Brexit chronique, le "British exit"
Grande oubliée des négociations du Brexit, la Place de Londres paie les pots cassés.....malaise de la City, qui peut avant tout s’en prendre à son gouvernement....Malgré les 7 % du PIB, 10 % des recettes fiscales et 1,1 million de postes qu’il représente, le secteur financier n’a pas fait partie de ses priorités dans les discussions avec l’UE...
Le Brexit a des conséquences directes sur la vie des Britanniques. Depuis quelques jours, il devient de plus en plus compliqué de trouver des fruits et des légumes dans les rayons frais. La faute aux lourdeurs administratives du Brexit, et ce n’est pas près de s’arranger.
les Anglais n‘ont obtenu ni le beurre, ni l’argent du beurre mais Boris Johnson fait croire à ses sujets qu’ils ont gagné. Quel gâchis ! .. Ils voulaient l’indépendance, le beurre et l’argent du beurre, ils n’auront rien que des « emmerdes ».....
selon Bruno Le Maire, le Royaume-Uni risque de payer le prix fort, met-il en garde. Parce que nos "amis Britanniques" payent "le prix du populisme, ils payent le prix des mensonges", estime-t-il...alors que l'impact du Brexit sur l'économie française devrait se limiter à 0,1 point (de pourcentage) en 2021
face au spectre du no deal Brexit, le Royaume-Uni se prépare au chaos.....Usines à l'arrêt, pénuries, congestions aux ports... Face aux risques majeurs induits par le scénario, de plus en plus probable, d'un no deal Brexit, le Royaume-Uni se prépare à un éventuel choc à marche forcée.
Embouteillages monstres de camions sur les routes menant aux ports, longues files d'attente au contrôle des passeports, pénuries temporaires de certains produits... La fin de la période de transition post-Brexit risque de provoquer des turbulences. "Les dégâts à court terme seront graves, mais les dégâts à long terme seront pires", juge l'Ecosse.
Le Royaume-Uni en “urgence économique”, déficit public abyssal en 2020 !...e déficit public devrait se creuser à 19% du PIB en 2020... le pays a dernièrement fait état d'une envolée à plus de 100% du PIB de sa dette publique
Royaume-Uni : la grande détresse économique....Les risques d’un Brexit dur ont considérablement augmenté, même si un compromis de dernière minute est toujours possible vu les conséquences politiques, économiques et sociales qu’aurait un non-accord en plus de la crise de la Covid-19 de l’Autre côté de la Manche
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Boris Johnson sur la sellette, voici celui qui pourrait être son successeur - Business AM
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Boris Johnson sur la sellette, voici celui qui pourrait être son successeur...Les membres de son propre parti réfléchissent de plus en plus à le remplacer par le ministre des Finances, Rishi Sunak.
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Brexit: Bruxelles et Londres bien parties pour aller au clash - Business AM
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Bruxelles et Londres bien parties pour aller au clash...Un Brexit dur aurait un impact très violent sur les exportations du Royaume-Uni. Mais le Premier ministre est apparemment prêt à prendre ce risque.
Après le Covid-19, un no deal Brexit risque de dévaster l'économie du Royaume-Uni...Le Royaume-Uni veut revenir sur certains engagements, en violation assumée du droit international, s'exposant à de "graves conséquences" de la part de Bruxelles. La livre tombe au plus bas depuis fin juin face à l'euro et au dollar.
Il aura fallu 634.751 votes, soit 1% de sa population, pour plonger le Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande dans une aventure dont il ressortira profondément affaibli...le commerce britannique mettra plusieurs années à se remettre de sa rupture irrationnelle et nationaliste..
Le pays s’enfonce dans la récession avec une chute « record » de 20,4 % de son PIB au 2e trimestre...Des centaines de milliers de personnes ont déjà perdu leur emploi, et malheureusement, dans les mois à venir, beaucoup d’autres vont faire de même », a commenté le ministre des Finances Rishi Sunak...
Alors même que le Royaume-Uni doit affronter les conséquences négatives à court terme du Brexit, c’est une économie déjà très affaiblie qui subit de plein fouet la crise du Covid-19, une crise particulièrement mal gérée au plan sanitaire avec le pire bilan de toute l’Europe occidentale
..le bond du chômage au Royaume-Uni aggrave les problèmes financiers des ménages du pays, qui peinent de plus en plus à payer leurs factures... La pandémie de coronavirus plombe les finances des Britanniques, les ménages se retrouvant face à un "tsunami" de dette...
La stratégie de lenteur de Boris Johnson dans la négociation post-Brexit fait craindre qu'il mise sur l'effondrement européen
Le séjour de Boris Johnson en soins intensifs n'a en rien altéré sa détermination d'abattre les défenses de l'Union européenne dans la négociation des relations futures. Le temps perdu par la crise du Covid-19 met la pression sur les négociateurs, Michel Barnier et David Frost, tous remis de la maladie qui les a affectés. La semaine de négociation qui s'est achevée est « décevante », selon les termes du négociateur européen.
Le désaccord reste très large (en dehors d'une convergence sur le nucléaire). Pour le dire simplement, Boris Johnson ne souhaite pas s'engager fermement sur le principe de règles de compétitions équilibrées (le « level playing field »), alors même qu'il s'y est engagé dans la déclaration politique qui accompagnait l'accord de retrait.
Johnson cache sa copie
Il n'entend pas s'aligner sur le droit européen de la concurrence (qui encadre et proscrit les aides d'État) et le dumping fiscal. Il ne souhaite pas non plus regrouper le contenu de ce partenariat dans un seul accord soumis à une seule gouvernance, mais préfère établir plusieurs accords distincts avec, pour chacun, un mécanisme propre de gouvernance. « Cela entraînerait des complexités et un manque de transparence », répond Michel Barnier.
L'Union européenne a mis sur la table un projet d'accord complet dès le 18 mars (plus de 350 pages). En réponse, le Royaume-Uni a fait parvenir quelques textes parcellaires, mais a exigé la confidentialité. Si bien que Michel Barnier ne peut pas communiquer les contre-propositions britanniques… Johnson met le coude sur sa copie.
Sans la pêche, pas d'accord global
Le Premier ministre britannique ne veut pas non plus continuer à reconnaître la Convention européenne des droits de l'homme ni la prédominance de la Cour de justice de l'UE dans l'interprétation des règles inspirées par le droit européen. Pour Barnier, cette position entraîne une conséquence directe : le Royaume-Uni ne pourra pas, dans ce cas, profiter d'un échange de données personnelles des citoyens européens. Les garanties n'y seraient pas… La coopération judiciaire et policière s'en trouverait également gravement compromise. Ce sont des « limites sérieuses à notre futur partenariat ».
Enfin, l'Union européenne a posé comme préalable un accord de long terme sur la pêche. Sans cela, le Royaume-Uni ne pourra pas compter sur l'accès au marché unique européen avec zéro taxe et zéro tarif. Une offre exceptionnelle compte tenu des liens d'interdépendance tissés avec le Royaume-Uni depuis 1973. « S'il n'y a pas d'accord sur la pêche, il n'y aura pas d'accord commercial, prévient Michel Barnier. Il faut que ce soit clair comme du cristal pour le Royaume-Uni. »
Les contrôles en mer d'Irlande toujours dans les limbes
Par ailleurs, l'accord de retrait qui entrera en vigueur le 1er janvier n'a pas non plus progressé en parallèle. Le Comité joint qui doit régler la mise en place des contrôles sanitaires et phytosanitaires en mer d'Irlande piétine. « Le Royaume-Uni ne progresse pas », constate Michel Barnier, qui travaille sur cet aspect avec le commissaire Maros Sefcovic.
En somme, « BoJo » adopte la stratégie du « surplace », tel un pistard sur un vélodrome, sachant que le chronomètre file à toute allure vers la date du 30 juin. Il s'agit de la date butoir avant laquelle les parties doivent convenir conjointement de prolonger ou non la période de transition qui conduit au 31 décembre. Il ne reste que deux rounds de négociation avant cette date, les 11 mai et 1er juin. Aucune des deux parties ne veut demander officiellement la prolongation, car ce serait se mettre en position de faiblesse. Au contraire, Johnson a demandé à David Frost de réitérer son message : « Le Royaume-Uni quittera le marché unique et l'Union douanière au 31 décembre. »
Johnson attend que l'Union se brise
Est-ce seulement une tactique ? Ou bien Johnson songe-t-il réellement à quitter l'UE, même sans accord. Les conséquences économiques néfastes seront de toute façon inéluctables. L'accord de partenariat ne ferait que les atténuer, et non les éliminer. Dans le contexte de crise économique mondiale, Johnson fait le pari que les Européens – déjà empêtrés dans le marasme économique – finiront par craquer et qu'il obtiendra le beurre et l'argent du beurre. Naturellement, le Royaume-Uni, lui aussi, va plonger dans la crise économique. L'île de Sa Majesté aura-t-elle les reins assez solides pour tenir, sachant qu'elle ne bénéficie pas des largesses de la BCE ?
Par ailleurs, le pari du « global Britain » de Johnson, à savoir la relance du Royaume-Uni dans le commerce international (hors UE avec les États-Unis et le Commonwealth) semble passé sous l'éteignoir dans un premier temps du fait du ralentissement des échanges internationaux tant que le virus n'est pas vaincu par un vaccin ou un traitement…
Flambée de décès à Londres, progression alarmante des cas positifs, pénurie de respirateurs, confinement à rallonge, etc. : la Grande-Bretagne tremble.
Le week-end a été difficile pour les Britanniques. Moins parce que les pubs sont fermés pour la première fois ou que le traditionnel repas dominical, le « sunday roast », n'a pas eu lieu, que par la prise de conscience douloureuse de la crise du coronavirus qui frappe, aussi, le royaume. Vendredi 27 mars, un rapport de l'ICNARC (Intensive care national audit and research center, NDLR) rendu public énonce un chiffre effrayant : depuis fin février, 50 % des cas de Covid-19 admis en soins intensifs dans les hôpitaux britanniques sont décédés.
Le lendemain, le samedi 28, le décompte de 127 737 personnes testées sur le territoire donnait un total 19 522 infectées et 1 228 personnes testées positives décédées. Le dimanche 29, les données officielles révélaient une hausse spectaculaire de 2 546 personnes testées positives en seulement 24 heures.
Après les chiffres, les annonces
Après les chiffres, les annonces. La première, dans la journée de dimanche, comme un coup de massue, a été donnée par Jenny Harries. La cheffe adjointe des services sanitaires britanniques a annoncé que les règles de distanciation sociale, actuellement en vigueur pour une durée annoncée de deux semaines, devraient vraisemblablement être appliquées durant 2 à 3 mois. Elle a également avancé que le confinement pourrait être prolongé bien au-delà de ce terme, suivant une réévaluation régulière de la situation et des critères, pour un retour à la « normale » dans… 6 mois. Panique, donc, chez les Britanniques.
Lire aussi Coronavirus : le Premier ministre britannique Boris Johnson testé positif
Le soir, c'est un Premier ministre du Royaume-Uni pâle, essoufflé, qui a pris la parole, via une vidéo mise en ligne. Boris Johnson, testé positif au Covid-19 il y a trois jours, tout comme son ministre de la Santé – et le prince Charles – a à nouveau exhorté chacun à « rester chez soi ». Après des semaines à promouvoir la stratégie inverse, celle du « laisser-faire », qui consiste à miser sur « l'immunité collective » (soit à l'effet de ralentissement naturel de la contagion, théorie valable, mais excessivement meurtrière à cette échelle), BoJo, sous la pression de l'Europe, a changé son fusil d'épaule.
Hier, il a donc confirmé son allocution du lundi 23 mars au soir, qui instaurait le confinement total pour la nation. Un « Restez chez vous » basé sur un aveu d'impuissance : « Pour dire les choses simplement », avait déclaré le Premier ministre, « si trop de personnes tombent gravement malades à un moment donné, le NHS sera incapable de gérer la situation ». « Ralentir la propagation de la maladie » est donc devenu la priorité numéro un depuis une semaine.
Lire aussi Pierre Moscovici : « Si l'Europe joue petit bras, elle finira comme un vieux vase sur une étagère »
La situation préoccupante de Londres
Londres se trouve être de plus en plus problématique. La capitale de 9 millions d'habitants comptait 5 957 cas déclarés le 30 mars, soit 658 de plus que la veille. Ses 414 décès représentent le tiers du nombre total national. Les quartiers où l'on recense le plus de personées testées positives sont désormais référencés en ligne sur une carte interactive, qui pointe en premier chef Southwark (365 personnes) suivie par Lambeth (358) et Brent (321).
Lire aussi Coronavirus : l'insoutenable légèreté de l'Europe
Confinement à retardement et tests en attente
Les tergiversations du gouvernement à propos du confinement ont eu pour effet d'accélérer la contagion. Laquelle est intervenue 7 jours après la France (le 17 mars) et 17 jours après l'Italie (9 mars). La progression des cas confirmés suit une courbe proche de celle de l'Italie. Les deux premiers cas de Covid-19 ont été confirmés au Royaume-Uni le 31 janvier, dans la ville de Newcastle upon Tyne, dans le nord-est de l'Angleterre. Les tests effectués n'étaient alors que d'une centaine par jour.
Pour suivre les recommandations de l'OMS, le nombre de personnes testées s'élève depuis à plus de 120 000. Johnson a annoncé que le nombre de tests disponibles serait de l'ordre de 25 000 par jour, le Service de santé publique (Public Health England), a affirmé être en capacité d'en délivrer 4 000, tandis que le cran d'en dessous, le système de santé britannique, le NHS (National Health Service), peine à atteindre une moyenne de 2 000 tests par jour…
Le manque de tests, notamment pour le personnel en milieu hospitalier serait, selon l'ancien ministre de la Santé et médecin Dan Poulter, cause d'une accélération de la contagion ; les soignants asymptomatiques transmettant le Covid aux patients admis pour d'autres pathologies.
La course aux respirateurs
Service de santé sous-dimensionné, personnel insuffisant ou contaminé, etc., la Grande-Bretagne s'apprête en plus à affronter, au moment du pic, une pénurie de respirateurs artificiels. On compte aujourd'hui 8 175 appareils disponibles pour 67 millions d'individus. Un respirateur pour 8 000 personnes. Aussi à la traîne qu'en France, le gouvernement lance les appels à la production massive d'appareils supplémentaires pour atteindre les 30 000 unités nécessaires.
La marque d'aspirateurs sans sac Dyson, notamment, serait en attente d'une approbation réglementaire pour la fabrication de 10 000 éléments commandés par le 10 Downing Street. Airbus et Nissan, comme le secteur automobile en France, seraient dans la course pour la fabrication de pièces grâce à des imprimantes 3D.
Lire aussi Coronavirus : la F1 met 100 heures pour concevoir une aide respiratoire
Dans sa prise de parole du 29 mars, Johnson a annoncé, comme chez nous, la mobilisation de tous les soignants diplômés pour venir en aide au corps médical déjà en fonction. « Retarder la diffusion de la maladie, réduire la pression sur le NHS qui permettrait de sauver des milliers de vies », pour reprendre ses mots. Ce qui consiste à faire revenir à l'hôpital médecins, infirmiers et aides-soignants pour remplacer le personnel contaminé manquant.
Johnson a également, outre les métiers exposés en première ligne, souligné le rôle essentiel des pharmaciens, conseils et soutiens de la population, ainsi que les 750 000 personnes qui se sont portées volontaires auprès de la NHS.
Laxisme ou graves lacunes du pouvoir ? Face à la pandémie mondiale de Covid-19, les Britanniques semblent complètement dépassés par l'événement...« Le pire est à venir », assure l'économiste Allan Monks de JP Morgan à la lumière de l'effondrement des deux mamelles de la croissance britannique, la consommation et l'immobilier. ..
Brexit : le saut historique de l'Europe et du Royaume-Uni dans l'inconnu
Jean-Marc Jancovici : «La Grande Bretagne quitte officiellement l'Europe ce soir. Ils ont beau avoir des gouts culinaires discutables et conduire à gauche, le retrait des anglais prive l'Europe de 13 % de sa population, 5 % de sa superficie, un quart de ses eaux territoriales, 15 % de son PIB, un des plus importants contributeurs nets à son budget (plus de 10 milliards d'euros par an), une puissance militaire et nucléaire, sa plus grande place financière, et ses meilleures universités.
L'Europe perd surtout le pays qui a fait le plus de chemin sur ses émissions propres de gaz à effet de serre (quasi disparition du charbon dans l'électricité), qui a fourni le rapport Stern et le discours de Mark Carney, qui a mis en place le premier équivalent du Haut conseil pour le climat, qui est revenu de la libéralisation partout (en pratique une partie des transports et des nouveaux modes de production électriques sont quasi nationalisés), et qui contribue significativement à la recherche mondiale sur la question climat.
Ironie du sort, l'Europe, conçue pour garantir la paix, perd donc le grand pays le plus sérieux sur la préservation de la stabilité climatique, elle-même contributrice à la paix. Espérons que la France saura rebondir pour initier les rapprochements pertinents avec ces "nouveaux norvégiens".»
(publié par J-Pierre Dieterlen)
https://www.facebook.com/jeanmarc.jancovici/posts/10158962283232281
...La phase la plus dangereuse du Brexit commence vendredi à 23 heures. Ce jour-là, le gouvernement, après avoir éteint les feux d’artifice qui auront fêté cette victoire historique, s’engagera dans un marathon d’un an minimum afin de fixer avec l’Union européenne, les modalités concrètes du Brexit. .....
...Factures en hausse, fragilisation de l’approvisionnement, freins à la transition énergétique : le Brexit, qui sera effectif à partir de vendredi, pourrait perturber le marché électrique au Royaume-Uni....La Grande-Bretagne dépend largement de l’UE pour son approvisionnement : sa propre production d’électricité a baissé en 2018 de 1,6% selon les dernières statistiques disponibles....
La sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne le 31 janvier ne marque pas pour autant la fin du long et tortueux processus du Brexit. Voici les dates clés des étapes à venir. ..
.. la saison deux s’annonce, elle aussi, pleine de rebondissements palpitants !..l’année 2020 sera celle de tous les dangers : car, à défaut d’un accord commercial avant la fin de l’année, le Brexit dur, cauchemar des entreprises des deux côtés de la Manche, n’aura été reculé que d’un an, puisque le 1er janvier 2021, le Royaume-Uni deviendra, pour l’Union, un pays tiers comme l’est le Zimbabwe....
Lors de l’attentat à Londres hier, cinq hommes se sont précipités sur Usman Khan qui venait de tuer deux femmes....Les Anglais ont des défauts, mais ils ont aussi de très grandes qualités (avoir fait exactement le contraire de ce qui est recommandé dans ce cas-là 😉 – et avoir sûrement sauvé des vies en ignorant les instructions raisonnables)....
« Nous sommes en 2192. Le Premier ministre britannique se rend à Bruxelles pour demander une prolongation du délai pour le Brexit. Personne ne se souvient de l’origine de cette tradition, mais chaque année, elle attire de nombreux touristes du monde entier… »
(blague sur Twitter)
Mieux que sur Netflix. Après la saison 1, animée par la légèreté de David Cameron, la saison 2 avec la rigueur de Theresa May, la saison 3 se poursuit avec le super Ego de Boris Johnson. Une coproduction européenne....« Brexit, avec un b , comme bordel ». Pour reprendre l’expression de Bernard Pivot relayée par plus d’un million de tweets. Le Brexit va entrer dans le dictionnaire comme nom commun désignant une situation particulièrement confuse, contradictoire et inextricable pour ne pas dire « bordelique »....
Le scénario d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne sans accord préalable, au 31 octobre prochain, reste le "plus plausible", a déclaré mardi le chef de la diplomatie française.....
Brexit : vers l'éclatement du Royaume-Uni....Xerfi Canal a reçu Alex Taylor, journaliste, animateur de radio et de télévision et auteur de « Brexit, anatomie d’une illusion », pour parler du Brexit.....
Mon conseil au camarade Boris : ne tente jamais, jamais, de bluffer l’UE. Par Ambrose Evans-Pritchard....J’ai fait la connaissance de Boris Johnson à l’occasion d’un insupportable dîner, juste avant le sommet européen de Maastricht, fin 1991. C’était là un petit épisode révélateur de l’avancée de l’histoire anglo-européenne.....
Le Royaume-Uni risque d’être confronté à des pénuries de produits de base, au chaos dans ses ports, au rétablissement d’une frontière avec l’Irlande et à une augmentation des coûts sociaux dans l’hypothèse d’un « no-deal Brexit », c’est à dire un départ de l’Union Européenne sans accord. C’est ce qu’affirme un rapport du gouvernement top secret dont le Times a eu communication.....
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Brexit : la livre Sterling plonge face au spectre d'un no deal
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.....Depuis l'accession de Boris Johnson au pouvoir, la livre a fortement reculé face au dollar américain et à l’euro, “traduisant les craintes d’un Brexit sans accord ”, soulignait dernièrement David Zahn, responsable obligations Europe chez Franklin Templeton.......
Boris Johnson ou le déclin de l'Empire britannique
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2019/07/19/boris-johnson-ou-le-declin-de-lempire-britannique/
L’ascension de cet europhobe opportuniste laisse sans voix à Bruxelles où l’on garde un souvenir douloureux de celui que l’on surnomme encore ici le « bouffon ».......Voir cet enfant gâté, qui ment comme un enfant, à l’idéologie aussi molle qu’un caramel par temps de canicule, aux portes du pouvoir donne le sentiment aux partenaires de Londres d’assister au « déclin de l’Empire britannique ».......
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"Le prochain Premier ministre britannique a déjà perdu l'Ecosse" - Express
https://fr.express.live/ecosse-nouveau-referendum-independance/
L’Écosse travaille actuellement sur l’élaboration de textes juridiques qui devraient permettre la tenue d’un nouveau référendum sur l’indépendance. C’est ce que la Première ministre Nicola Sturgeon a déclaré la semaine dernière. Elle a ensuite prononcé un discours devant le European Policy Centre de Bruxelles. Il est possible que ce référendum ait lieu dès l’année prochaine........
JUSTICE Il est accusé d’avoir menti sur le coût de l’adhésion du Royaume-Uni à l’Union européenne lors de la campagne pour le référendum de 2016 sur le Brexit
Un tribunal londonien a décidé ce mercredi de convoquer l’ex-ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, candidat au poste de Premier ministre, accusé d’avoir menti sur le coût de l’adhésion du Royaume-Uni à l’Union européenne lors de la campagne pour le référendum de 2016 sur le Brexit.
Accusé de « mensonges » par les avocats de l’homme d’affaires Marcus Ball, Boris Johnson devra se présenter devant le tribunal pour une audience préliminaire qui déterminera si l’affaire doit être ensuite renvoyée devant une cour, a décidé le tribunal. L’intervention de Boris Johnson dans la campagne du référendum avait été décisive pour la victoire du Brexit avec 52 % des voix.
Des poursuites pour « faute grave dans l'exercice de ses fonctions »
Les accusations contre Boris Johnson viennent de l’homme d’affaires Marcus Ball. Selon ses avocats, le fervent défenseur du Brexit a sciemment menti, alors qu’il était maire de Londres, en prétendant que le Royaume-Uni versait 350 millions de livres (400 millions d’euros) par semaine à Bruxelles. Ils veulent le poursuivre pour faute grave dans l’exercice de ses fonctions.
« La démocratie exige un leadership responsable et honnête de la part de personnes occupant des fonctions publiques », a plaidé jeudi dernier l’avocat Lewis Power devant le tribunal de Westminster. « Le Royaume-Uni n’a jamais envoyé ou donné 350 millions de livres par semaine », a-t-il pointé. Boris Johnson « savait que ce chiffre était faux. Néanmoins, il a choisi de le répéter, encore et encore », a-t-il relevé.
« L’accusation ne porte pas sur le Brexit »
« L’accusation ne porte pas sur le Brexit », a assuré l’avocat, se défendant de vouloir entraver le divorce du pays avec l’Union européenne, « mais c’est lors du référendum sur le Brexit que Boris Johnson a choisi d’induire le public en erreur ».
Des accusations que rejette l’homme politique. Pour son avocat Adrian Darbishire, le chef d’accusation est inapproprié et la manœuvre surtout « politique ». Habile et charismatique, « BoJo » est le grand favori chez les militants de base du parti conservateur pour succéder à la Première ministre britannique Theresa May, qui démissionnera le 7 juin prochain. Mais il est moins populaire auprès de ses pairs qui lui reprochent ses nombreuses gaffes et un certain dilettantisme.
....Cette valse de plus en plus incompréhensible des dates montre que le Royaume-Uni a réussi l’exploit d’exporter ses batailles byzantines internes à Bruxelles. Car ce sommet a fait voler en éclat le beau front uni des Européens qui tenait vaille que vaille depuis trois ans, à l’image d’un couple franco-allemand décidément de plus en plus fictionnel.....
Brexit, gilets jaunes, populisme… Quand les citoyens prétendent avoir le pouvoir, les consommateurs qu’ils sont, ils décident autrement. Bizarre, non ?...........................................
Une pétition réclamant l’annulation du Brexit a recueilli plus de 3 millions de signatures en deux jours. Mais les personnes qui veulent signer la pétition se heurtent à de gros problèmes, car le site du gouvernement britannique ne cesse de « crasher » à cause du grand nombre de visiteurs.....
Le Brexit rend les Britanniques fous... littéralement - Express
https://fr.express.live/le-brexit-rend-les-britanniques-fous-litteralement/
Outre le fait d’être un véritable casse-tête politique, le Brexit est également devenu pour certains une épreuve de santé mentale. La semaine dernière, le journal britannique The Guardian a rapporté que le Brexit exposait les agriculteurs britanniques au suicide. Un nombre croissant d’entre eux ont recours aux réseaux de crise pour évoquer les implications économiques du Brexit sur leurs moyens de subsistance...........
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Les Britanniques font des réserves dans la perspective du Brexit
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Alors que les chances d'un Brexit négocié deviennent de plus en plus petites, les consommateurs britanniques commencent à craindre que les ports et les autoroutes se retrouvent bloqués et que les rayons de magasins soient vides. Cette crainte pousse ainsi la population britannique à commencer à accumuler toutes sortes de stocks, explique Delphine Strauss, rédactrice en économie du journal économique britannique Financial Times....
Au Royaume Uni, alors que le Parlement s’apprête à rouvrir le débat sur le Brexit, la chaîne télé Channel 4 diffuse ce lundi soir un film choc. "Brexit, the uncivil war" promet de révéler les coulisses de la campagne de 2016, en montrant comment l’opinion britannique a été manipulée, notamment grâce aux réseaux sociaux.....Le film ne s’arrête pas sur tous les détails, sur la condamnation des organisations Vote Leave et Leave EU pour avoir dépassé les plafonds de campagne. Mais il brosse le portrait atroce et à peine exagéré d’une nation gouvernée par des charlatans et manipulée par des algorithmes....
Face à l’éventualité « de moins en moins improbable » d’une sortie brutale du Royaume-Uni de l’Union européenne, la France a déclenché un « plan lié à un Brexit sans accord », a annoncé Edouard Philippe, le Premier ministre, ce jeudi.........................................................................
Généralement prisés par les groupes de survivalistes et par les convaincus de la fin du monde, les stocks de denrées alimentaires ont connu dernièrement un certain attrait parmi les Britanniques. Le Royaume-Uni risque en effet de quitter l'Union européenne sans un accord, ce qui pourrait entraîner une pénurie de produits de première nécessité....
.....En refusant de ratifier l'accord de sortie qui avait été négocié par Theresa May avec les partenaires de l'Union européenne, les élus du Parlement britannique vont plonger dans la plus grande des incertitudes politique, diplomatique et économique. ........
Le vote d’un accord sur le Brexit négocié par Theresa May, doit intervenir mardi prochain au Parlement britannique, mais pour beaucoup, l’hypothèse du no-deal se rapproche...
Les Anglais démarrent l’année avec le moral dans les chaussettes. Brexit ou pas Brexit, personne n’est content...Personne ne peut dire aujourd’hui ce qui va se passer pour la Grande Bretagne cette année. C’est le brouillard le plus total....
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Brexit : " une chance sur deux qu'il ne se fasse pas "
https://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/brexit-une-chance-sur-deux-qu-il-ne-se-fasse-pas-1600731.html
Liam Fox, ministre du commerce, « brexiter » convaincu, juge que le royaume pourrait être « incapable de sortir »...
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Brexit :le Royaume-Uni dans l'incertitude
https://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/brexit-le-royaume-uni-dans-l-incertitude-1597414.html
A moins de cent jours du Brexit, le Royaume-Uni est plongé dans la plus grande incertitude. Les députés britanniques sont en vacances depuis le 20 décembre, mais le 9 janvier prochain, ils reprendront l’examen de l’accord de retrait négocié par Theresa May avec les 27 autres chefs d’état et de gouvernement en novembre dernier et devront se prononcer, en principe, la semaine suivante, celle du 14 janvier...
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Vers un Brexit sans accord, le Royaume-Uni se prépare au pire
Theresa May accélère les préparatifs en vue d'un Brexit sans accord, un scénario redouté mais de plus en plus probable. Le spectre d'un Brexit sans accord ("no deal Brexit") est de plus en plu...
Une étude publiée par le groupe de réflexion Changing Europe estime que le PIB par habitant du Royaume-Uni sera jusqu’à 5,5 % moins élevé hors UE que dans l’UE d’ici 2030...
L‘accord qui scelle le divorce entre la Grande Bretagne et l’Union européenne tel qu’il a été finalement arraché par Theresa May a été signé par les 27 pays membres de l’Union européenne. Plus de 600 pages qui actent la sortie de la Grande Bretagne de l’Union européenne et qui règlent les relations entre le royaume britannique et le continent...
..Un Britannique sur cinq vit sous le seuil de pauvreté dans la cinquième puissance du monde… Alors que le Royaume-Uni affiche une santé économique de fer, avec un chômage à 4 %, une immense partie de ses citoyens connaît des difficultés pour se nourrir, se loger et consommer...
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Brexit : Les grands industriels inquiets et confrontés à d'immenses difficultés
Le directeur général à la stratégie d'Airbus en est à espérer un " mauvais " accord de sortie du Royaume-Unis de l'Union européenne (UE), plutôt qu'une absence d'accord. Ces craintes d'une ...
On sait que c'est la dernière ligne droite. Que 95 % du dossier serait bouclé. Que la question irlandaise reste un point d'achoppement, et que même si un accord est obtenu à Bruxelles, demeure ...
Le Royaume-Uni se prépare de plus en plus activement à faire face à la situation d'un « no-deal Brexit » c'est-à-dire d’un Brexit sans accord. Dans ce contexte, le ministère des Transports britannique a confirmé jeudi que des travaux avaient débuté cette semaine pour transformer une portion d'autoroute du sud-est de l'Angleterre en parking géant...
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Brexit : Paris se prépare au pire
La France envisage toutes les hypothèses sur le Brexit et notamment une absence d'accord entre le Royaume-Uni et l'UE. Le gouvernement prépare donc une série d'ordonnances pour contrer les effet...
https://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/brexit-paris-se-prepare-au-pire-1536422.html
Brexit without exit - Actualités Financements & Marchés
http://www.agefi.fr/financements-marches/actualites/hebdo/20180927/brexit-without-exit-256934
Theresa May a tort d’affirmer à propos du Brexit : « Nous sommes dans une impasse ». C’est elle seule, et le pays qu’elle gouverne, qui sont dans une impasse. Alors que le délai de décision arrêtant les conditions de sortie du Royaume-Uni se compte moins en semaines qu’en jours, la réaction dépitée du Premier ministre au sommet de Salzbourg montre qu’elle n’a pas, publiquement du moins, pris la mesure de la réalité qui est la sienne et dont elle ne parvient pas à sortir. La situation britannique a peu à voir avec une prétendue intransigeance de ses partenaires de l’Union, et beaucoup avec l’incapacité des conservateurs à se mettre d’accord sur l’avenir politique et économique de leur pays....
Le vendredi 29 mars 2019 à 23 heures, heure de Londres, le Royaume-Uni quittera l’Union. Voilà la seule chose certaine que l’on sait à propos du Brexit, puisqu’il figure dans une loi britannique qu’il sera très difficile de modifier. Pour le reste, c’est toujours la confusion du côté britannique deux ans et demi après le référendum du 23 juin 2016 et un an et demi après le début officiel des négociations...
Au Royaume-Uni, le Brexit risque d'impacter très profondément aussi le système agroalimentaire. Mais ce danger est négligé par le gouvernement de Theresa May, alerte Tim Lang, professeur de politique agroalimentaire à la City University of London....
Le DG d'AstraZeneca évoque une pénurie de médicaments après le Brexit - Boursorama
LONDRES (Reuters) - La Grande-Bretagne pourrait connaître une pénurie de médicaments à grande échelle si aucun n'accord de sortie du pays de l'Union européenne, prévue le 29 mars, n'est trou...
Brexit : krach immobilier, explosion du chômage... Le scénario catastrophe de la Banque d'Angleterre
L'institution redoute une crise de la même ampleur que celle de 2008. Les prix de l'immobilier pourraient chuter de 25 % à 35 % sur trois ans....
De nombreux joueurs de football étrangers travaillant outre-Manche ont pris des mesures pour éviter l’impact négatif qu’aurait une dépréciation marquée de la devise britannique sur leurs salaires, une fois convertis dans la monnaie de leurs pays d’origine....
Au Royaume-Uni, des patrons d'entreprises du transport routier ont rencontré le ministre des Transports britannique, Chris Grayling, pour préparer l'après brexit. Ils ont été stupéfaits par le manque de préparation du ministre, relate le Telegraph...
Il quitte donc un pays dont il avait expliqué qu'il serait infiniment plus fort sans l'Europe...
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Les produits laitiers pourraient devenir un luxe pour les Britanniques après le Brexit
http://www.slate.fr/story/164780/produits-laitiers-beurre-brexit-luxe
Leur dépendance vis-à-vis de certains pays de l’Union européenne tels que la France, l’Allemagne, l’Irlande ou le Danemark pourrait leur coûter cher..
..C'est à se demander si le Brexit n'est pas le nouveau monstre du Loch Ness : tout le monde en a entendu parler, mais on attend encore de le voir en chair et en os. Et au premier rang des incrédules, il y a de plus en plus de partisans du Brexit eux-mêmes, qui ont de plus en plus la désagréable impression de se faire avoir...
Brexit: "En deux ans, il n'y a pas eu d'avancée"
https://www.20minutes.fr/monde/2304807-20180709-brexit-deux-ans-avancee
Et de deux. Après David Davis, le ministre chargé du Brexit, dimanche, c'est au tour de Boris Johnson ce lundi de quitter le gouvernement de Teresa May. « Nous nous dirigeons vraiment vers le statut de colonie » de l'Union européenne, a écrit le chef de la diplomatie britannique dans sa lettre de démission adressée à la Première ministre, critiquant son projet de maintenir des relations économiques étroites avec Bruxelles après le Brexit. Pour comprendre ce qu'il se passe de l'autre côté de la Manche, 20 Minutes a interrogé Olivier de France, directeur de recherche à l'Iris ( Institut de relations internationales et stratégiques). Pour ce spécialiste des questions européennes, il sera de plus en plus dur pour le Royaume-Uni d'être prêt à quitter l'Union européenne le 29 mars prochain...
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Le Royaume-Uni 2 ans après le Brexit: cela en valait-il la peine ?
https://fr.express.live/2018/06/27/le-royaume-uni-2-ans-apres-le-brexit-cela-en-valait-il-la-peine
Finalement, le Brexit n’aura pas eu un effet aussi dévastateur sur l’économie britannique, contrairement à ce que certains analystes avaient prédit. Mais deux ans après le vote qui a décidé du divorce du Royaume-Uni d’avec l’Union européenne, l’économie britannique se dégrade lentement, mais sûrement. Les ménages britanniques se sont appauvris, les entreprises inquiètes gèlent leurs investissements, et le marché immobilier tourne au ralenti...
Toujours coi que son pays d'accueil quitte l'Union européenne, qu'il avait pourtant façonnée à sa guise, notre correspondant à Londres va devenir britannique.
De notre correspondant à Londres, Marc RocheLe 24 juin 2016, quand, à 5 heures du matin, la BBC a annoncé la victoire du Brexit lors du référendum, le ciel m'était tombé sur la tête. J'étais K.-O. L'effarement se mêlait à l'incompréhension et à la colère.
J'étais un « remainer » convaincu et fier de l'être. Avec la consultation, je pensais que le problème de l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, qui n'avait cessé d'empoisonner la vie politique depuis l'adhésion en 1973, allait être réglé une fois pour toutes. Je croyais dur comme fer que l'intérêt du Royaume-Uni, dont la singularité a toujours été d'être rebelle en Europe, était bien au sein de l'UE, où il bénéficiait d'un statut privilégié : un pied dedans, un pied dehors, jamais de plain-pied.
De surcroît, la structure actuelle de l'Union européenne avait été façonnée par et pour les Britanniques. Londres avait été à l'origine du marché unique, de l'union douanière et de l'élargissement. Elle avait formaté la Cour de justice européenne. Et, au nom de cette position exceptionnelle, Albion avait demandé inlassablement et obtenu de ses partenaires toujours accommodants d'innombrables avantages spéciaux. Que vouloir de plus ?
Mais je m'étais totalement trompé. Le choc a été d'autant plus rude que je n'avais rien vu venir. La première raison de cet aveuglement est simple : je ne connaissais pas un seul brexiter. Mon entourage a voté « Remain » comme un seul homme. Je soupçonnais l'un ou l'autre de mes amis les plus droitiers d'avoir fait le choix inverse, mais, redoutant sans doute mes plaisanteries méprisantes, ils ont préféré taire leur décision. Tout va très bien, Madame la Marquise ! Bien au chaud dans le cocon protecteur de l'Union européenne, j'aurais pu écouter ad vitam aeternam la célèbre chanson. J'avais tort sur toute la ligne. Le pays profond qui fait les élections voulait claquer la porte.
La seconde raison est que l'essentiel de mon activité journalistique a consisté à couvrir la City. Or la communauté tribale qui travaille dans la plus ancienne et la plus importante place financière européenne, voire mondiale, est viscéralement hostile au Brexit.
En tant que chroniqueur financier, je ne côtoyais que des professionnels londoniens ou new-yorkais de la finance au power look aussi impressionnant que leur compte en banque. Mes contacts m'invitaient dans les restaurants à la mode qui servent des légumes bouillis au prix du caviar. Quand je quittais Londres pour partir en reportage, c'était pour prendre l'Eurostar ou l'avion, destination les quatre coins du monde. J'ignorais tout des industrieux et des besogneux de province qui avaient mal vécu l'afflux des ressortissants des pays de l'Est.
Comme tant de propriétaires londoniens, j'avais accueilli les bras ouverts les peintres et plombiers « venus du froid ». J'allais enfin pouvoir me débarrasser des travailleurs manuels anglais, désinvoltes et arnaqueurs, qui empoisonnaient mon existence. D'une grande dextérité, les artisans polonais arrivaient à 8 heures tapantes et repartaient à 18 heures. Ils ne disparaissaient pas subitement et sans fournir d'explications pour aller au pub, chez les bookmakers, ou effectuer un autre petit boulot au noir.
Je n'avais pas saisi l'importance de la question de l'identité nationale dans le choix du Brexit. Il est vrai que le concept est difficile à cerner, comme l'explique l'historien conservateur Andrew Roberts : « L'identité compte sans qu'on sache très bien la définir. La liberté ? La tolérance ? La démocratie parlementaire ? La royauté ? Ces symboles existent dans bon nombre de pays de l'UE. La patrie, c'est un peu comme un amour très fort qui n'ose pas dire son nom. »
Deux ans après, le contrecoup du référendum est toujours là. Hier comme aujourd'hui, le Brexit divise familles, amis et collègues de travail. Avant, je n'aurais jamais pensé avoir le privilège, que dis-je, l'honneur insigne de devenir britannique. En tant que ressortissant d'un pays de l'UE, je me sentais chez moi. De nationalité belge mais culturellement français, j'étais devenu au fil de plus de trois décennies passées à Londres plus anglais que les Anglais. Toutefois, après le vote, je me suis dit « mais que va-t-il se passer dans les prochaines années ? ». J'ai été saisi par un sentiment d'urgence. Dans le climat délétère créé par le Brexit, je me méfie des promesses des politiciens.
Après avoir reçu le sésame, la carte bleue de résidence permanente, j'ai déposé à la mairie de mon arrondissement, Kensington & Chelsea, une demande d'obtention d'un passeport à l'effigie d'Elizabeth II. Vu mon âge, 67 ans, je suis exempté du test de culture britannique, couvrant l'histoire, la politique, les sports ou encore la cuisine. Le futur sujet doit faire allégeance à la reine et s'engager à respecter les lois et les valeurs démocratiques de la nouvelle patrie lors d'une cérémonie de naturalisation au Kensington & Chelsea Town Hall suivie d'un cocktail.
Voilà. Tout est dit ou presque. J'obtiendrai mon deuxième passeport courant 2019, lorsque les amarres avec l'Union européenne auront été rompues dans le cadre du Brexit. Au bout du compte, devenir sujet d'Elizabeth II est une tâche aisée quand on sait qu'il a fallu au moins un siècle de présence britannique en Inde pour savoir faire correctement le thé en apportant la bouilloire à la théière et non l'inverse.
De notre correspondant à Londres, Marc Roche
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Le scénario du pire pour le Brexit ressemble à un film catastrophe
https://fr.express.live/2018/06/06/le-scenario-du-pire-pour-le-brexit-ressemble-un-film-catastrophe
En cas d’échec des négociations entre l’UE et la Grande-Bretagne, cette dernière sera confrontée à une crise économique d’une gravité inouïe, se matérialisant par des pénuries de nourriture, de médicaments et de carburants. C'est la conclusion d'un rapport rédigé commandé par le ministre britannique du Brexit, David Davis...
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Brexit, plus de 5 milliards d'euros en moins par an pour le budget agricole européen
Qui paiera la facture budgétaire du volet agricole du Brextit ? Les agriculteurs, les contribuables européens ou les deux? Le Royaume-Uni est un contributeur net au budget agricole européen. Une...
De même qu’à la fin de l’ère communiste, la classe dirigeante soviétique prononçait encore à voix basse quelques mantras marxistes sans aucune conviction, le brexit a créé une classe dirigeante à 2 visages à Londres, écrit Simon Kuper dans le Financial Times....
Un Premier ministre disqualifié qui ne tient que par la médiocrité des alternatives, une stratégie de négociations opaque même pour ceux qui sont censés la mener, une fétichisation des résultats du referendum sur le Brexit qui inhibe la réflexion politique, des polémiques quotidiennes qui nourrissent les extrêmes… Oui, décidément, plus on se rapproche du Brexit effectif et plus l’irresponsabilité des parrains du référendum apparaît avec évidence, de même que les coûts de la sortie et l’impossibilité de tenir les promesses contradictoires – la sortie du marché unique et la libre circulation en Irlande, une période de transition de deux ans et le refus de subir les nouvelles directives de l’UE, l’alignement réglementaire et l’autonomie regagnée etc. Si bien que Mrs May, dont l’impréparation est aveuglante, en vient à réagir avec courroux aux simples effets mécaniques des lignes rouges qu’elle a elle-même tracées....
Selon une note révélée par le site Buzzfeed, tous les secteurs et régions du Royaume-Uni seront affectés par le Brexit. Le gouvernement assure qu'il s'agit simplement d'"une interprétation sélective d'une analyse préliminaire"....
Le patron de la banque européenne d'investissement a livré un diagnostique inquiétant concernant les conséquences liées au Brexit...
Départs de feu réguliers, installations vétustes, façade fatiguée : le siège du Parlement britannique est bien mal en point. Un débat portant sur sa rénovation complète doit avoir lieu pour la toute première fois en janvier 2018. Et le temps presse.
“Le Parlement britannique tombe en ruine.” Dans un long reportage, le quotidien The Guardian tire la sonnette d’alarme. Le palais de Westminster, symbole de la monarchie parlementaire britannique, où siègent 650 députés et quelque 800 lords, est dans un état déplorable. La journaliste Charlotte Higgins raconte que, alors qu’elle explorait les tortueux sous-sols du bâtiment, “quelque chose de visqueux” est tombé sur sa main. “C’est de la graisse qui vient des cuisines. Apparemment, elle suinte le long des câbles électriques”, avance son guide. Et de poursuivre : “Les canalisations des palais victoriens n’étaient pas conçues pour l’énorme quantité d’eau, de déchets de cuisine et d’eaux usées qui coule dedans aujourd’hui.”
En dépit de ce constat, les installations électriques et les canalisations du bâtiment n’ont pas été remplacées depuis la Seconde Guerre mondiale. Pis, des incendies se déclarent régulièrement dans l’enceinte du palais. Au total, pas moins de 40 départs de feu ont eu lieu en quatre ans, entre 2008 et 2012. À l’extérieur, le portrait dressé par The Guardian n’est guère plus réjouissant : “Certaines pierres n’ont pas été nettoyées depuis la construction de l’édifice dans les années 1840, et elles sont maintenant incrustées d’une épaisse couche de goudron qui attaque la maçonnerie.”
En 2016, un rapport parlementaire préconisait une rénovation en profondeur des lieux, de préférence dans un palais vide et pour une durée de six ans – à l’image de Big Ben, mis à l’arrêt en août dernier pour quatre ans. “Le coût des travaux est estimé à 3,5 milliards de livres [3,9 milliards d’euros] au minimum. (Si les parlementaires choisissent de rester dans le bâtiment, le chantier pourrait durer quarante ans et coûter 5,7 milliards de livres.) Beaucoup d’entre eux pensent que dépenser de telles quantités d’argent pour leur lieu de travail est politiquement impossible.” Après avoir été repoussé deux fois en raison du Brexit et du changement de Premier ministre qui s’en est suivi, un débat doit avoir lieu pour la première fois à la Chambre des communes en janvier 2018. Et le temps presse, s’inquiète la journaliste :
C’est le bâtiment tout entier qui a besoin d’être restauré, avec ses précieux ouvrages d’art. Il doit être amélioré en tant que lieu de travail. Mais il est surtout dangereux. La portée symbolique d’un accident serait catastrophique : imaginez l’impact qu’auraient, à un moment où le Royaume-Uni peine à établir un semblant de stabilité post-Brexit, des images de fumée s’élevant d’un palais évacué en urgence diffusées dans les journaux télévisés. Bien sûr qu’il faut le rénover. Et bien sûr qu’il faut le vider, parce qu’ainsi les travaux seront faits plus rapidement et avec une plus grande sécurité, et cela coûtera moins cher”.
Et si, comme certains le préconisent, les parlementaires britanniques en profitaient pour quitter définitivement Westminster, voire Londres ? “Cardiff et Édimbourg ont des Parlements [régionaux] en verre tous neufs, mais l’Angleterre n’est pas du genre à accepter de déraciner sa politique nationale de Westminster, nombril de l’Église et de l’État depuis le jour où les Saxons y ont amarré leurs bateaux pour la première fois”, affirme The Guardian.
Pourtant, prévient le journal de gauche, dans un pays à ce point fasciné par son propre passé, l’histoire du palais devrait offrir matière à réflexion aux parlementaires hésitants à l’idée de faire rénover le bâtiment : avant d’être reconstruit pour prendre sa forme actuelle à partir de 1840, Westminster avait été presque entièrement détruit par… un incendie.
Le Royaume-Uni menacé par une énorme pénurie de main d'œuvre - Express [FR]
https://fr.express.live/2017/12/21/royaume-uni-brexit-penurie-main-doeuvre/
On recense actuellement 1,6 million de travailleurs ressortissants de l’UE au Royaume-Uni, indique le bureau de consultance Accenture. Vraisemblablement, 88 % (soit 1,4 million) ne satisfont pas aux règles qui leur permettraient d’obtenir un visa pour demeurer dans le pays après le Brexit, et devront donc partir. En conséquence, une importante pénurie de main d’œuvre semble inéluctable, d’autant que le taux de chômage n’a jamais été aussi faible depuis 1975...
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Brexit: un accord? Non, une capitulation!
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2017/12/11/brexit-un-accord-non-une-capitulation/
...De fait, il s’agit moins d’un « accord » que d’une capitulation sans condition de Londres : si Theresa May, la Première ministre britannique, veut sauver les meubles alors que tous les voyants économiques virent au rouge, elle n’a d’autres choix que d’accepter toutes les exigences des Européens...
“Les Britanniques commencent déjà à en payer le prix. En raison de l’inflation, à chaque fois qu’ils font leurs courses, ils réalisent que leur pouvoir d’achat diminue. C’est ça le prix. C’est un coût distribué de manière uniforme : ça touche tout le monde et dans tous le pays. Et la somme totale est très élevée, ce qui fait que les Britanniques sont déjà en train de payer le Brexit même si le Brexit n’a pas encore eu lieu.”...
/http%3A%2F%2Fwww.xerficanal-economie.com%2Fimg%2FVideo%2FVincent-Vicard-Vincent-Vicard-Le-Royaume-Uni-grand-perdant-du-Brexit--6787.jpg)
Vincent Vicard, CEPII - Le Royaume-Uni, grand perdant du Brexit ...
Xerfi Canal a reçu Vincent Vicard, économiste au CEPII, en charge du programme scientifique
Brexit : "Les gens ont voté pour un fantasme que nous ne pourront pas réaliser" - Express [FR]
La commentatrice politique Rachel Sylvester dans le Times of London, décrit la confusion qui règne au sein du gouvernement britannique pour gérer le brexit.
https://fr.express.live/2017/10/25/brexit-confusion-gouvernement-britannique/
Plus de 4 millions de personnes en Grande-Bretagne ont du mal à faire face à leurs échéances mensuelles, selon un rapport publié mercredi par la Financial Conduct Authority (FCA), l'autorité de tutelle du secteur financier britannique...
Les banques prédisent que la livre va continuer de se déprécier - Express [FR]
Si aucun accord économique n'est conclu entre l'Union Européenne et le Royaume-Uni suite au brexit, la livre pourrait encore perdre 20 % de sa valeur.
https://fr.express.live/2017/10/17/depreciation-livre-brexit/
Après le vote du Brexit, le Royaume-Uni fait face à une pénurie de main-d'œuvre
https://www.letemps.ch/economie/2017/10/08/apres-vote-brexit-royaumeuni-face-une-penurie-maindoeuvre
Depuis le vote en faveur de la sortie de l’Union européenne, l’immigration a baissé, provoquant un manque de personnel dans la restauration, l’agriculture et même les hôpitaux...
Brexit : le gouvernement miné par les divisions
La division continue de régner au sein du gouvernement britannique au sujet du Brexit, le ministre du Commerce international balayant dimanche la nécessité d'une période de transition post-Brex...
Le projet Bowline de la banque allemande prévoit de rapatrier à Francfort son activité de trading et des actifs pour 300 milliards d'euros d'ici à 2019. Le patron britannique de Deutsche Bank, John Cryan, se prépare à un "hard Brexit". ...
Le goût des conservateurs pour les aventures malheureuses laisse pantois les partenaires de Londres : presque un an après le hasardeux référendum du 23 juin 2016 qui a donné la victoire au Brexit, ils ont eu droit au coup de poker perdu de Theresa May…
Le Brexit devrait coûter 100 milliards à la Grande Bretagne, payable d'ici à fin 2020. Le détail de cette facture est impressionnant, mais laisse la place au compromis Tout va dépendre du rés...
Le jeudi 1 juin, un sondage Yougov donnait la victoire au parti conservateur, avec 42% des votes (317 sièges) contre 38% (et 253 sièges) pour la Labour. Derrière cet écart, se masque une très forte progression du parti Jeremy Corbyn au cours de ces dernières semaines. Ce dernier n'hésite pas à impliquer Theresa May dans les attentats afin de confirmer sa montée dans les sondages...
Les Britanniques vont-ils encore nous surprendre ? C'est la confusion totale - Express [FR]
En Grande-Bretagne, la victoire aux élections législatives du Premier ministre conservateur Theresa May ne semble plus du tout assurée.
https://fr.express.live/2017/06/02/elections-grande-bretagne-may-corbyn/
Avec le Brexit, les prix explosent outre-Manche
Au mois d'avril, la hausse des prix à la consommation a atteint 2,7% en rythme annuel - un niveau inédit depuis 2013. Les premières causes du Brexit Cette forte inflation, qui n'a pas atteint so...
http://www.lejsl.com/actualite/2017/05/16/avec-le-brexit-les-prix-explosent-outre-manche
Pour Emmanuel Macron, la Grande-Bretagne devra accepter un Brexit dur. Angela Merkel ne s’y opposera pas. Officiellement, la chancelière allemande et le nouveau président français n’avaient pas à traiter du Brexit. Ce dossier est géré par la Commission et plus particulièrement par Jean-Claude Juncker. Mais étant donné qu’Emmanuel Macron se veut maître des horloges, y compris sur le terrain de l’Europe, il défend l’idée que c’est aux leaders politique de gérer un tel dossier et le président français est plutôt partisan d’un Brexit pur et dur. « Si les Anglais veulent sortir, qu‘ils en sortent et qu’ils en assument les conséquences»....
...""Certains créent l'illusion que le Brexit n'aura pas d'impact matériel sur nos vies"....
Brexit : l'Union en ordre de bataille
Il n'a pas fallu plus de 4 minutes pour que les vingt-sept chefs d'État et de gouvernement adoptent à l'unanimité les " orientations " des négociations du Brexit que le Français Michel Barnier...
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/2017/04/30/brexit-lunion-en-ordre-de-bataille/
L'Irlande vouée à être la plus grande victime du Brexit - Express [FR]
L'Irlande menace de devenir la plus grande victime du Brexit au sein de l'Union Européenne. Elle pourrait même en être plus affectée que la Grande-Bretagne, indique une étude réalisée par le...
https://fr.express.live/2017/04/03/irlande-plus-grande-victime-brexit/
Theresa May va tout faire pour transformer la procédure de Brexit en un dialogue de sourds. Theresa May va donc aujourd’hui enclencher la procédure du Brexit et engager une procédure de divorce qu‘elle a bien l'intention de faire trainer. Ce qui est terrible dans cette affaire historique, c’est que le gouvernement anglais a présenté à sa population ce Brexit comme un divorce à l’amiable, un divorce de raison un peu comme il en existe dans certaines familles modernes et intelligentes. Mais ça n’est pas du tout le cas....
... La fièvre nationaliste qui s’est emparé d’une partie de l’opinion anglaise, comme les gesticulations agressives de Mme May affichant une solidarité politique ostentatoire avec ceux les dirigeants de la planète, et d’abord avec Donald Trump, qui ont maille à partir avec l’Union européenne, semblent indiquer une certaine incapacité des Britanniques à jouer leur partie dans la sobriété et là sérénité. L’obscur sentiment d’avoir tort décuple la rage d’avoir raison. Il pourrait donner à la négociation de séparation un caractère passionnel et véhément qui ne serait en profondeur de l’intérêt de personne, sur le Continent comme dans les Îles britanniques...
Les fonds de retraite des Français bloqués au Royaume-Uni - ACTU-NEWS
http://www.actu-news.com/fonds-de-retraite-francais-bloques-royaume-uni/
Les Français du Royaume-Uni ont eu une désagréable surprise en ce début d’année. Les expatriés qui cotisent à des fonds de pension britanniques ne pourront plus transférer leurs avoirs en France lorsqu’ils y retourneront pour prendre leur retraite....
Le Royaume-Uni a choisi la voie du « hard » Brexit. C’est le terme consacré… mais non nécessairement exact. Disons plutôt un Brexit net, où le pays ne part pas de l’existant pour l’amender...
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Brexit, pourquoi l'UE demande-t-elle autant d'argent - et pourquoi les négociations vont échouer
Combien l'Union européenne exige-t-elle du Royaume-Uni en guise de "solde de tout compte" pour le Brexit, pourquoi ce paiement, pourquoi le gouvernement britannique est-il si embarrassé et agité...
https://www.agoravox.fr/actualites/international/article/brexit-pourquoi-l-ue-demande-t-198707
(extrait)" Elle estime même que tout autre accord serait inacceptable, car il reviendrait à « punir » les Britanniques pour leur choix de quitter l’Union et elle les menace même de transformer la Grande-Bretagne en paradis fiscal en mesure de rétorsion si, par malheur, les Européens refusaient de se plier aux exigences des sujets de sa glorieuse Majesté. On croit rêver, mais non : c’est soit de l’arrogance, soit de l’inconscience, soit, plus probablement, un mélange des deux."
La Grande-Bretagne peut-être fière d’elle-même. Encore une fois, elle a montré l’exemple au monde ! En portant en triomphe Boris Johnson et Nigel Farage, lors du référendum du 23 juin, elle a montré que Donal Trump, le président élu des États-Unis, n’avait strictement rien inventé. En réalité, la bêtise, la vulgarité, l’inconséquence, l’irresponsabilité sont des inventions britanniques encore une fois laborieusement copiées par les Américains. Fini le temps des tristes figures à la Margareth Thatcher ou à la David Cameron, terminée l’époque des dirigeants dotés d’un cerveau et d’un sens de l’intérêt commun, l’heure des clowns politiques a sonné. ..
Faute de personnel, la Royal Navy demande des marins à la France
http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/faute-personnel-royal-navy-demande-marins-a-france-114378
La Royal Navy a de gros problèmes de ressources humaines. Pour mettre en oeuvre ses bateaux, elle manque tout simplement de personnels qualifiés et s’est vu contrainte de faire appel à ses alliés américains, canadiens et français. Ainsi la Marine nationale lui a envoyé six officiers-mariniers spécialisées en mécanique et électricité, qui embarquent sur les bateaux de Sa Gracieuse Majesté...
Un Brexit "dur" qui verrait la Grande-Bretagne perdre l'accès au marché unique européen semble désormais l'issue la plus probable des négociations sur la sortie du pays de l'Union européenne, juge Standard & Poor's. La Grande-Bretagne subira l'essentiel de l'impact économique du Brexit dont les effets sur l'économie mondiale seront plus limités, prédit l'agence de notation dans sa dernière évaluation de l'économie britannique publiée vendredi. S&P a abaissé de AAA à AA la note de crédit de la Grande-Bretagne juste après le vote britannique en faveur d'une sortie de l'UE le 23 juin.
Londres a mal évalué la position de l'UE
Elle écrit vendredi que le gouvernement britannique ne semble pas avoir encore réalisé que l'UE ne céderait probablement pas sur le principe de l'indivisibilité de ses quatre libertés de circulation des personnes, des capitaux, des biens et des services.
"Même si (le parlement de) Westminster devait reconnaître la position de l'UE, il est difficile de percevoir comment un Brexit plutôt dur peut être évité si les deux parties ne deviennent pas bien plus flexibles qu'elles ne semblent l'être aujourd'hui", dit Moritz Kraemer, responsable de la dette souveraine chez S&P.
Le calendrier de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne pourrait être remis en cause, au risque de pousser à bout une partie de l'opinion chauffée à blanc.
« Le calendrier du gouvernement pour notifier l'article 50 est inchangé. » Theresa May a retrouvé, vendredi, le ton martial sur lequel elle avait asséné, peu après son accession au pouvoir, « le Brexit, c'est le Brexit ». Mais la Premier ministre britannique n'a toujours pas expliqué comment elle entendait procéder pour extraire son pays de l'Union européenne. Et elle s'est peut-être avancée en assurant qu'elle déclencherait officiellement la procédure avant la fin mars, comme prévu initialement. Car entre-temps, un obstacle inattendu a surgi.
Résumé de l'épisode précédent : jeudi, la Haute Cour de justice, saisie par un groupe de militants proeuropéens, rappelle que le référendum du 23 juin 2016 (qui a donné une majorité aux partisans d'une sortie de l'UE) n'était que consultatif. En conséquence, cette décision doit être validée par le Parlement, comme l'avait été l'adhésion du Royaume uni, en 1973. Précisément ce que la cheffe du gouvernement conservateur voulait éviter.
Qu'une majorité de députés s'opposent au Brexit semble peu probable. Conservateurs, travaillistes ou autres, beaucoup de MPs (Members of Parliament) sont comme Theresa May elle-même ; plutôt favorables à un maintien dans l'Union, mais peu désireux d'aller à l'encontre du suffrage populaire, ce qui risquerait d'être interprété comme un déni de démocratie.
Ce que redoute la locataire du 10 Downing Street, ce sont les débats parlementaires précédant le vote qui ne pourraient qu'accentuer les divisions au sein du parti tory et mettre en évidence l'état d'impréparation du gouvernement avant une négociation marathon (deux ans au bas mot) avec Bruxelles et les autres États membres.
Il ne lui a pas échappé non plus que, dans l'opinion, le sujet est aussi clivant que l'affaire Dreyfus dans la France du XIXe finissant. Une semaine avant le référendum, une élue pro-européenne, Jo Cox, avait été assassinée par un exalté qui avait livré pour toute explication : « Mort aux traîtres. » Jeudi, la presse populaire, toujours prompte à partir en croisade contre « les élites », s'est déchaînée contre les trois juges de la Haute Cour de justice, accusés de trahir le peuple. Une attitude jugée irresponsable alors que depuis plusieurs semaines, ils sont les cibles de menaces de viol et d'appels au meurtre sur les réseaux sociaux.
Theresa May, qui souhaitait initialement donner du temps au temps, a pris conscience des dangers dont cette période d'incertitude est porteuse. Elle a saisi la Cour suprême dans l'espoir que celle-ci invalide l'arrêt de la Haute Cour. Réponse en décembre ou janvier. Si la Premier ministre est finalement autorisée à court-circuiter le Parlement, elle pourra sans doute invoquer l'article 50 qui déclenche la procédure de sortie dans les temps impartis, c'est-à-dire d'ici à la fin du mois de mars. Dans le cas contraire, les délais risquent de s'allonger et les esprits de s'échauffer.
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![La livre sterling, maintenant l'une des devises les moins performantes du monde - Express [FR]](https://image.over-blog.com/80M4bvI-ZLavVoll5cNCtpr7VtQ=/170x170/smart/filters:no_upscale()/https%3A%2F%2Ffr.express.live%2Fwp-content%2Fuploads%2Fsites%2F2%2F2015%2F11%2Fbritishpounds.jpg)
La livre sterling, maintenant l'une des devises les moins performantes du monde - Express [FR]
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100 jours après, Theresa May a tranché : il y aura Brexit et il sera hard...
Ceux, notamment au sein de la Commission, qui se faisaient de douces illusions sur un " soft Brexit " en sont pour leurs frais : ce sera un " hard Brexit ", c'est-à-dire une rupture claire et nette
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"Hard Brexit" : les patrons britanniques très inquiets
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Perte de pouvoir d'achat, hausse des prix des importations : les ménages britanniques seront les premières victimes de la sortie du Royaume-Uni de l'UE.
Le Brexit conduit, avant que la politique économique ne réagisse, à une perte d'attractivité pour le Royaume-Uni ; en réaction, le gouvernement adoptera certainement des politiques fiscales et réglementaires agressives et la Banque d'Angleterre mènera une politique monétaire expansionniste. L'effet sur l'Union européenne du Brexit est donc ambigu ; celui sur les Britanniques est certainement défavorable, laissant présager un nouvel ajustement à la baisse des dépenses publiques et une perte importante de pouvoir d'achat pour les ménages britanniques.
On ne peut pas envisager que, n'étant plus membre de l'UE, le Royaume-Uni continue à bénéficier d'un accès complètement libre aux marchés de l'Union européenne. La mobilité des biens, des services, des capitaux, des personnes entre le Royaume-Uni et l'UE va diminuer, d'où en conséquence une baisse des investissements au Royaume-Uni dans l'industrie, dans les services financiers, dans l'immobilier (où la baisse est déjà observée) – cette baisse des investissements entraînant une perte de croissance et d'emplois.
La réponse de la politique économique du Royaume-Uni parait assez claire. D'une part, il faut attendre une politique fiscale et réglementaire agressive. L'ancien chancelier de l'Échiquier avait annoncé une baisse jusqu'à 15 % du taux d'imposition des profits des sociétés. La réglementation financière sera certainement allégée pour éviter la relocalisation des banques d'investissement et des gérants d'actifs dans l'Union européenne (si par exemple les sociétés de gestion d'actifs britanniques perdent le passeport européen pour leurs fonds, il en résulte des coûts supplémentaires qu'une réglementation plus légère peut compenser). D'autre part, il faut attendre une politique monétaire plus expansionniste, maintenant une dépréciation importante de la livre sterling, pour redresser l'attractivité de l'industrie et attirer des investissements étrangers.
Quel sera l'effet du Brexit sur le reste de l'Union européenne ? D'un côté, il y a recul des exportations vers le Royaume-Uni et concurrence fiscale et réglementaire accrue de la part du Royaume-Uni ; mais d'un autre côté, il peut y avoir relocalisation dans l'Union européenne d'activités en provenance du Royaume-Uni. Cependant il est certain que le peuple britannique va souffrir du Brexit et des politiques économiques qui l'accompagnent.
La première question est celle des finances publiques du Royaume-Uni. À court terme, la perte de croissance et les politiques de concurrence fiscale vont conduire à un déficit public encore plus important, mais, tant que les investisseurs pensent que la Banque d'Angleterre agira si nécessaire, pour que ce déficit soit financé à des taux d'intérêt très bas, rien de négatif ne se produira. La Banque d'Angleterre a d'ailleurs déjà commencé un Quantitative Easing. La situation sera différente à moyen terme : inévitablement la réduction du déficit public devra avoir lieu, et passera par de nouvelles baisses des dépenses publiques (emploi public, prestations sociales), défavorables aux ménages britanniques. La seconde question est celle des effets de la dépréciation de la livre sterling. Le Royaume-Uni a une structure économique particulière. Le Royaume-Uni est exportateur de biens (pharmacie, électronique, voitures haut de gamme) et services (financiers, juridiques, informatiques, etc.) sophistiqués, d'où une très faible sensibilité des exportations en volume au taux de change (une dépréciation réelle du change de 10 % n'accroît les exportations en volume que de 1,4 %, contre 7 % en France). Le pays importe massivement les biens qu'il ne produit pas, d'où un très important déficit extérieur pour les biens. La dépréciation de la livre sterling aura donc comme effet essentiel de faire monter le prix des importations du Royaume-Uni, donc de faire baisser le pouvoir d'achat des ménages britanniques.
Les vraies victimes du Brexit seront donc les ménages britanniques. Ils vont devoir subir les conséquences du nécessaire rééquilibrage des finances publiques, les déficits publics du Royaume-Uni allant être creusés par la perte de croissance et par la très probable politique d'attractivité fiscale. Les ménages britanniques subiront par ailleurs les conséquences de la dépréciation de la livre sterling, avec la perte de pouvoir d'achat due à la hausse des prix des importations.
La chute de la devise, qui a perdu entre 10 et 15% de sa valeur face à l'euro ou au dollar depuis le vote, se répercute directement sur les sociétés qui vendent au Royaume-Uni des biens produits à l'étranger, comme les automobiles, l'informatique, les vêtements ou certains aliments : "40% des biens alimentaires sont importés au Royaume-Uni".
Brexit: L'économie britannique en proie à une détérioration "spectaculaire"
Après le vote des Britanniques en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, l'économie britannique a connu une détérioration " spectaculaire ". La chute de l'activité privée ...
David Cameron laisse en héritage à Theresa May une économie britannique en situation périlleuse. La livre sterling est au plus bas, la City est chahutée et la crainte du Big one en immobilier s’amplifie. Il faut revenir à l’essentiel et détricoter le modèle britannique pour déterminer quels sont les points de fragilité apparus avec le Brexit. Le premier n’a rien de surprenant c’est l’immobilier, je parle d’ici de l’immobilier papier. La pression est telle que 6 fonds gérants d’actifs (et non des moindres) ont été contraints de suspendre les retraits sur des fonds dédiés à l’immobilier...
La nomination de Boris Johnson au poste de ministre des Affaires étrangères est sans aucun doute de l’humour anglais, l’ancien maire de Londres étant à la diplomatie ce que Staline est à la démocratie. Ce n’est pas tous les jours qu’un pays désigne pour le représenter sur la scène internationale un menteur assumé, un personnage que l’exagération grossière, l’insulte et le sous-entendu raciste n’effraient pas, un homme sans conviction profonde si ce n’est celle de sa propre importance. « Cela ne m’étonnerait pas si la Grande-Bretagne nommait Dracula au ministère de la santé », s’est esclaffé l’Allemand Rolf Mützenich, chargé des questions diplomatiques au SPD...
C’est quoi, l’Union européenne à 27, c’est-à-dire sans le Royaume-Uni. En creux, la question est bien de déterminer de combien va être amputée l’Europe. D’abord d’une partie de sa population. Le Royaume-Uni est un grand pays, c’était le 3ème par la taille avec ses quasiment 65 millions d’habitants derrière l’Allemagne et la France. Avec le Brexit, la population de l’Union européenne passe de 509 millions environ à 444 millions d’habitant. L’Europe reste bien entendu un grand marché, mais il vient de d’un coup de se réduire de 13%...
Brexit est un echec de l'Union Europeenne
http://finance.blog.lemonde.fr/2016/06/23/brexit-est-un-echec-de-lunion-europeenne/
Il aura fallu attendre 5 heures du matin pour que la confirmation du Brexit devienne une évidence. Jean-Claude Juncker, Francois Hollande, Emmanuel Macron, David Cameron, Boris Johnson, Guy Verhofstadt et bien d’autres ont confirmé d’abord et avant tout que l’Europe est devenue un continent de gestionnaires politiciens qui n’ont aucun souffle. David Cameron a joué et perdu l’Europe pour son pays a la roulette russe de ses ambitions politiques
Les Vingt-Sept États membres d’une Union sans la Grande-Bretagne se divisent déjà sur le jour d’après : que faire du partant ? Et comment continuer l’Europe ?
Que fera l’Europe au matin du 24 juin, si une majorité de Britanniques ont décidé la veille de la quitter ? Motus. « Vous ne me ferez jamais dire publiquement que nous avons un plan B », affirmait récemment à Paris un haut responsable européen. Pas question de reproduire l’erreur de Jacques Delors qui avait, lors du référendum français en 2005, affaibli la campagne contre le « non » en reconnaissant qu’il existait bien un « plan B ».
Et pourtant, tous y travaillent, et chaque jour davantage, sous la pression des sondages donnant le « leave » en tête… Un vieux routier de l’Europe, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaüble, l’a reconnu le premier : « Nous nous préparons à tous les scénarios possibles pour contenir les dangers ». Le problème est que, naturellement, les Vingt-Sept États qui resteraient dans l’Union ne sont d’accord sur rien.
Et d’abord pas sur le sort à réserver au partant. Pour le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, pas de doute : « Le Royaume-Uni devra accepter d’être considéré comme un État tiers, que l’on ne caressera pas dans le sens du poil ». Et d’ajouter, dans cet entretien au Monde , un mot qui a choqué : « Les “déserteurs” ne seront pas accueillis à bras ouverts ». La France et l’Allemagne partagent largement ce point de vue. Mais pas la plupart des pays du Nord de l’Europe, comme les Pays-Bas, la Suède ou le Danemark, qui entretiennent historiquement des liens très étroits, commerciaux et culturels, avec la Grande-Bretagne. Ils plaideraient plutôt pour un statut spécial, comparable à ceux de la Norvège ou de la Suisse.
Tous ne sont pas d’accord, non plus, sur ce que devrait devenir la nouvelle Europe à Vingt-Sept. François Hollande plaide depuis un an en faveur d’une plus forte intégration de la zone euro : un budget propre, un ministre des Finances attitré, voire des emprunts communs… Le projet, affirme le président, serait proposé avec l’Allemagne, avec d’autres avancées sur la défense et la sécurité. L’ennui est que le gouvernement allemand ne donne guère l’impression d’être intéressé. Wolfgang Schaüble a même déclaré au Spiegel , sans précaution oratoire : demander plus d’intégration au lendemain d’un Brexit « serait maladroit. Beaucoup se demanderaient à juste titre si les politiques n’ont une fois de plus rien compris ». Jean-Claude Juncker confirme cette réticence quand il propose, dans une tribune cosignée avec l’actuel président de l’Union, le Néerlandais Mark Rutte, de donner la priorité à… l’approfondissement du marché unique !
Alors, quel plan B après un Brexit ? Le grand débat du jour d’après serait une nouvelle source de querelles. Elles éclateraient dès le Conseil européen des 28 et 29 juin à Bruxelles, auquel assisterait également le « déserteur » britannique David Cameron… Confusion garantie.
À Londres, Francis Brochet
Vous avez aimé le Brexit? Vous allez adorer le Honexit, le Tchexit, le Slexit, le Polexit et, pourquoi pas, in fine, le Frexit! Soyons-en avertis: un Brexit peut en cacher un autre. Un divorce entre
http://www.bilan.ch/xavier-colin/relations-internationales/contagion-brexit
Nigel Farage : Nous vivons dans une Europe totalement dominée par l'Allemagne
Mercredi 7 octobre 2015, la parlement européen accueillait François Hollande et Angela Merkel. Une bonne occasion pour Nigel Farage de mettre les points sur les "i" en ce qui concerne l'Union ...
" Brexit : ni le oui, ni le non ne sauveront l'UE d'une crise majeure "
Dans quelques jours, le Conseil européen présidé par le polonais Donald Tusk donnera très probablement son feu vert à l'accord entre l' Union européenne et le Royaume-Uni visant à permettre ...