expat blues
Pour beaucoup d’Occidentaux, l’Asie du Sud-Est incarne une vie facile et abordable. Un journaliste de “Die Welt” démonte ce mythe et explique pourquoi l’expatriation y est de plus en plus intenable.
Loin des images idylliques de plages désertes et de rizières verdoyantes, l’expatriation en Asie du Sud-Est perd de son attrait pour ceux qui n’y voient qu’un refuge bon marché contre le stress occidental. C’est du moins la conclusion amère du journaliste allemand Martin Lewicki. Son journal, Die Welt, explique pourquoi il a renoncé à l’expatriation :
“Depuis son voyage autour du monde il y a quelques années, notre auteur rêve de vivre plus longtemps en Asie du Sud-Est, voire d’émigrer. Après un nouveau voyage dans la région, il sait que les aspects négatifs l’emportent sur les aspects positifs.”
D’abord, le retour en force du surtourisme a transformé ces paradis tropicaux en “enfers de circulation”. À Bali, “les rues sont dystopiques”, congestionnées par un flot incessant de scooters et de voitures, tandis que l’air est saturé de pollution. À cela s’ajoute un climat tropical humide. “On ne profite pas de la nature, on se réfugie trop souvent dans des pièces climatisées et on passe beaucoup de temps dans les cafés, les centres commerciaux ou les salles de fitness”, remarque Lewicki.
Autre écueil : la fragilité des infrastructures. Qu’il s’agisse de coupures d’électricité fréquentes ou d’une simple averse transformant les habitations en piscines improvisées, le quotidien est souvent précaire. Même la question médicale inquiète : si Singapour et Bangkok offrent des soins de premier ordre, encore faut-il pouvoir s’y rendre en urgence et en assumer le coût.
Enfin, Martin Lewicki souligne la responsabilité des expatriés eux-mêmes.
Les investisseurs et les nomades numériques, attirés par des visas spéciaux et un coût de la vie modeste, participent à une inflation galopante qui repousse les habitants vers la périphérie. À Canggu, épicentre du phénomène à Bali, il décrit l’“étrange aura du ‘mon corps de luxe, mon activité en ligne, ma planche de surf’ qui va à l’encontre du style de vie modeste de nombreux Asiatiques du Sud-Est”. “Je ne veux pas être complice de cette gentrification”, tranche le journaliste. Si l’Asie du Sud-Est continue de fasciner, la réalité quotidienne y est loin du rêve vendu par les influenceurs. Pour Martin Lewicki, l’expatriation y est désormais un mirage.
Les Etats-Unis sont le deuxième pays d'accueil des expatriés français, juste derrière la Suisse. Si les salaires et les perspectives d'évolution sont attractifs, les Frenchies installés sur place doivent aussi composer avec certaines différences culturelles. Ils nous racontent l'envers du décor...
« J'ai été prisonnier de mon job pendant 5 ans et demi », explique David, responsable de projets dans le secteur bancaire à Chicago. Ce trentenaire fait partie des quelque 150.000 Français expatriés aux Etats-Unis et comme nombre d'entre eux, il a débarqué outre-Atlantique avec un visa L-1. C'est-à-dire un document lui permettant de travailler pour la filiale américaine de son entreprise. Sur le papier, sa situation faisait rêver. « Au début, j'étais excité ! Travailler dans la finance aux Etats-Unis pour un salaire de 130.000 dollars à 28 ans me procurait un sentiment de réussite assez grisant… Je n'étais pas loin de l'euphorie ! »
Puis très vite, l'Amérique s'est transformée en prison dorée. « Sous ce visa on n'est pas libre, car notre présence [sur le sol américain] est liée à notre job ». Impossible donc de le quitter sans perdre ce précieux sésame et être contraint de rentrer en France… et d'abandonner ce que l'on a parfois mis plusieurs années à construire. Autant dire que même lorsque leur job n'est pas satisfaisant, les options des Français sous visa sont limitées. « Ton employeur a un impact sur ta vie privée et il le sait. Je n'ai pas été augmenté d'un centime les trois premières années et on m'a déjà dit 'si tu n'es pas content la porte est ouverte et la frontière est là-bas'. »
Bien sûr, travailler aux Etats-Unis offre de nombreux avantages. Mais les Français qui s'y installent doivent tout de même composer avec des différences culturelles qu'ils n'avaient pas forcément anticipées. Et qui peuvent parfois rendre l'aventure sous visa éprouvante. Car qui aspire à travailler outre-Atlantique doit naturellement renoncer à tous les avantages sociaux auxquels il était habitué en France : la semaine de 35 heures, cinq semaines de congés payés minimum, la sécurité de l'emploi, la Sécurité sociale, la retraite ou encore les prud'hommes, dont il n'existe ici aucun équivalent.
Aux Etats-Unis, le temps de travail hebdomadaire est d'en moyenne 40 heures (voire plus) et les congés payés dépassent rarement deux semaines par an. « Et encore, il leur arrive de reporter leurs vacances, explique Isabelle, 35 ans, manager dans le marketing. Je suis la seule à en avoir posé pendant la crise sanitaire. Ça a tellement surpris mes collègues qu'ils m'ont demandé de leur expliquer comment je m'étais organisée pour me libérer dix jours ».
Même lorsque l'entreprise propose les fameux Unlimited Paid Time Off (congés illimités), les salariés savent qu'ils peuvent difficilement poser plus de trois semaines par an sous peine d'être mal vus. Pour Margaux, qui travaille dans la tech à New York depuis plus de dix ans, « il vaudrait mieux être moins obsédé par le boulot et prendre des vacances, ne serait-ce que pour se poser, réfléchir à soi et à la société, se remettre en question, souffler ».
Mais selon Pamela Strawgate, consultante interculturelle chez Akteos, le rapport au travail des Américains s'est forgé il y a plusieurs siècles. « En France, on travaille pour vivre, avoir une belle qualité de vie. Aux Etats-Unis, on vit pour travailler. Le pays a été fondé sur l'éthique protestante qui accordait une grande importance à la méritocratie. On considérait comme normal de travailler dur pour honorer la gloire de Dieu et montrer les grâces que l'on avait en échange (argent, biens, propriétés, etc.) ». Ce qui explique d'ailleurs pourquoi il n'est pas tabou de parler d'argent aux Etats-Unis et que les salaires sont quasiment toujours affichés sur les offres d'emploi.
A cela s'ajoute le contexte social. En France, l'Etat prend en charge le chômage, la maternité, la maladie ou encore la retraite. Ce qui offre une certaine sérénité aux travailleurs. Aux Etats-Unis, ce n'est pas le cas. La plupart du temps, les Américains ne peuvent compter que sur eux-mêmes.
« Dès l'enfance, tu dois être le meilleur car les études et la santé sont chères et tu ne peux pas compter sur le gouvernement, explique Antoine Faugeres, directeur chez Global Business Culture, une agence qui coache les expatriés et professionnels souhaitant travailler avec les Américains. Il faut se battre, être un peu agressif dans son approche pro pour avoir des résultats et suffisamment d'argent pour s'en sortir. Ils ne perdent pas de temps, sont très efficaces, pragmatiques et se prennent très au sérieux dans le cadre pro. »
Tout ceci crée une société plus compétitive et individualiste qui contraste avec ce que connaissent les Français. « Cela manque parfois de collaboration, c'est un peu 'chacun pour sa gueule' », estime Margaux. « Il y a moins de solidarité », confirme David.
Et cela se ressent dans les relations entre collègues. « A Paris, j'avais l'impression de connaître mes collègues et d'avoir une relation de proximité avec eux, poursuit-il. Notamment parce qu'on déjeunait et prenait des cafés ensemble. Ici, quasiment tout le monde mange à son bureau. Il n'y a pas vraiment de pause déj. Même le café, ils le boivent à leur bureau. Les relations interpersonnelles sont superficielles. On bosse ensemble mais on ne se connaît pas vraiment. Il n'y a qu'avec d'autres Français que je discute à la machine à café. »
Si les Américains sont à ce point investis dans leur job, c'est aussi qu'ils ne bénéficient pas de la sécurité de l'emploi qu'offre le CDI français. La majorité de leurs contrats de travail sont régis par le principe « at-will employment », qui permet au salarié ou à l'employeur de mettre fin à la relation de travail sans justifier d'une raison particulière, ni préavis…
Pour les expatriés sous visa, dont on rappelle que la présence sur le sol américain dépend de leur job, la pression est de taille. « Votre boîte ne se sent pas obligée de vous garder, même lorsqu'elle vous fait venir de l'étranger, raconte Céline, 34 ans, employée dans l'industrie du bijou à New York. Ils m'ont fait venir et m'ont viré au bout de six mois au moment de leur période creuse. J'ai été convoquée un jeudi à 16 heures, on m'a annoncé mon licenciement immédiat et j'avais quinze minutes pour rassembler mes affaires. C'était traumatisant. »
Le service RH et le CEO m'ont annoncé que mon poste venait d'être supprimé. En raccrochant, je n'avais déjà plus aucun accès : je n'ai même pas pu dire au revoir à mes collègues.
Isabelle, manager dans le marketing
Isabelle a été licenciée deux fois en sept ans, dont une fois par téléphone : « Le service RH et le CEO m'ont annoncé que mon poste venait d'être supprimé. En raccrochant, je n'avais déjà plus aucun accès, ils avaient tout coupé instantanément. Je n'ai pas pu dire au revoir à mes collègues et n'ai jamais eu de nouvelle de ma manager. C'est déshumanisé, hyperfroid et dur. »
Mais là encore, c'est culturel. « Pour les Américains, ce n'est pas un traumatisme d'être licencié, explique Antoine Faugeres. Ce n'est pas une bonne nouvelle non plus, mais ils le vivent beaucoup mieux car le marché de l'emploi est très dynamique ». Les Etats-Unis ont en effet un taux de chômage de 4,2 % (novembre 2024).
« De son côté, la France a connu un taux proche des 10 % jusqu'en 2017, précise Pamela Strawgate. Donc quand les Français perdaient leur travail, il leur était difficile d'en retrouver un. De plus, les Américains sont très mobiles, beaucoup plus que les Français. »
Si autant d'expatriés Français ont élu domicile aux Etats-Unis, c'est quand même qu'il y fait bon vivre et que les opportunités y sont nombreuses. « Tout ça fait partie des anecdotes à raconter et de l'expérience culturelle », affirme David, qui vient enfin de recevoir sa Green Card (le titre de résident permanent). Aujourd'hui je me dis que ça valait la peine de serrer les dents. » Malgré ses deux licenciements, Isabelle reconnaît aussi que « la culture américaine a du bon ». « Car dans mon secteur en France, on a souvent 3 mois de préavis. C'est plus dur de démissionner. Ici tu es quand même plus libre d'accepter d'autres opportunités. »
[Cet article a initialement été publié sur le site des Echos START le 16 février 2024, et a été mis à jour pour être republié]
La génération Z n’a plus les moyens de vivre aux États-Unis...Parmi les jeunes Américains qui choisissent de s’expatrier, 45 % le font à cause du coût de la vie aux États-Unis. Les salaires ne suivent pas le rythme de l’inflation et le marché immobilier reste hors de portée de la plupart d’entre eux, explique “Newsweek”.....
Le pays attire les Européens, fascinés par ce coin du bout du monde aux paysages grandioses. Mais la “Süddeutsche Zeitung” prévient : la Nouvelle-Zélande a bien des problèmes qu’on ne voit pas sur Instagram.
La Nouvelle-Zélande, connue pour ses paysages sublimes, qui constituent le décor de nombreux films, et son équipe de rugby, fait rêver les Occidentaux. La Süddeutsche Zeitung s’est penchée sur cette “fascination” entretenue pour “une île de bonheur dans le Pacifique sud, à 18 000 kilomètres et douze fuseaux horaires [de l’Europe]” et en conclut que “ce n’est qu’en y regardant de plus près qu’on se rend compte que la Nouvelle-Zélande est un paradis bien plus fragile qu’il n’y paraît”.
Pour découvrir le vrai visage du pays, le quotidien recommande à ses lecteurs de s’éloigner des lieux les plus connus et de s’aventurer hors des sentiers battus. Le district de Central Hawke’s Bay, dans le nord du pays, permet de se rendre compte à la fois des possibilités et des problèmes néo-zélandais.
Fracture sociale
Cette région agricole, où les jeunes Européens peuvent travailler dans une ferme contre le gîte, et où les retraités en croisière s’arrêtent dans la ville de Napier pour en admirer l’architecture Art Déco, est particulièrement touchée par la pauvreté, notamment dans les villes majoritairement maories, comme Flaxmere et Clive.
“Les gangs, qui gagnent de l’argent grâce au trafic de drogue principalement, règnent dans les rues, et leur nombre ne cesse d’augmenter”, explique le journal allemand, qui ajoute que “de nombreux quartiers des grandes villes présentent le même tableau ; à Auckland notamment, la fracture sociale est perceptible à chaque coin de rue”.
La société néo-zélandaise est très divisée sur la question de la restitution aux Maoris des terres qui leur ont été volées lors de la colonisation. L’immigration est un autre sujet de discorde, d’autant plus absurde que la Nouvelle-Zélande “recherche désespérément des travailleurs et dispose théoriquement d’espace pour les accueillir”, et que le vrai danger qui menace le pays est le dérèglement climatique, comme en atteste le cyclone Gabrielle, qui a ravagé certaines régions en février 2023.
La Süddeutsche Zeitung avertit donc ses lecteurs attirés par ce pays du bout du monde : “il ne faut pas se faire d’illusions” et ne pas se laisser duper par “la myriade de publications qui promettent, sur Instagram, l’utopie parfaite”.
Ces Canadiens qui préfèrent s’installer en Europe À Toronto, le quotidien “The Globe and Mail” a rencontré des couples que le coût de la vie ou le surmenage professionnel a convaincus de partir vivre au Portugal ou en Espagne...Le Canada vient d’enregistrer son taux d’émigration le plus élevé depuis 2017, révèle The Globe and Mail, qui commente les chiffres les plus récents diffusés par Statistique Canada
Le magazine allemand “Der Spiegel” a pu consulter la dernière étude de l’association InterNations. Les étrangers qui travaillent en Allemagne n’ont qu’un rêve : quitter un pays qu’ils jugent froid et discriminant. Explications.
Dédaigneux, racistes, condescendants, distants. Voici comment les travailleurs étrangers installés en Allemagne perçoivent les Allemands, selon la dernière enquête 2023 de l’association InterNations – qui regroupe 4,8 millions de membres dans le monde –, que Der Spiegel a pu consulter en avant-première. L’enquête est fondée sur les réponses de 979 expatriés, dont la moitié sont des femmes, d’une moyenne d’âge de 42 ans, très majoritairement titulaires d’un diplôme universitaire et installés dans 53 pays. En 2022, l’Allemagne arrivait en dernière position pour les catégories du logement, des infrastructures numériques, de la langue et de l’administration. En 2023, le bilan est le même.
Le magazine résume ainsi la situation : “Trois répondants sur dix ne se sentent pas chez eux ici et n’ont pas de réseau amical. Une personne sur deux dit qu’il est difficile de se faire des amis dans ce pays. Un sur trois est d’accord avec l’affirmation selon laquelle les Allemands sont hostiles aux concitoyens étrangers.” Désolant et inquiétant pour un pays qui a besoin d’attirer et de conserver 1,5 million de travailleurs qualifiés pour faire face à une pénurie aggravée par la démographie vieillissante du pays.
Un sondé de nationalité roumaine résume ainsi son problème avec l’Allemagne :
“Les gens ici sont trop froids pour moi, directs et antipathiques. En tant qu’étranger, je ne me suis jamais vraiment senti à l’aise ici. J’ai aussi remarqué un certain manque de flexibilité, de sensibilité interculturelle et de respect des autres cultures.”
Un autre, originaire du Népal, confie : “Les différences culturelles et la barrière de la langue ont eu des répercussions majeures sur ma vie sociale. Les habitants ont déjà leur propre cercle d’amis allemands et ne montrent aucun intérêt pour les amitiés internationales. Il y a aussi eu plusieurs incidents racistes ici, auxquels je ne m’attendais pas.”
Une autre enquête, menée par l’Institut de recherche économique appliquée de Tübingen, conclut également que la discrimination raciste est courante.
Raymund Guevara, 37 ans et originaire des Philippines, était infirmier dans un hôpital de Basse-Saxe pendant cinq ans. Il a finalement déménagé en Floride, où il a pu obtenir des aides pour acheter une maison. Même l’obtention de son permis de séjour et celle de son permis de conduire ont été plus faciles qu’en Allemagne, où il a lui aussi été confronté au racisme.
Selon Alexander Kritikos, chercheur à l’Institut allemand de recherche économique (DIW), à Berlin, “les cours de formation interculturelle, dans lesquels les anciens et les nouveaux employés sont sensibilisés aux différences, sont utiles”. Mais, comme le souligne le Spiegel, avoir un accompagnement au travail est nécessaire mais pas suffisant : il faut également être entouré dans sa vie privée afin de ne pas être complètement isolé.
Pourquoi les “begpackers”, ces voyageurs occidentaux qui font la manche, sont si mal vus en Asie Dans la plupart des pays d’Asie, les touristes qui tentent de financer leur séjour en faisant la quête dans les rues s’exposent à quelques réactions hostiles, rappelle le site de CNN
Pour vous, 2023 rime avec expatriation ? Ça y est, après des années de réflexion, vous vous lancez ? Destinations phares de cette nouvelle année, changements pour les expats, on vous dit tout pour votre future expatriation....Où partir en 2023 ? Si le choix de votre destination n’est pas encore tout à fait arrêté, l’enquête Expat Insider 2022 publiée par InterNations peut vous aider. S’appuyant sur les réponses de 12 000 expats vivant dans 181 pays différents, elle dresse un portrait de l’expatriation d’après la qualité de vie à l’étranger, le travail ou encore la sécurité.
Étudiants étrangers : “Le Canada nous utilise comme une main-d’œuvre bon marché” En 2021, le gouvernement canadien a prolongé les permis de séjour des étudiants étrangers diplômés afin de favoriser la reprise économique. Mais un an et demi après, certains se retrouvent sans statut légal et désespèrent d’accéder à la résidence permanente.
Le rêve québécois devenu cauchemar d’une famille française ...S’installer au Québec devait améliorer la vie de Rayan Geist, 20 ans, et de sa famille. Mais le rêve que ces Français originaires de Toulouse avaient il y a deux ans s’est effondré à cause des multiples retards, des documents à remplir et de la difficulté à obtenir des permis de travail. Le jeune homme vit maintenant seul, dans la précarité, dans l’attente de documents qui tardent à arriver
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Covid : SOS, expat en détresse
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Covid : SOS, expat en détresse Confinés en terre étrangère, ces Français, qui ne rêvaient que d’évasion, découvrent le mal du pays, quand l’aventure n’est plus l’aventure…