne se souvient de l’origine de cette tradition, mais chaque année, elle attire de nombreux touristes du monde entier… »
(blague sur Twitter)
Mon conseil au camarade Boris : ne tente jamais, jamais, de bluffer l’UE. Par Ambrose Evans-Pritchard....J’ai fait la connaissance de Boris Johnson à l’occasion d’un insupportable dîner, juste avant le sommet européen de Maastricht, fin 1991. C’était là un petit épisode révélateur de l’avancée de l’histoire anglo-européenne.....
Le Royaume-Uni risque d’être confronté à des pénuries de produits de base, au chaos dans ses ports, au rétablissement d’une frontière avec l’Irlande et à une augmentation des coûts sociaux dans l’hypothèse d’un « no-deal Brexit », c’est à dire un départ de l’Union Européenne sans accord. C’est ce qu’affirme un rapport du gouvernement top secret dont le Times a eu communication.....
Boris Johnson ou le déclin de l'Empire britannique
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2019/07/19/boris-johnson-ou-le-declin-de-lempire-britannique/
L’ascension de cet europhobe opportuniste laisse sans voix à Bruxelles où l’on garde un souvenir douloureux de celui que l’on surnomme encore ici le « bouffon ».......Voir cet enfant gâté, qui ment comme un enfant, à l’idéologie aussi molle qu’un caramel par temps de canicule, aux portes du pouvoir donne le sentiment aux partenaires de Londres d’assister au « déclin de l’Empire britannique ».......
JUSTICE Il est accusé d’avoir menti sur le coût de l’adhésion du Royaume-Uni à l’Union européenne lors de la campagne pour le référendum de 2016 sur le Brexit
Un tribunal londonien a décidé ce mercredi de convoquer l’ex-ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, candidat au poste de Premier ministre, accusé d’avoir menti sur le coût de l’adhésion du Royaume-Uni à l’Union européenne lors de la campagne pour le référendum de 2016 sur le Brexit.
Accusé de « mensonges » par les avocats de l’homme d’affaires Marcus Ball, Boris Johnson devra se présenter devant le tribunal pour une audience préliminaire qui déterminera si l’affaire doit être ensuite renvoyée devant une cour, a décidé le tribunal. L’intervention de Boris Johnson dans la campagne du référendum avait été décisive pour la victoire du Brexit avec 52 % des voix.
Des poursuites pour « faute grave dans l'exercice de ses fonctions »
Les accusations contre Boris Johnson viennent de l’homme d’affaires Marcus Ball. Selon ses avocats, le fervent défenseur du Brexit a sciemment menti, alors qu’il était maire de Londres, en prétendant que le Royaume-Uni versait 350 millions de livres (400 millions d’euros) par semaine à Bruxelles. Ils veulent le poursuivre pour faute grave dans l’exercice de ses fonctions.
« La démocratie exige un leadership responsable et honnête de la part de personnes occupant des fonctions publiques », a plaidé jeudi dernier l’avocat Lewis Power devant le tribunal de Westminster. « Le Royaume-Uni n’a jamais envoyé ou donné 350 millions de livres par semaine », a-t-il pointé. Boris Johnson « savait que ce chiffre était faux. Néanmoins, il a choisi de le répéter, encore et encore », a-t-il relevé.
« L’accusation ne porte pas sur le Brexit »
« L’accusation ne porte pas sur le Brexit », a assuré l’avocat, se défendant de vouloir entraver le divorce du pays avec l’Union européenne, « mais c’est lors du référendum sur le Brexit que Boris Johnson a choisi d’induire le public en erreur ».
Des accusations que rejette l’homme politique. Pour son avocat Adrian Darbishire, le chef d’accusation est inapproprié et la manœuvre surtout « politique ». Habile et charismatique, « BoJo » est le grand favori chez les militants de base du parti conservateur pour succéder à la Première ministre britannique Theresa May, qui démissionnera le 7 juin prochain. Mais il est moins populaire auprès de ses pairs qui lui reprochent ses nombreuses gaffes et un certain dilettantisme.
....Cette valse de plus en plus incompréhensible des dates montre que le Royaume-Uni a réussi l’exploit d’exporter ses batailles byzantines internes à Bruxelles. Car ce sommet a fait voler en éclat le beau front uni des Européens qui tenait vaille que vaille depuis trois ans, à l’image d’un couple franco-allemand décidément de plus en plus fictionnel.....
Le vote d’un accord sur le Brexit négocié par Theresa May, doit intervenir mardi prochain au Parlement britannique, mais pour beaucoup, l’hypothèse du no-deal se rapproche...
..Un Britannique sur cinq vit sous le seuil de pauvreté dans la cinquième puissance du monde… Alors que le Royaume-Uni affiche une santé économique de fer, avec un chômage à 4 %, une immense partie de ses citoyens connaît des difficultés pour se nourrir, se loger et consommer...
On sait que c'est la dernière ligne droite. Que 95 % du dossier serait bouclé. Que la question irlandaise reste un point d'achoppement, et que même si un accord est obtenu à Bruxelles, demeure ...
Départs de feu réguliers, installations vétustes, façade fatiguée : le siège du Parlement britannique est bien mal en point. Un débat portant sur sa rénovation complète doit avoir lieu pour la toute première fois en janvier 2018. Et le temps presse.
“Le Parlement britannique tombe en ruine.” Dans un long reportage, le quotidien The Guardian tire la sonnette d’alarme. Le palais de Westminster, symbole de la monarchie parlementaire britannique, où siègent 650 députés et quelque 800 lords, est dans un état déplorable. La journaliste Charlotte Higgins raconte que, alors qu’elle explorait les tortueux sous-sols du bâtiment, “quelque chose de visqueux” est tombé sur sa main. “C’est de la graisse qui vient des cuisines. Apparemment, elle suinte le long des câbles électriques”, avance son guide. Et de poursuivre : “Les canalisations des palais victoriens n’étaient pas conçues pour l’énorme quantité d’eau, de déchets de cuisine et d’eaux usées qui coule dedans aujourd’hui.”
En dépit de ce constat, les installations électriques et les canalisations du bâtiment n’ont pas été remplacées depuis la Seconde Guerre mondiale. Pis, des incendies se déclarent régulièrement dans l’enceinte du palais. Au total, pas moins de 40 départs de feu ont eu lieu en quatre ans, entre 2008 et 2012. À l’extérieur, le portrait dressé par The Guardian n’est guère plus réjouissant : “Certaines pierres n’ont pas été nettoyées depuis la construction de l’édifice dans les années 1840, et elles sont maintenant incrustées d’une épaisse couche de goudron qui attaque la maçonnerie.”
En 2016, un rapport parlementaire préconisait une rénovation en profondeur des lieux, de préférence dans un palais vide et pour une durée de six ans – à l’image de Big Ben, mis à l’arrêt en août dernier pour quatre ans. “Le coût des travaux est estimé à 3,5 milliards de livres [3,9 milliards d’euros] au minimum. (Si les parlementaires choisissent de rester dans le bâtiment, le chantier pourrait durer quarante ans et coûter 5,7 milliards de livres.) Beaucoup d’entre eux pensent que dépenser de telles quantités d’argent pour leur lieu de travail est politiquement impossible.” Après avoir été repoussé deux fois en raison du Brexit et du changement de Premier ministre qui s’en est suivi, un débat doit avoir lieu pour la première fois à la Chambre des communes en janvier 2018. Et le temps presse, s’inquiète la journaliste :
C’est le bâtiment tout entier qui a besoin d’être restauré, avec ses précieux ouvrages d’art. Il doit être amélioré en tant que lieu de travail. Mais il est surtout dangereux. La portée symbolique d’un accident serait catastrophique : imaginez l’impact qu’auraient, à un moment où le Royaume-Uni peine à établir un semblant de stabilité post-Brexit, des images de fumée s’élevant d’un palais évacué en urgence diffusées dans les journaux télévisés. Bien sûr qu’il faut le rénover. Et bien sûr qu’il faut le vider, parce qu’ainsi les travaux seront faits plus rapidement et avec une plus grande sécurité, et cela coûtera moins cher”.
Et si, comme certains le préconisent, les parlementaires britanniques en profitaient pour quitter définitivement Westminster, voire Londres ? “Cardiff et Édimbourg ont des Parlements [régionaux] en verre tous neufs, mais l’Angleterre n’est pas du genre à accepter de déraciner sa politique nationale de Westminster, nombril de l’Église et de l’État depuis le jour où les Saxons y ont amarré leurs bateaux pour la première fois”, affirme The Guardian.
Pourtant, prévient le journal de gauche, dans un pays à ce point fasciné par son propre passé, l’histoire du palais devrait offrir matière à réflexion aux parlementaires hésitants à l’idée de faire rénover le bâtiment : avant d’être reconstruit pour prendre sa forme actuelle à partir de 1840, Westminster avait été presque entièrement détruit par… un incendie.
Brexit : "Les gens ont voté pour un fantasme que nous ne pourront pas réaliser" - Express [FR]
La commentatrice politique Rachel Sylvester dans le Times of London, décrit la confusion qui règne au sein du gouvernement britannique pour gérer le brexit.
https://fr.express.live/2017/10/25/brexit-confusion-gouvernement-britannique/
Plus de 4 millions de personnes en Grande-Bretagne ont du mal à faire face à leurs échéances mensuelles, selon un rapport publié mercredi par la Financial Conduct Authority (FCA), l'autorité de tutelle du secteur financier britannique...
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Brexit, pourquoi l'UE demande-t-elle autant d'argent - et pourquoi les négociations vont échouer
Combien l'Union européenne exige-t-elle du Royaume-Uni en guise de "solde de tout compte" pour le Brexit, pourquoi ce paiement, pourquoi le gouvernement britannique est-il si embarrassé et agité...
https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/brexit-pourquoi-l-ue-demande-t-198707
La Grande-Bretagne peut-être fière d’elle-même. Encore une fois, elle a montré l’exemple au monde ! En portant en triomphe Boris Johnson et Nigel Farage, lors du référendum du 23 juin, elle a montré que Donal Trump, le président élu des États-Unis, n’avait strictement rien inventé. En réalité, la bêtise, la vulgarité, l’inconséquence, l’irresponsabilité sont des inventions britanniques encore une fois laborieusement copiées par les Américains. Fini le temps des tristes figures à la Margareth Thatcher ou à la David Cameron, terminée l’époque des dirigeants dotés d’un cerveau et d’un sens de l’intérêt commun, l’heure des clowns politiques a sonné. ..
Faute de personnel, la Royal Navy demande des marins à la France
http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/faute-personnel-royal-navy-demande-marins-a-france-114378
La Royal Navy a de gros problèmes de ressources humaines. Pour mettre en oeuvre ses bateaux, elle manque tout simplement de personnels qualifiés et s’est vu contrainte de faire appel à ses alliés américains, canadiens et français. Ainsi la Marine nationale lui a envoyé six officiers-mariniers spécialisées en mécanique et électricité, qui embarquent sur les bateaux de Sa Gracieuse Majesté...
Nigel Farage : Nous vivons dans une Europe totalement dominée par l'Allemagne
Mercredi 7 octobre 2015, la parlement européen accueillait François Hollande et Angela Merkel. Une bonne occasion pour Nigel Farage de mettre les points sur les "i" en ce qui concerne l'Union ...