les grandes villes côtières s'enfoncent...
C'est devenu un véritable problème sanitaire : à Miami, aux États-Unis, les débordements de fosses septiques sont fréquents, et pourrissent la vie des habitants. Miami (États-Unis), ses eaux paradisiaques, ses corps bronzés sur la plage, son sable fin... Et désormais, son problème récurrent de fosses septiques. Elles débordent et font remonter leur contenu pestilentiel dans les douches et les baignoires
L'empire du Milieu aura-t-il les pieds dans l'eau au siècle prochain? Si rien n'est fait, le nombre de villes chinoises se situant en dessous du niveau de la mer pourrait tripler d'ici à 2120. Jusqu'à 128 millions de personnes pourraient être touchées, alerte une étude publiée par des chercheurs chinois dans la revue Science et résumée par le site d'informations New Atlas.
Depuis les années 1980 et l'ouverture économique, la part de la population urbaine en Chine est passée de 20 à 65% et pourrait atteindre 80% d'ici une décennie. Ce développement rapide favorise la subsidence (ou affaissement), soit l'enfoncement dans le sol des villes. Couplé à la hausse du niveau des mers engendrée par le changement climatique, il pourrait avoir des effets dévastateurs.
«Les scientifiques ont examiné les données de subsidence de quatre-vingt-deux villes chinoises, où vivent quelque 700 millions de personnes, détaille New Atlas. Ils ont découvert que dans 45% de ces zones urbaines, les terrains présentaient des signes distincts de subsidence […] et que 16% des sols –y compris à Pékin– s'enfonçaient de 10 millimètres ou plus chaque année.»
Pour des villes côtières comme Tianjin (nord-est de la Chine, plus de 14 millions d'habitants), même une subsidence modérée implique une vulnérabilité accrue à la hausse du niveau de la mer. Quant à Shanghai (dans l'est, environ 26 millions d'habitants), elle s'est déjà enfoncée de trois mètres et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Gloups!
«La subsidence entraîne des fissures dans le sol, endommage les bâtiments […] et augmente le risque d'inondations, préviennent les chercheurs. Au cours des dernières décennies, les catastrophes liées aux affaissements de terrain en Chine ont déjà entraîné une perte économique directe annuelle de plus de 7,5 milliards de yuans [environ 970 millions d'euros, ndlr], ainsi que des centaines de morts ou blessés chaque année.»
Trois facteurs principaux contribuent à l'affaissement du sol: le poids de la population (plus que celui des bâtiments), les vibrations engendrées par les voitures et les transports et le pompage de l'eau ou du pétrole qui amènent le sous-sol à se «compacter». La combinaison de ces éléments conduisent les mégalopoles comme Pékin à s'enfoncer au rythme vertigineux de 45 millimètres par an.
Toutefois, rien n'est perdu selon les auteurs de l'étude. Ayant identifié des mesures de mitigation efficaces, ils appellent les dirigeants politiques, le secteur privé, la communauté scientifique et les ingénieurs à unir leurs forces pour éviter que la Chine ne subisse le sort de l'Atlantide. On leur souhaite bien du courage.
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L’eau salée inonde la communauté et empoisonne l’une des zones les plus fertiles de la planète : 'Affectant la vie de plus de 100000 familles'
Les villes côtières du monde entier ont déjà commencé à se préparer à l’élévation du niveau de la mer.
Les communautés au Vietnam ont été gravement touchées par les inondations d’eau salée causées par une combinaison de l’élévation du niveau de la mer et d’autres actions d’origine humaine qui endommagent l’environnement.
Que s’est-il passé?
VNExpress a rapporté que l’intrusion de sel dans plusieurs rivières et ruisseaux dans les provinces du delta du Mékong de Ben Tre et Tien Giang a conduit à un pic de salinité qui affecte "la vie de plus de 100000 familles."
Il a été noté que l’eau consommable a généralement un niveau de salinité de 0,5/1000, et toute eau avec des niveaux plus élevés que cela ne doit pas être consommée. Lorsque la salinité atteint environ 3/1000, elle devient dangereuse pour la lessive et la douche car elle peut endommager les machines à laver ou les chauffe-eau.
Les communautés touchées au Vietnam ont vu leur niveau de salinité s’élever à 2,2-5/1000. À Tien Giang, 51000 familles ont été touchées par des niveaux de salinité de 2,2 à 3,2/1000 le long du tronçon de la rivière Tien dans la ville de My Tho, qui, selon le Comité directeur régional pour la prévention des catastrophes naturelles, la recherche et le sauvetage, est supérieur à la même période en 2023. Les choses sont encore pires à Ben Tre City, comme Dang Hoang Lam, directeur de la station hydro-météorologique de la province de Ben Tre, a déclaré à VNExpress que les niveaux de salinité dans les rivières voisines ont atteint 5/1000, affectant 50000 familles
La station de My Hoa, située à environ 48 kilomètres de l’embouchure du delta du Mékong, a enregistré des niveaux de salinité allant jusqu’à 10/1000.
Pourquoi est-ce important ?
Les inondations d’eau salée, souvent dues à l’élévation du niveau de la mer et aux ondes de tempête, peuvent avoir des effets néfastes sur l’approvisionnement en eau potable, les terres agricoles et les écosystèmes naturels. Lorsque l’eau salée pénètre dans les systèmes d’eau douce, elle peut contaminer des sources d’eau cruciales, rendant l’eau impropre à la consommation et endommageant les cultures qui ne tolèrent pas les niveaux élevés de sel.
Bien que les phénomènes météorologiques extrêmes soient des facteurs évidents de l’élévation du niveau de la mer, le changement climatique d’origine humaine est également une des principales raisons du réchauffement continu de notre planète. La journaliste et investisseur en technologies climatiques Molly Wood a déclaré dans un billet de blog l’année dernière que la hausse des températures mondiales sont "essentiellement des stéroïdes pour la météo."
Les communautés vietnamiennes ne sont pas les seules à faire face à la contamination de l’eau salée. Les îles de l’archipel brésilien de Bailique, qui se trouvent au carrefour du fleuve Amazone et de l’océan Atlantique, sont également confrontées au phénomène continu d’invasion de l’eau de mer salée.
Aux États-Unis, une étude publiée par des chercheurs de l’Université de Californie, de Berkeley, de l’UCLA et de l’organisation à but non lucratif Climate Central a révélé que l’élévation du niveau de la mer menace d’inonder des centaines de sites toxiques près des communautés côtières vulnérables en Californie, qui pourrait propager des toxines dans toute la région et affecter l’eau potable, mettant ainsi la santé humaine et animale en danger.
Que peut-on faire à ce sujet?
Les villes côtières du monde entier ont déjà commencé à se préparer à l’élévation du niveau de la mer. Au Vietnam, des efforts ont été déployés pour obtenir de l’eau potable.
Suite à l’intrusion d’eau salée, la Ben Tre Water Supply and Sewerage Company "a pompé l’eau brute en amont pour le traitement et l’approvisionnement des familles à Ben Tre", selon VNExpress. Les unités d’approvisionnement en eau ont également formulé des "plans pour utiliser des barges pour transporter l’eau non contaminée d’autres endroits."
Cependant, la station de traitement de l’eau de My Tho City n’est pas actuellement en service, de sorte que l’eau propre doit être livrée manuellement depuis les usines en amont. Dans une mesure plus drastique, les portes du canal Nguyen Tan Thanh de Tien Giang, le deuxième plus grand du delta du Mékong, ont été fermées une semaine plus tôt que prévu pour empêcher l’eau salée de contaminer les sources d’eau douce.
Une étude scientifique souligne les risques accrus d’inondation et de submersion pour la Grosse Pomme à l’ère de la crise climatique. Non seulement la ville américaine doit faire face à la montée du niveau des océans, mais la masse de ses immeubles aggrave la situation.
Jusqu’à 2 millimètres par an. C’est le rythme d’affaissement de la ville de New York, selon une étude qui vient d’être publiée dans la revue scientifique Earth’s Future et que relaie la presse. “New York s’enfonce en partie à cause du poids extraordinaire de ses vertigineux immeubles, qui aggravent la menace d’inondation que fait peser la montée des eaux sur la métropole”, explique The Guardian.
“Le poids des gratte-ciel de la ville de New York fait que la Grosse Pomme s’enfonce” à un rythme de 1 à 2 millimètres par an, résume le New York Post. “Si cela peut paraître insignifiant pour des yeux non avertis, poursuit le tabloïd américain, cette lente dégringolade rend la ville de New York extrêmement vulnérable aux catastrophes naturelles, selon l’auteur principal de l’étude, le géophysicien Tom Parsons.”
Le poids du bâti ? 764 millions de tonnes
L’équipe de chercheurs spécialistes de “l’élévation du niveau de la mer dans les villes côtières” estime à 764 millions de tonnes le poids du bâti dans New York : “Ça fait beaucoup de pression vers le bas”, traduit le magazine technologique Popular Mechanics
L’étude confronte cette masse de bâtiments à la pression qu’ils exercent “sur le mélange d’argile, de sable et de limon qui constitue la majeure partie du sous-sol”, détaille Architectural Digest. Le taux d’affaissement est plus élevé au sud de Manhattan et dans certaines zones de Brooklyn et du Queens, établit la modélisation. “Une large part du sud de Manhattan est actuellement à seulement un ou deux mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui risque d’aggraver les effets du changement climatique”, fait remarquer le magazine de design.
Cependant, New York n’est pas unique en son genre. Elle “est emblématique des villes côtières en expansion dans le monde entier dont on observe un affaissement”, écrivent les auteurs de l’étude, et c’est “un défi international que de faire baisser ce risque d’inondation croissant”.
En Indonésie, la capitale devient inhabitable et va devoir déménager....le pays d'Asie du Sud-Est prévoit de transférer sa capitale politique de Jakarta à Nusantara, dans les forêts de Bornéo. Un projet notamment décidé en raison de la montée des eaux et de la pollution, mais qui risque d'accélérer la déforestation.
Le niveau de la mer augmente, les terres s’affaissent : comment les villes côtières du monde entier luttent pour garder la tête hors de l’eau...Alors que la Belgique et les Pays-Bas sont menacés par la montée du niveau de la mer, les habitants de plusieurs villes du monde s’inquiètent de voir bientôt l’eau littéralement au pas de leur porte. Une étude a démontré que certaines grandes villes s’enfoncent en fait plus vite que ne monte le niveau de la mer qui les entoure.
À cause du changement climatique, l’Indonésie déménage officiellement sa capitale Jakarta, engloutie par les eaux en raison du changement climatique et de l'urbanisation galopante, va bientôt perdre son titre de capitale indonésienne. Les députés viennent officiellement d'approuver le projet du Président Joko Widodo de la transférer sur l'île de Bornéo. Il promet que Nusantra, la nouvelle capitale, sera "zéro émission" mais sa localisation, en plein cœur de cette île riche en biodiversité, fait craindre aux écologistes une déforestation massive.
Le risque d'engloutissement des métropoles est de plus en plus important. San Francisco qui s'enfonce sous son poids, Jakarta qui fait face à la montée des eaux, aux risques sismiques et à la surpopulation, Téhéran qui pompe les eaux souterraines...
Murets de sable à Manhattan et Brooklyn, dunes surélevées sur les plages les plus exposées, vastes chantiers à l'étude: New York se veut un modèle d'anticipation face à la montée des eaux, mais les travaux avancent lentement et la facture s'annonce astronomique.
Depuis l'ouragan Sandy du 29 octobre 2012 qui a fait 44 morts, 19 milliards de dollars de dégâts et paralysé des jours durant la capitale économique américaine, les New-Yorkais ne doutent plus du changement climatique.
Dans une ville si dense que personne n'imagine déserter les quartiers côtiers les plus exposés, la municipalité a fait de la fortification de ses 850 kilomètres de côtes une priorité. Et annoncé une série de mesures pour se protéger des eaux - qui pourraient monter de 1,80 m d'ici 2100 - et des tempêtes à répétition qui s'annoncent.
Au sud-est, sur la presqu'île des Rockaways, proche de l'aéroport J.F. Kennedy, et au sud, à Staten Island, deux quartiers durement frappés par Sandy, 15 kilomètres de dunes ont été érigées, et des millions de tonnes de sable déversées pour consolider les plages des Rockaways ou de Coney Island, à Brooklyn.
Plusieurs milliards de dollars ont été dépensés pour protéger le réseau électrique et le métro, indispensable à la circulation des 8,5 millions de New-Yorkais.
Des murets faits de containers de sable spécialement conçus contre les inondations sont apparus dans plusieurs quartiers, notamment à Brooklyn ou à Manhattan, près de Wall Street: une mesure de protection temporaire, pour cinq ans, en attendant des fortifications plus pérennes pour protéger le coeur historique et financier de New York.
Selon des projections officielles, 37% des bâtiments de la pointe de Manhattan seront exposés aux ondes de tempêtes d'ici 2050, et 20% des rues risqueraient d'être quotidiennement inondées d'ici 2100.
- 120 milliards pour l'estuaire -
Les chantiers les plus ambitieux n'ont pas commencé: la mairie doit lancer en 2020 des travaux sur trois ans pour surélever le grand parc longeant l'East River au sud de Manhattan.
Et le maire démocrate Bill de Blasio a présenté en mars un projet pour protéger la pointe sud de Manhattan, où sont concentrés 10% des emplois de la ville: elle serait prolongée par une bande de terre, qui permettrait de gagner 150 mètres sur l'East River et d'"absorber l'énergie d'une tempête", explique Steve Cohen, expert en politique environnementale à l'Institut de la Terre de l'université Columbia.
Mais ces travaux prendraient des années et coûteraient jusqu'à 10 milliards de dollars, dont le financement est incertain.
Au-delà de ces projets de quartiers, le corps du génie de l'armée américaine étudie des plans couvrant l'ensemble de la région new-yorkaise.
Parmi les options qu'il doit affiner d'ici 2020, dont le coût s'échelonne de 15 à 120 milliards de dollars, la plus chère - et la plus improbable - prévoit un système de barrières immergées pour tout l'estuaire new-yorkais. Il réduirait les risques d'inondation de 92%, mais risquerait aussi d'étouffer l'écosystème.
A l'autre extrême, pour 15 milliards, un projet plus classique de digues et de barrières côtières réduirait le risque de 25% seulement.
- Retards inquiétants -
La décision sera prise avec la ville, mais une chose est sûre: les travaux s'annoncent longs, et l'enveloppe globale de 20 milliards initialement annoncée n'est plus qu'un "acompte", selon la municipalité. Poussant certains New-Yorkais à s'inquiéter.
"Sept ans après Sandy, on parle toujours de sacs de sable comme mode principal de défense contre des tempêtes majeures (...) On doit se réveiller avant qu'il ne soit trop tard", déplore Justin Brannan, élu municipal des quartiers exposés de Brooklyn, qui préside la commission municipale pour la "résilience".
"Il y a un fossé énorme entre ce que la ville de New York a pu faire et ce qui doit être fait", souligne aussi Roland Lewis, président de l'ONG Waterfront Alliance, active sur tous les problèmes côtiers new-yorkais. "Nous sommes l'une des grandes villes du monde, nous sommes très riches, et pourtant, nous ne sommes pas capables de nous protéger face à la nouvelle réalité" climatique.
Comme de nombreux responsables new-yorkais, M. Lewis déplore "un énorme vide" côté fédéral: non seulement le gouvernement climato-sceptique de Donald Trump n'aide pas la ville financièrement, mais "il agit activement à contre-sens", dit-il, en supprimant notamment certaines lois visant à réduire les émissions américaines de gaz à effet de serre.
Malgré tous ces obstacles, et le risque qu'un nouvel ouragan survienne avant que les fortifications soient terminées, Steve Cohen, de l'université Columbia, reste serein.
"Bien sûr, les gens préféreraient que ça aille plus vite", dit-il. "Mais ce qui ressemble à du retard est en fait beaucoup d'analyse et de planification (...) Il vaut mieux bien faire les choses que de faire des erreurs."
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Bientôt "ancienne" capitale, Jakarta s'enfonce sous les eaux
https://fr.euronews.com/2019/08/16/bientot-ancienne-capitale-jakarta-s-enfonce-sous-les-eaux
.. Jakarta s'affaisse de 25 cm par an dans certaines zones, soit le double de la moyenne mondiale des grandes villes côtières. Certaines parties de la ville se trouvent désormais à quatre mètres sous le niveau de la mer, et des millions de personnes sont à la merci de catastrophes naturelles....
Jakarta est l'une des villes qui s'enfonce le plus vite au monde
La capitale indonésienne, Jakarta, une métropole de 10 millions d'habitants, est probablement une des premières villes au monde qui menace de disparaître sous le niveau de la mer et ce, en rais...
https://fr.express.live/2018/08/18/jakarta-est-lune-des-villes-qui-senfonce-le-plus-vite-au-monde
Shanghai: "sur l'eau" ou bientôt "sous l'eau" ?
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/shanghai-sur-l-eau-ou-bientot-sous-l-eau_107973
Une hausse de 2 degrés de la température mondiale pourrait inonder 11,6 millions de Shanghaïens, un record planétaire, note l'organisation. A +4 degrés, 22,4 millions d'habitants seraient touchés, soit la quasi-totalité de la population de la municipalité, l'une des plus peuplées du monde...
Un article de juin dernier de la revue scientifique Remote Sensing cosigné par sept chercheurs chinois, espagnols et allemands démontre que la surface de Pékin s’est affaissée d’une trentaine de centimètres entre 2003 et 2010. L’effondrement se poursuit actuellement au rythme de 11 cm par an. Pékin serait le 5ème site le plus frappé au monde par cette « subsidence », derrière Mexico, Jakarta, San Joaquin Valley (Californie) et Bangkok...
Selon des chercheurs, la fréquence des graves inondations causées par des tempêtes sera au pire multipliée par 17 d'ici à l'année 2100.
La Grosse Pomme bientôt noyée ? New York verra une nette augmentation de graves inondations causées par de gigantesques tempêtes de l'ampleur de l'ouragan Sandy de 2012 au cours des prochaines décennies, ont mis en garde des chercheurs lundi. « Dans le pire des scénarios, la fréquence sera multipliée par 17 d'ici à l'année 2100 », selon une étude publiée dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Dans le meilleur des cas, ces tempêtes seront de trois à quatre fois plus fréquentes, selon les auteurs.
Les chercheurs des universités américaines Princeton et Rutgers ainsi que de l'Institut océanique Woods Hole se sont appuyés sur des simulations informatiques pour évaluer l'impact de la montée du niveau des océans combiné à celui des montées et inondations ponctuelles provoquées par des tempêtes. « Les choses vont empirer d'ici à 2100 », a martelé Benjamin Horton, professeur de sciences marines et côtières à Rutgers. « Même si rien ne change du côté des ouragans, la montée des eaux provoquera à elle seule l'augmentation de la fréquence d'événements comme Sandy d'ici à 2100. »
L'ouragan Sandy avait provoqué de graves inondations en octobre 2012 sur la côte nord-est des États-Unis, notamment dans les États de New York, du New Jersey et du Connecticut, faisant plus de 150 morts, dont plus d'une quarantaine à New York. Les dégâts ont été estimés à quelque 71 milliards de dollars, faisant de Sandy le deuxième ouragan le plus coûteux ayant frappé les États-Unis. Outre une importante montée des eaux attendue au cours des prochaines décennies, les tempêtes risquent aussi de devenir plus violentes à cause du changement climatique. « Si on ne prend pas en compte la montée du niveau des océans et un changement potentiel dans l'activité des tempêtes, on sous-estime les risques à venir d'inondations », a estimé Ning Lin, professeur d'ingénierie civile et environnementale à Princeton.
source AFP
Une étude scientifique revèle que la mégapole chinoise s'affaisse de 11 centimètres par an. En cause, l'exploitation intensive des eaux souterraines.
La mégapole de la République populaire est-elle en train de disparaître sous terre ? Une étude scientifique, relayée par le quotidien britannique The Guardian, fait état d'un affaissement du sol de la capitale chinoise allant jusqu'a 11 centimètres par an dans certains quartiers. Un phénomène géologique qui constitue une menace sérieuse pour les 20 millions d'habitants et qui s'explique par le drainage intensif de ses sols. Comme le rappelle le journal, Pékin aussi appelé Beijing, est implanté sur une plaine aride, mais qui dispose d'importantes réserves d'eau en sous-sol.
Des puits ont donc été creusés autour de la cité afin d'alimenter les besoins de l'agriculture, créant ainsi un immense gruyère souterrain rendant la mégapole très instable. Dans le quartier d'affaires de la ville, l'effondrement est particulièrement accentué du fait de l'explosion urbaine des années 1990 avec la construction intensive de routes et de gratte-ciel, des immeubles qui menacent aujourd'hui de s'effondrer. Les auteurs du rapport, qui se sont basés sur les données obtenues grâce à un radar qui mesure les changements d'élévation des terres, alertent notamment sur les conséquences que cet effondrement aurait sur l'activité des trains à grande vitesse ou les autres moyens de transport ferrés, indispensables à la vie économique de la ville.
Un gigantesque projet de dérivation de l'eau des provinces alentour a été lancé par le gouvernement chinois en 2015 en installant 2 400 kilomètres de canaux et de tunnels approvisionnant la capitale. Un aménagement dont les effets se font attendre et qui n'infléchira peut-être pas les dommages causés par l'exploitation intensive des nappes phréatiques. La situation de Pékin n'est pas isolée, puisque, toujours selon le Guardian, certains quartiers de Mexico et Jakarta s'affaissent de plusieurs centimètres chaque année.
6Medias
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Shanghai s'enfonce sous le poids de ses gratte-ciels
Comme 50 autres villes chinoises, Shanghai s'enfonce doucement dans la terre. C'est d'autant plus dangereux pour une ville côtière située sur le chemin des terribles typhons asiatiques. Une fissure
http://www.greenetvert.fr/2012/04/07/shanghai-senfonce-sous-le-poids-de-ses-gratte-ciels/47672
Shanghai est-elle menacée d'affaissement ?
Silence dans les rangs ! Chaque fois que l'on pose la question de l'affaissement du sol (土地沉陷) de Shànghǎi (上海), les regards se glacent, des gestes de la main éludent aussitôt la qu...
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/shanghai-est-elle-menacee-d-147491